Pyrénées : Perturbations liées à la neige

11/2/2013


PUBLIÉ LE 11/02/2013 08:21  | La Dépêche du Midi |  D.P. & Claire Lagadic
 
Pyrénées : enneigement record, risque d'avalanches et problèmes de circulation
 

 
Des véhicules enfouis sous la neige, des rues et des maisons difficilement accessibles à Barèges./ Photos DDM, Delphine Péreira, Philippe Leblanc.
 
L'enneigement de tous les records des Pyrénées a aussi son revers : le risque accru d'avalanches et les problèmes de circulation. Hier, les touristes présents à Barèges ont été évacués à titre préventif ; la veille à Guzet, des automobilistes bloqués ont dû être secourus par les gendarmes.
 
L'hiver 2012-2013 va rester comme l'année de tous les records pour les Pyrénées avec des chutes de neige rarement vues ces dernières années. En ce mois de janvier, les stations du massif se sont hissées au sommet des classements établis par les sites spécialisés. Ainsi, Cauterets est d'abord devenue la station la plus enneigée d'Europe. Le 26 janvier, avec 475 centimètres, elle a devancé Andermatt Gotthard Oberalp Arena, en Suisse qui affichait 400 centimètres et Engelberg, toujours en Suisse avec 375 centimètres. Seule la station américaine de Mammoth Mountain Ski Area avec ses 488 centimètres lui résistait au niveau mondial. Une première place que Cauterets a fini par décrocher le 6 février dernier avec 550 centimètres ! Du jamais vu depuis au moins trente ans selon les connaisseurs, que ce soit pour la hauteur du manteau neigeux que de la rapidité avec laquelle il s'est formé.
 
Paradoxalement, tant de neige ne fait pas forcément le bonheur des stations, qui sont souvent davantage préparées à affronter la pénurie de neige que le trop-plein.
 
Barèges, inspection des couloirs d'avalanche (Photo FB - Patrice Barrière)
 
Ainsi, la sécurisation des domaines skiables impose un travail titanesque aux pisteurs : déclenchement d'avalanches plus nombreux, damage rendu plus difficile. Peyragudes a d'ores et déjà utilisé 900 kg d'explosifs, ce qui représente «une facture de 15 000 à 20 000 euros», indiquait à La Dépêche du Midi Noël Lacaze, directeur de la station.
 
Les stations des Pyrénées se sont également retrouvées confrontées à plusieurs jours de mauvais temps qui les ont obligées à fermer une partie de leur domaine skiable, impactant d'autant une fréquentation qui s'est révélée en berne en janvier.
 
Risques d'avalanches au niveau 4
Autre écueil de cet enneigement exceptionnel, l'accès bien sûr aux stations qui est rendu parfois très délicat et, principe de précaution oblige, conduit les pouvoirs publics à fermer routes et cols comme ceux vers Andorre (ci-dessous). C'est d'ailleurs au nom de ce principe que la commune de Barèges a décidé hier d'ordonner l'évacuation de 600 touristes (lire ci-contre) et le confinement chez eux des habitants du village. II est vrai que les risques d'avalanches sont très forts, au niveau 4 sur les départements de l'Ariège et des Hautes-Pyrénées. Avec les chutes de neige qui devaient survenir cette nuit, Météo France recommande pour ce lundi la plus grande prudence. «Le risque de déclenchement par un seul skieur est possible», assurent les prévisionnistes qui indiquaient hier soir la possibilité «d'avoir quelques grosses avalanches» pour aujourd'hui.
 
Barèges, information de la population (Photo FB - Patrice Barrière)
 
600 touristes évacués à Barèges
Depuis la fin de la semaine dernière la station de Barèges n'accueillait plus de skieurs en raison des impressionnantes chutes de neige qui ont recouvert les Pyrénées.
 
Samedi, aux alentours de 22 h 30, une avalanche mêlant poudreuse et branchages divers s'est abattue sur le village, avant de stopper sur le parking des thermes, ensevelissant sous 1,20 mètre de neige une quinzaine de voitures garées.
 
