PUBLIÉ LE 07/12/2012 09:22 | La Dépêche du Midi |
Laguiole (12) : «Fière» Miracle de la nature
De gauche à droite, Hervé Storck et Alain Dijols surveillent les veaux quadruplés : événement très rare dans la race bovine./Photo DDM
Elle s'appelle «Fière» mais elle pourrait s'appeler aussi «Extraordinaire». «Extraordinaire» car cette belle vache de la race aubrac, âgée d'à peine trois ans, a mis bas à des quadruplés lors de son premier vêlage vendredi 30 novembre.
«C'est très rare, voire exceptionnel, d'avoir des quadruplés dans la race bovine en général», explique Hervé Storck, vétérinaire du cabinet Aubrac Viadène à Laguiole, qui aidait «Fière» à la naissance des petits veaux. «Depuis 24 ans que j'exerce ce métier, je ne l'ai jamais vu». Non moins étonnée était la famille Dijols à la Ferme de Lacaune, près de Laguiole. Alain, qui est la quatrième génération à la ferme familiale et éleveur depuis une quarantaine d'années, avoue : «On a déjà eu des jumeaux mais jamais des quadruplés». «La naissance s'est passée relativement rapidement, à peine une heure», notent Alain et sa fille Denise, associée avec son père. «C'est grâce à Hervé qu'ils sont tous là aujourd'hui», disent-ils. Les deux premiers veaux étaient mal positionnés avec les pattes devant, ce qu'il fallait corriger. «Fière» allait être à terme vers Noël, donc les veaux sont nés prématurés. Il faut attendre jusqu'à cette date pour être sûr de leur santé. Entre-temps, c'est le biberon toutes les quatre heures, jour et nuit, pas de contact avec des animaux malades, chaleur des lampes infrarouges… précise Hervé Storck. Pour l'instant, les deux petits mâles et femelles sont logés et se frottent les uns contre les autres dans une petite caisse qui ressemble à une crèche de Noël. Pesant en moyenne 15 kg chacun à la naissance, ils gagnent du poids chaque jour, sont alertes et semblent tout à fait prêts pour devenir de solides spécimens de la race aubrac.
PUBLIÉ LE 06/12/2012 09:18 | La Dépêche du Midi |
Laguiole : La vache «Fière» donne naissance à des quadruplés
La naissance de veaux quadruplés est un événement très rare./ Photo DDM
Un événement insolite vient de se produire sur le plateau de l'Aubrac. à la ferme d'Alain et Denise Dijols, une vache de race aubrac a donné naissance à des quadruplés. Des veaux d'une quinzaine de kilos chacun qui ont vu le jour vendredi dernier, avec une vingtaine de jours d'avance sur la date prévue. Mais même prématurés, les quatre veaux se portent bien. Leur maman, «Fière», aussi.
PUBLIÉ LE 07/12/2012 13:16 | La Dépêche du Midi |
Albi (81) : Quand les silures du Tarn mangent des pigeons
Attaques de pigeons par les silures observées par l'équipe de Frédéric Santoul en 2011 à Albi./Photo DDM, UPS
Sur la base d'observations effectuées en 2011, une étude scientifique démontre pour la première fois que certains silures vivant dans la rivière Tarn se nourrissent de pigeons.
Les pêcheurs ne seront pas outre mesure étonnés par cette information : les silures du Tarn mangent des pigeons. On connaissait les «on-dit» qui courent sur les berges de la rivière et ces pêcheurs appâtant les silures avec des canetons, des poulets, etc. Aujourd'hui on dispose d'une étude scientifique particulièrement argumentée sur la base d'observations et analyses conduites par Frédéric Santoul, maître de conférence à l'université Paul-Sabatier à Toulouse qui travaille sur l'introduction des silures dans les rivières.
Caractère opportuniste
Entre juin et octobre 2011, l'enseignant et ses élèves se sont postés sur le parapet du Pont-Vieux, leurs regards braqués sur l'îlot situé en aval de l'ouvrage. «À raison de séances d'observation de trois heures, nous avons pu filmer une cinquantaine d'attaques», explique Frédéric Santoul. Nous avons aussi constaté poursuit-il, que les plus gros silures ne venaient pas, ni les plus petits, sûrement pour des raisons de manque de profondeur pour les premiers et de territorialité pour les seconds». Ces témoignages visuels demeuraient insuffisants pour le chercheur. Des plongeurs dûment assermentés ont alors effectué des prélèvements «sur les muscles et les nageoires». Les analyses qui ont suivi ont permis, pour la première fois de démontrer que «certains silures se nourrissaient à plus de 80 % de pigeons». Et ces déductions de Frédéric Santoul : «D'ordinaire le silure mange du poisson-chat, du chevenne, de la brème, son caractère opportuniste l'a poussé à trouver de nouvelles proies. En outre, le silure chasse surtout la nuit, ici il est actif le jour, c'est assurément une drôle d'adaptation», conclut l'enseignant qui n'a pas l'intention d'interrompre les recherches «on va suivre le comportement de l'espèce». Quant aux pauvres pigeons, déjà harcelés par les faucons pèlerins de la cathédrale, les voici maintenant attaqués par les silures. Mais où vont-ils donc pouvoir aller roucouler en paix?
PUBLIÉ LE 08/12/2012 07:33 | La Dépêche du Midi |
Albi : Les silures chasseurs de pigeons font le buzz
Vidéo -- Il fallait s'y attendre. La vidéo montrant des silures attaquant des pigeons en amont de l'île au pied du Pont-Vieux d'Albi fait un buzz terrible sur You Tube. Il faut dire que les images filmées par les chercheurs qui ont fait cette découverte étonnante sont vraiment impressionnantes. Cinq scientifiques, dont Frédéric Santoul, du laboratoire d'écologie fonctionnelle de l'université Paul-Sabatier de Toulouse, ont observé cinquante de ces attaques de silures chasseurs. Ce vendredi à 10 heures, au lendemain de sa mise en ligne, la vidéo dépassait les 24 000 consultations, à raison de plusieurs milliers par heure. Il va y avoir du monde sur le parapet du Pont-Vieux dans les jours à venir. Après les faucons pèlerins de la cathédrale, le silure, un moyen écologique de se débarrasser contre les pigeons. Et un autre magnifique spectacle de la nature en pleine ville. Certes, les chercheurs ont mis quatre mois entre juin et octobre 2011 pour démontrer ce qui était alors une rumeur courant parmi les pêcheurs. Pour observer un silure happant un pigeon, il faut être patient…