Tarn, été 2013 : d'un village à l'autre...

24/8/2013


Publié le 31/07/2013 à 09:07 || La Dépêche du Midi |B.M
 
Noailhac : Quand Gaby le mitron reprend du service
 
Gaby le mitron devant le vieux four à bois. / Photo B.M. 
 
Gabriel Sablayrolles habite Le Colombier depuis une cinquantaine d’années avec Marie-Thérèse, son épouse. Autant dire qu’il est bien connu dans ce hameau situé sur la commune de Noailhac. A 73 ans, cet infatigable retraité s’occupe à plein temps de son jardin, mais quand l’occasion se présente, le voilà qu’il endosse sans hésiter son habit de boulanger. Un métier qu’il a exercé durant de longues années, en tant que salarié, à Castres, Lacrouzette, Noailhac et Mazamet.
 
C’est ainsi que pour la fête du pain, Gabriel est devenu Gaby le mitron ! Pendant deux jours, l’homme a fait revivre le vieux four du Colombier pour régaler les convives de son pain à l’ancienne.
 
Mais aussi attirer la curiosité de tous. Au total, entre la veille pour accompagner la remise d’un chèque du Crédit Agricole qui servira à finir de restaurer le four, et le jour de la fête du pain, Gaby a préparé et fait cuire quatre fournées. Soit 130 délicieux pains pesant chacun 800 grammes. «J’ai commencé à 10h00 pour pétrir la pâte et la façonner. Les premières fournées, chaque fois c’est une heure de cuisson, ont débuté à 15h30» explique le mitron. Avec Robert Barthés, ancien boulanger de Valdurenque, le secret du bon pain est vite dévoilé : « Il faut un bon levain, très peu de levure et beaucoup de fermentation celle-ci devant être lente.» Et de rajouter: « La cuisson est plus longue et il faut bien la contrôler pour réussir la fournée.». Autant de savoir-faire qui ont contribué à la belle réussite de la fête du pain.

 
Publié le 06/08/2013 à 03:53 
 
Giroussens : Visite au Jardin des Martels
 
Jardin des Martels : plus de 2500 variétés de plantes, ainsi qu'une serre pour fleurs exotiques et aquatiques. 
 
C’est en 1994 que la famille Reynier, agriculteurs à l’époque et passionnés de jardin, a ouvert au public le parc floral connu sous le nom de «Jardin des Martels».
A l’époque, il faisait environ une hectare et demi, et il n’était pas possible pour le grand public de les visiter.
 
Aujourd’hui, ce qui a commencé comme une simple vitrine s’étend sur environ 35 000 mètres carré, et comporte plus de 2500 variétés de plantes, ainsi qu’une serre pour fleurs exotiques et aquatiques, une mini ferme, des bassins à poissons et à tortues, des belvédères sur jardins en terrasse,et de nombreuses autres attractions encore.
 
Des animations sont de plus proposées régulièrement, et il est également possible de visiter le Jardin des Martels en en descendant au terminus du Chemin de Fer Touristique de St Lieux Les Lavaur. En plus des simples badauds, des visites scolaires sont régulièrement organisées en son sein.
 
Ouvert tous les jours de 10 h à 18 h. Tarif adulte : 7 euros,, tarif adolescent : 5 euros, tarif enfant : 4 euros. Gratuit pour les moins de 4 ans. Sandwicherie disponible les dimanches et jours fériés de 12h à 13h45. Plus de renseignements au 05 63 41 61 42, et sur www.jardindesmartels.com.
 
 
Publié le 07/08/2013 à 03:51  Anita
 
Cunac : Retour 60 ans en arrière avec le tambour afficheur
 
Le tambour afficheur. 
 
Le tambour afficheur, sorte de crieur public, appelé aussi tambour de ville, avait pour rôle d’annoncer à la population et au son du tambour les nouvelles importantes, les activités à venir et les événements futurs. De plus, il collait les affiches municipales sur les panneaux réservés à cet effet.
Un personnage respecté
Comme le maire, l’instituteur et le curé, le tambour afficheur était craint et surtout respecté.
 
Dans un grand nombre de communes, comme Cunac, c’était le garde champêtre qui remplissait les fonctions de tambour afficheur. Nommé par le maire et agréé par le préfet, il était assermenté et sanctionnait les infractions rurales pour non-respect des règlements et arrêtés municipaux, concourant ainsi au maintien de la tranquillité publique. Le tambour afficheur était rémunéré 2 000 francs par an.
Pierre Canivenq a arrêté ses fonctions le 27 juillet 1952 pour cause de maladie, c’est Baptiste Rossignol garde champêtre qui lui succéda.
 
