Région : Bilan météo juillet > octobre 2012

6/11/2012


		
PUBLIÉ LE 06/11/2012 09:07   | La Dépêche du Midi | P.-J. P
 
Tarn : Bilan météo, un mois d'octobre très agité
 
Avec l'autan soufflant en tempête, les feuilles se sont ramassées à la pelle du 17 au 21 octobre, ici sur les Lices à Albi. / Photo DDM, Emilie Cayre 
 
Certains (mauvais) augures annoncent un hiver rigoureux. À Saint-Julien-Gaulène, on est prêt à le croire : des flocons voletaient dans le ciel de cette commune du Ségala le dimanche 28 octobre… le jour même où on est passé à l'heure d'hiver. A Météo France Albi, ce mois d'octobre est néanmoins qualifié de «doux, contrasté en précipitations et venté». Malgré deux coups de froid, dont cet épisode hivernal entre le 27 et 30, l'excédent de température atteint 0,5° en montagne et plus de 1° en plaine. Les pluies n'ont pas arrosé le territoire départemental de manière équitable. C'est le moins que l'on puisse dire. 
Au pied de la cathédrale Saint-Alain, à Lavaur, on n'a relevé que 55 mm sur tout le mois… pendant que Lacaune accumulait 306 mm (le double de la valeur moyenne), dont 157 mm tombés en 24 heures (!) le vendredi 26 octobre. Un déluge qui a d'ailleurs causé de gros dégâts dans la cité thermale. Le Sidobre aussi a été arrosé le mois dernier avec un cumul de 103 mm. Au jeu du pluviomètre, Castres bat Albi 72 à 60 ! En plaine, ce mois est déficitaire en pluie de 10 %. 
Autre fait climatique marquant, l'épisode de vent d'autan qui a balayé le Tarn entre le 17 et le 21. Un vent violent mesuré le 18 octobre à 115 km/h à Castres et 120 à Tanus. Pour les adeptes de bronzette sur la terrasse du Pontié, ce ne fut pas l'été indien rêvé. L'astre roi n'a brillé que 153 heures à Albi, contre 157 heures en moyenne depuis 1977. Et, pendant 3 jours (les 11, 21 et 26), il a fallu se mettre à l'abri de l'orage. Après les caprices d'octobre, que nous réserve novembre ? Du froid, déjà, avec le retour des gelées demain, entre -2 et 0°.
 
PUBLIÉ LE 06/11/2012 À 07:37  | La Dépêche du Midi | 
 
Ax-les-Thermes (09) : Le dernier cèpe de l'année ?
 
1,640 kg, superbe cèpe de nos montagnes ; il est peut-être le dernier avant la neige./ DDM.
 
1,640 kg, «frais comme un gardon», un magnifique cèpe a été trouvé dans l'Ariège, sur nos montagnes… et, pour les chercheurs, plus précisément… dans la forêt. Il a fait le bonheur d'un jeune couple de promeneurs. Parfumé et certainement très goûteux, il sera cuisiné, selon les goûts, nature ou avec une petite persillade. Il fera surtout le régal de ce couple et leurs invités. Peut-être qu'il est un des derniers de l'année. Quant aux prochains, la météo prévoit qu'ils pourraient se trouver… sous la neige.
 
PUBLIÉ LE 06/11/2012 08:25 | La Dépêche du Midi | Christian Goutorbe
 
Méditerranée : A la Toussaint, dernier bain de mer avant l'hiver
 
On peut se baigner aprés la Toussaint. La preuve. Denis et Marie avec leurs enfants, viennent de la montagne bourbonnaise, de Saint-Nicolas- des -Biefs à 1 000 mètres d'altitude. / DDM, TopSud
 
De Sète Au Cap d'Agde, de Valras à Argelès-sur-Mer, les touristes de l'arrière-arrière-saison participent au dernier rush avant l'hiver. Hier, la température pouvait atteindre 20° à l'abri du vent. L'eau de mer était encore assez tiède pour la saison : 16,9°. «C'est vraiment un bon moment pour partir en vacances. Il y a beaucoup moins de monde et il fait encore beau et même très doux. C'est un plaisir», expliquent Serge et Annick du quartier Saint-Simon de Toulouse qui sillonnent les beaux endroits de la Côte : deux jours à Gruissan, deux jours à Sète pour retrouver l'ambiance du port. «Et le dernier jour à Bouzigues à la Côte Bleue pour les coquillages», s'exclame Serge, 62 ans, chauffeur de taxi à la retraite depuis trois jours.
 
