Tourisme Midi-Pyrénées - Guide de l'été 2014 : Lot

25/7/2014

Publié le 03/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Mitterrand, Gambetta : des hommes et une place forte de la vie cadurcienne

Le Pont Valentré, la tour Jean XXII, la «tour des pendus», la cathédrale de Cahors ont vécu une partie de leur histoire au Moyen-Age./ Photo DDM, Émeline Devauchelle.

L'évocation de Léon Gambetta est inévitable lorsqu'on relate l'histoire de Cahors et de ses illustres personnages. Depuis 1790, cette ville est le chef-lieu du Lot dont le tracé originel est amputé de sa partie sud en1808.

Le transport des marchandises voit son apogée dans la première partie du XIXe siècle.
Cahors tire avantage de sa situation au bord du Lot.
Place forte économique, Cahors a donc su évoluer et prospérer.
Puis l'arrivée du chemin de fer en 1869 fournit de nouveaux débouchés pour le vin, bu dans toutes les cours d'Europe.
La voie d'eau en subit progressivement la concurrence.


Des centaines de milliers de visiteurs pour le pont Valentré et sa légende du Diable/.Photo DDM, Marc Salvet

La partie Ouest de la presqu'île cadurcienne, quant à elle, se structure autour du chemin de fer avec l'implantation d'industries, d'hôtels cossus, d'administrations, de banques ou d'équipements hygiénistes.

L'approvisionnement en eau potable est résolu par la construction de la station de pompage de Cabazat, qui répartit les eaux pompées dans la Fontaine des Chartreux. Cette époque voit aussi la naissance de Léon Gambetta, père de la Troisième République, dont la statue orne l'actuelle place François-Mitterrand. Vers 1900, les populations les plus aisées font construire leurs villas dans la partie Ouest de la presqu'île et le long des accès Nord et Sud de la ville.

On y remarque de nouveaux aménagements intérieurs et un rapport plus étroit avec le jardin. L'entre-deux-guerres voit l'apparition de nouveaux logements pavillonnaires ou populaires. Ils ont contribué à l'image de la ville qui a su concilier plusieurs styles avant de les harmoniser. 


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Les joyaux incontournables du Parc naturel régional des Causses du Quercy


Phosphatières de Bach / Photo DDM

Les communes du Parc naturel régional des Causses du Quercy profitent pleinement du pouvoir d'attraction de ce territoire. Exemples avec Bach, Cieurac, Cremps, Vaylats...

Sur la commune de Bach, le lavoir abreuvoir est très bien conservé.
Autre curiosité dans ce village : les escaliers du temps qui se descendent pour visiter les anciennes mines de phosphates d'un grand intérêt paléontologique, géologique et floristique.
Les Phosphatières du Cloup d'Aural sont d'anciennes mines de la fin du XIXe siècle.
L'exploitation a permis la découverte de fossiles.

Le Quercy est ainsi la seule région au monde où l'on connaît l'évolution de la faune des climats sur plus de 30 millions d'années. Ces grottes à ciel ouvert renferment une flore particulière d'ambiance tropicale parfaitement adaptée à son milieu frais et humide entre lumière et monde souterrain.

Château de Cieurac / Photo DDM

Outre plusieurs lavoirs, Cremps accueille une maison de retraite pour les chevaux au domaine de Pech Petit, ouverte au public.
À Cieurac, c'est le château Renaissance qui se visite avec son escalier à vis monumental aux marches sculptées et avec ses jardins à la française.


Lavoir sur le Causse de Limogne / Photo DDM

À Laburgade, une succession de onze puits très rapprochés et couverts de grandes dalles, forme un insolite «chemin des puits». Limogne reste belle et très animée. À Vaylats, c'est l'ampleur du couvent des religieuses et la forme inusitée de son clocher qui créent la surprise. Dans tous les villages du Parc naturel régional des Causses du Quercy se nichent des échantillons d'architecture authentique : Belfort-du-Quercy, Belmont-Sainte-Foy, Aujols, Esclauzels, Escamps, Berganty…


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Lauzès, Cras, Livernon, Assier, Biars…  les villages du Parc rivalisent de charme

Le départ des moutons du moulin de Lacomté. / Photo DDM

La petite vallée verdoyante du Vers, parsemée de moulins, vient égayer le rebord du plateau austère. Cette partie du département (la moins peuplée du Lot) a le charme étrange de ses vastes ondulations presque désertiques, couronnées de villages à la belle architecture caussenarde.

Lauzès est l'un de ces jolis villages à inscrire sur votre carnet de route.
Bien avant l'an 1000, Saint-Martin de Vers se niche dans l'étroite vallée.


Livernon, marchés de producteurs / Photo DDM

Rendez-vous avec la discrétion et la tranquillité dans le petit bourg harmonieux de Biars, le ravissant village de Saint-Sauveur la Vallée, le rustique Sabadel-Lauzès ou encore le pittoresque Cras. Livernon, Assier, Saint-Simon, Espédaillac sont aussi très attirants. L'église de Livernon possède un rare clocher roman à quatre étages. Le village d'Assier est marqué par le séjour de Galiot de Genouillac, grand maître de l'artillerie de François 1er.

Ici, il a fait bâtir un château digne de ceux de la Loire ainsi que l'unique église Renaissance du département. Des ensembles ruraux de caractère se nichent dans les villages de Grèzes, Saint-Simon, Essepts, Reyrevignes et dans le vieux bourg d'Espédaillac. Sonac, qui se dresse à la limite du Causse et du Limargue, offre une vue superbe sur les deux régions.


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Labastide-Murat et Caniac, des perles


 Caniac - MARC SALVET - DDM

Ces communes, à l'instar de leurs voisines, jouent et gagnent sur plusieurs tableaux grâce à de sérieux atouts : musée et cadre naturel propice à de belles randos.
En 1852, Labastide adopta le nom du plus illustre de ses enfants et épousa le nom de Labastide-Murat. Pour tout savoir sur la carrière de Joachim Murat, fils de d'aubergiste qui fut promu prince d'Empire et roi de Naples, bienvenue au musée qui porte son nom.