Dans les années 50, un sonneur de cloches gagnait 5 000 francs par an. En 1952, c’était une femme Marie-Thérèse Metche qui s’occupait des sonneries des cloches de l’église de Cunac. Le gardien de l’église était payé 8 000 francs par an.
À compter du 1er janvier 1953, Eugène Metche, le curé desservant Cunac, devint le gardien de l’église. Ces trois métiers n’existent plus de nos jours car ils sont tombés en désuétude.

 
Publié le 17/08/2013 à 09:10  Jal
 
Château de Mauriac : le succès continue
 
Bernard Bistes présente la maquette de la future toiture, avec des plaques de verre: un choix qui risque d'en faire tousser plus d'un chez les institutionnels du patrimoine. 
 
Les visites se succèdent au Château de Mauriac. Le référencement au Guide Vert et au Routard, autant que le bouche à oreille, assure un flux continue que Bernard et Emmanuel Bistes, qui gère la société d’exploitation, aimeraient conforter avec un panneau sur l’A 68. Le contingent des visiteurs change: toujours autant d’étrangers, belges, anglo-saxons et espagnols, plus quelques américains, australiens, canadiens. mais aussi des couples avec enfants, une clientèle plus jeune qui se passionne pour l’architecture, l’histoire et la Maison du Peintre. C’est d’ailleurs parmi eux que Bernard Bistes vend le plus gros de ses toiles. Ce franc-tireur a toujours voulu échapper aux galeristes. Au parcours dans les salons, les 14 chambres et les terrasses, s’ajoute un regard sur le chemin de ronde, qu’il faudra attendre un peu avant de franchir: vertigineux, avec des échappées sur les crêtes et la plaine.
 
Un choix insolite
La toiture devrait être posée d’ici deux ans, avec une surprise: Bistes avait songé aux tuiles plates, mais des contraintes physiques de poussée l’ont orienté vers une autre option, qui risque de semer du poil à gratter dans le cou des «messieurs à monocle»(sic) des affaires culturelles et du patrimoine.
 
La maquette située au rez-de-chaussée en donne une idée. «On mettra une verrière, ce qui donnera l’occasion aux visiteurs de se promener en plein ciel, avec des vues circulaires». Le public est déjà ravi: les commentaires sont élogieux sur la chambre turque, la chambre bleue, les herbiers et médaillons, les somptueux bouquets de Marylène Bistes, qui servent souvent de modèles au peintre. Du côté des mariages et falbalas, les locations de week end vont bon train, et la liste s’allonge. Pas le moindre bémol, la plus petite trace de crise? «Si» convient Emmanuel Bistes» on note que les mariages ont des budgets plus serrés. Ils prennent moins d’options». Pas de quoi compromettre pourtant la bonne marche de Mauriac, du haut de ses sept siècles.
 

Publié le 19/08/2013 à 09:02
 
Montans : Vignoble, les délices d'Apicius
 
Jérôme Bézios continue de produire cette boisson aromatisée à base de vin. 
 
Le goût romain retrouverait-il grâce» auprès des consommateurs? Jérôme Bezios admet qu’il suscite au moins la curiosité. Depuis une dizaine d’années, il produit les «Délices d’Apicius», une boisson arômatisée à base de vin qu’il a composée en compagnie de Renzo Pedrazzini, le restaurateur qui a relancé l’intérêt pour la cuisine impériale. La première version, en rouge, reposait sur le braucol un cépage adapté qui, après les deux fermentations, macérait à froid et à chaud avec cinq épices: cumin, coriandre, livèche, sumac et carvi, dans des proportions qui font partie des petits secrets et entretiennent un mystère porteur sur le plan commercial. 
 
Le produit est légèrement filtré, pasteurisé, sans soufre. «Dans l’Antiquité, les épices corrigeaient les carences et aspérités du vin, et facilitaient sa conservation». Les «Délices d’Apicius» se gardent plus que la date limite de conservation (18 mois) et se consomment frais. «12°C, c’est parfait» indique le sommelier Daniel Pestre qui le sert parfois avec des tapas, des olives aux anchois, du poulet aux figues ou des crevettes en sauce. Le «Délices d’Apicius» a ses adeptes, qui aiment surprendre leurs invités autour d’un repas à l’antique, ou même d’un apéritif. Le produit s’est enrichi avec une version en blanc du vin de Columelle. 
 
Toujours sur les mêmes principes, avec des épices comme les noyaux de dattes torréfiés, un soupçon de cumin, une note assez appuyée de cardamone et une liaison de miel. Le choix du cépage s’est porté sur le mauzac. «Sa douceur, avec un peu de sucre résiduel convient très bien. La macération à chaud réduit le sucre et dégage les arômes qui deviennent plus expressifs». Il s’exprime en apéritif et avec des sauces piquantes. Les tirages restent confidentiels (1000 bouteilles), surtout vers les particuliers. Apicius et Columelle ne rêvent plus de conquérir un empire.
 
