Temps de Toussaint pour Pentecôte

20/5/2013


Publié le 20/05/2013 à 07:52
 
Sale temps pour Pentecôte : c'est l'automne au printemps
 

 
Les parapluies étaient de sortie ce week-end dans le Grand Sud (Biocybèle à Graulhet) ./Photo DDM, J.-M. L.
 
Mauvaise pioche pour les «vacanciers» du week-end de Pentecôte qui ont essuyé de nombreuses averses. Selon Météo France, ça s'arrange légèrement aujourd'hui, mais ça pourrait encore se gâter cette semaine.
 
Week-end de Pentecôte gâché pour ceux qui avaient prévu de se livrer aux douceurs du farniente en sont pour leurs frais. À part quelques éclaircies prévues mardi ou mercredi, ça ne s'arrange pas vraiment côté météo pour cette semaine à venir. Après le Sud-Est, où la journée de samedi a été dantesque (au point que des crues sont à craindre dans le Var), la pluie a gagné quasiment tout le pays hier. Dans le quartier Saint-Sernin à Toulouse, jour de marché et d'importante fréquentation, les badauds cherchaient à s'abriter sous les stands à chaque averse-éclair. Et, hier, il y en a eu des sévères.
 
Graulhet sous les averses dimanche
 
Il fait encore froid dans la région
 
Sur l'ensemble du pays, les précipitations de la matinée ont été suivies d'ondées orageuses qui ont persisté jusqu'à dans la soirée entre l'est de la Bretagne et le Massif Central. De l'Auvergne aux Alpes ainsi qu'au pied des Pyrénées, les averses orageuses se sont développées jusqu'à donner parfois des chutes de neige à des altitudes de 1400 à 1800 mètres. D'ailleurs, globalement, les températures ne sont pas vraiment de saison en Midi-Pyrénées.
 
C'est notamment le cas en Ariège qui, depuis le début du mois de mai, enregistre des températures en dessous de 5 °C en moyenne. Et en montagne, la neige qui s'est déposée en masse cet hiver n'est pas prête de fondre. En témoignent les engins du service des routes du département tentent de dégager le col et l'accès au Quérigut qui devrait ouvrir à la fin du mois. Mais au col de Pailhères, 2001 mètres d'altitude, que doit emprunter l'étape Castres-Ax-3-Domaines du Tour de France le 6 juillet prochain, une congère atteint encore 10 mètres d'épaisseur. Il est de même dans le dernier lacet du col du Tourmalet, versant La Mongie (Hautes-Pyrénées), où la hauteur de neige est estimée à environ 10 mètres.
 
Lot : La montée du Célé soulève l'inquiétude - Sous le pont Gambetta, à Figeac / Photo DDM, Jean-Claude Boyer.
 
«C'est septembre en mai...»
 
Selon Météo France, les conditions climatiques actuelles «sont généralement des conditions qu'on retrouve après l'été, au mois de septembre». «Avec beaucoup d'instabilité, des orages qui remontent de la Méditerrannée qui ont des conséquences importantes, ajoute un prévisionniste. On voit beaucoup de pluies, entre 40 à 80 mm de pluie tombée uniquement dans la journée d'hier. À Cannes, il est par exemple tombé l'équivalent d'un mois et demi de pluie en moins d'une journée. ça s'atténue légèrement à partir de demain matin [aujourd'hui, ndlr] autour de la Méditerrannée. Ailleurs, en revanche, le temps va encore se gâter.»
 
 
Publié le 19/05/2013 à à 21:23 | AFP
 
Météo : quand la Pentecôte prend un air de Toussaint
 

 
Des personnes regardent les stars monter les marches du Palais des festivals de Cannes sous des parapluies, Loic Venance
 
Festival de Cannes sous la pluie samedi, températures quasi-hivernales dans le pays basque et neige à basse-altitude en montagne: la Pentecôte prend cette année des airs de Toussaint et les beaux jours, au regard des prévisions pour les semaines à venir, ne sont pas pour tout de suite.
 
Q: Le mauvais temps actuel est-il si exceptionnel?
 
