Salon de l'agriculture : le Grand Sud à Paris -3-

9/3/2013
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PUBLIÉ LE 04/03/2013 07:57    | La Dépêche du Midi | 
 
Aveyron : Les exposants côté coulisses
 

 
Pour les exposants aveyronnais, la cantine c'est un peu «comme à la maison». Seul le pain est parisien. / Photo DDM A.C.
 
Pendant le Salon, qui s'est chevé hier, le rythme est soutenu, du réveil, à à la fermeture des stands. Un programme qui laisse peu de temps pour profiter de la capitale.
 
Pour l'équipe aveyronnaise du Salon de l'agriculture, l'heure est au retour au pays. Pendant neuf jours, le stand de l'Aveyron a fait la promotion du département autour d'un offre variée : des stands de découverte, de dégustation, des espaces ludiques et pédagogiques. Autant d'animations assurées par des exposants qui se sont relayés sans interruption.
 
Sur le stand de l'UPRA Lacaune, les éleveurs, à tour de rôle, ont pris soin des vingt-quatre brebis exposées. André Panis, producteur à la retraite, a passé quatre jours sur le Salon, avant d'être remplacé par un collègue : «Il faut nourrir les bêtes, les faire boire, mais aussi les traire deux fois par jour.» Les questions des visiteurs occupent le reste du temps. Si quelques aveyronnais viennent faire un tour sur le stand, la plupart sont des parisiens, peu au courant du monde agricole. «Il n'y a pas de questions bêtes», précise André Panis : «Les gens sont intrigués et curieux de mieux connaître la race. Beaucoup s'interrogent sur la tonsure des brebis Lacaune qui ne recouvre que le haut de leur corps. Ils pensent qu'on les a tondues comme cela! «. Les exposants n'ont pas beaucoup de temps pour souffler, mais une pause reste sacrée : celle du déjeuner. En marge des stands, dans les coulisses, les Aveyronnais se retrouvent à l'heure du repas. Sous les toits du parc des expositions, un bout de cuisine a été reconstitué. Alice Ricard, du réseau des visites de ferme, est aux fourneaux.
 
Une cinquantaine de couverts
Tous les jours, une cinquantaine de couverts sont servis. Sur la table, seul le pain est parisien. Toutes les autres victuailles sont 100% d'origine aveyronnaise. L'organisation est rigoureuse : les courses sont faites en Aveyron, avant le départ, puis livrées par camion au Salon. Dans cette cantine, c'est un peu «comme à la maison», souligne Alice Ricard. Parmi les mets les plus typiques : le lait caillé fabriqué sur place, à partir de la traite de la veille.
 
Ce moment de repos est précieux pour tenir toute la journée. Pendant le Salon, le rythme est soutenu, du réveil, à 6heures, à la fermeture des stands, à 20h30. Un programme qui laisse peu de temps pour profiter de la capitale. Malgré la fatigue, certains s'octroient cependant un moment de détente, le soir, dans les théâtres parisiens. D'autres en profitent pour visiter de la famille ou se rendre dans les nombreuses brasseries des cousins.

 
PUBLIÉ LE 04/03/2013 07:58   | La Dépêche du Midi |  Pierre Challier, à Paris
 
Cahors (46) : Lycée hôtelier de Souillac, ils ont assuré
 

 
Les lycéens avant le coup de feu./Photos DDM, Pierre Challier.
 
Les lycéens du lycée hôtelier Quercy Périgord de Souillac ont mis les petits plats dans les grands pour accueillir ministres, personnalités et invités au restaurant de la région Midi-Pyrénées au salon de l'agriculture qui s'est terminé hier à Paris. Une expérience irremplaçable pour ces futurs professionnels du haut niveau hôtelier.
 
Il ne manque pas un bouton de guêtre. Cuisiniers, serveurs, serveuses… Chacun s'est mis sur son trente et un et le buffet du petit-déjeuner se présente à l'identique, dressé pour la parade. Bref, tout est parfait pour recevoir Stéphane Le Foll, ce mardi matin, le ministre de l'Agriculture étant, avec Kader Arif son homologue aux Anciens Combattants, l'invité de Martin Malvy, président de Midi-Pyrénées. Jeudi ? Ils servent le président du Sénat, Jean-Pierre Bel. Mais c'est aussi l'événement pour le Lot, avec le trentième anniversaire de l'agneau fermier du Quercy, le gâteau à préparer, les côtelettes à la plancha, aussi. Bref, un enchaînement de temps forts pour l'équipe de douze lycéennes et lycéens du lycée hôtelier Quercy Périgord qui, avec leurs cinq professeurs portent donc haut les couleurs de la région au restaurant de l'Irqualim, durant ce Salon de l'agriculture, servant en moyenne une centaine de repas par jours à leurs hôtes, sans compter les buffets.
 
