Tourisme Tarn : échos estivaux (2)
Publié le 11/08/2014 à 07:19 | La Dépêche du Midi | Marion Lot
Tarn : Les agriculteurs inquiets de la météo
Thierry Garrigues est arboriculteur à Senouillac, et ses fruits d'été pourraient bien pâtir de la météo./Photo DDM JML.
Les agriculteurs sont inquiets. La météo du mois de juillet pourrait bien mettre en péril les récoltes, les décaler et être responsable de maladies. Les vignes pourraient être les plus durement touchées si août n'était pas assez ensoleillé.
La météo du mois de juillet a été capricieuse. Soleil au beau fixe et grosse chaleur un jour, pluie et températures frisquettes le lendemain. De quoi mettre à rude épreuve les nerfs des agriculteurs. «Pour les fruits d'automne et d'hiver, comme les pommes, ce n'est pas gênant. C'est même mieux d'avoir un temps de Normandie plutôt qu'un temps d'Espagne», s'amuse Thierry Garrigues, arboriculteur à Senouillac. En revanche, pour les fruits d'été comme les pêches, les cerises ou les abricots, c'est une autre histoire. «Ce sont des fruits qui aiment le soleil. Le temps qu'on a eu le mois dernier a décalé leur maturité. Et surtout, c'est le temps parfait pour le développement des champignons», explique-t-il.
Les vignes en danger ?
L'inquiétude est aussi de mise du côté des vignerons. Avec une pluviométrie plus importante que la moyenne (111 mm de pluie sur Albi au mois de juillet, au lieu des 40 habituels en cette saison) et des températures inférieures aux normales de saison, la croissance de la vigne prend du retard. Xavier Raffenne, directeur de la maison des vins de Gaillac détaille : «On est dans la période où les baies changent de couleur. Toute l'avance que l'on avait prise sur la croissance avec le beau printemps, on l'a perdue avec le mois de juillet. Si ça continue comme ça, on va devoir retarder les vendanges». Et plus les vendanges sont retardées, plus il y a des risques de récolter sous la pluie. «Alors les baies peuvent se gorger d'eau. Il y a donc un risque de dilution, voire d'éclatement», selon Xavier Raffenne.
Photo DDM RelaxNews / fotoknips/shutterstock.com
D'une manière générale, ce mauvais temps va désorganiser le travail des agriculteurs. D'après Jean-Claude Huc, le président de la chambre d'agriculture du Tarn, dans la partie ouest du département, les récoltes des céréales auraient dû être terminées depuis une vingtaine de jours, ce qui n'était pas le cas en début de semaine dernière. «Les conditions de travail vont être difficiles, tout le travail de juillet et août est décalé, mais celui de fin août début septembre va être à l'heure», explique-t-il. Une fin d'été épuisante en perspective. D'autant que certains cultivateurs pourraient bien se retrouver à cours de main-d'œuvre. «Il est possible que certains saisonniers n'aient pas prévu de rester si longtemps, ça pourrait poser des problèmes», concède Jean-Claude Huc.
«Il nous faut du soleil»
Les prévisions de Météo France ne sont pas rassurantes. Le mois d'août devrait être semblable au mois de juillet, quelques jours de soleil, interrompus par des épisodes pluvieux, voire orageux. La pourriture et les maladies fongiques sont donc à craindre. Xavier Raffenne est inquiet : «Il y a des risques pour que les grappes soient altérées par le mildiou, ou qu'elles pourrissent.»
Pour que la récolte soit bonne et que les grappes (et donc le futur vin) aussi, il faut que la météo se redresse. «Il faudrait vraiment qu'il fasse beau à partir de mi-août pour qu'on puisse récolter autour de la deuxième semaine de septembre, espère Xavier Raffenne, sinon, il y a un risque de perte de qualité.» Idem du côté des céréales. «Il y a des normes de qualité que nous n'allons pas pouvoir atteindre», déplore Jean-Claude Huc.
Unique avantage, les insectes n'apprécient pas la pluie. Donc moins d'insecticides.
Publié le 15/08/2014 à 08:41 | La Dépêche du Midi | Marie Dédéban
Albi : Les touristes enfin arrivés dans la cité épiscopale
Les touristes visitent toujours Albi avec plaisir. /Photo DDM, Jean-Marie Lamboley
La première quinzaine d'août est beaucoup plus fructueuse que le mois de juillet. Les touristes sont enfin là, avec 11% de passage en plus à l'office de tourisme qu'en août 2013.
Au mois de juillet, nous avions dressé un bilan relativement négatif de la fréquentation touristique à Albi. Mais en cette première quinzaine d'août, la fréquentation touristique ne cesse de s'accroître. Le monde du tourisme respire. Cependant, ces résultats prometteurs sont à nuancer : les touristes sont devenus plus économes.
«Il n'y a plus d'argent»
Un membre de la direction de l'Hôtel Campanile nous le confiait : la fréquentation touristique est très calme. «Les réservations ne se font plus à l'avance, mais au dernier moment. Que voulez-vous, il n'y a plus d'argent, alors les gens vont au camping». Un sentiment partagé par une des réceptionnistes du grand Hôtel d'Orléans : «les touristes ne sont pas là, on le constate au quotidien. C'est une mauvaise saison». Des informations qui peuvent surprendre alors que de nombreux touristes qui se pressent dans nos rues.