Les secours sont arrivés sur place très vite comme l'a raconté Laurent Marcou, premier adjoint au maire de la commune : «On a d'abord fait intervenir le chien du PGHM de Pierrefitte afin de procéder à une recherche cynophile pour s'assurer que personne n'était enseveli sous la neige puis on a procédé à des opérations de sondage. Il n'y a heureusement aucune victime à déplorer».
 
Barèges, véhicule touché par l'avalanche de samedi (Photo FB - Patrice Barrière)
 
Les lieux ont été rapidement sécurisés et dès le dimanche matin, avec l'aide des pompiers venus de tout le secteur mais aussi des gendarmes, les touristes ont commencé à être évacués : «Les gens sont compréhensifs face aux cumuls de neige exceptionnels que nous connaissons actuellement et nous les en remercions. Les élus et tous les services de secours, gendarmerie, pompiers, RTM, nous sommes tous très vigilants. De toute façon nous avions commencé à prendre des mesures de prévention, avec le PGHM. Nous sommes très soucieux de la sécurité de nos touristes et de nos habitants».
 
Grâce à un hélicoptère, les services de la RTM, Restauration des Terrains de Montagne, ont survolé la zone afin d'évaluer les risques à venir.
 
Après la 14e commission de sécurité en 10 jours, les autorités ont opté pour l'évacuation totale des touristes de l'ensemble du village et le confinement des habitants : «nous avons pris un arrêté en raison du niveau très élevé de risque d'avalanche qui persiste dans le temps et de nombreuses coulées observées en montagne mais aussi en raison des prévisions météorologiques des deux jours à venir. Nous demandons aux habitants de ne se déplacer qu'en cas de nécessité et nous maintenons ces consignes jusqu'à au moins mercredi 13 février».
 
Ce cumul très important de neige, 6 mètres à la station, est historique puisque les habitants du secteur n'avaient pas vu cela depuis 1960.
 
Les toits de Barèges, hier (Photo FB - Patrice Barrière)
 
«On comprend, c'est pour notre sécurité»
«Pas de raquettes, pas de ski bien sûr mais pas non plus de randonnée. Par contre, vous pouvez profiter de la journée pour vous reposer». Ceux qui pensaient pouvoir encore rester quelques heures sur place se sont pressés à l'office de tourisme où Séverine et ses collègues les accueillaient avec le sourire mais avec des consignes strictes. «Personne ne doit quitter le village et s'aventurer là où il y a de la neige». Les familles avec enfants ont trouvé la parade avec une petite balade en luge dans les rues enneigées de la commune et des batailles de boules de neige en prime : «On comprend, c'est pour notre sécurité si on nous interdit l'accès à la station et les endroits qui présentent un risque car on ne sait pas s'il va y avoir une autre avalanche et où elle se produira. Donc, on ne peut pas accéder aux pistes ni aux endroits où on avait l'habitude d'aller avec les petits. Mais on ne peut rien y faire, on reviendra. Les enfants, tout cela ne les dérange pas du moment qu'ils peuvent continuer à jouer avec de la neige, tout va bien. Nous, en tous cas, on reviendra».
 
L'office de tourisme avait aussi prévu de faire patienter les sportifs, en offrant une séance de cinéma gratuite avec la diffusion du fameux «Les bronzés font du ski» pour «détendre l'atmosphère et faire rire nos skieurs». Une proposition accueillie avec plaisir par la plupart des visiteurs, mais à la mi-journée, changement de programme avec l'évacuation des touristes par mesure de précaution.
 