«Complet»
 
Foie gras, rocamadour, bœuf de l'Aubrac, légumes de saison, canard, agneau… L'adresse est d'ailleurs connue des amateurs comme la petite salle ne désemplit jamais, entre les services affichant «complet». «La première surprise, cela a d'ailleurs été cet espace très restreint comparé à la taille gigantesque du Salon car c'est une véritable ville de la taille de Souillac», reconnaît Solen, 17 ans, de Toulouse, en bac pro cuisine. «Un challenge de plus à relever», sourient Sofiane, 18 ans, de Rodez, également en bac pro cuisine, ainsi que Lucie, de Cahors et Loïk, de Figeac, 19 et 18 ans, en bac pro service. Car tous conviennent que côté expérience, c'est irremplaçable cet exercice «grandeur réelle», avec autant de contraintes.
 
«Cela suppose une organisation rigoureuse car si on n'est pas organisé dans une si petite surface avec autant de repas à servir, on n'y arrive pas. Il faut allier maîtrise du travail et vitesse d'exécution, envoyer vite et bien, surtout avec des ministres» résument-ils, sans être impressionnés pour autant par leur visite «car occupés comme on est, on n'a pas le temps d'y penser». «Et ça soude, ça renforce la cohésion de l'équipe, car si on joue à chacun sa guerre, ça ne marche pas» souligne Sofiane. Qui désormais, à l'instar de ses camarades de promo maîtrise parfaitement le «code 22» qui veut dire… «démerde toi comme tu peux», l'éternel secret français qui fait toujours la différence à l'arrivée, côté acquisition de l'autonomie et de l'efficacité au boulot.
 
Une ouverture sur d'autres produits
De fait, «le Salon représente un sommet durant leur formation» confirme Pierre Amaré, 37 ans, Bigourdan né à Rocamadour et chef de travaux au lycée, l'œil à tout, tout le temps, partout… «Ici, ils touchent du doigt la réalité professionnelle dans un cadre où ils n'ont pas l'habitude d'évoluer et ne travaillent que des produits IRQUALIM, produits dans notre région, pour des menus qu'ils ont élaborés avec leurs professeurs», explique-t-il
 
Mais au delà du coup de feu lorsqu'il faut envoyer, au delà des plats à dresser et servir comme autant d'ambassadeurs gastronomiques… le Salon, c'est aussi «une ouverture sur d'autres produits de France et sur le reste du monde» soulignent tant Solen que Sofiane et leurs condisciples qui profitent de leurs courtes pauses pour aller à la découverte des produits de Bourgogne, de Provence, des Antilles, de la Réunion ou d'ailleurs. De nouvelles saveurs, nouvelles couleurs qui les inspirent…
 
«Que des produits du terroir»
Convié à fêter les 30 ans du label de l'agneau fermier du Quercy, Yves Quissac, ancien proviseur de l'établissement aujourd'hui à Toulouse, précise : «La politique du restaurant d'application est de ne servir que des produits du terroir et issus de circuits courts locaux et le lycée Quercy Périgord a des partenariats avec les lycées de Figeac et Moissac pour la viande et les fruits, pour travailler le bœuf label rouge et comprendre la chaîne de l'étable à la table, ou connaître la filière fructicole.» Un niveau d'excellence qui en fait alors un établissement très demandé puisque s'il compte actuellement 500 élèves dont 400 internes, il enregistre en général trois à quatre fois plus de demandes pour une place.

 
PUBLIÉ LE 04/03/2013 03:51   
 
Valderiès (81) : «Chic Uzès» et «Bécasse» de retour au pays
 

 
François Hérail et «Chic Uzès»./Photo DDM
 
De retour du salon de l'agriculture dans la catégorie «femelles jeunes rouges», «Chic Uzès», vache de race Prim'Holstein du GAEC Hérail et fils de Valderiès, à remporté avec le dossard n° 13 la médaille d'argent du concours général du salon de l'agriculture 2013 en se classant deuxième dans la catégorie «femelles adultes rouges en troisième lactation et plus». Ce sont ses qualités exceptionnelles qui lui ont permis d'être reconnue par les juges du concours. Cet animal aux taches marron clair, né à Valderiès en 2007, fait partie d'une race particulière qui ne représente qu' 1% de la population bovine laitière. Félicitations à Jean-Marc Hérail, un passionné de génétique et à son fils François qui pourront ajouter à un palmarès déjà brillant, une médaille d'argent après le bronze en 2010.Quant à sa copine «Bécasse», de SCEA en Crozes appartenant à Olivier Valles, elle finit 6e en Prim'Holstein pie noire.