«Place(s) aux artistes» a invité Albigeois et touristes à découvrir la cité agrémentée par du théâtre, des arts de la rue, de la danse et de la musique../ Photo DDM
«Une fréquentation quasi exceptionnelle»
Le Grand Café le Pontier tient des propos plus rassurants : «Nous avons noté une fréquentation quasi exceptionnelle. Notre nombre de couverts quotidiens est proche de celui de l'année de la nomination d'Albi à l'Unesco !». Et ce n'est pas le seul exemple ! André Ballario, le responsable du camping Albirondack le confirme : les 45 habitations sont toutes réservées et les emplacements ne restent pas vides très longtemps. «On est complets ! On attendait beaucoup de ce mois d'août, et nous ne sommes pas déçus. Espérons que le mois de septembre soit aussi prometteur». Pour Joëlle Bonnet, directrice de l'office de tourisme, «les touristes étaient déjà là en juillet, ils n'ont pas déserté Albi. Entre le 1er et le 13 août, nous enregistrons 11% de flux en plus à l'office de tourisme par rapport à la même période de 2013. Est-ce que ça va continuer? That is the question.»
Quelques chiffres
La direction de l'Hôtel Ibis est soulagée : le mois d'août s'annonce très prometteur. Cette première quinzaine d'août est très encourageante : le taux d'occupation a augmenté 20 % par rapport au mois de juillet et de déjà 5 % par rapport à l'année dernière.
Pour le musée Toulouse-Lautrec, ce pic de fréquentation est à relativiser : au mois de juillet il avait accueilli 20 235 visiteurs. En ce début du mois d'août il a comptabilisé près de 12 230 visiteurs.
L'an passé à la même période, ils étaient déjà 13 280.
Le chiffre : +20 %>taux d'occupation. Une augmentation significative pour l'hôtel ibis.
Publié le 15/08/2014 à 03:51 | La Dépêche du Midi |
Graulhet : À la découverte de l'église Saint-Mémy-de-Gairac
L'église Saint-Mémy-de-Gairac./ Photo DDM
Petit bijou de pierre dans un écrin de verdure, l'église de Saint Mémy de Gaïrac (Route de Saint-Mémy) pour ce week-end va être découverte par le grand public à l'occasion des journées européennes du patrimoine. L'église (photo) fut édifiée sur la ferme de Gaïrac, site gallo-romain.
À l'origine simple bâtiment rectangulaire, il prit la forme de la croix latine en 1820 par l'adjonction des deux chapelles. Le clocher-mur actuel fut élevé en 1835. Ajouré de trois arcades ogivales, il abrite des cloches fondues en 1815-1835 et 1856. La paroisse est aujourd'hui rattachée à la commune de Graulhet.
Publié le 29/07/2014 à 03:49 | La Dépêche du Midi | N.G.
Boissezon : Il sculpte en hommage à Jaurès
Yannick Robert sculpte dans le marbre son œuvre «L'assassinat de Jaurès»./Photo DDM, N. G.
Le sculpteur Yannick Robert a entamé un pari un peu fou : réaliser en quinze jours une sculpture pour le centenaire de la mort de Jean Jaurès, en extérieur, qu'il pleuve, qu'il vente ou sous un soleil de plomb. Il a installé son bloc de marbre blanc de Saint-Béat (Haute-Garonne) sur la placette de Boissezon et c'est un noble combat auquel on peut assister quotidiennement. Il croise le fer avec sa matière de prédilection qu'il apprivoise depuis vingt-cinq ans, en solitaire. Jaurès, assassiné le 31 juillet 1914, aurait évidemment apprécié cet hommage, humble et discret, mais empreint de la même force et de la même volonté dont sont faits les hommes qui se donnent avec humanité et abnégation. Le bloc de marbre de 60 cm par 60 cm et d'une épaisseur de 30 cm prend forme un peu plus chaque jour et Yannick Robert cisaille à l'intuition et à l'instinct sa vision de Jaurès et son assassinat. Cette sculpture sera ensuite enchâssée dans un bloc de granit du Tarn, terre de naissance du célèbre tribun (né à Castres le 3 septembre 1859).
Yannick Robert, originaire du Nord de la France, est installé depuis peu dans le Tarn. Habitué des symposiums (la cour des grands sculpteurs), il parcourt la France pour y essaimer ses œuvres parfois monumentales. Son credo est de sculpter «par passion et par amour de la vie» et il en donne encore aujourd'hui le plus bel exemple. «L'œuvre d'art, quand elle est vraiment belle, est quelque chose de complet, d'achevé», citait Jaurès dans un discours à Albi en 1888. Il ne fait aucun doute que Yannick Robert achèvera cette œuvre comme il l'a imaginée.
Publié le 21/08/2014 à 08:07 | La Dépêche du Midi |
Almayrac : Destination Terre en Fête, édition 2014 réussie
Des baptêmes en montgolfière étaient également proposés../ Photo DDM
Ce week-end, à Almayrac, 5 000 visiteurs ont répondu présents pour l'édition 2014 de Terre en Fête.
C'est dans la bonne humeur et la convivialité que les jeunes agriculteurs du canton de Pampelonne — Monestiés — Carmaux ont accueilli 5 000 visiteurs, à Almayrac, sur un site de 20 ha pour l'événement festif annuel du monde agricole tarnais. Félicitations à la trentaine de bénévoles qui a permis le bon déroulement de la manifestation. Sous un week-end ensoleillé, les professionnels agricoles et le grand public ont répondu présents à l'invitation des JA. Les visiteurs ont pu profiter des nombreuses animations : marché de producteurs de pays, miniferme avec présentation des filières, démonstration de chiens de troupeau, promenade en calèches et en poney, chevaux de trait, démonstration et exposition de matériel agricole ancien et contemporain, pôle environnement, animations pour les enfants, Agricathlon (défis agricoles en équipe), baptême en montgolfière le dimanche, finale départementale de labour et concours de labour des anciens.