Des terrasses bondées
Sous le grand soleil de Sète, ils ne sont pas les seuls. Sur la promenade du Lido, entre Sète et Marseillan cette famille de Decazeville (Aveyron) profite pleinement des rayons. «Le grand plaisir, c'est la promenade sur la plage. Le changement d'air c'est vraiment très bon pour nous», explique Stéphanie, fleuriste, qui a fermé son magasin jeudi juste après le dernier rush de la Toussaint pour rejoindre l'appartement familial du Grau d'Agde (Hérault) avec Eric son mari, informaticien et leurs trois enfants, aux anges avant le grand défi climatique de l'hiver.
Au Cap d'Agde, les terrasses sont bondées et les plages abondamment patrouillées au lendemain du salon nautique, du tournoi national de tennis et du tournoi international d'échecs.
«Le fait d'allonger ces vacances a favorisé la fréquentation qui est en hausse» évalue Laurence Richard de l'office du tourisme du Cap alors que son homologue de Sète parle d'une fréquentation exceptionnelle pour une période de Toussaint, quasiment équivalente à une moyenne journée de juillet. «Pour nous c'est très important de prendre le soleil avant de regagner notre montagne à 1 000 mètres d'altitude» s'exclame Denis Trotot, restaurateur à Saint Nicolas des Bief (Allier) alors que Jason, 7 ans, saute dans les vaguelettes. Un peu plus loin Claire Franck et leurs deux fillettes d'Yssingeaux ne veulent pas perdre une miette de la douceur de novembre avant de regagner le Velay.
 
La saison prolongée jusqu'en novembre
L'office du tourisme d'Argelès-Sur-Mer (Pyrénées-Orientales) joue la carte des vacances de Toussaint. Dans la station la moitié des hôtels sont ouverts (10 sur 22). Trois campings et vingt prestataires touristiques répondent présents pour que la Toussaint ne soit pas une morte saison. «Nous n'avons pas eu besoin de motiver les professionnels. Ils ont ouvert naturellement car ils sentent que la demande existe. La première semaine a été une réussite. Le rallongement a été une incitation supplémentaire. Et le beau temps était au rendez-vous», explique Jean Paul Richaud, le directeur qui a lancé, c'est une première, une campagne de promotion pour vendre la Toussaint à Argelès, ciblée sur Midi-Pyrénées le principal réservoir de clientèle de proximité. «La plage en hiver, c'est beaucoup mieux que pendant l'été avec la surfréquentation», commente encore Serge, de Montfrin (Gard) qui multiplie les sauts de puce en famille. C.G.
 
PUBLIÉ LE 20/10/2012 07:01  | La Dépêche du Midi |  Claire Lagadic et J.-N.G.
 
Gros dégâts après la tempête en Haute-Garonne
 
De gros dégâts dans un jardin de Lardenne à Toulouse, déjà touché par le passage de Klaus. /Photo DDM
 
L'épisode venteux exceptionnel qui a balayé le département pendant 36 heures a provoqué d'importants dégâts mais n'a pas fait de victime. Hier soir, le vent était retombé.
Arbres déracinés, toitures envolées, cheminées à terre, panneaux envolés… la tempête qui s'est abattue pendant 36 heures sur toute la Haute-Garonne a causé d'importants dégâts. Elle n'a heureusement fait aucune victime.
 
Les rafales de vent à plus de 100 km/h ont tout balayé sur leur passage. Mais ce n'est pas tant la force du vent que la durée de l'épisode qui explique les nombreuses dégradations. Les services de secours ont multiplié les interventions, de jour comme de nuit, sollicités par des particuliers débordés, des entrepreneurs démunis ou des collectivités inquiètes. Le réseau routier a été particulièrement touché. Le président du conseil général, Pierre Izard, a dressé hier un premier bilan en marge de l'assemblée départementale. «Je n'avais jamais vu une tempête de cette violence. Nos agents sont sortis 120 fois cette nuit.» De nombreuses routes ont été coupées par des chutes d'arbres ou de branches. Des pistes cyclables ont été fermées et des établissements scolaires ont subi des dommages.
Les lignes téléphoniques des sapeurs-pompiers ont été prises d'assaut avec plus de 2 500 appels en 24 heures soit deux fois plus qu'un jour ordinaire. Les secouristes ont réalis plus de 300 interventions liées aux intempéries. Idem pour les gendarmes qui sont sortis plus d'une centaine de fois dans la nuit. Les problèmes de réseau électrique sont restés un gros point noir au cours de cette tempête. Hier midi, 15 000 foyers étaient privés d'alimentation à cause de câbles tombés à terre, ils étaient encore 7500 en soirée. La tâche des nombreux agents d'ERDF sur le terrain s'est avérée d'autant plus difficile que le vent a contrarié leurs interventions.La tempête n'a pas épargné la ville de Toulouse où les agents de propreté épaulés d'élagueurs ont été mobilisés.
 