 
PUBLIÉ LE 04/03/2013 08:11   Pauline Amiel
 
Toutes les saveurs de l'Ariège régalent Paris
 

 
Qui reprend un peu de bethmale ? En cuisine, les chefs ariégeois s'activent./Photo DDM, Pauline Amiel
 
L'Ariège, terre de tourisme, d'accord mais aussi terre de gastronomie. Les produits, les chefs cuisiniers et savoir-faire culinaires du département ont régalé le Salon de l'agriculture.
 
Au comptoir du stand de l'Ariège au Salon de l'agriculture, Gilles Sabatier, chef, prépare son millas ariégeois, «à la châtaigne, s'il vous plaît». La bonne odeur de sucre attire les visiteurs… «Hum, c'est bon. Qu'est-ce que c'est ?» Et Gilles Sabatier de les inviter à découvrir les autres produits ariégeois le soir. Pendant trois jours, jusqu'à hier, trois des chefs des tables ariégeoises ont régalé le Salon de l'agriculture de coppa de Mazères, de panacotta au foie gras ou encore de truite de Montferrier et des Cabannes.
 
Pour la deuxième année consécutive, Didier Lamotte, chef du Phoebus, est présent au Salon : «On vient faire connaître les produits ariégeois car ce sont des valeurs sûres.» Il débouche une bouteille de coteaux d'Engraviès et poursuit : «goûtez ce saucisson et si vous êtes sage, vous aurez un peu de foie gras avec du pain d'épice au miel de Cadarcet !»
 
C'est dans une minuscule cuisine, avec seulement trois plaques de cuisson et un coin «plonge» que les chefs cuisiniers et des élèves de l'école hôtelière de Souillac préparent une cuisine savoureuse avec les produits du département. «C'est un peu camping mais on essaye de faire des choses sympathiques», s'amuse Didier Lamotte. Pari réussi. «On a fait une terrine de cassoulet. ça se mange froid, mais ça a le même goût !», décrit Marie-José Bru, du restaurant Les Sapins, à Nalzen. Le tout accompagné d'un peu de vin blanc des Terroirs du Plantaurel…
 
Le meilleur saucisson est ariégeois
Si le canard se transforme en confit, en madeleine ou encore en financier sous les doigts experts des chefs, c'est incontestablement la charcuterie et la boucherie qui caractérisent la cuisine ariégeoise. La meilleure preuve ? Le saucisson de la charcuterie Cazaux, de Lorp Sentaraille, qui a été à nouveau récompensé de la médaille d'or du concours national. «Cela fait quatre ans que le saucisson est récompensé au concours. Cette année, c'est notre pâté qui a reçu la médaille d'argent. Cela récompense notre travail et prouve que nous faisons des produits de qualité», se réjouit Jean-Luc Cazaux.
 
Et c'est bien cette qualité de la gastronomie locale qui peut faire la différence sur les grands événements nationaux.
 
Le chiffre : 1 500 participants > Au jeu du stand de l'Ariège. Plus de 1500 visiteurs ont participé au jeu concours du Salon de l'agriculture pour gagner des séjours en Ariège.
 
La phrase : «Nous avons représenté au Salon de l'agriculture l'association des tables gourmandes d'Ariège Pyrénées» > Marie-José Bru, chef du restaurant Les Sapins

 
PUBLIÉ LE 03/03/2013 09:27  
 
Ariège : Le meilleur pour la fin du Salon
 

 
«Authenticité» et «terroir». Voilà les mots qui sont le plus prononcés sur le stand de l'Ariège au Salon de l'agriculture. Pendant les trois derniers jours du salon, le conseil général et l'agence de développement touristique (ADT) du département ont tout misé sur les valeurs de l'Ariège pour mettre en avant ses qualités touristiques. «Nous avons fait le choix du tourisme pour nous différencier des autres départements. Le Salon est un excellent moyen de montrer les forces de l'Ariège, ses artisans, ses agriculteurs. À Paris, c'est synonyme de ressourcement», décrit Laurent Benezech qui travaille avec le conseil général sur l'image du département. Et visuellement, ça parle : toute la journée, les cousins Fauré, une bande de musiciens avec des queues de pie et des chaussettes de rugby vertes et rouges, reprennent avec humour et gaîté les airs de l'Ariège. «Se Canto», «Ariejo ô moun pais» et autre «Que la montagne est belle» se sont succédés pour attirer les oreilles du visiteur. «Aujourd'hui, l'Ariège a les défauts de ses qualités mais demain, elle aura les qualités de ses défauts : préservée, elle va devenir une destination privée», espère Henri Nayrou, conseiller général.
 