Labastide-Murat est une ancienne bastide royale fondée par Fontanier de Gourdon. À l'instar de Caniac-du-Causse (sur notre phto, un muret de pierres sèches), Lunegarde, Soulomès ou encore Montfaucon, cette belle commune abrite de merveilleux trésors historiques à découvrir cet été. Le musée Murat est installé dans l'ancienne auberge d'où est parti un jour, le futur roi de Naples pour chercher fortune et épouser plus tard, Caroline Bonaparte, la sœur de Napoléon.

Labastide-Murat. Le futur clocher prend forme / Photo DDM

Six circuits de randonnée pédestre parcourent le territoire de la Communauté de communes du Causse de Labastide-Murat.
Blars «Sentiers des Trois Fontaines» : longueur : 12,2 km. Durée : 3 h 15.
Caniac du Causse «La Braunhie de Saint Namphaise» : longueur : 18 km. Durée : 4 h 30.
Frayssinet – Beaumat «Entre Causse et Bouriane» : longueur : 12,5 km. Durée : 3 h 15.
Ginouillac «Le chemin des Pechs» : longueur : 13 km. Durée : 3 h 45
Labastide-Murat «Le chemin de la bastide à Goudou» : longueur : 5 km. Durée : 1 h 30.
Vaillac «La ronde autour du château» : longueur : 6 km. Durée :1 h 45.


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Gouffre de Padirac, une aventure hors du temps

Le gouffre de Padirac éclairé à la lanterne. /Photo DR Barrau.

On y marche, on y navigue, on y rêve… on s'émerveille. Le gouffre de Padirac vous plonge dans une aventure hors du commun… hors du temps.
Ce gouffre est en fait une cavité naturelle d'une hauteur de 75 mètres pour 33 mètres de diamètre qui s'ouvre dans la surface du Causse de Gramat sous lequel coule une rivière à 103 mètres. C'est encore et toujours le gouffre le plus visité de France, un site qui invite à l'aventure guidée et en parfaite sécurité.

Un souvenir inoubliable pour toute la famille. Deux ascenseurs mènent aux entrailles du gouffre pour embarquer sur des eaux vertes et limpides. Plus loin, des milliers de gouttes tombent sur le Lac de la Pluie. La visite se poursuit à pied, vers la salle des Grands Gours. Puis vient la salle du Grand Dôme, dont la voûte d'élève à 94 mètres de hauteur avec son lac supérieur situé à 27 mètres au-dessus du lit de la rivière. Les concrétions atteignent des tailles extraordinaires, comme la Grande Pendeloque, une stalactite de 60 mètres de haut. 


 / Photo DDM

Le Gouffre de Padirac lance pour la saison 2014 desfiches-jeux ludiques à destination des enfants de 5 à 12 ans. Téléchargeables gratuitement sur son site internet, ces fiches-jeux permettront d'apprendre en s'amusant l'histoire fabuleuse de ce lieu. Dans le pays de Padirac, sur la commune de Miers, l'archéosite des Fieux se visite également pour une plongée dans l'univers des hommes préhistoriques. D'autre part, à proximité de Padirac, on s'arrête à Lavergne pour découvrir les richesses de l'église romane du XIIe siècle. Profitez aussi d'une ambiance médiévale à Thégra autour de son château du XVe siècle.

Le village de Mayrinhac-Lentour possède, quant à lui, une richesse particulière : le Marais de Bonnefond.
À quelques pas du Gouffre de Padirac, Insectopia propose un mélange excitant d'éducation et d'amusement autour du monde des insectes.


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Suivez le guide dans le bourg de Gramat


Gramat / Photo DDM

Chacune des deux communes de Gramat et Rocamadour est riche de son histoire et de ses légendes. Et les deux sont des terres sacrées. Elles sont indissociables. On ne peut en visiter une sans découvrir l'autre.

Terres des pélérins, Gramat et Rocamadour sont deux maillons forts du tourisme dans le Lot.
Du Parc animalier au bourg de Gramat, l'histoire est présente à chaque pas, à chaque découverte des touristes et des pèlerins qui arpentent les routes de cette commune et Rocamadour.
Située au cœur du bourg de Gramat, l'église Saint-Pierre a été construite en 1923 en style néo-gothique par l'architecte départemental Émile Toulouse.


Gramat, parc animalier / Photo DDM

Elle succéda à un premier édifice gothique, situé à l'extérieur du bourg, abandonné puis détruit. Inspiré des cathédrales gothiques d'Île de France, l'édifice présente une large nef, flanquée de deux collatéraux, et barrée par un transept. Les voûtes d'ogives épaulées par des arcs-boutants s'élèvent au-dessus de piliers à dosserets et colonnes engagées. Le chevet se compose d'une abside et de deux absidioles consacrées aux chapelles de la Vierge Marie et de Joseph.

Autre site incontournable de ce secteur très riche du département sur le plan historique et architectural : la cité religieuse de Rocamadour. Celle-ci fut, du XIIe au XIVe siècle, l'un des hauts lieux de pèlerinage de l'Occident chrétien. La Vierge Noire, vénérée pour ses miracles dans la chapelle miraculeuse Notre-Dame, est l'objet d'une dévotion renouvelée depuis le XIXe siècle. Les sanctuaires de Rocamadour, accessibles par le Grand Escalier qui monte du centre de la ville pour gagner le parvis, sont plaqués contre l'à-pic rocheux du plateau calcaire.

Les sanctuaires semi-troglodytiques furent ainsi édifiés au cours du XIIe siècle sur l'espace étroit et escarpé d'une terrasse rocheuse. Prodigieux !



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Le sanctuaire de Rocamadour

Le sanctuaire de Rocamadour - MARC SALVET - DDM

Le sanctuaire, à l'instar de la grotte des Merveilles, comme son nom l'indique, garantit de beaux souvenirs aux touristes qui pénétreront ces lieux où magie et mysticisme se côtoient.
Le sanctuaire de Rocamadour accueille régulièrement des offices et des processions.
Le 25 mars 2013, l'évêque Monseigneur Norbert Turini, accompagné de tous les prêtres et diacres du diocèse de Cahors, a présidé l'ouverture des 1 000 ans du pèlerinage de Notre-Dame de Rocamadour, inaugurant une année de festivités et d'actions jusqu'au 8 décembre 2013.