L'animation phare du week-end a été l'animation culinaire, avec des démonstrations et des cours de cuisines le samedi et le championnat de France de cuisine amateur le dimanche.
La gagnante de l'étape s'appelle Sophie Juanola, avec la recette «Mariage entre le Tarn et le Roussillon».
Le concours de labour a une nouvelle fois attiré les foules à Almayrac ce week-end./Photo DDM Florine Galéron
La courgette gourmande
Les gagnants des prix «coup de cœur du jury» (un par session) sont Amélie Gragnier avec courgette gourmande d'Almayrac et Cathy Graufogel avec veau en chaud/froid sucré/salé.
Les jeunes agriculteurs ont aussi régalé un grand nombre de papilles (950 repas servis au total sur le week-end), en réalisant deux petits-déjeuners aux tripous, des grillades et plateaux-repas les midis et du porcelet farci à la broche le samedi soir, tout ceci à base de produits des agriculteurs du canton.
Publié le 20/08/2014 à 03:52 | La Dépêche du Midi |
Lisle-sur-Tarn : Un nouveau site internet sur l'histoire de la ville
Auteur de plusieurs ouvrages, Gérard Veyriès présente son site internet sur l'histoire lisloise../ Photo DDM
Auteur de plusieurs ouvrages sur la bastide Lisloise, Gérard Veyries présente son site «rénové» sur Lisle-sur-Tarn. Plus clair et plus pédagogique ce nouveau site délivre des informations liées à l'histoire, au tourisme, et à la culture locale ; portant ainsi à la connaissance de l'internaute une partie du riche passé lislois, et montrant notamment son patrimoine.
En aucun cas ce site ne remplace ceux déjà existants sur la commune de Lisle-sur-Tarn. Sa fonction est de mieux faire connaître tout simplement notre cité, en vue de son ouverture vers un avenir et notamment un avenir européen. Son adresse est http ://lislesurtarn.free.fr. Ilest déjà référencé sur plusieurs moteurs de recherches.
Par contre l'ancienne adresse http ://gerard.veyries.pagesperso-orange.fr est à supprimer, car celle-ci s'ouvre sur une coquille vide : page blanche.
Vocation européenne
Natif de cette localité,l'auteur a de profondes racines, qui remontent à plus de sept générations, dont quatre générations de «bâtisseurs». Aussi, cette bastide c'est sa patrie où il retrouve ses attaches familiales et locales. C'est pour cela qu'il aime la faire découvrir. Et comme Lisle-sur-Tarn a vocation de se tourner vers l'Europe, Gérard veyries a rendu son site accessible pour une plus large consultation. Une traduction allemande est d'ores et déjà disponible. Grâce aux internautes, la qualité du site a été reconnue par la ville d'Albi, puisqu'elle lui fait l'honneur d'être son 124e ambassadeur sous le label : «Albi / La cité épiscopale».
Publié le 21/08/2014 à 07:54 | La Dépêche du Midi | Florine Galéron
Castelnau-de-Lévis : La self-cueillette, une alternative économique au marché
Edwige teste pour la première fois la cueillette chez un producteur./ Photo DDM, Florine Galéron
Dans le Tarn, la cueillette en libre-service est en plein essor. Une activité ludique et économique pour mieux consommer. Reportage à la Pommeraie de Castelnau-de-Lévis
Au bout d'un quart d'heure de cueillette, Edwige et sa fille Léna ont déjà rempli un seau entier de poires. «C'est la première fois que nous venons, explique la maman originaire de Marssac. Au supermarché, les fruits sont très moyens. On les achète et quelques jours plus tard ils commencent déjà à pourrir. Ici, au moins on sait d'où ça vient. Et puis, ce n'est pas très cher !».
Prunes et pommes à un euro le kilo
Et effectivement à l'arrivée sur la balance, Edwige paiera seulement 5 euros son seau de 5 kg de fruits. À la Pommeraie de Castelnau-de-Lévis, les pommes et les prunes sont également à un euro le kilo pour les adeptes de cueillette. À quelques mètres de là, Michèle et sa petite-nièce s'attaquent de leur côté à la cueillette des prunes. Elle vient surtout pour le plaisir de la balade. «ça fait une sortie», sourit la retraitée. Avec le bouche-à-oreilles, la self-cueillette draine des gourmands de toute la région. «En septembre, nous accueillons une dizaine de cueilleurs par jour,explique Roland Munich, le co-gérant de la Pommeraie. Nous avons beaucoup de clients qui viennent de l'Aveyron où les pommes sont plus fragiles. Certains repartent parfois avec 100 kg de fruits !» De quoi faire son stock de fruits pour l'année.
La Pommeraie , la Plaine à Castelnau-de-lévis. Tous les jours de 14 heures à 18 h 30.
Contact : 05 63 77 60 14
Cueillette au Verger Jangopom à Sainte-Cécile d'Avès./ Photo DDM
Où cueillir ses fruits ?
Dans le Tarn, une dizaine de producteurs proposent la cueillette en libre-service. À Giroussens, les Vergers du Moulin vendent pêches, abricots, et pommes. Renseignements : 05 63 58 30 33. A Ambres, la Cueillette du Bosc propose des fruits rouges, du raisin et des pommes. Tél. : 05 63 41 30 93. Enfin, à Gaillac la cueillette des pommes commence cette semaine au Verger Jangopom. Contact : 05 63 57 39 85.