Et l'authenticité, cela passe non seulement par les airs de hautbois du Couserans et de boudègne mais aussi par la marque «Ariège Pyrénées». «Qu'est ce que ça veut dire ? Pour nous, c'est transporter de la bonne humeur, déguster des produits du terroir… Parce que l'identité des Ariégeois, c'est la meilleure ambassadrice pour attirer les visiteurs», selon Philippe Jugie, directeur de l'ADT. Et c'est même dans le cadre du rapprochement Aquitaine Midi-Pyrénées sous une bannière Sud-Ouest que le département a pu être représenté. Traditions, gastronomie, terroir… Sans oublier l'histoire. voilà pourquoi les visiteurs du salon ont pu croiser, depuis vendredi une femme préhistorique probablement échappée du Parc de la Préhistoire ou de la grotte du Mas-d'Azil.
 
«Certains visiteurs reviennent chaque année»
Mais, «ce sont les producteurs ariégeois qui sont les meilleurs ambassadeurs», confirme Augustin Bonrepaux, président du conseil général. Et c'est pour ça qu'un jeu concours était mis en place pour engager les visiteurs à se rendre auprès des 5 producteurs présents pour être totalement convaincu. Et le salon de l'agriculture, c'est aussi le moyen de créer des contacts durables : «je me suis fait des amis au salon que je revois chaque année ! Certains clients nous cherchent et achètent nos produits que pendant le salon», explique Eric Boisset, coutelier à Bélesta. Même constat pour Olivier Camparou, fondateur d'Asinus, produits cosmétiques au lait d'ânesse : «nous avons les fidèles et puis le salon nous permet aussi de parler du département.» Et visiblement ça marche. Entre deux bouchées de foie gras et de lentille préparés par les chefs des Tables d'Ariège, Julie, une visiteuse, confirme : «l'Ariège, c'est sûr que je m'en souviendrai».
 
 
PUBLIÉ LE 04/03/2013 07:59   Lae.B
 
Figeac (46) : Six médailles pour Larnaudie
 

 
Sylvie, responsable accueil et point de vente et Pascale, du service exportation./Photo DDM
 
Elle cultive sa passion du foie gras depuis plus de soixante ans. Samedi 23 février, la maison Larnaudie a récolté les fruits de son travail, lors du concours général agricole, au Salon de l'agriculture de Paris. Pour l'entreprise figeacoise, cette brassée de six médailles (une en or, cinq en argent) qui a été glanée, est une belle reconnaissance de ses pairs. «C'est un jury de professionnels, travaillant depuis plusieurs années dans les métiers du foie gras, qui déguste à l'aveugle les produits présentés. Nous avions sélectionné une dizaine de produits. Nous n'imaginions pas que six reviendraient médaillés», indiquent Delphine Ricard, assistante de direction, et Damien Bailly, responsable administration des ventes de Larnaudie.
 
Régularité
La maison Larnaudie avoue que ces récompenses ont une saveur particulière cette année. «Nous avons présenté notre produit phare, le plus demandé par les consommateurs, et encore une fois, il reçoit une médaille, l'or qui plus est», font remarquer ces représentants de l'entreprise.
 
Ce foie gras de canard entier, IGP Sud-Ouest cuit au torchon à l'ancienne, acquiert donc définitivement sa reconnaissance. «C'est la preuve qu'il est toujours de même qualité, cette régularité est notre force. Car, n'oublions pas qu'en moyenne, il ne se déguste du foie gras que deux fois par an, en France. Nous voulons que la première fois, les consommateurs soient ravis, et que la deuxième fois, ils le soient toujours», intervient Arthur d'Espous, directeur général.
 
Dans cet esprit, notons qu'un petit nouveau est entré en lice au concours général agricole, cette année : le foie gras d'oie entier. «C'est un simple assaisonnement de sel et de poivre qui rehausse ce foie, accompagné d'une cuisson traditionnelle. Cette simplicité décroche une médaille d'argent, preuve que les traditions de ce territoire quercynois et l'authenticité locale suffisent pleinement à émerveiller les papilles».
 
En 2013, Larnaudie ne veut pas révolutionner ses recettes, juste apporter la même exigence de qualité. «Nous respectons les savoir-faire ancestraux. Nous ne sommes pas une entreprise artisanale, cependant comme elles, tout est manuel. La seule différence est que nous cuissons plus de volume et dans de gros fours», compare le directeur.
 
Et c'est ainsi qu'ayant semé sur une terre riche de gastronomie, Larnaudie voit croître ses parts de marché, son chiffre d'affaire et ses effectifs (87 personnes).
 