Montgolfiades à Rocamadour / Photo DDM

Rocamadour a ainsi célébré ses 1 000 ans de pèlerinage. Rocamadour a même participé à la célébration des 400 ans du Québec. Un lien particulier uni en effet les deux cités. La plus grosse paroisse de la ville de Québec s'appelle Notre Dame de Rocamadour, suite au miracle attribué par Jacques Cartier à la vierge lotoise. L'ex-voto offert par le navigateur à Rocamadour est parti en 2008 pour Québec en bateau accompagné de la statue de la vierge. La statue est revenue le 6 septembre de la même année. Tout près de ce site fabuleux, à la lueur des lampes en pierre, les premiers hommes ont gravé dans une caverne des mains, des chevaux et des cervidés. Vous êtes dans la grotte des Merveilles. Cette merveille de la nature a été découverte en 1920. Elle offre un magnifique spectacle. Les concrétions qui la tapissent et les gours reflètent des myriades de stalactites. Un émerveillement féerique à vivre au moins une fois dans sa vie.


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Lacave, Meyronne, Creysse : le top des sites lotois pour en prendre plein les yeux

Les grottes plongent les touristes au plus profond de l'histoire de notre terre. Le Lot en possède de très belles. Cap sur Lacave… / Photo DDM

Les grottes de Lacave figurent en très bonne place dans le hit-parade des sites lotois les plus visités. D'autres lieux comme
Meyronne et Creysse éveillent aussi immédiatement, en chaque personne qui a eu l'occasion de les visiter, des souvenirs indélébiles que l'on a hâte de retrouver, en faisant une nouvelle halte dans ces sites magnifiques. En commençant donc par les grottes de Lacave. On accède en petit train aux 12 salles aux noms évocateurs : salle du chaos, couloir des neiges, salle des orgues…

Le saisissant spectacle d'une ville engloutie s'offre dans la salle des mirages.
Puis vient le grand trésor de Lacave, la salle des Merveilles où les effets de la lumière noire rendent phosphorescentes les concrétions.
Enfin, dans la salle des excentriques, les concrétions semblent défier les lois de la pesanteur.
À l'air libre cette fois, le parc Préhistologia est une véritable incitation au voyage au temps des premiers habitants de la planète.

Grottes de Lacave / Photo DDM

Dans un bois de plusieurs hectares, un sentier pédestre suit l'évolution de la vie depuis le big bang, avec notamment la reconstitution d'un village du néolithique comportant présentant des scènes de la vie quotidienne.
D'une époque beaucoup plus récente, les superbes châteaux de Belcastel et de la Treyne surgissent de terre. Belcastel fut l'une des premières places fortes prises par les Anglais lors de la guerre de Cent ans. Ce lieu est ancré dans les mémoires et immortalisé les livres d'histoire.


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Souillac, très jazzy, ludique et sportive

L'abbaye de Souillac - MARC SALVET - DDM

Outre son histoire mouvementée qui a forgé sa richesse historique, Souillac est aussi la cité des automates et celle d'un festival de jazz très réputé.
En visitant Souillac, on tombe facilement sous le charme de l'abbatiale Sainte-Marie. .
Sur le plan culturel, l'excellent festival Souillac en Jazz, programmé du 19 au 26 juillet, sera le rendez-vous musical de haut niveau à ne surtout pas manquer. 

Sa renommée grandissante lui garantit chaque année le plein succès. Un festival à écouter… à vivre en famille. Toute proche de Souillac, la Dordogne offre baignades, promenades en barques, parties de pêche et pour les plus intrépides la descente en canoë-kayak. Le parc aquatique Quercyland propose lui aussi de nombreuses activités ludiques : piscines, toboggans, jeux nautiques, mini-golf.


Dans les venelles de Souillac / Photo DDM

Autre lieu très attractif : le musée de la vieille prune. L'établissement fondé en 1905 est resté une entreprise familiale fidèle au geste artisanal. La visite dure environ une heure avec la découverte du petit musée des alambics, du chai, des ateliers de production et de distillation.
De son côté, le musée des automates  présente une collection unique en Europe d'automates et de jouets mécaniques des XIXe et XXe siècles.
Un vrai plaisir familial.


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Château et agneau, l'été à Cressensac


Cressensac -  / Photo DDM

Cressensac, en été, mesure sa popularité à l'affluence des touristes à sa traditionnelle fête de l'agneau du Quercy. Un grand moment très festif dans le Lot que beaucoup ne manqueraient pour rien au monde. Courez-y !

L'histoire de cette commune est assez insolite. Au IXe siècle Cressensac fait partie de la vicomté de Turenne. Son histoire est liée à cette vicomté. Cette dernière se trouve à cheval entre les départements du Lot, de la Dordogne et de la Corrèze. Aussi insolite que cela puisse paraître, la maréchaussée de Souillac est intervenue dans l'histoire et la vie de Cressensac. Les deux communes sont intimement et surtout historiquement liées par des faits troublants. Une des caractéristiques de ce domaine fut la faiblesse du prélèvement fiscal. Les habitants ne payaient pas la gabelle, ils ne devaient pas loger les soldats du roi, mais s'acquitter d'un don volontaire destiné au vicomte. 


Soirée poésie à Cressensac / Photo DDM

En 1738, le vicomte de Turenne (et duc de Bouillon), endetté, vend la vicomté pour le prix de 4 200 000 livres. Le château de Chausseneige, du XIIIe siècle (notre photo) est un pan toujours très vivace et remarquablement conservé de l'histoire de cette partie du Lot qui sort du lot. L'un des temps forts de Cressensac, cet été, c'est évidemment la Fête de l'agneau du Quercy, elle aura lieu le samedi 9 et le dimanche 10 août. Le samedi 9 : concours de pétanque doté de nombreux lots. Samedi soir : soirée DJ et animation foraine, restauration sur place autour de l'agneau.

Dimanche matin : marché des producteurs régionaux, puis messe et bénédiction de l'agneau. Apéritif offert par le comité des fêtes à tous. L'après-midi : fête foraine, battage à l'ancienne avec moisson, démonstration de tonte de brebis, spectacle de cirque avec une troupe de jeunes comédiens et à 23 heures, place au feu d'artifice avec bal musette en soirée.