 
Ariège : Automobilistes secourus par les gendarmes
 
Plantés dans la neige en pleine nuit à deux kilomètres de la station de Guzet-Neige, les occupants de deux voitures ont été secourus par les gendarmes de Guzet-Neige et de la brigade de Massat dans la nuit de samedi à dimanche. Les fortes chutes de neige de la nuit ont bloqué des voitures engagées sur la route entre le col de Latrape et la station de ski de Guzet-Neige et qui ne pouvaient plus avancer. «Les voitures avaient des équipements spéciaux mais il y avait près de 20 cm de neige fraîche sur la route» explique l'adjudant Massonnaud de la brigade de gendarmerie de Massat. Une quantité trop importante pour des véhicules citadins même équipés. Des chaînes à neige ont d'ailleurs cassé, clouant définitivement les voitures sur place. Deux patrouilles de la brigade de Massat ont été envoyées en renfort des gendarmes en poste sur la station.
 
«Nous avons aidé cinq personnes à gagner la station à bord de notre véhicule tout terrain» détaille l'adjudant Massonnaud. Les automobilistes «naufragés» ont vu arriver les gendarmes avec soulagement. Ils devaient récupérer leurs véhicules hier matin. «La station a ouvert normalement, tous les employés ont pu monter» expliquait, hier matin, Hakim Boufaïd, le directeur.
 
Le conseil général rappelle sur son site d'informations que le réseau routier n'est pas déneigé la nuit pour des raisons de sécurité. La plus grande prudence est recommandée. Hier midi, la route d'accès à la station de Guzet Neige par Ustou (RD8F) a été une nouvelle fois fermée à cause du risque d'avalanche. à l'heure de redescente, les skieurs contraints de faire un détour pour rentrer sur Ustou n'étaient pas contents.
 
Problème : un couloir menaçait toujours.
 
Dégagement de la route vers la station de Gavarnie (Photo FB - Alex Coumates)

 
Expert : Guy Dotter, guide de haute montagne
 
«Le climat est devenu extrême»
 
Le phénomène observé à Barèges est-il surprenant ?
 
Le village de Barèges est depuis toujours sous la menace des avalanches. Cette crainte existe depuis très longtemps. Il y a d'ailleurs une ancienne chanson pyrénéenne qui s'appelle «L'avalanche de Barèges». Tout ce versant est dangereux. Des protections ont été mises en place mais elles ne suffisent pas lorsque l'accumulation est trop forte.
 
La décision de fermer l'accès et d'évacuer les touristes est-elle logique ?
 
S'il y a eu une coulée, il peut y en avoir d'autres. Il faut toujours être modeste face à ces événements extrêmes qu'on ne contrôle pas surtout quand on n'est pas capable d'aller sur zone. On fait jouer le principe de précaution. Lorsque j'étais directeur de la sécurité à la Mongie, à la fin des années 70, il y a eu un épisode neigeux important qui s'est traduit par un risque élevé d'avalanche. On s'est interrogés sur une évacuation de certains quartiers.
 
L'épisode neigeux de cette année est-il un phénomène exceptionnel ?
 
J'ai le souvenir d'un épisode très important, à l'image de celui-ci, au milieu des années 80. Mais cela fait plusieurs années qu'on n'avait pas eu autant d'épisodes neigeux. Cela fait un mois qu'il fait mauvais et qu'il y a beaucoup de neige. Pendant les quinze premiers jours, le redoux succédait aux chutes ce qui a tassé et fragilisé le manteau.
 
Avez-vous observé une évolution du temps dans les Pyrénées ces dernières années ?
 
Globalement, il y a moins de neige qu'avant depuis 10 à 15 ans. Mais on observe aussi des phénomènes extrêmes. Il y a des saisons presque sans neige mais quand il y a un épisode neigeux il est plus important. Idem pour le vent. Il est plus violent mais c'est très ponctuel. En quelques années, nous sommes passés d'un climat régulier à un climat extrême.
 