«Nous sommes l'entreprise qui progresse le plus sur le marché du foie gras depuis quatre ans», conclut-t-on à Larnaudie.

 
PUBLIÉ LE 02/03/2013 06:43   Gladys kichkoff
 
Les Trois clochers font salon depuis 31 ans
 

 
Thierry Pagès a reçu Charles de Noblet sur son stand./ Photo DDM, GK
 
Trente et un ans déjà que Thierry Pagès et ses «Trois clochers» sont là, au salon de l'Agriculture à Paris . Ce viticulteur de Lisle-sur-Tarn y vient présenter ses blancs, rouges et rosés de Gaillac. Pour en faire la «promo», il ne pouvait rêver plus grand passionné que Charles de Noblet, ami de la famille, ravi de se trouver là, «en vacances», dit-il et de rencontrer autant les Parisiens que des gens des provinces, venus en visiteurs.
 
Comme la Joconde
«Le salon», explique-t-il, «est, pour le grand public, l'occasion de voir et goûter. Nous avons même des habitués, qui viennent chaque année, passer leur commande». C'est aussi et surtout pour la cave particulière, des opportunités de prendre des contacts. Restaurateurs et gens de la grande distribution, «c'est ici aussi qu'on les rencontre. La prise de contact, c'est important. On n'entre pas comme ça dans les grands réseaux. Ils ont leurs circuits».
 
Reste que le salon de l'Agriculture, c'est l'endroit où il faut être. «Cela fait 31 ans qu'on est là, les gens s'attendent forcément à vous y voir la 32e année. C'est un peu comme la Joconde au Louvres», plaisante l'ambassadeur bénévole. «Cette année, en revanche, la fréquentation est plus faible, l'environnement économique difficile fait que les particuliers achèt ent nettement moins», relève Thierry Pagès qui confie avoir, les années passées, rencontré ici «quelques gros clients». Des affaires qui se sont faites, le matin, autour d'un café. Cette année, il est venu avec une nouveauté de sa gamme des «larmes». Le rosé! Et si les restaurateus préfèrent les «rouges classiques», le fleuron de sa cave reste les gaillacs doux et ceux primeurs. Une cave qui se lance, avec succès dans l'export. «L'Europe du nord, et particulièrement la Belgique marchent bien. Nous commencons l'Asie et bricolons avec la Chine.»
 
Le prix de la meilleure vente pour «Eline»
Hier, nous avons salué le succès remporté, mercredi à Paris, par une blonde d'Aquitaine lors d'enchères organisées sur le ring bovin du Salon de l'Agriculture. «Eline», du GAEC Cransac de Brens, a obtenu le prix de la meilleure vente, avec un prix carcasse de 12,40 € le kilo. Dans un excès d'optimisme, nous avions multiplié le poids total de la bête (1 150 kg) par le prix carcasse pour annoncer qu'«Eline» avait totalisé 14 000 € aux enchères. Ce n'est pas ce prix qu'en obtiendra l'éleveur de Brens quand il amènera la vache à l'abattoir. La carcasse représente autour de 70 % du poids total de l'animal. Voilà qui est précisé.

 
PUBLIÉ LE 01/03/2013 08:15   P.C.
 
L'agneau fermier du Quercy fête son trentième anniversaire en majesté
 

 
Stéphane Le Foll a apprécié l'accueil chaleureux que lui a fait le Lot, hier./ DDM P.Dobrowolska
 
Grosse journée, hier, pour le Lot où les éleveurs ont fêté le 30e anniversaire de l'agneau fermier du Quercy en compagnie du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, du président du Sénat Jean-Pierre Bel et de Martin Malvy, président du Conseil régional.
 
Dans les bras du ministre de l'Agriculture, la star porte ses traditionnelles lunettes noires de Caussenarde, pour la photo. Noires comme ses oreilles aux boucles numérotées. 30473… le numéro de la chance, en l'occurrence, puisqu'il est celui de l'agneau immortalisé avec Stéphane Le Foll en ce jeudi 28 février 2013… cet agneau fermier du Quercy qui fête en grande pompe les 30 ans de son label en ce Salon de l'Agriculture du Cinquantenaire, sur le stand du Lot où défilent les personnalités. Le président du Sénat Jean-Pierre Bel, ce matin. Et le ministre de l'Agriculture, cet après-midi, accueilli par le président du Conseil régional et… ancien député du Lot Martin Malvy qui, il y a 30 ans, était du combat pour sauver ce produit et créer ce que l'on n'appelait pas encore une filière de qualité ou d'excellence. L'une des premières labellisées en France…
 
Né d'une révolte
L'agneau fermier du Quercy ? «Il est né d'une révolte», se souvient Francis Alayrac, 61 ans, président du label rouge des agneaux de Midi-Pyrénées qui à l'époque était de ces jeunes éleveurs lotois dont les commandos arrêtaient les camions arrivant dans son département chargés d'agneaux des pays de l'est pour escroquer le chaland à l'étiquette bidonnée.
 