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Bretenoux cultive son âme médiévale et un esprit aux mille et une couleurs festives

Bretenoux / Photo DDM

Il fait bon musarder et canoter à Bretenoux cultive son âme médiévale et un esprit aux mille et une couleurs festiveset autour de cette charmante commune. Outre les plans d'eau, il est aussi très agréable de se détendre autour de très belles bastides. Bretenoux cultive son âme médiévale et un esprit aux mille et une couleurs festiveset les communes environnantes baignent dans une région vivifiante, grâce aux deux rivières, la Cère et la Dordogne.

Bretenoux cultive son âme médiévale et un esprit aux mille et une couleurs festives (XIIe siècle) conserve de nombreux témoignages de son histoire : sa place pavée de galets et entourée de couverts, ses hôtels particuliers aux toitures mansardées.

Ourlée des belles plages de galets, elle fait le bonheur des pêcheurs. Goûtez aux frissonnantes descentes en rappel dans les impressionnants canyons.
Admirez également une architecture triangulaire de pierre rouge à Prudhomat.
Découvrez les bastides de Puybrun et de Tauriac, ou le petit hameau paisible de Girac.

Le château de Castelnau-Bretenoux / Photo DDM

Visitez Gintrac puis repartez sur Gagnac-sur-Cère, où l'église possède une belle vierge en bois du VIIe siècle.
Grimpez vers le Ségala et arrêtez-vous à Cahus coiffé de toits de lauzes. Empruntez les sentiers des gorges de la Cère pour rejoindre Laval-de-Cère.
Remontez sur Teyssieu et sa tour féodale du XIIe siècle et redescendez par Estal.

On passe ensuite à Cornac, joli village quercynois typique, puis on profite du panorama de Belmont-Bretenoux. Il est aussi très agréable de se désaltérer près du plan d'eau et du complexe de loisirs et d'admirer les magnifiques fresques de l'église Saint- Martin de Tauriac. Bref, ce secteur, comme d'autres, offre toutes les occasions pour passer un été plein de surprises. 


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Loubressac, Meyronne : des escales exaltantes dans la vallée de la Dordogne

Vallée de la Dordogne / Photo DDM

Voici encore l'un des plus beaux villages de France : Loubressac. La découverte de la vallée de la Dordogne passe par cette escale qu'il faut vivre, comme ailleurs dans le Lot : les cinq sens en éveil.

L'église, les toits et leurs magnifiques tuiles brunes, puis les autres richesses architecturales confèrent au village de Loubressac un caractère et un charme irrésistibles. Situé en surplomb de la vallée de la Dordogne, de la Cère et de la Bave, Loubressac est une perle de ce secteur verdoyant. Plusieurs sites remarquables sont à découvrir à Meyronne avec la chapelle du XIVe siècle et en dehors du village, accessible à pied, la chapelle Ste-Marie. Le Roc invite à un voyage plus lointain avec son enceinte et les vestiges gallo-romains du Pech de Castel. 

 
Vallée de la Dordogne / Photo DDM

Ne manquez pas, de surcroît, l'oppidum gaulois à triple enceinte au lieu-dit Saint-Chamarand, la chapelle de Mareuil, puis la statue de Saint-Roch et de son chien. Au creux d'un méandre de la Dordogne, dominé par les Rocs des Monges, le village de Saint-Sozy occupe le même site qu'un fundus gallo-romain. Le village ancien s'étale au-dessus de la petite place aux marronniers. Vous pouvez ici profiter d'une visite agréable et vous approcher de maisons vigneronnes.

À voir en outre : le château à tours couvertes d'ardoise. Au départ de Saint-Sozy, le circuit du Roc des Monges séduira tous les bons marcheurs. Des puits, un ancien moulin, une chapelle du XIIe siècle de style roman et de très beaux panoramas jalonnent cette balade. Le patrimoine de Creysse donne à son tour l'occasion de s'enthousiasmer.


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Le Haut Quercy, une terre d'eau

La magnifique plage du lac du Tolerme attend les baigneurs. / Photo DDM

Parcouru de ruisseaux, de gorges et agrémenté d'un vaste plan d'eau, ce domaine verdoyant et boisé s'étale de Sousceyrac à Latronquière.
Plage de sable, baignade surveillée l'été, aire de jeux et toboggan aquatique, le lac du Tolerme est un lieu incontournable. C'est sur la commune de Sénaillac-Latronquière que vous trouverez ce lac, 1er site de baignade du Lot.

Niché au creux du Ségala et de ses forêts verdoyantes, c'est un havre de paix et de nature idéal pour les vacanciers, sur une superficie de 38 ha, à 350 m d'altitude, bordé par un sentier pédestre botanique de 5 km, et tout proche du camping. Vous pourrez goûter au plaisir de l'eau sous toutes ses formes en pédalo, voilier, canoë, barque, planche à voile ou même aviron. Site de pêche et aire pique-nique complètent cet espace de loisirs et de détente du Tolerme. Un restaurant vous ouvre aussi ses portes.

Sénaillac-Latronquière. Belle affluence au lac du Tolerme / Photo DDM

Sur ce territoire, naissent les contreforts du Massif Central, offrant des départs de randonnées appréciées dans une nature authentique et sauvage, riche d'une faune et d'une flore exceptionnelles.
À proximité, visitez le château de Bessonie. Arrêtez-vous à Gorses, blottie entre les vallées de la Bave et du Tolerme. Vous y découvrirez le château de Lantuéjoul et les ruines antiques du Cheval Blanc, avec sa cascade près d'une grotte creusée par la main de l'homme.

Dans le chef-lieu du canton, à Latronquière, prenez le temps de découvrir l'église et laissez vous émouvoir par le chemin de croix de Pierre Delclaux. L'artiste peintre y relate les différentes étapes du calvaire subi par les habitants, lors de la tragique journée du 11 mai 1944.
Enfin, l'Office de tourisme du Haut Ségala propose un rallye touristique de 120 km, à travers ce joli pays.


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Lacapelle-Marival : pour tous les goûts

Lacapelle-Marival. Commémoration du centenaire de la guerre 14-18  / Photo DDM

Traversé par le chemin de Saint Jacques, l'accueillant canton de Lacapelle-Marival regorge de sites à découvrir.