Précipitations, ensoleillement, températures: aucun indicateur n'est en ligne avec les normales saisonnières, constatent les experts interrogés par l'AFP. "C'est assez exceptionnel en termes d'intempéries", note Gilles Matricon, météorologue à Météo Consult. La météo est davantage digne "d'un mois d'octobre", renchérit Michel Daloz, prévisionniste à Météo France.
 
Les températures sont actuellement inférieures de "3 à 5°C" à la normale, et même de 7°C à Bordeaux, souligne ce dernier. Sur les cinq premiers mois de l'année, la moyenne de la température est la plus fraîche depuis 25 ans. A Pau, par exemple, on n'a pas dépassé samedi les 10°C, alors qu'il avait fait 30°C le 17 avril, selon Météo Consult.
 
Ce n'est pas mieux au rayon précipitations: il est tombé samedi à Biarritz, au pays basque, l'équivalent de plus d'un mois de pluie (137 mm), idem à Cannes, au grand dam des festivaliers, (72 mm en 36 h), a mesuré Météo France. Dans le Sud-Est, la pluie a aussi entraîné le report du match de Ligue 1 Nice-Lyon et l'annulation de deux corridas à Nîmes. La vigilance orange au risque de crue sur l'Argens, un fleuve côtier situé à proximité de Fréjus dans le département du Var, a toutefois été levée dimanche.
 
Route du Col du Tourmalet, alt: 1820m environ (Photo FB Hebdo Meteo)
 
Q: Quelles conséquences en montagne?
 
Exceptionnelles également, des chutes de neige à altitude relativement basse en montagne (à partir de 1.500 m en moyenne voire plus bas), dans les Alpes du sud, les Pyrénées mais aussi le Massif central.
 
En Savoie, 7 cols routiers sont restés fermés en raison de la neige et du risque d'avalanche, et six en Haute-Savoie, alors qu'ils rouvrent habituellement "fin avril-début mai", selon le Centre régional d'information et de coordination routière (CRICR) de Rhône-Alpes.
 
"Nous sommes dans des conditions hivernales", confirme Pierre Vray, météorologiste au centre de prévision des avalanches de Météo France basé près de Grenoble, en estimant qu'il "faut remonter dix ans en arrière pour trouver une situation équivalente dans les Alpes".
 
Dans les Pyrénées, le mauvais temps se traduit aussi par un enneigement inhabituellement tardif. En début de semaine on comptait encore 10 mètres de neige dans le dernier lacet du col du Tourmalet.
 
Dimanche, des rideaux de pluie sur Graulhet
 
Q: Comment s'explique ce mauvais temps?
 
C'est la faute à une dépression durablement installée et qui "tourne comme une toupie folle sur la France", selon les termes de Michel Daloz. Les nuages, porteurs de pluie et d'air froid, s'enroulent autour de cette dépression en remontant ce dimanche sur le Nord après avoir noyé le Sud. Conséquences: on attend un temps "pluvieux et humide jusqu'à mercredi" sur le Nord, pronostique Gilles Matricon. Météo France n'est pas plus optimiste: ses prévisions ne laissent entrevoir "aucune amélioration" d'ici fin mai ou début juin.
 
Q: L'été sera-t-il forcément gris?
 
"La plupart du temps, les printemps pourris ne sont pas suivis d'été formidables", assure Météo Consult, mais des exceptions sont possibles comme en 1983: "il avait beaucoup plu en avril et mai, mais cela avait été suivi par un mois de juillet très chaud, mais aussi très orageux".
 
Météo France se veut plus prudent, ne faisant pas de lien entre la météo du printemps et celle de l'été. "On n'en sait rien", reconnait Michel Daloz. A défaut de prévisions scientifiquement étayées, il s'en remet davantage aux probabilités mathématiques pour dire que, après un été 2012 moyen et un printemps froid, "on a plus de chances d'avoir un été correct que le contraire..."
 
 
Le 19 mai à 06h00  L'Indépendant  Frédérique Berlic
 
La neige s'invite en mai dans les hauts canton des P.O.
 