«Les gros importateurs achetaient des cargaisons entières de ces bêtes médiocres puis les confiaient à des éleveurs de chez nous pour les engraisser avant de les faire tuer juste pour obtenir la mention «abattu dans le Lot». C'était payé de 5 à 10 francs par tête, selon qu'ils les gardaient un ou deux mois. Les gens préféraient avoir 3 000 à 4 000 agneaux par hiver par famille que d'avoir trop de brebis mais c'était une faible de plus value et une image de mauvaise qualité», poursuit-il.
 
Alors, la colère a pris les jeunes agriculteurs. «On a monté des commandos pour arrêter les camions et ce qui a tout fait basculer, c'est quand on a gardé un troupeau de 300 agneaux dans la cour de la préfecture avant de le conduire à l'abattoir.» La suite ? Après avoir obtenu le label Midi-Pyrénées, grâce à un rigoureux cahier des charges, l'agneau fermier du Quercy est devenu le premier label rouge de Midi-Pyrénées.
 
«Il est élevé sous la mère jusqu'à 70 jours, puis en complément du lait on lui donne des céréales et du foin jusqu'à l'âge de 150 jours, maximum, puisqu'au delà, il ne peut pas être labellisé», rappelle au ministre Jean-Claude Goudoubert, éleveur à Floirac et président du syndicat. Bref, il ne doit être «ni trop gros, ni trop gras, ni trop maigre, ni troup rouge, ni trop vieux», résume Francis Alayrac qui a vu se construire la filière jusqu'à la voir représenter aujourd'hui 350 éleveurs pour 50 000 agneaux labellisés (vendus en moyenne 120 € pièce) sur les 150 000 de Midi-Pyrénées et distribués à travers 300 points de vente en France.
 
Une merveille de côtelette qui fond en bouche, posée à côté d'un fromage de Roacamadour, comme il se doit en tant qu'autre réussite de qualité… Un gâteau préparé par les élèves du lycée hôtelier de Souillac, pour souffler les bougies… «J'étais jeune député et on s'était déjà adressé à la Région et on avait obtenu une subvention de 500 000,00 francs pour lancer l'opération» se souvient Martin Malvy. Bilan aujourd'hui ? Une filière dynamique, un produit respecté, 450 emplois directs et 1000 emplois induits. «Mais le combat continue, car malgré tous ces atouts, on peine à trouver des jeunes pour assurer la relève» prévient Francis Alayrac à l'attention de Stéphane Le Foll. Ministre qui se sera alors voulu rassurant car pour lui, l'agneau fermier du Quercy fait partie des exemples à suivre pour que l'agriculture retrouve confiance et débouchés.

 
PUBLIÉ LE 01/03/2013 07:46    Gladys Kichkoff
 
Encore des médailles gersoises au Salon de l'agriculture à Paris
 

 
Chantal et Daniel Oreja, producteurs à Nogaro./Photo DDM, P. Dobrowolska
 
Une médaille d'or pour le foie gras entier de canard, une de bronze pour celui d'oie… «C'est un dopant, une belle récompense pour notre travail» : Damien Boutines est heureux. «Mes parents avaient cessé de venir au salon pendant 5,6 ans. Nous y sommes revenus l'an dernier, à la suite de mon installation. Cela permet, en effet, de continuer la production, ce qu'ils ne pouvaient faire avant où ils arrêtaient tout pendant un mois pour venir ici», souligne ce jeune agriculteur de Montaigut-Saves. Il explique comment la famille s'est organisée pour être présente, porte de Versailles, dix jours, en mettant ses membres - sœurs, tantes… à contribution pour tenir le stand à tour de rôle. La médaille ? «On la ressent de suite dans les ventes. Le Gers est déjà reconnu. Alors, en plus, avec une médaille, vous imaginez !», s'exclame le jeune homme qui s'est empressé d'apposer la précieuse étiquette sur les produits lauréats afin de bien les identifier.
 
Juste à côté, Chantal et Daniel Oreja, producteurs de canards à foie gras, près de Nogaro, fidèles à ce bel événement agricole depuis 14 années. Ils élèvent, engraissent, transforment et ne se lassent pas de l'expliquer au visiteur. Justement, le salon décalé des vacances scolaires en Ile-de-France, attire des personnes d'autres régions, parfois venues de très loin. «Ce matin, nous avons eu des clients corses», remarque le couple qui a obtenu une médaille d'argent pour leurs rillettes, une récompense qu'ils se contentent de signaler par une affichette qui trône en bonne place au milieu des pâtés, confits, plats cuisinés et bien sûr le foie gras.
 