À Lacapelle-Marival, le château, ancien domaine des seigneurs de Cardaillac édifié au XVe et XVIe siècles, est un monument incontournable de la ville, tout comme l'église construite en 1575, ou le fameux Arbol, cette porte des remparts. Le château, qui accueille des expositions estivales, voit se dérouler tous les ans à la mi-août les fêtes de la ville. Ce territoire est riche d'un petit patrimoine local typique à découvrir. C'est en effet une partie du Lot qui compte de très beaux villages : Cardaillac avec son étonnant Musée éclatée (reflet de la vie d'autrefois avec l'école, le fournil, la maison du vigneron, etc.), et son jardin médiéval, Thémines sa halle couverte et son circuit de découverte par géolocalisation «Les Clés» ou encore Rudelle, un village classé bastide, doté d'une imposante église fortifiée. S'y déroulera le 23 juillet, un festival danses et musiques du monde.

Lacapelle-Marival. Exposition sur la «Vie rurale du canton» / Photo DDM

Ceux qui préfèrent les grands espaces sauront goûter au plaisir de la randonnée sur de nombreux sentiers balisés, sur le GR6 (variante du chemin de Saint Jacques de Compostelle). Pourquoi ne pas vous attarder au bord de ses plans d'eau, celui de Lacapelle où tous les mercredis matin du 16 juillet au 20 août des initiations à la pêche sont proposées aux enfants. Et celui des Sagnes à Saint-Bressou. Tout l'été, l'Office de tourisme du Pays de Lacapelle-Marival organise aussi des jeudis balades «coucher de soleil» à Cardaillac, Saint-Maurice, Leyme, Le Bourg, Albiac, Molières, Aynac, Thémines et Lacapelle.

Après l'effort, le réconfort, on ne peut s'échapper du canton de Lacappelle-Marival sans avoir dégusté les produits locaux issus d'une agriculture lotoise traditionnelle et savoureuse. 


Publié le 03/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Cajarc, la belle vie entre rivière et falaises


Cajarc. découvrir et savourer le safran / Photo DDM, M. M.

C'est une belle vallée nichée au creux des falaises calcaires, un lieu de vie préservé plein de douceur et de volupté.

La cité de Cajarc est à l'image de la rivière Lot qui s'écoule sereinement à ses pieds. Ici, on prend le temps de vivre, de s'épanouir, pour mieux profiter des bonheurs simples. Cajarc accueille les rêveurs, les épicuriens, les artistes, en quête de plénitude. Depuis toujours, elle conjugue la douceur et l'authenticité. Les visiteurs apprécient l'ombre de ses ruelles et de son bâti médiéval, l'attrait de son marché du samedi après-midi, l'activité de son exceptionnel plan d'eau où l'on pratique toute sorte de loisirs aquatiques (ski nautique, jet ski, pêche, canotage) et la majesté de ses falaises calcaires encerclant la belle cité du causse où passe le chemin de Saint Jacques de Compostelle.

La ville porte encore les souvenirs des Pompidou, des Sagan, des Coluche, dont il reste de drôles d'histoires, de beaux textes et un Centre d'art contemporain. À Cajarc aussi, le Musée du Rail vous apportera un autre regard sur la ville.
Une ville qui est classée aux Sites remarquables du goût. Elle est en effet le berceau du safran du Quercy, jolie fleur pourpre et épice savoureuse.


Cajarc : la douceur de vivre d'un village aux origines celtiques / Photo DDM

Mais Cajarc n'est pas cette nonchalante endormie que sont parfois les cités authentiques baignées de verdure. Elle vit au rythme des festivités, avec Africajarc du 25 au 27 juillet (festival de musique africaine), La BD prend l'air (salon de bande dessinée), le Festival du folklore international, les Journées du safran, le marché de potiers…

Avant de partir, il vous faudra faire étape au Saut de la Mounine, un autre site remarquable à ne pas manquer.
En famille, vous pourrez découvrir Cajarc, la belle vie entre rivière et falaisesavec la brochure «les Clés de Cajarc». Les enfants apprécieront aussi les animations d'été des «Mercredis curieux». 


Publié le 03/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Le pays de Figeac, un riche territoire à découvrir «Clés» en main

Figeac : le musée Champollion-les Écritures du Monde /Photo DDM S. M.

Ce pays merveilleux compte nombre de villages et de villes d'intérêt à parcourir à pied, en suivant les circuits des «Clés».

Il y a Figeac, Cajarc, Faycelles, Thémines, Marcilhac-sur-Célé, Cardaillac, Capdenac-le-Haut et Capdenac-Gare ou encore Lacapelle-Marival. Autant de villes et villages du territoire qui vous proposent leurs Clés, de petites brochures touristiques pour parcourir librement à pied chacun de ces lieux et découvrir l'essentiel de leurs curiosités, sur un circuit détaillé. Qu'il soit naturel, patrimonial, historique, le charme de ces petites villes ou de ces villages typiques du Sud-Ouest, certains classés «Plus beaux villages de France» ou comme Figeac, «Ville d'art et d'histoire», sauront vous séduire.


Figeac : L'église Saint-Sauveur à découvrir./ Photo DDM.

Cardaillac et l'authenticité de ses vieilles pierres, Faycelles perché au-dessus de la vallée du Lot. Thémines (disponible sur mobile par géolocalisation), ses grottes et ses gouffres, Marcilhac-Sur-Célé et son abbaye médiévale, Cajarc avec son Centre d'Art Contemporain, Capdenac-le-Haut et sa Fontaine romaine, Capdenac-Gare fort de son histoire ferroviaire, ou encore Lacapelle-Marival dominé par son château, lieu d'exposition estivale, rempliront votre séjour de souvenirs inoubliables.

9 communes à visiter : Figeac, Cajarc, Faycelles, Thémines, Marcilhac, cardaillac, Capdenac le haut et capdenac-Gare et Lacappelle-Marival


Publié le 03/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Flânez à Cabrerets, Vers, Bouziès…

La grotte du Pech Merle, à Cabrerets / Photo DDM

Voici des escales idéales pour faire les beaux clichés des vacances ou poser son chevalet et créer…

Cette vallée vaut aussi le détour pour la simple beauté et l'attractivité naturelle des villages de Vers, Bouziès, Cabrerets, Tour de Faure… Les sites historiques et préhistoriques proposent aux visiteurs de formidables voyages à travers les âges.