La RN 20 sous la menace des avalanches
 
La RN 20 / Photo DDM
 
Ouvrira, ouvrira pas ? La route d'accès à Andorre par la RN 20, la RN 320 et la RN 22 est très exposée au risque avalanche qui conditionne ses ouvertures et fermetures. Parfois plusieurs fois dans la journée. Pas toujours facile de suivre. le détour par Bourg Madame n'est pas toujours possible non plus. Le risque est réel. La semaine dernière, deux avalanches ont coulé sur la route nationale la recouvrant sur une épaisseur de 1,5 mètre de neige. La montagne qui surplombe ces routes nationales et le village de l'Hospitalet-près l'Andorre a été auscultée, les couloirs d'avalanche cartographiés, le risque analysé. Les différents massifs sont aménagés pour tenter de prévenir au maximum le risque d'avalanche. Des arbres ont été plantés, des râteaux implantés dans des couloirs très étroits. D'autres équipements «passifs» ont été mis en place sous le couloir 2, par exemple, qui domine la route. «Une bassine», sorte de terrasse, a été aménagée pour freiner la descente de la neige. En bas, la route est protégée par un merlon. Il n'est pas toujours suffisant pour contenir la neige. Les techniciens de la DIRSO avec l'expertise de RTM (restauration des terrains de montagne) tirent régulièrement des explosifs pour déclencher préventivement des avalanches et soulager le manteau neigeux quand il est trop chargé. Ces dernières semaines, les tirs préventifs se sont multipliés grâce au câble transporteur d'explosif (CATEX) installé à demeure. Les agents de la DIRSO peuvent déclencher des explosions en 35 points différents et sont alors obligés de fermer la route.

 
PUBLIÉ LE 11/02/2013  08:25   | La Dépêche du Midi |  P. A.
 
Ariège : On n'en a pas encore fini avec la neige
 

 
Les montagnards prennent leur mal en patience. En attendant, personne ne reste isolé comme en vallée d'Ax où les repas sont servis quotidiennement aux personnes seules./Photo DR 
 
Les chutes de neige n'en finissent plus sur l'Ariège où les cumuls commencent à être impressionnants. Les interventions se sont multipliées pour faciliter la circulation. Pas toujours évident.
 
Il n'en finit plus de neiger sur les Pyrénées ariégeoises. «Les cumuls des derniers épisodes neigeux sont très préoccupants. Des purges ont été signalées mais de nombreuses pentes demeurent surchargées et instables» notent les nivologues de Météo France dans leur bulletin. Le risque avalanche reste fort, de 4 sur 5, sur l'ensemble des massifs de l'Ariège. «Le manteau neigeux qui se présente sous «la forme d'un mille-feuille» est très fragile «et cède sous de faibles surcharges.»
 
Il fait pas bon s'aventurer en dehors des pistes balisées et ouvertes. Sur les routes, la situation a évolué favorablement hier. La RN 20 a pu rouvrir en fin de matinée après avoir été sécurisée par les agents de la DIRSO. L'accès à Andorre par la RN 20, RN 320 et RN 22 dépend aussi de l'évolution du risque avalanche.
 
Un camion sur l'aire de chaînage de Luzenac, / Photo archive DDM, H.D. 
 
Les problèmes rencontrés sur le reste du réseau sont causés en partie par l'afflux de véhicules pas toujours préparés à affronter les conditions hivernales. Ainsi, hier matin, une file de voitures s'est formée sur la RN 20 depuis Perles-et-Castelet jusqu'à Ax-les-Thermes. Des automobilistes s'arrêtent parfois un peu à l'arrachée pour monter les équipements hivernaux. Du côté de Guzet, des skieurs qui voulaient arriver sur la station samedi soir ont été secourus par les gendarmes (lire en page 3). La route de Guzet par Ustou (RD87F) a été fermée, hier, à cause du risque avalanche. Un couloir, qui n'était pas encore purgé, menaçait la route. Le col de Port (RD 618) reste fermé. Sur tous les axes, les agents de la DIRSO et du conseil général travaillent pour déneiger. La viabilité du réseau est assurée. Mais de nouvelles chutes de neige sont attendues aujourd'hui et jusqu'à mercredi. Il va encore falloir se monter patient.
 