Plus de 120 médailles à Paris
Les Gersois ont décroché plus de 120 médailles au concours général de Paris: 21 pour le foie gras, 3 en aviculture, 36 pour l'armagnac, 50 pour les vins, 11 pour le Floc de Gascogne. Une liste qui n'est pas encore close mais satisfait déjà le président de la chambre d' agriculture Henri-Bernard Cartier.

 
PUBLIÉ LE 01/03/2013 15:16   
 
Le prix de la meilleure vente pour une vache tarnaise Blonde d'Aquitaine
 

 
La vache Eline lors de la remise des prix/ Photo DDM,
 
France blonde d'Aquitaine sélection et Blonde pays d'Oc ont organisé mercredi une vente aux enchères de cinq vaches de race blonde d'Aquitaine au salon de l'agriculture. Les bêtes sont achetées par des enseignes de la grande distribution pour la boucherie. Il s'agit pour les acheteurs de valoriser les éleveurs et la qualité de la viande. C'est l'élevage GAEC Cransac de Brens qui a réalisé la meilleure vente. Elines, qui pèse 1150kg a été vendue 12,40€ le kil. Elle a été achetée par Thierry Besnier pour le Leclerc de Saint-Gaudens. Le prix de la meilleure vente a été remis par Thierry Carcenac, le président du conseil général du Tarn.

 
PUBLIÉ LE 01/03/2013 08:16  Amandine Cailhol
 
L'Aveyron dans sa vitrine agricole
 

 
Les agneaux de la race Lacaune connaissent un franc succès auprès des visiteurs./Photo DDM, A.C.
 
Un Aveyronnais qui se rend au salon international de l'agriculture de Paris ne peut pas se tromper : il suffit de prendre la ligne 12 du métro.
 
Mardi, dans le Hall 7 du parc des expositions, la communauté aveyronnaise s'était donné rendez-vous. Élus locaux, représentants de l'intersyndicale et du monde agricole ont partagé un petit-déjeuner aux saveurs du terroir.
 
«Il est important de parler d'une même voix pour promouvoir l'Aveyron», souligne Jean-Claude Luche, président du conseil général. Un message partagé par Jacques Molières, président de la chambre d'agriculture de l'Aveyron : «Lorsque les Aveyronnais s'exportent en dehors de leurs terres, il faut qu'ils ne fassent qu'un».
 
Cette «réunion de famille» est aussi une «opération de notoriété», lance Francis Castan, directeur du comité départemental du tourisme : «À travers la promotion du territoire, nous voulons porter un message optimiste aux producteurs aveyronnais et les encourager dans leur démarche qualité qui est largement reconnue par les visiteurs du salon». Un discours que les intervenants ont aussi voulu faire entendre au ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, Stéphane Le Foll, lors de son passage sur le stand.
 
Honneur aux vins
Parmi les produits aveyronnais, les vins sont à l'honneur. Claude Anglars, conseiller général d'Estaing, ne manque jamais une occasion de promouvoir La route des vins de l'Aveyron, «Un nouveau projet d'agrotourisme qui a pour ambition de faire découvrir le département à travers ses quatre AOC : Marcillac, Côtes de Millau, Entraygues-Le-Fel, Estaing». Une signalétique dédiée permettra de guider les touristes sur cette route des vins, dès 2013, pour les premières installations. Le futur panneau d'Entraygues-Le-Fel a été présenté en avant-première au Salon.
 
Roquefort et Lacaune
Le stand attire toujours une foule nombreuse. Un jeu de la roue invite les visiteurs à mieux connaître les secrets du fromage. Marié à des figues, de la confiture de marron, des noix, des endives : la dégustation offerte est savamment orchestrée. Lacaune. Vedettes de leurs stands, les brebis de race Lacaune intriguent les plus jeunes. Sans se soucier de toute l'animation autour d'elles, elles se prêtent aux jeux des photos et des caresses, ceci encore pour cinq jours de salon.

 
PUBLIÉ LE 01/03/2013 08:54  
 
L'Aude s'expose au Salon de l'agriculture
 

 
Les élus ont fêté les produits audois au salon de l'agriculture / Photo DDM, P. Dubrowska
 
Les élus audois, politiques mais aussi des institutions professionnelles et économiques ont rendu visite aux exposants et visité le salon de l'agriculture.
 