Les touristes qui prennent le temps de parcourir les ruelles de Tour de Faure, sont toujours attirés par les splendides maisons en pierre, la quiétude des lieux et l'âme de ce village. Cabrerets (notre photo : les maisons troglodytes) est une terre de légendes. Ce secteur est aussi le lieu de prédilection des pratiquants de canoë-kayak, de randonnées, de spéléologie… Tous (ou presque) connaissent la légende de la chèvre blanche géante est tenace. 

Bouziès. Escale du Fénelon / Photo DDM

On raconte qu'au Moyen Âge, le seigneur de Cabrerets établi au château du diable régnait en maître absolu sur la population. Une veuve de serf, âgée et malade, ne pouvant payer l'impôt annuel, envoya sa petite fille au château pour implorer le seigneur. Celui-ci tenta de séduire la jeune bergère puis menaça de la violer. Mariette, c'est le nom de la bergère, préféra alors se jeter par la fenêtre du donjon. Elle se serait noyée dans le Célé. Depuis, les habitants de Cabrerets observent parfois une chèvre blanche qui apparaît sur la falaise surplombant le château. On prétend que c'est l'âme de Mariette.


Publié le 03/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Montcuq : soleil, couleurs et vitalité


Montcuq / Photo DDM

Sur les chemins, la terre qui affleure est couleur de craie. Le jeu du soleil sur la pierre crée une lumière toute particulière. Pas de doute, le Quercy blanc porte bien son nom et la commune de Montcuq illustre parfaitement cette ambiance aussi colorée que lumineuse. Un enchantement…
Plateaux rocailleux, vert vallée, douces collines et ruisseaux aux noms chantants dessinent des paysages joyeux.

Au printemps et en été, lavande et tournesol, genêts, coquelicots et orchidées explosent de mille couleurs tandis que l'automne s'illumine des tons bruns et orangés des chênes et de la vigne. Les toitures ocres ponctuent de leurs accents méditerranéens cette nature éclatante.

On dénombre une centaine de puits, parfois bien cachés dans les caves des maisons / Photo DDM

Au cœur du Quercy-blanc, Montcuq vous invite à la découverte et à la détente. Des circuits de randonnée pédestre et de VTT permettent de découvrir les alentours. Doté de diverses structures d'hébergement, le village est un lieu idéal pour un séjour en famille. La «via Podiensis», dite voie du Puy-en-Velay, emprunte le GR 65 qui traverse le Quercy Blanc. Montcuq est une étape sur le chemin de Compostelle. Le village est bâti sur une colline en forme de cône, situation d'où il tire son nom («mons» = mont, et «cuc» qui signifie «sommet»). Les maisons occupent toute sa pente sud jusqu'au pied de la tour (fin du XIIe - début du XIIIe siècle).

Sa visite permet d'apprécier ses ruelles étroites, ses maisons à encorbellement et colombages, ses façades à baies géminées ainsi que ses portes en arc brisé et les mille et un détails qui font tout son charme en témoignant de son histoire.Depuis plus de 800 ans, la tour médiévale veille sur le bourg. L'exposition «Histoire d'une tour» relate la construction du monument et de la vie de la cité du Moyen-Âge. La tour est ouverte à la visite en juillet et août (et pour les groupes toute l'année sur rendez-vous). 


Les puits et la tour de Montcuq / Photo DDM

Le souvenir de Nino, le «Petit rapporteur» et l'un des 100 plus beaux marchés de France
 En1976,Nino Ferrer et son épouse s'installent en Quercy blanc.
Amoureux de la nature et des paysages lotois, l'artiste renoue alors avec son autre passion : le dessin et la peinture. Dans ses tableaux, le Quercy Blanc est souvent représenté. L'un d'eux est exposé à la mairie de Montcuq. Une exposition lui rend hommage à l'étage de la médiathèque.

Le Petit Rapporteur, un sacré dopeur de notoriété
«C'est un grand jour, en effet aujourd'hui, pour la première fois, je suis heureux de vous montrer Montcuq à la télévision…» Tout le monde se souvient du sketch de Daniel Prévost se promenant dans les rues de Montcuq pour l'émission de télévision «Le petit rapporteur».


Montcuq : Le marché des producteurs de pays/ Photo DDM

C'était en 1976. Ce reportage humoristique a dopé la notoriété du village et de nombreuses rediffusions le rendent familier auprès de toutes les générations. 31 ans plus tard, la commune a souhaité concrétiser le souvenir de cette émission en inaugurant une «Rue du Petit Rapporteur» en présence de Pierre Bonte.
Ce journaliste, chantre de nos terroirs, faisait partie de l'équipe d'humoristes qui entourait Jacques Martin.


Publié le 03/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Luzech au fil de l'eau, de l'histoire et de visites mémorables dans une cité active


Sur le pont des bateaux aux Canalous à Luzech./Photo DDM, Marc Salvet 

Etape importante du circuit touristique lotois. Installée au cœur du vignoble du vin de Cahors, la presqu'île de Luzech, encerclée par le Lot, invite à la découverte et à la promenade.
Terre de transhumance, Luzech au fil de l'eau, de l'histoire et de visites mémorables dans une cité activepropose chaque année, sur fond de traditions, un étonnant spectacle pour petits et grands.

En outre, le tissu associatif très actif de Luzech au fil de l'eau, de l'histoire et de visites mémorables dans une cité activelui permet de proposer de nombreuses activités socio-culturelles et sportives. Il est possible de pratiquer la randonnée, de vous laisser porter dans un canoë… ou de déguster les produits régionaux et aussi de vous étonner au musée

Luzech. Les maquettes de moulins ont leur musée / Photo DDM

«La planète des moulins»
Dans une muséographie interactive, vous découvrirez une collection de maquettes animées par l'eau et le vent, de maquettes pédagogiques et expérimentales, de petits moulins artisanaux, de mécanismes et d'instruments apparentés richement illustrée de documents d'archives, de photos et de schémas les situant dans leur contexte historique, géographique, technique et sociologique.