Publié le 08/06/2013 à 06:57 | La Dépêche du Midi | P.S.
Lescure-d'Albigeois : Bienvenue dans son potager à Lescure
Tout sur les plantes aromatiques, les plants potagers et fraisiers, à Lescure avec Philippe Bleys et ses quatre employés./Photo DDM, Jean-Marie Lamboley.
ça fait 20 ans que les agriculteurs du réseau Bienvenue à la ferme accueillent le grand public dans leur ferme, tout au long de l’année. Ils seront, ce week-end des 8 et 9 août, 140 agriculteurs en Midi-Pyrénées et 17 dans le Tarn, à faire partager leur passion et fêter, un peu tardivement, un printemps tant attendu. Les portes des fermes et des exploitations s’ouvrent aux visiteurs pour quelques aventures aux quatre coins du département: la traite et les soins des animaux, des échanges lors de repas et dégustations, des rendez-vous insolites avec les randonnées gourmandes ou les promenades à cheval, des ateliers pour enfants, etc.
Des serres plus grandes et modernes
Philippe Bleys, horticulteur à Lescure, propose pour la deuxième année, de découvrir ses nombreux plants potagers, fraisiers et aromatiques, dans ses serres de production. Il a même prévu un atelier jardinage pour les enfants qui pourront repartir avec leur semis. Un petit marché fermier permettra également, dimanche, de découvrir quelques produits du terroir.
Les plants de légumes, de plantes aromatiques et de fraisiers n’ont guère plus de secrets pour Philippe Bleys qui a créé son exploitation en 1987 sur les hauteurs de Lescure, au bout du chemin des coteaux. Il était jeune et sortait du lycée agricole de Fonlabour. En 2012, l’horticulteur ouvre une nouvelle unité de production, plus grande, plus moderne, de 2300 m2 de serres. Il sélectionne les variétés adaptées et les cultive toujours avec passion pour garantir la réussite des potagers. Les clients, tous amateurs de potagers, y trouvent également des suspensions de plantes fleuries. En saison, on y découvre des cyclamens, des chrysanthèmes, pensées et primevères. Juste de quoi colorer les jardins et maisons. Lui aussi, se pliera en quatre, pour parler de son métier et livrer quelques secrets pour réussir ses plantations.
Publié le 21/08/2014 à 08:01 | La Dépêche du Midi | Marie Dédéban
Albi : J'ai visité pour vous la VOA (Verrerie Ouvrière d'Albi)
La VOA compte 1 millier de clients à travers la région et la France. / Photo DDM
L'AGIT propose de nombreuses visites «insolites» durant l'été. Parmi elles, la visite de la Verrerie Ouvrière d'Albi. Avis aux curieux et aux perplexes !
Ne vous y trompez pas : une usine ça se visite comme un musée ! Et comme bien souvent, pour visiter, il faut au préalable réserver. Ce que ni la Dépêche dans son article, ni l'office du tourisme dans son communiqué n'avaient précisé, comme me l'ont signalé les 20 personnes qui espéraient pouvoir se joindre au groupe au dernier moment. L'erreur est humaine, aussi nous espérons qu'elles ne nous en tiendront pas rigueur, et les invitons à retenter l'expérience lors du prochain rendez-vous. En effet, il serait dommage de passer à côté d'une telle expérience !
Une usine qui fait parler d'elle
La visite commence par un petit film très instructif, narrant l'histoire de la verrerie. En 1895, des ouvriers de Carmaux ont engagé un bras de fer avec leur patronat. Soutenus par Jean Jaurès, ils décident de fonder leur propre usine sous la forme d'une coopérative. La France retient son souffle. Un an plus tard, c'est chose faite : la VOA est née. Devenue filiale de Saint-Gobain Emballage en 1998, elle produit aujourd'hui 1 million de bouteilles par jour. Un chiffre qui surprend beaucoup, d'autant plus que la livraison sous 48 heures est garantie.
Les lignes de fabrication / Photo DDM, J-M.L
Productive mais écologique
Comme l'explique Kathleen, la guide, «l'amélioration continue est devenue une des valeurs de l'entreprise». Et c'est au niveau écologique que la VOA fait le plus d'efforts. Elle a doté ses cheminées de filtres électrostatiques, elle recycle tous ses rejets de production, et surtout elle utilise le calcin, que l'on produit en recyclant le verre. «Mais seulement le verre alimentaire», précise Kathleen.
Impressionnantes machines
Après le film explicatif et le petit musée dédié à cette entreprise, voici enfin venu le moment tant attendu : la visite de l'usine. Armés de gilets oranges et de protections auditives, nous voilà partis à la découverte des géants de fer. Car les machines qui assurent la production sont réellement impressionnantes. La chaleur des deux fours est difficilement supportable, et le bruit des lignes de fabrication est assommant. L'occasion pour petits (et grands !) de se rendre compte des difficiles conditions de travail des ouvriers. Pour nous simples visiteurs, cette courte escapade à l'usine nous a permis de mieux nous représenter les étapes de fabrication de nos bouteilles et d'en comprendre les enjeux. Une visite à faire sans hésiter !