 
Publié le 20/08/2013 à 08:38 
 
Paulinet : A Plagnes, les villageois aiment fêter les moissons
 
Analyses et commentaires devant la locomobile à vapeur modèle 1900. 
 
Le petit village de Plagnes près de Paulinet dans les Monts d’Alban, prépare sa traditionnelle fête des battages. Rendez-vous ce dimanche 25 août.
Le milieu de l’été reste propice à évaluer les récoltes de l’année. Enfin il en était ainsi lorsque les gerbières, sur les «patus» (lieux indivisibles et partagés dans les hameaux), dressaient en aplomb vers le ciel la chandelle de leur équilibre proportionnellement au nombre de sacs de grains contenus dans leurs épis.
 
Venait alors la période de la dépiquaison ou du battage. Une période retrouvée ce dimanche 25 août à Plagnes, petit village en bordure de la D 164 que l’on prend à droite à la sortie d’Alban vers Millau. Et inversement dans l’autre sens. Un lieu en état de préparation pour les organisatrices et organisateurs rompus à l’évènement et qui d’ores et déjà extraient du sol les pommes de terre du menu et rassemblent les aromates du bouquet garni qui va parfumer la recette capiteuse de la daube façon grand-mère.
 
Repas champêtre
Car la fête des moissons s’accompagne toujours avant et après du repas champêtre épaissi qui en 7 ou 8 plats terroir, donnent envie d’y revenir.
Du côté de la technique, c’est une locomobile modèle 1903, qui avec ses trois tonnes de fonte envoie la vapeur requise pour tourner le batteur.
«Cette année, une emballeuse pressera la paille à l’arrière» se réjouit Jean-Marie Boularan aux commandes de l’organisation. Rens. 05 63 55 93 74 ou 05 63 55 81 68 ou 05 63 55 47 62

 
Publié le 20/08/2013 à 03:48   M.A.
 
Tanus : Foire exposition du Ségala
 
La boutique du tailleur ./Photo DDM 
 
Depuis 1972, la foire exposition du Ségala, au fur et à mesure de ses mutations, est devenue un rendez-vous incontournable dans le calendrier tarnais. «Notre foire est différente des autres, explique Gilbert Delpoux, le président, dans le sens où elle a sa propre identité, en se voulant la vitrine économique, sociale et culturelle d’un territoire, le Ségala.» En 2012, la Foire Exposition du Ségala, c’était : 30 000 m2 d’exposition, 350 exposants, 300 animaux et 20 000 visiteurs.
 
La foire exposition du Ségala, le dimanche 1er septembre, comme les années précédentes, sera structurée en six pôles d’activités: «affaires» : matériel agricole, outillage, motoculture, voitures, loisirs, «découvertes» : produits du terroir, artisanat d’art, brocante, chiens de troupeaux, Fédération des chasseurs du Tarn, «animaux» : fête du cheval de trait, exposition avicole, exposition ovine, «Ségala durable» : 6ème salon régional des énergies renouvelables, «patrimoine» : espace Ségala d’hier et 3e festival du patrimoine rural du Ségala, «promotion des territoires»: Office de tourisme du Ségala tarnais et Tanus Découverte et Loisirs.
 
Le festival du patrimoine rural du Ségala sera le point fort de la manifestation avec, sur 5 000 m2 d’exposition, la reconstitution d’un village d’autrefois. La volonté des organisateurs, Francis Assié, le responsable du pôle patrimoine, la résume en une phrase : «faire en sorte que les émotions et les souvenirs resurgissent devant les scènes de la vie quotidienne des villages de jadis».
www.foire-expo-segala.com05.63.76.30.48
 
 
Publié le 31/07/2013 à 08:45 
 
Pampelonne : A la découverte du jeu de quilles pampelonnais
 
Des joueurs de Pampelonne en pleine action lors de l'édition 2012 . 
 
Comme chaque été, des démonstrations du jeu de quilles Pampelonnaises ont lieu sur la place du Foirail, à l’ombre des platanes.
Tous les mercredis et les samedis à 17 heures, petits et grands peuvent venir apprendre le jeu de quilles. Les responsables de l’organisation ont spécialement conçu un jeu pour les enfants.
 
Aucun problème pour rentrer dans le jeu et ses règles, puisque Max, Georges et Lucien initieront avec plaisir les débutants aux variantes des quilles. La partie se joue en quatre manches : «les points, sortir les quatre coins, les diagonales, le milieu sec», et par équipe de 2 à 5 joueurs.
 
Pour la petite histoire, jusqu’aux années 1950, chaque café de Pampelonne tenait un jeu de quilles à la disposition de ses clients.
Le jeu pampelonnais était un jeu d’agrément dont l’enjeu tenait à la «tournée» d’apéritif ou à la bouteille de vin blanc de Gaillac.

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