L'isthme formé par le Lot, large de 20 mètres, entoure Luzech, bordée au nord par la colline de l'Impernal (à 150 m d'altitude) et au sud par celle de la Pistoule. La place centrale est établie sur l'emplacement d'un ancien canal, créé pour la navigation en 1840 et comblé dans les années 1940. Il abrégeait la circulation d'environ 5 km. Avant la conquête romaine, les Gaulois bâtirent un oppidum sur l'Impernal, fortifié naturellement. 

Vue de la tour depuis l'ancienne voie de chemin de fer / Photo DDM

La Tour de l'Impernal, fierté et curiosité 
La Tour de l'Impernal à Luzech (notre photo) c'est la curiosité majeure de la commune. Autres lieux de visites : le château de Caïx, le château de Camy, l'Uxellodunum ou encore la chapelle de Notre-Dame-de-l'Île. à 3 km au Sud, datée de 1504, elle est due à l'évêque Antoine de Luzech, elle abrite une vierge à l'Enfant du XVe siècle. Partez également à la découverte de la chapelle Saint-Jacques de Luzech ou des Pénitents Bleus.


Publié le 03/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Puy-l'Evêque : ses rues typiques ses toits atypiques, sa base nautique…

Puy-L'évêque : un village au visage rayonnant qui illumine la vallée du Lot / Photo DDM

Puy-l'évèque est aujourd'hui un site classé chef-lieu de canton. Rattachée depuis le Moyen-âge à l'évêché de Cahors, «Podium episcopi», dont elle tire son nom, cette commune pleine de vitalité possède des maisons devant lesquelles il faut s'attarder.

Puy-l'évêque domine les berges de la rivière et constitue l'un des villages remarquables de la Vallée du Lot aux confins du Quercy et du Périgord, accrochée à un piton rocheux. De belles maisons anciennes ont conservé leur façade de pierres sculptées et leurs beaux toits de tuiles. Certaines maisons conservent les espaces étroits qui recevaient les eaux pluviales et les eaux usées.


Puy-l'évêque  : L'atelier Virebent / Photo DDM

Les noms des ruelles étroites comme la rue des Tonneliers, la rue des Bateliers, la rue du Bac… rappellent que la viticulture était dépendante de la navigation fluviale et nous imaginons les Cloutiers, Tanneurs, Lavandières, Teinturiers, Postillons qui s'activaient. Au pied du «castrum», moulins, barrages, port, écluses et chemin de halage évoquent les périodes de gloire de l'activité batelière. Depuis 1960, le vignoble s'est reconstitué autour du village. Le patrimoine n'est pas en reste grâce aux églises romanes classées de Martignac et de Cazes qui offrent aux visiteurs leurs fresques moyenâgeuses, tandis que l'église Saint-Sauveur de Puy- L'évêque rivalise avec la Tour, plus ancien monument daté du début du XIIIe siècle. Aujourd'hui, ses installations font de Puy- l'Évêque un haut lieu de séjour avec ses campings, gîtes et chambre d'hôtes, hôtels, restaurants, base nautique, mini-golf, piscine, sa cave des vignerons et son marché. 

Puy-l'Évêque. Avec les vignerons de Cahors / Photo DDM

Une ancienne position stratégique militaire 
Au long des siècles, Puy l'Évêque constituait une position stratégique de première importance. Sur le plan militaire, ce site dominait la vallée pour détecter tout mouvement à l'ouest et était difficile d'accès. Sur le plan commercial, le Lot était la seule voie pour les transports de personnels et de marchandises, la voie terrestre ne pouvant supporter les transports lourds, en particulier les minerais de Decazeville et Aubin. Le village s'articulait autour de l'église, du château épiscopal, (selon les époques : garnison, couvent école et prison dans la tour carrée) et de la Cale. Sachez enfin que le vieux village médiéval est un site inscrit au titre de la protection des Monuments Historiques depuis le26 octobre1944.


Publié le 03/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Les ptérosaures ont laissé leurs traces à Crayssac sur une plage unique en son genre


La main de Jean-Michel Mazin pointe la trace d'une étonnante patte à cinq doigts./Photo, J.-L.G

À l'ère du Jurassique, crustacés, mollusques, crocodiliens, tortues, dinosaures et ptérosaures ont laissé leurs empreintes sur leur lieu de vie : un ptérosaure sous la pluie, un autre qui atterrit, un dinosaure qui fait demi-tour… Les pistes découvertes sur le site de La Plage aux Ptérosaures ont permis d'expliquer leur mode de locomotion. Chaque piste de ce site exceptionnel est un moment de vie d'un animal passé il y 140 millions d'années. Les ptérosaures étaient donc des reptiles quadrupèdes et non bipèdes comme le pensaient les scientifiques avant la découverte du gisement d'empreintes de Crayssac.

Ce site permet d'appréhender la paléontologie d'une manière originale et dynamique tout en apportant aux scientifiques du monde entier des informations sur l'ichnologie des ptérosaures mais aussi des dinosaures, des crocodiles, des tortues, des lézards et même de petits crustacés grâce à la mise en valeur par un éclairage rasant d'empreintes inframillimétriques.


Publié le 03/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Les producteurs de pays sur les marchés du Lot

Limogne-en-Quercy.  Marché gourmand / Photo DDM

Rendez-vous sur les marchés des producteurs de pays du Lot pour retrouver le goût des saisons, le goût de la qualité en passant par le goût du contact.
Les nombreux marchés lotois sont l'occasion de renouer des liens directement entre le producteur et le consommateur. Lorsqu'on se rend sur un marché de producteurs de pays, on a en face de soi le vigneron, l'apiculteur, le gaveur.


Marché de Cahors : le pastis du Quercy./Photo DDM. MM

Un lien trop souvent coupé par les nouvelles habitudes de consommation. Avec une centaine d'exploitations couvrant plus de 5 500 hectares, le Lot est également un département bien engagé dans le mode de culture bio.
Légumes de saison, asperges, melons, fraises, vins, noix, fromages de chèvre, agneau fermier, viande de bœuf, mais aussi pain et biscuiterie traditionnelle… les producteurs bio sont très présents sur les marchés lotois.