Un paysage de Cerdagne quasi hivernal (Photo par Frédérique Berlic)
 
 
De la neige en avril, c’est d’un grand classique et début mai, pas inhabituel. En revanche au-delà du 15 mai, que c’est pénible et démoralisant ! Et on a beau dire d’un ton fataliste «le temps, c’est le temps, on ne peut rien y faire», on aimerait bien, avouons-le, mettre un grand coup de ciel bleu sur les montagnes catalanes.
 
Entre Eyne et Llo, un paysage fantasmagorique(Photo Frédérique Berlic)
 
Près de zéro degré 
 
De fortes précipitations s’étant abattues durant deux jours, les hauts cantons se sont rapidement refroidis avec un retour du gel vendredi matin. Dans la nuit de vendredi à samedi, le déluge s’est mué en neige très lourde et hier matin, ce fut la stupeur pour tous les habitants de basse et haute Cerdagne et du Capcir. Au petit matin, une belle couche de neige recouvrait le paysage, écrasant de sa lourdeur toute la végétation, les fleurs fraîchement plantées comprises.
 
Le train jaune sous la neige en mai, pas courant...(Photo Frédérique Berlic)
 
Temps maussade jusqu’à mercredi 
 
Toute la journée d’hier, des giboulées de neige, de grêle, de grésil et de pluie, accompagnées de rafales de vent ont frappé la montagne. En matinée, la RN116, entre le col Rigat et La Cassagne, et la RN320, entre le col du Puymorens et la Croisade, étaient signalées délicates par la DIRSO. Mais la neige gorgée d’eau n’a pas tenue au sol malgré une température frôlant le zéro degré. La météo n’est pas en passe de s’arranger aujourd’hui et un temps maussade est attendu jusqu’à mercredi. La terre saturée d’eau, les cours d'eau bouillonnants couplés à la fonte de neige et aux lâchers d’eau de barrage engagent à être vigilants près des rivières telles que le Sègre et le Carol. 
 
 
Publié le 20/05/2013 à 09h31  Sud-Ouest  Emmanuel Planes et Jean Weber 
 
Le Pays basque sous des trombes d'eau
 

 
Impuissant face aux éléments, le château des Gramont a subi le déferlement des flots de la Bidouze (Jean-Weber)
 
Impuissant face aux éléments, le château des Gramont a subi le déferlement des flots de la Bidouze
Ce fut une véritable apocalypse. Une forte pluie n’a cessé de tomber, durant toute la journée de samedi, en Pays basque, particulièrement sur le littoral où le vent soufflait à une vitesse terrifiante, certainement plus rapide que celle qui avait été annoncée par Météo France : 60 km/heure. La mer était, évidemment, déchaînée.
 
Sous les eaux de la Bidouze, les champs et les prés ont été noyés
 
Gerbes d’eau
 
À Anglet, sur le boulevard des Plages où pas un promeneur ne s’aventurait, les voitures soulevaient de hautes gerbes d’eau sur leur passage. Un peu partout les plaques d’égout se soulevaient parce que les réseaux étaient saturés. Dans les villes, les piétons s’abritaient tant bien que mal sous leurs parapluies, et pataugeaient dans plusieurs centimètres d’eau.
 
Il est ainsi tombé 104 mm d’eau à Biarritz, entre samedi à 8 heures et dimanche à la même heure, soit ce qu’il tombe normalement en trois semaines, selon Météo France. Entre 7 heures du matin et 19 heures, suite aux intempéries, les sapeurs-pompiers ont procédé à 64 interventions, essentiellement à Biarritz, Bayonne, Anglet et Hendaye. 35 concernaient l’agglomération bayonnaise. Il s’agissait, dans tous les cas, de petites interventions causées par des caves ou des greniers inondés dans des habitations ou des magasins. Ou encore par la chute de matériaux sur la voie publique. À Bassussarry, la voirie permettant d’accéder à un lotissement était entièrement sous l’eau.
 
La Bidouze s'est fâchée, dimanche, entre Bidache et Peyrehorade. La digue supportant le chemin de halage, rive droite, en amont du pont de Garuch a cédé peu à peu
 
La montée des eaux
 
« Beaucoup d’habitants nous appellent en voyant la montée des eaux, car ils croient leur maison menacée », indiquait-on au Service départemental d’incendie et de secours. Les sapeurs-pompiers se sont efforcés de rassurer ces habitants en leur prodiguant les conseils de prudence, notamment de couper l’électricité en attendant que l’eau baisse.
 