Publié le 21/08/2014 à 08:09 | La Dépêche du Midi | M.T.S
Blaye-les-Mines : Souffleurs de verre en public
Angeline Dissoubray et Thibault Lafleuriel, les souffleurs../ Photo DDM
Un samedi comme tant d'autre à l'heure des vacances?Pas tout à fait pour les nombreux visiteurs du Musée Centre d'Art du Verre de Carmaux-Blaye,en particulier pour les personnes venues assister à la réalisation d'un objet en verre par les souffleurs de verre en résidence au domaine de la Verrerie en cet été 2014.
Des démonstrations qui ont lieu chaque après-midi dans l'ancienne chapelle du château du marquis de Solages où flotte encore dans ce haut lieu chargé d'histoire,l'âme des ouvriers verriers du chevalier de Solages, tandis que non loin de là, «le vieux cèdre du Liban, vu sa taille, planté vraisemblablement au 18° siècle»,domine encore le parc de sa superbe.
Angeline Dissoubray souffle le verre tandis que Thibault donne au fur et à mesure des explications sur l'art verrier,la fabrication des objets,et, surtout sur le pourquoi et le comment de la forme en train de naître sous les doigts d'Angeline, face à un public à la fois intéressé et impressionné.
Démonstrations des souffleurs de verre. /Photo DDM Pierre-Jean Gratenois
Un «rêve d'enfant»
Angeline comme elle dit «fait de petites bulles qui volent dans l'air», un peu comme ses rêves «à la fin elles crèvent», cependant elles lui ont permis de réaliser son rêve d'enfant car,comme le confie Angeline, «j'ai choisi ce métier parce que quand j'étais enfant,je suis allée à une fête du feu,j'ai rencontré un verrier qui m'a fait faire une main, cela m'a fascinée,le verre ne m'a plus quitté.»Depuis après des études,des séjours pour parfaire sa technique à l'étranger, Angeline souffle merveilleusement bien le verre,avec en elle le désir de développer autre chose,une osmose entre le verre et les plantes carnivores par exemple.
Thibault Lafleuriel de son côté, a suivi une formation de soufflage du verre avec CAP en un an à Sarrebourg et un BMA en deux ans à Yzeure, de son désir de devenir scientifique lui reste une approche très technique du verre, il s'inspire en particulier des planctons pour réaliser ses projets. Comme en cet été 2014,il participe avec Angeline à des ateliers mobiles,avec des animations autour du soufflage du verre, devant un public venu d'horizons divers pour profiter de ces après-midis instructifs et aussi visiter l'exposition du musée Centre d'Art du Verre.
Ouvert tous les jours en août : de 10h à 12h et de 14h à 19h.
Démonstrations des souffleurs : tous les après-midi de 14h à 18h (fermé le mardi).
Publié le 22/08/2014 à 08:48 | La Dépêche du Midi | Julie Laybats
Albi : J'ai testé la balade en canoë sur le Tarn
La promenade permet de contempler le Tarn sous un angle remarquable./ photo DDM Pauline Leduc
Cet été, le club Albi Canoë-Kayak propose une location de canoë sur les berges du Tarn. J'ai testé pour vous cette balade originale et sportive le long du Tarn.
Rame, rame, rameurs ramez… Et pourquoi pas ? Discipline sportive à part entière, le canoë se pratique habituellement en club. Pour le décloisonner de son image technique parfois impressionnante, le club ACK a eu l'idée de mettre ses bateaux à disposition des visiteurs. Pas vraiment sportive, je décide de tester cette activité accompagnée de Pauline, une courageuse coéquipière. Il est un peu plus de 10 heures quand nous arrivons sur les berges du Tarn. À cette heure-ci, les gabarres ne circulent pas encore, le moment idéal pour observer les oiseaux et les poissons, pas encore dérangés par les courants qu'elles provoquent.
Jérôme, le saisonnier qui tient le stand de location nous accueille et nous équipe d'un gilet de sauvetage. Notre dernière expérience en matière de sport nautique remontant à plusieurs années, il nous rassure : «c'est plus facile qu'il n'y paraît et jusqu'ici, personne n'est tombé !» Gageons que nous ne serons pas les premières ! Nous optons pour des pagaies simples, plus faciles à utiliser. Jérôme stabilise l'embarcation, et nous montons à bord. Aujourd'hui, le niveau de l'eau est bas, ce qui rend l'opération un peu délicate. Un ponton devrait être installé l'année suivante afin de faciliter l'embarquement. Je m'installe à l'avant tandis que Pauline, à l'arrière, aura la lourde tâche de manœuvrer notre esquif. Nous commençons à pagayer et rapidement, nous trouvons nos marques. Le canoë demande un peu de coordination pour ramer en alternance si l'on ne veut pas tourner en rond !
Les canoës sont en location jusqu'en septembre./ photo DDM./ Jean-Marie Lamboley
Après quelques mises au point qui nous ont valu pas mal de fous rires, notre bateau file maintenant droit. Le parcours, plat, n'offre pas de difficultés et nous pouvons profiter de la balade et du paysage magnifique qui s'offre à nous avec la cathédrale et le palais que je contemple pour la première fois depuis la rivière. Un silure passe sous notre embarcation et nous apercevons quelques poissons entre les algues. Quand nous approchons de la digue, le courant se fait plus fort, sollicitant un peu plus nos bras mais l'effort reste agréable. Le temps pas vraiment ensoleillé est ici un atout : réchauffées par le sport, nous n'avons pas froid sans pour autant sentir la morsure du soleil.
Nous finissons notre promenade tranquillement et nous débarquons sur la terre ferme, même pas mouillées. Le lendemain, l'effort doux ne me laisse aucune crampe ni courbature, seulement le plaisir que procurent le sport et l'air frais.