Publié le 03/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Le Rocamadour : le petit palet qui enchante les palais des grands gourmets


Fromages de Rocamadour. / Photo DDM

Classé en AOC (Appellation d'origine contrôlée), le Rocamadour que l'on appelait Cabécou (du nom de la chèvre qui lui offrait son lait) a largement gagné ses lettres de nobles et le droit de régaler les gourmets.
Le Rocamadour (ici celui de la Borie d'Imbert) est élaboré avec le lait de chèvre caillé et égoutté pendant 24 heures. Il est ensuite moulé manuellement puis affiné en cave à température et humidité constante.

Humez son odeur et savourez ce petit palet de 35 grammes fabriqué au lait cru, de couleur blanche. Sa peau striée présente un aspect velouté. Ses qualités gustatives ne s'expriment pleinement qu'après six jours d'affinage minimum. Le Rocamadour se savoure crémeux, mais suivant les goûts peut être dégusté sec, libérant alors des arômes plus puissants.

Fête des fromages à Rocamadour / Photo DDM

Certains se dégustent sur un toast simplement grillé, tandis que d'autres conjuguent les saveurs au chou et au miel, aux aubergines et aux tomates, aux œufs et à la noix ainsi qu'à la délicieuse truffe noire.
Parmi les produits naturels très bien notés dans le département, il faut citer l'huile vierge de colza. Celle-ci ne souffre pas de comparaison avec l'huile de colza industrielle.

Elle est colorée d'un jaune sombre et luisant.
Sa composition en acides gras est particulièrement bien équilibrée. Son goût aussi est très différent de son homonyme industriel. Intense, fruité en bouche, il s'accommode particulièrement avec les salades de choux, haricots, pâtes et pommes de terre.
Elle est élaborée et conditionnée à Montcuq.


Publié le 03/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Route de la noix : le voyage croquant


Cajarc. La safran invite la noix du Périgord à la fête / Photo DDM

Allant du croquant séducteur jusqu'au petit goût de noisette, Marbot, Corne, Granjean et Franquette sont les quatre variétés qui se partagent l'AOC, en version noix primeur, noix sèches ou cerneaux. Le noyer est aux rives de la Dordogne ce que l'olivier est à la Provence : la signature d'une terre, un patrimoine paysager, une source de richesse depuis le Xe siècle.

La noix se décline également en huile et en liqueur.
Pour savourer ces variations gourmandes, il faut suivre la route de la noix au fil des entre lacs de la vallée de la Dordogne. Restaurants, exploitations nucicoles, huileries, distilleries et marchés locaux jalonnent cette route créée par le Syndicat professionnel de la noix du Périgord.


Publié le 03/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Vin et Villa Malbec : la savante alliance pour assurer la promotion d'un trésor

Cahors, terre d'origine du Malbec / Photo DDM

De nombreuses séances de dégustations sont mises en place dans le Lot. L'oenotourisme marche fort.Cahors, terre d'origine du Malbec, a franchi plusieurs étapes décisives pour défendre et promouvoir son célèbre cépage. Dans le Lot, le vignoble se visite. Une belle opportunité à saisir absolument.
La belle cité médiévale s'appuie nettement sur sa collaboration avec la ville de Lujan de Cuyo, dans la province de Mendoza, en Argentine. La création d'un syndicat, le développement de l'oeunotourisme, puis l'avènement de nouvelles formations font partie des actions majeures des ambassadeurs du Malbec.

Maurin Bérenger, président du syndicat de défense de l'AOC cahors./DDM archives, Marc Salvet.

L'Union interprofessionnelle du vin de Cahors a dressé un bon bilan après avoir rencontré, en 2010, les institutions officielles du vin en Argentine qui travaillent avec l'agence Wine of Argentina. Autre initiative en constante progression : l'écotourisme. Enfin, le Malbec, en terre cadurcienne a réaffirmé sa volonté promotionnelle en dressant un formidable QG baptisé «La Villa Malbec» à Cahors. Cette vitrine viticole, chère à l'Union Interprofessionnelle du Vin de Cahors (UIVC), est un nouvel espace d'accueil, d'information et de dégustation de 450 m2. Située sur le boulevard Gambetta, artère névralgique de la capitale du Malbec, cette maison dédiée au vin et au tourisme, dont le nom est une référence à la Villa romaine, remplit parfaitement son rôle dans un style très lounge. Les vins noirs y sont rois. La création d'un club de vin et l'organisation d'événements par l'UIVC et les vignerons assurent la promotion attendue. Un bon point.


Publié le 03/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

L'agneau du Quercy : des lunettes  de star et une notoriété de champion

L'agneau fermier du Quercy / Photo DDM

Les produits du terroir ne font guère défaut dans le Lot. Produits que l'on peut découvrir et déguster sur les innombrables marchés du département, dans les auberges et les étapes gastronomiques qui satisfont pleinement les gourmets et les gourmands.
L'agneau fermier du Quercy bénéficie du Label Rouge qui l'installe parmi les grands produits de la gastronomie. Le domaine favori de sa mère, ce sont les Causses et les parcours entre les chênes. Reconnaissable entre mille avec ses oreilles noires comme le tour de ses yeux, l'agneau du Quercy est la star des animaux fermiers du Lot. Les herbes que sa mère absorbe au passage, parfumant son lait, donnent à sa viande ce goût suave et corsé. La couleur rosée de sa chair a forgé sa réputation.


Les melons annoncent l'été / Photo DDM

Autre produit qui ravi les gourmets et les gourmands ayant le bonheur de s'attarder dans le Quercy : le très juteux melon du Quercy. De mi-juin à octobre, il envahit les étals. Il provient des coteaux exposés plein sud du Quercy qui conviennent parfaitement à sa production.

Ce fruit se caractérise par une chair orangée, tendre, juteuse, sucrée et très parfumée. Il fait partie des principaux produits qui garnissent les paniers et les tables des touristes. Encore faut-il savoir le préparer. On peut l'accommoder de multiples manières, selon l'envie : avec un magret de canard, dans un gaspacho, en sorbet, coupé en tranches ou en billes, rafraîchissant à l'apéritif. Le melon du Quercy contribue à l'excellente réputation de la gastronomie du Quercy dont il demeure l'un des plus fidèles représentants.

Saint-Cirq-Lapopie, village préféré des Français 2012 / Photo DDM




Entre le port fluvial de Bouziès et Saint-Cirq-Lapopie sur le Lot / Photo DDM
 

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