Du côté de Bidache, la Bidouze s’est mise en colère, coupant notamment la D19 qui relie le chef-lieu de canton charnègue et Peyrehorade, sa voisine du sud des Landes. « Ce spectacle, au mois de mai, c’est du jamais vu depuis trente ans », assure un ancien qui, résidant tout près du Lihoury, affluent de la Bidouze, a, par prudence, évacué dès samedi, le rez-de-chaussée de sa jolie maison labourdine. Dans la nuit de samedi à dimanche, les interventions de sapeurs-pompiers se sont poursuivies dans tout le Pays basque, dont une dizaine dans l’agglomération bayonnaise.
 
Hier matin, la pluie avait cessé, et le soleil a fait une timide apparition. Sur le littoral un vent froid continuait à souffler. Les promeneurs étaient habillés comme en hiver ! Au total, on a dénombré, en Pays basque, une centaine d’interventions liées aux intempéries : 84 pour des inondations et 16 pour des matériaux tombés sur la voie publique.
 
 
PUBLIÉ LE SAMEDI 18 MAI 2013 À 13H02  La Provence  Gabriel Hodoul
 
Météo : mais où est donc passé le printemps ?
 

 
L'équivalent d'un mois de pluie pourrait s'abattre aujourd'hui sur la région Photo Nicolas VALLAURI
 
Demain et lundi, les intempéries annoncées devraient être moins importantes au fil des heures.
Pas seulement économique, la récession est actuellement un phénomène météorologique. Ce week-end de Pentecôte s'annonce en effet pluvieux sur l'ensemble de la France, de quoi jouer les trouble-fête dans de nombreux foyers.
 
Dominique Raspaud, prévisionniste à Météo-France, revient sur ces événements. "Ce mois de mai est particulièrement perturbé et annonce peu de périodes d'ensoleillement."
 
En effet, la zone allant de la Côte d'Azur à la Bourgogne a connu, en 15 jours, l'équivalent d'un mois de cumul de pluie. À tel point que certains départements ont connu des alertes aux crues. Ainsi, l'Allier, ce jeudi, inquiété par la montée de la Loire au niveau du tronçon bourguignon du fleuve, qui concerne douze communes. Et malheureusement, la situation n'est pas prête de changer.
 
Très fortes pluies dans le Var
 
Aujourd'hui, la prévisionniste estime qu'en l'espace de 24 heures, l'équivalant d'un mois de pluie pourrait s'abattre sur le sud-est et notamment dans le Var où la vigilance est de mise. Des intempéries qui s'étaleraient sur une période de trois jours, comprenant le lundi de Pentecôte.
 
"Il était difficile de prévoir ce mauvais temps pour mai, car bien que mars ait connu de nombreux épisodes neigeux, avril était devenu très favorable, laissant un avant-goût d'été dans de nombreuses villes de France", analyse-t-elle.
 
En effet, il y a environ un mois, des températures de 27° étaient recensées dans les Bouches-du-Rhône, ainsi qu'un climat doux pour le reste du territoire. De quoi remplir les terrasses des cafés.
 
Désormais, l'été semble bien loin lorsque l'on observe un excédent de pluie de 45 % recensé à Lyon et le retour des parapluies dans une majeure partie de la France.
 
Un phénomène qui s'explique en grande partie par un vent de sud qui s'humidifie dans le bassin méditerranéen, puis remonte vers la France en la traversant. Et qui annonce des rafales de vents de 80 km/h sur la Côte d'Azur.
 
Néanmoins, la météorologiste se veut rassurante. "Bien que le printemps ne soit pas sous les meilleurs auspices, cela n'annonce en rien de mauvaises prévisions pour les mois à venir. Nous pourrions voir les beaux jours arriver prochainement."
 