Aux celliers d'Orfée, André Viola s'attarde à parler rugby… On est dans l'Aude, l'Aude, «montée» à Paris avec ses vins, ses miels, ses olives et tout le reste… ses produits du terroir, sa marque Pays cathare… Le président du conseil général qui étrennait son titre, tout neuf, de délégué national en charge de l'agriculture que venait de lui confier la Fédération nationale des élus socialistes républicains était là pour la journée consacrée à son département avec les présidents des chambres consulaires de l'Aude, celui régional de l'agriculture, des responsables agricoles et des élus -conseillers généraux, régionaux… Avec eux, il a rendu visite à tous ces Audois venus porter, ici, au 50e salon de l'Agriculture, les couleurs de son département. L'Aude est à la fête. On discute, on félicite les nouveaux promus au concours général, on trinque à la médaille de Martine et son minervois primé, on (re) goûte -avec modération, à la Bulle et aux Créments médaille d'or… Les Fécos et les copains d'abord sont là pour emmener les Parisiens en folle farandole jusqu'à Sud de France et c'est l'occasion de rappeler tous les efforts conjoints de la profession et du Département ainsi que des chambres pour la promotion des produits de qualité. «Nous avons besoin de cette image que vous véhiculez», a insisté le président Viola. Un petit clin d'œil à Michel Cano, , retraité d'aujourd'hui. «Il m'a confié être arrivé avec François-Mitterrand et partir en même temps que le Pape», a taquiné André Viola. «Voici un balisage particulier de ma carrière», s'est amusé l'intéressé.
 
La veille, sur ce même stand, Christian Bourquin avait, avec beaucoup de ferveur, défendu Sud de France et cette «notion du public à la disposition des entreprises privées qui commence à faire du chemin en France. Nous, nous avons sept ans d'avance et il nous appartient de ne pas la perdre. Vous avez l'appui de la région pour avancer».
 
Et de conclure sur la nécessité que les 3 millions d'habitants de Languedoc-Roussillon suivent la marque. «Nous avons pour cela, depuis un an, ouvert deux, trois épiceries avec les produits Sud de France. Deux l'ont été à Perpignan à titre expérimental et ont connu un franc succès d'entrée de jeu. Nous sommes prêts maintenant à aller dans toutes les villes. En attendant, ici, à paris nous prenons nos marques en France, à l'international»

 
PUBLIÉ LE 01/03/2013 09:33  
 
Limoux (11) : La bulle Sieur d'Arques primée au salon de l'agriculture
 

 
L'équipe Sieur d'Arques au salon de l'agriculture, fière de ses médaillles./Photo DDM G.K.
 
C'est devenu une habitude chaque année Sieur d'Arques recueille des médailles au salon de l'agriculture mais cela n'en diminue en rien le mérite bien au contraire.
 
Ca n'est peut-être pas une nouvelle exclusive, un scoop, mais l'excellente tenue des vins pétillants de la cave du Sieur d'Arques au salon de l'Agriculture qui se tient en ce moment à Paris, mérite d'être souligné. La cave a en effet obtenu quatre médailles, deux en or pour une blanquette AOC 2 011 Aymeric Sieur d'Arques ainsi que pour un crémant blanc de la même année. Les mêmes bouteilles ont été également primées en argent, chacune dans sa catégorie. Cela mérite d'être souligné, tout d'abord parce qu'il n'est pas évident d'année en année de collectionner des titres de lauréats et des places d'honneur à un concours réunissant l'ensemble des productions de l'Hexagone. Cette régularité invite au respect et rassure aussi producteurs et consommateurs, sur la qualité évidente d'un produit et le bien-fondé de son auréole auprès du public. L'autre raison de se réjouir touche de plus près la vie de la société, au terme des remous engendrés par les mouvements de personnes que l'on sait au plus haut niveau, les mesures prises par la nouvelle direction, notamment la réduction de personnel, afin de faire face à des difficultés financières. Les hommes passent, et les situations ne sont jamais figées. L'institution demeure, le savoir-faire aussi, et la reconnaissance attribuée par le biais des médailles de la société, constitue un excellent repère. La première bulle poursuit son baguenaudage festif ici et là. Au Salon de l'Agriculture, une bouteille a été remise aux clients de la région parisienne achetant par correspondance qui ont répondu à l'invitation à une dégustation au stand de Sieur d'Arques.
 
Le chiffre : 4 médailles > 2 or et 2 argent. Ce sont les récompenses attribuées lors du concours agricole à une blanquette Aymeric, un crémant 2011.
 

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Commentaires :

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  • SR dit :
    09/3/2013 à 12h 12min

    Cet article compilé depuis quelques jours a été décalé en raison de l'actualité météorologique...

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