Contacts : 06 85 94 90 86 / Ouvert 7 J/7 de 10 heures à 18 heures
Publié le 22/08/2014 à 07:52 | La Dépêche du Midi | Jean-Marc Guilbert
Une piste cyclable se dessine de Castres à Mazamet
Le chemin des Droits de l'Homme, déjà très fréquenté, pourra être prolongé vers Mazamet via la gare, Laden et à travers Lameilhé vers le Causse./photo DDM, JMG.
L'ouverture aux randonneurs du chemin blanc entre Labruguière et Caucalières est l'un des tronçons en site propre d'une liaison cyclable future entre Castres et Mazamet. Par petits bouts, ce lien fera un jour partie d'un tracé continu du Tarn à l'Hérault.
Partir à vélo d'Albi pour rejoindre le Caroux et même Hérépian en passant par Castres et Mazamet, et rouler pratiquement à 100% sur des voies exclusivement cyclables ou piétonnières : ce sera possible dans un proche avenir. Les nombreuses collectivités concernées ont adopté un schéma global des itinéraires cyclables et par petits bouts, cette liaison Tarn-Hérault se concrétise.
A commencer par le chemin blanc, reliant Labruguière, zone artisanale de Pont Trinquat, à Caucalières, qui est en cours d'achèvement par le conseil général du Tarn. Un tronçon déjà existant de 5 km d'où ont été exclus les véhicules et qui traverse le Causse. On y découvre les pelouses sèches autres spécificités d'un site Natura 2000 très particulier. Mais ce «morceau» de chemin de rando, praticable à pied ou à vélo, est d'autant plus intéressant qu'il s'inscrit dans un schéma plus large reliant Castres à Mazamet pour ce qui concerne la communauté d'Agglo. D'ailleurs, le tracé Caucalières-Mazamet est sérieusement à l'étude ce qui permettrait, à terme, de rejoindre la voie verte vers l'Hérault et le Caroux.
La voie verte «Passa Païs»./Photo DDM O.O.
La partie urbaine de Castres, afin de connecter le chemin des Droits de l'Homme à Labruguière est beaucoup plus compliqué à concrétiser mais le tracé existe. «A chaque travaux importants dans la ville, nous intégrons le schéma directeur des itinéraires cyclables, comme c'est actuellement le cas au boulevard Mendès-France par exemple où est réalisée une piste cyclable d'un kilomètre environ.» précise Pierre Lapelerie, directeur des services techniques de la ville.
Donc, depuis le chemin des Droits de l'Homme pour rejoindre le Causse, il est prévu de passer par la gare SNCF, le boulevard Mendès-France, la passerelle au dessus de l'Agout, le quartier de Lameilhé et ses nombreux chemins piétonniers pour rejoindre enfin la chaufferie bois, l'hôpital du pays d'Autan avec une voie cyclable toute neuve qui enjambe la rocade et en route vers le Causse et le chemin blanc.
Un itinéraire sur lequel il reste encore quelques pointillés mais qui semble à portée de main.
Tarn et Hérault se coordonnent
Depuis 1998, dans le cadre de sa politique départementale de randonnée, le Conseil général du Tarn a engagé l'aménagement d'anciennes lignes de chemin de fer en voies vertes. Plusieurs opérations d'aménagement ont été menées et se poursuivent. Outre la section des Droits de l'Homme reliant sur 44 km les villes de Castres et Albi, la collectivité a aménagé la section entre Mazamet et Labastide-Rouairoux puis l'Hérault. Elle a aussi crée un tronçon de voie verte entre Viane et Lacaune sur 6 km dans les Monts de Lacaune. La coordination des travaux entre le Tarn et l'Hérault se poursuit, en lien avec le Parc Naturel Régional du Haut Languedoc. Le Tarn en effet poursuit son action visant la traversée du département sur un axe Nord-Sud. Le tronçon du chemin blanc en fait partie.
Publié le 23/08/2014 à 09:16 | La Dépêche du Midi | R.B.
Lavaur : Faites le tour des 18 pigeonniers de Lavaur
Le pigeonnier qui orne la façade du café du pont Saint Roch est en forme de poivrière./Photo DDM
A vélo ou à pied, c'est une randonnée insolite et instructive à faire : parcourir «le chemin des pigeonniers» de Lavaur, où en en recense pas moins de 18, tous différents.
Pyramidal, poivrière, en arcade, carré, à colombage, sur piliers gaillacois ou toulousain : les 18 pigeonniers dans la campagne vauréenne illustrent la merveilleuse fantaisie de leurs bâtisseurs, leur parfaite connaissance des techniques traditionnelles, des matériaux du pays, du climat et des vents dont ils cherchaient de diverses manières à tempérer les élans. Le chemin des colombiers, parfaitement décrit par Andrée Cavalier, employée à l'office du tourisme de Lavaur et aujourd'hui retraitée vous fera découvrir toute la richesse poétique de cette architecture très particulière. Vous trouverez le topo de cette randonnée pédestre ou cycliste, accessible à tous, à l'office du tourisme de Lavaur ou sur son site internet. Vous débuterez l'excursion, route de Gaillac, avec son pigeonnier toulousain. Sa forme à deux toits décalés de faible pente, en marche d'escalier, lui donne un profil qui lui a valu l'appellation de «pied de mulet».