 
20/05/2013 à 06:02  Dauphiné Libéré
 
Hautes-Alpes : Dans le grand blanc du col d’Izoard
 

 
Les équipes du service des routes du conseil général des Hautes-Alpes ont commencé le déneigement de l’Izoard. Le grand col doit ouvrir le 31 mai. Photo Le DL / VIRGILE
 
S’engager dans le col d’Izoard en voiture alors qu’il est encore fermé, c’est un peu partir à l’aventure, dans l’inconnu le plus total. Pas tout de suite, non. Les premiers lacets se montent sans aucune difficulté. Les agents du service des routes du conseil général sont à l’œuvre depuis une semaine, déjà. Il leur en faudra trois pour ouvrir le col à la circulation.
 
Mais arrive la fameuse Casse déserte. Paysage à couper le souffle, aussi pur qu’en été. Là où tout n’est que minéral et poussière en juillet, cette fois tout est blanc et froid. On ne passe plus. « Comme chaque année, l’avalanche dite de la Casse déserte est descendue et barre la route », explique Lucien, agent de maîtrise du service des routes du conseil général. « Il va nous falloir trois jours pour en venir à bout. » Hauteur de neige, six mètres. Largeur de la coulée, une bonne vingtaine.
 
L’équipe est à l’œuvre avec un chasse-neige et une grosse pelle mécanique. Un chargeur. Le premier élargit la voie avec l’étrave. Le second pousse le bourrelet de neige qui se forme dans le ravin. « On ne peut pas utiliser la fraise à neige ici », ajoute Lucien. « L’avalanche a emporté beaucoup de pierres et cailloux. Si on la passe, les pierres vont fusiller le matériel. » Un chasse-neige coûte entre 250 000 et 300 000 €. Ils en ont quand même la responsabilité.
 
Après la coulée, la route reprend sa vie comme si de rien n’était. Il y a bien de la neige au sol mais en aucune mesure le volume que l’on trouve au niveau de la coulée. Quelques centimètres tout au plus. Le soleil a commencé à faire le travail. Mais pour combien de temps ?
 
« Quand on est arrivés ce matin, il y avait huit centimètres de neige de plus que la veille quand on est partis », note Lucien. « Elle fond dès qu’il y a un rayon de soleil et le sel que l’on met sur la route l’aide à partir. Mais il y a parfois un côté décourageant. Faire et défaire, c’est toujours travailler. On recommence sans cesse la même chose. Ce qui est fait ne tient qu’à un caprice du ciel ».
 
Sans cesse recommencer, c’est le principe de la viabilité hivernale. Elle est définie par le conseil général des Hautes-Alpes, qui détermine les priorités. Quels axes seront déneigés en premier, avec adaptation aux conditions, bien sûr. « L’hiver a été très rigoureux et lourd financièrement », remarque le président du conseil général Jean-Yves Dusserre. « On a été obligés de mener une réflexion sur l’ouverture des grands cols. Parce que cela a un coût conséquent. Laisser faire un peu le soleil allège l’addition. C’est un compromis entre le besoin du territoire en accessibilité et la raison financière. »
 
Les Savoyards, avec l’arrivée du Tour d’Italie prévue hier au sommet du Galibier, auraient bien aimé que le versant haut-alpin du col soit déneigé aussi. Finalement, ils ont du revoir leur projet. « C’est la même chose que fermer le Lautaret en plein hiver. Ça ne fait pas plaisir, mais on ne peut pas laisser des gens s’engager dans le flou le plus total », ajoute Marcel Cannat, vice-président de la collectivité en charge des routes. « Ouvrir le Galibier pour ce week-end, ça voulait dire faire une tranchée dans trois mètres de neige. Et prendre le risque d’une coulée qui n’aurait pas manqué d’arriver. C’est moins grave quand il n’y a personne dans le col. » Les agents vont commencer le travail cette semaine dans le Galibier. En vue de l’ouvrir le 7 juin. L’Izoard, lui, devrait être praticable le 31 mai.
 
Cascade de Salles-la-Source, hier après-midi... ça pulse... (Photo Xavier Rousseau/Centre Presse)
 
Cévennes : le Bramont après les 137mm tombés en 24h (Photo FB Météo Cévenole)
 
Cévennes : route du col de Finiels vers 1480m, 20 cm sur la route (Photo FB Météo Cévenole)
 

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégories

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
 



Créer un site
Créer un site