Les gendarmes interdisent l'accès à l'Andorre. /Photo DDM, M. France Rousset. 
 
Le chiffre : 5 000 connexions > Internet. C'est le nombre de connexions enregistrées par le site inforoute du conseil général pour la seule journée de samedi. Il y a eu également 1800 connexions par smartphones.
 
Risque d'avalanche fort
Le risque avalanche est toujours fort, de 4 sur 5, sur l'ensemble des massifs de l'Ariège. Selon le bulletin avalanche de Météo France « La neige qui était attendue cette nuit va se déposer sur un manteau déjà très lourd et n'ayant pas eu le temps de se stabiliser.»
 
Les nivologues attendent de nombreuses purges et départs spontanés de coulées. Ces prévisions sont valables en dehors des domaines balisés et ouverts. La plus grande prudence est de toute façon recommandée partout en montagne.
 
Même en moyenne montagne, comme ici, à Prat-Communal, près de Saurat, les cumuls de neige sont importants. / Photo DDM archives, Philippe No.
 
Sem : «J'ai pas vu ça depuis 1981 !»
À Sem, la neige a coupé le village du reste du monde plusieurs fois, cette semaine. Patrick Bertureau, le maire n'en revient pas : «Je n'avais pas vu autant de neige depuis 1981 ! Jeudi, il y avait plusieurs mètres de neige sur la route… La neige était très molle et elle tombait en petites billes. Ce qui fait que ça glissait.»
 
Jeudi matin, entre 8 h 30 et 13 h 30, la route entre Sem et Goulier a été coupée par pas moins de six coulées ! «Il y en avait deux grosses et quatre plus petites. Le temps que la pelle à godet débarrasse toute la neige, on est resté bloqué au village», se souvient le maire.
 
Mais au village d'une vingtaine d'habitants, on ne s'inquiète pas plus que cela. «Qu'on descende le matin ou à 14 heures, c'est pas grave tant qu'il n'y a pas d'urgence.» Hier matin, rebelote, une nouvelle coulée a recouvert la route de 80 cm de neige. Elle est redevenue accessible vers 11 h 30. Heureusement, les couloirs d'avalanches sont situés loin de toutes habitations et ne menacent pas la sécurité des habitants. Le souci, au-delà des chutes importantes de neige, ce sont les paravalanches : «Ils ont plus de 50 ans ! Ils sont fichus…», regrette Patrick Bertureau. C'est à peu près l'âge aussi de certains poteaux téléphoniques : «Le téléphone est souvent coupé. Chez certains habitants, il ne sera rétabli que mercredi.» Mais à Sem, à l'image du maire, on reste patient et on relativise une situation : «De toute façon, je suis prêt à descendre en ski de fond, si besoin !»

 
Dimanche 10 Fevrier 2013 12:41 / Kairn.com
 
Barèges : avalanches et évacuation, une culture ancienne
 
De tout temps, Barèges, village de montagne dans les Pyrénées, a vécu des hivers entre avalanches et évacuations. Rien d’anormal qu’aujourd’hui l’histoire se répète : les accumulations récentes de neige ne sont que la normalité resituée ne serait-ce que 40 ans en arrière.
 
Deux grosses avalanches dans Barèges
Samedi à 23h15, ce n’est pas l’avalanche du grand Shuss qui est tombée mais celle qui arrive sur le parking face aux Thermes. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si aujourd’hui il n’y a plus d’habitations. L’avalanche du 2 février 1907 a fait des ravages. Même chose dans la nuit du 24 au 25 mars 1939 qui a fini de nettoyer les lieux. Juste un cabanon en planches avait été reconstruit et a disparu au début des années 1970 pour faire le parking actuel. 
La situation d’aujourd’hui n’a donc rien d’exceptionnel. C’est simplement une normalité un temps suspendue mais pas oubliée. Evacuation, avalanches, risques, font partie de la vie montagnarde. 
 
Diaporama :
 

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