Route du Port d'en Taix, vous découvrirez un pigeonnier pyramidal. Cet édifice était souvent avec clocheton et agrémenté d'une lucarne. Plus loin, sur la façade du café Saint Roch, vous serez étonné par la forme d'un pigeonnier poivrière dont la forme laisse à penser qu'il pouvait servir à concasser les volatiles. En direction de Labastide- Saint-Georges, après le Pont enjambant l'Agout, un pigeonnier pyramidal offre une vue superbe sur la cathédrale Saint-Alain. Route de Flamarens, Il ne reste de ce pigeonnier arcade que les piliers de soutien et quelques pans de murs. A quelques encablures, un pigeonnier toulousain se cache derrière de hautes haies. Route de Marzens, un magnifique pigeonnier à colombage se dresse dans un paysage rappelant la Toscane. Au fil de l'excursion, vous croiserez aussi un pigeonnier gaillacois implanté jadis sur les terres nobles et surmonté par une toiture pyramidale. Vous terminerez à la Tour des Rondes, ancienne Tour du Bourreau, et dernière fortification de la ville, qui aujourd'hui abrite pacifiquement l'Office de Tourisme.
Vestige d'un passé prestigieux dans le lauragais, le pigeonnier de Renneville (31) photographié par Bernard Roblès../ Photo DDM
Le Tarn riche en pigeonniers
De forme variée, les pigeonniers traduisent la merveilleuse fantaisie des bâtisseurs
Si le pigeonnier tenait une place de choix dans l'économie rurale, il était aussi l'expression d'un prestige. Si dans le Nord ils étaient exclusivement le privilège des grands propriétaires terriens possédant au minimum 25 hectares… par contre, dans le Sud, ce droit ne s'appliquait pas puisque en 1682, Simon d'Olive, conseiller au Parlement de Toulouse, avait déclaré «il est convenable qu'il soit permis à tout le monde de bâtir un pigeonnier». Ce qui explique leur grand nombre dans le Midi et plus particulièrement dans le Tarn. L'élevage du pigeon s'est donc pratiqué comme toute autre volaille pour sa chair appréciée. Un sous produit intéressant a été retiré : la colombine qui fut très recherchée comme engrais pour fumer la terre pour la culture du pastel dans le Lauragais, le chanvre et la vigne dans le Gaillacois. La valeur de la colombine était-elle qu'elle figurait dans les baux de métayage et mieux encore elle était stipulée dans les contrats de mariage.
Publié le 23/08/2014 à 08:43 | La Dépêche du Midi |
Ambialet : la base de canoë labellisée
Le canoë à Ambialet permet de découvrir le Tarn loin de la foule et des touristes. La faune et la flore offrent par ailleurs un paysage superbe./DDM
La base de Canoë-Kayak d'Ambialet fait depuis de nombreuses années le bonheur des sportifs et amateurs d'activités nautiques pour son paysage et son cours d'eau exceptionnels. Une qualité désormais reconnue par un label : Cool de source. Cette nouvelle distinction soutenue par la direction régionale Jeunesse et Sports, la Région Midi-Pyrénées, l'Agence de l'eau Adour-Garonne et le Comité régional de canoë-kayak a pour but de promouvoir les sports nautiques tout en leur donnant un cadre plus sécuritaire et en valorisant les démarches de protection de la nature par la sensibilisation sur les enjeux liés à la protection de la ressource en eau.
En rejoignant le label, la structure participe donc à un aménagement du territoire respectueux des écosystèmes pour une meilleure préservation des milieux naturels et s'inscrit dans une démarche de développement durable.
Le tourisme, sur l'eau ou sur terre est aussi valorisé par ce label, la proximité de grands sites ajoutant un intérêt patrimonial et culturel à celui de la pratique des sports d'eaux vives. Pour prétendre à ce label, les sites candidats doivent remplir les 45 critères d'un cahier des charges strict, expertisé par la fondation Ecocert et contribuer financièrement à l'organisation et au développement de l'opération en gage d'implication. Cette année, 10 sites de canoë-kayak de la région ont reçu le label. La région prévoit d'étendre ce label au département du Lot- et-Garonne de la Région Aquitaine l'année prochaine.
Publié le 24/08/2014 à 09:46 | La Dépêche du Midi | G.C.
Lautrec : Le meilleur croissant tarnais est à Rabastens
Gaelle Desbrosses a reçu le trophée du Meilleur Croissant Tarnais./Photo DDM G.C.
C'est la boulangerie de Gaelle Desbrosses de Rabastens qui a remporté le 1er prix du Meilleur Croissant tarnais. Un jury de fines bouches, dont le maire, a désigné le croissant qui non seulement avait le plus bel aspect, mais aussi le feuilletage le plus craquant et fondant. Elle était suivie de près par Damien Ginestet de la boulangerie Cros de Lombers qui a remporté le 2e prix. C'est Alexandre Cenes de Valdurenque qui a remporté le 3e prix. Onze participants* ont concouru à ce premier concours mis en place cette année à Lautrec lors de la fête du pain. Ce prix sera remis en jeu l'an prochain. En attendant, pendant un an le vainqueur pourra afficher dans sa boutique le joli trophée.
/ Photo FB Tourisme Lautrec
Que dire de la fête du pain ? Dire qu'il y a eu vraiment beaucoup de monde au village pour cette édition 2014. De fluide à assez soutenue le matin c'est une affluence continue qui a envahi les rues l'après-midi. Adultes et enfants étaient nombreux à profiter des différents stands et animations car la météo a été clémente. Il régnait même une atmosphère de bonheur d'être là tout comme lors des précédentes fêtes de l'été : celle des sabots et aussi celle de l'ail rose qui cette année innovait en organisant deux jours de festivités avec un franc succès. Alors quand règnent la convivialité, la bonne humeur et le plaisir d'être ensemble c'est une fête de terroir réussie. Un grand merci à tous les bénévoles.
