Graulhet - Spectacle historique du 18/07/2014 au 20/07/2014

17/7/2014

Publié le 12/07/2014 à 08:59  | La Dépêche du Midi |  G.D.
 
«En direct» de 1914 à Sarajevo

Jeudi soir, la quatrième répétition, avant une cinquième et la «générale» Alain Huc est au micro et aux explications. / Photo DDM.G.D.

Pour la 29e édition du spectacle historique depuis quelques éditions «Occitanie Terre d'histoires», année centenaire oblige, c'est à l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand que les spectateurs vont assister. «En direct» comme le précise Alain Huc, scénariste et président de l'association culturelle du pays graulhétois qui a monté le spectacle de deux heures, qui passera en revue plusieurs époques.

«C'est la petite histoire de Graulhet, toujours en lien avec la grande histoire de France, et ceci depuis que le spectacle existe», conçoit le vice-président Francis Auriol. Ainsi, la guerre de 14-18 abordera le périple du sapin ramené par un soldat de Graulhet jusque dans le parc de la Rigaudié où il fait aujourd'hui un arbre respectable. «Les Graulhétois et les spectateurs sont friands de ces petites scènes à l'échelle locale». Jean Jaurès, un illustre Tarnais, y aura bien sûr sa place. Une grosse centaine de bénévoles figurants seront sur l'aire scénique pour les soirées du 18, 19 et 20 juillet (début du spectacle à 22 heures). Pour cette édition, plusieurs intervenants particuliers et associations prêteront leur concours. Les véhicules d'époque seront encore à l'honneur avec deux tacots du début du siècle dernier et une autopompe de pompiers de 1930.

Paroles de figurants :

 
En 2014, le spectacle historique franchit un nouveau pallier de qualité./Photo DDM

Véronique Médale. Agent territorial.
«Je suis figurante et fais partie de l'association depuis 1999. Même avec quinze ans d'expérience, je stresse toujours un peu au moment d'entrer en scène. Pour cette édition, je vais jouer sept rôles, auxquels je m'identifie complètement et que j'aborde avec un égal bonheur. J'adore passer des costumes qui me sortent de mon quotidien, qui permettent de m'évader dans une autre époque. Et puis le spectacle reste une grande fresque historique qui met en avant le passé local, et ça intéresse le public qui a ainsi accès à des pages souvent peu connues que le spectacle met en lumière».

Christian Mercadier. Ingénieur du son retraité.
«J'ai travaillé 36 ans comme ingénieur du son à Sud Radio. Avec mon épouse Maggy, nous avons aménagé à Busque et sommes venus assister au spectacle. Nous savions que l'association cherchait des techniciens et des figurants. Nous sommes l'un et l'autre pour la deuxième fois. Dans ma tour à 10 mètres au-dessus de l'aire scénique, je veille au bon déroulement du programme. J'ai en amont la responsabilité de la bande-son, en entente avec Alain Huc le scénariste. Bruitages, musiques, paroles, le son doit être propre. Cette année, il y aura en plus des caissons de basses sous les gradins».

 
/ Photo DDM

Lise Lacourt.En 2e à Bellevue.
«J'ai débuté en jouant un rôle d'enfant donnant la main à sa mère, figurante sur la scène du marché médiéval il y a dix ans. J'ai logiquement entraîné mes parents Marie-Alice et Rémi, qui sont devenus des piliers du spectacle aujourd'hui, comme Laurent mon frère et Clément mon cousin.

Le spectacle historique est pour nous une histoire de famille. J'aime cette ambiance sérieuse et décontractée à la fois, les costumes toujours superbes que nous sommes amenées à passer et présenter, et surtout l'histoire de la guerre et de la Libération qui restent si proches et qui m'intéressent beaucoup».

Hubert Crozes.Transporteur retraité.
«Je suis entré à l'Acpg il y a une quinzaine d'années en qualité de membre de l'organisation. Depuis que le spectacle s'est déplacé du Forum à la Bousquétarie, je suis devenu figurant. L'ambiance entre bénévoles me plaît, ainsi que le cadre en plein air qui est idéal. J'habite Lavaur, mais je suis Graulhétois de cœur.

C'est l'occasion de retrouver mes concitoyens. Pour cette édition, je rejoue le curé qui baptise, marie et enterre. J'ai laissé tomber le rôle du gendarme qui poursuit le voleur, c'est plus de mon âge.
Les scénaristes m'ont trouvé une rôle de moine qui me va pas trop mal».

 

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