* Les huit autres participants sont : Jean-Paul Astor boulanger à Réalmont, Christophe Gillet boulanger à Castres, Marc-Olivier Marc boulanger à Roquecourbe, Thomas Bastide boulangerie Boluda à Gaillac, Jérôme Caleffi la Fournée du Sidobre à Castres, Sylvain Gerardo boulanger à Graulhet, Xavier Constans l'Atelier des Saveurs à Castres, Maëlle Dominin apprentie à la boulangerie de Verdalle.
Publié le 20/08/2014 à 07:46 | La Dépêche du Midi | Pauline Leduc
Albi : Quand le mauvais temps profite aux commerçants
Si la saison estivale est difficile pour certains commerçants, d'autres se frottent les mains./Photo DDM FG
La pluie, le vent et le froid, cauchemars des vacanciers, font parfois le bonheur de certains commerçants. L'occasion pour eux de faire une bonne saison.
Si les quelques rayons de soleil de ces derniers jours ont permis aux touristes de pointer le bout de leur nez dehors, la saison est loin d'avoir été belle. Précipitations, vent, orage et même grêle sont venus assombrir le ciel albigeois. Mère nature semble donc avoir contrarié plus d'un projet de vacances. Pourtant, ce marasme météorologique profite à certains.
S'abriter
Le mauvais temps entraîne généralement un repli stratégique dans des lieux abrités. Une aubaine pour les musées qui font le plein : «on constate un pic de fréquentation lorsqu'il fait moche», explique Armelle De Brondeau, responsable de l'accueil au musée Lapérouse. «Le 18 juillet, il a fait très beau et chaud, on a enregistré 30 personnes. Le 4 août a été très pluvieux et 94 personnes sont venues ! Le mauvais temps, c'est bon pour nous». Les cinémas ne sont pas en reste non plus : «on pensait n'avoir personne cet été et ça a plutôt bien marché. Les bars sont moins contents, mais pour nous, ça va», s'enthousiasme Sandy, salariée du Cinemovida les Cordeliers. «On est allé jusqu'à 400 personnes dans la journée en plein été».
Les passants étaient nombreux dans les rues d'Albi pour le premier jour de la «fête du shopping» / Photo DDM JL
Acheter
Qu'il s'agisse d'un besoin de compenser une frustration ou de se faire plaisir autrement, un ciel gris pousse à consommer davantage. Et le Cellier d'Épicure a pu en profiter : «à la différence des années caniculaires, les gens se baladent plus, l'air est moins lourd et ça amène plus de clients», détaille son gérant, Timothée Labrousse. «On a fait un bel été». Quant au glacier d'Albi - comble de l'ironie - il n'a vendu que des crêpes ! «Les gens en achètent même à la crème de marron, un produit plutôt hivernal. En tout cas, ça sauve l'été», selon Marjorie, vendeuse de crêpes. Comme quoi, le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Le chiffre : 3 Multiplication >Affluence. 3 fois plus de gens visitent des musées lorsqu'il fait moche.
Météo Le pluviomètre s'emballe
Difficile de passer entre les gouttes de pluie lorsque l'on s'aventure dans les rues de la cité épiscopale. Et pour cause : l'été est exceptionnellement pluvieux. En juillet, Albi enregistrait deux à trois fois plus de précipitations que les autres années à la même époque. Loin d'être meilleure, cette première moitié du mois d'août a elle aussi eu son lot d'épisodes pluvieux. Il a plu autant sur ses deux premières semaines que pour tout le mois les années précédentes. De quoi en réjouir certains.
Publié le 23/08/2014 à 03:48 | La Dépêche du Midi |
Mazamet : La Maison du bois et du jouet reste accessible
La Maison du bois et du jouet est un lieu de découverte pour les enfants../ Photo DDM
Malgré la fermeture de la route directe (en raison de l'éboulement), la Maison du bois et du jouet continue ses activités et reste accessible avec un petit détour.
Pour accéder à la Maison du bois et du jouet, plusieurs solutions :
A partir de Mazamet :
- En voiture suivre direction Pic de Nore, continuer rue de la Resse et se garer juste après l'usine Laquières (attention places limitées).
- A pied, prendre le sentier de randonnée Au fil de l'eau (deuxième pont à droite, durée 20mn, prévoir chaussures adaptées. Ce sentier vous emmènera à la Maison du bois et du jouet, en longeant l'Arnette.
Pour plus d'informations sur ce sentier, contacter l'office du tourisme de Mazamet.
Toujours à partir de Mazamet, en voiture (10 à 15 km) suivre la déviation direction Carcassonne, passer devant le point de vue Plo de la Bise, continuer et prendre Labrespy sur la gauche. Ensuite suivre les panneaux Maison du bois et du jouet.
A partir de Carcassonne (côté Aude) :
- Prendre Labrespy (à droite) et suivre les panneaux Maison du bois et du jouet.
La Maison du bois et du jouet est ouverte tous les jours de 14h à 19h et le matin sur réservation.
Cordes sur Ciel :
Un voyage en terre occitane à Cordes-sur-Ciel, voilà ce que propose l'association CORDAE/La Talvera.
Des régions françaises différentes sont conviées chaque année à se joindre à l'association CORDA La Talvera de Cordes-sur-Ciel. Cette année, le pays Cévenol est à l'honneur./ Photo DDM
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