Risque de crues
La situation s'est progressivement améliorée hier après-midi avec une forte baisse de l'intensité du vent, autour de 70 km/h, et l'arrivée des premières gouttes de pluies. Le département restait en vigilance Orange hier soir. Des risques de crues snt signalés sur les tronçons Garonne Amont/Nestes et Ger/Salat.
Le chiffre : 2 500 Appels > Pompiers. Les services d'incendie et secours ont reçu plus de 2 500 appels en 24 heures. C'est deux fois plus qu'un jour normal. Ces alertes ont justifié plus de 300 interventions. Du côté des gendarmes, plus de 1 000 appels ont été enregistrés sur la seule journée de jeudi.
 
Météo-France: «Jusqu'à122 km/h»
Jean-François Quiniou est prévisionniste à Météo-France Toulouse.

Quelles ont été les vitesses maximales ?
Le vent a été mesuré à 115 km/h à l'aéroport de Blagnac entre 0 heure et 1 heure vendredi ; à 122 km/h à Francazal et 117 km/h à Saint-Félix-Lauragais.

Comment qualifier cet épisode ?
Le vent d'autan est fréquent mais les pointes de 100 km/h sont assez rares. Ce qui est remarquable, c'est la durée : 36 heures avec un vent de 100 km/h. Mais nous n'avons pas atteint les records (158 km/h le 26 février 1948 et 126 km/h le 1er août 1994, Ndlr).

Ce coup de vent a-t-il bien été anticipé ?
Le département est coupé en deux avec le vent d'autan qui s'arrête à Cazères. La vigilance orange n'a pas été déclenchée dès le départ car elle ne s'appliquait pas à tout le département. Jeudi après-midi, les modèles météo ont augmenté les valeurs et on est passé en vigilance orange à 19 heures. Le vent d'autan était quand même prévu depuis le début de la semaine. Les modèles fluctuent et on ne peut pas annoncer une vigilance orange dès le lundi pour le jeudi. Mais nous étions en vigilance jaune vent fort dès mercredi.
 
Accès interdit ce week-end aux jardins publics et forêts
À Toulouse, les jardins publics sont fermés depuis jeudi et le resteront durant tout le week-end. «Dès que le vent dépasse les 60 km/h, la fermeture est automatique, c'est une question de responsabilité» affirme Michèle Bleuse, conseillère municipale en charge des espaces verts. Le déblaiement des routes et des écoles étant prioritaire, les branches tombées au sol ne seront enlevées qu'à partir de lundi. Le public devrait de nouveau avoir accès aux sites mardi. Également, sur décision préfectorale, l'accès des forêts départementales a été interdit hier à la mi-journée, «au vu du risque que constituent, pour la sécurité publique, l'état des forets et le bulletin de vigilance orange en cours». Cependant, l'Office Nationale des Forêts (ONF) se veut plus rassurant. À Bouconne par exemple, la situation est sous contrôle : «À première vue, les grands axes ne sont pas touchés, raconte Alain Griffe, responsable territorial. On note quand même un nombre important de branches au sol et d'autres suspendues dans les arbres, que nous retirerons dès lundi. Même si le danger est minime, on ne recommande jamais de se balader en foret avec de telles conditions météorologiques !». Les cueilleurs de champignons devront donc patienter jusqu'au week-end prochain.
 
PUBLIÉ LE 17/09/2012 09:35   | La Dépêche du Midi | 
 
Villeneuve-sur-Lot (46) : Août au régime sec
 
Les parapluies étaient de sortie, jeudi matin./Photo DDM
 
11,6 mm pour les 31 jours du mois d'août 2102 ! Sécheresse. Si l'on excepte les 0 millimètre d'eau, bilan pour le mois d'avril 2011, le mois dernier fut le 2e mois le moins pluvieux depuis janvier 2008. Et le mois de septembre semble parti sur les mêmes bases. Après les petites pluies d'hier matin, les pluviomètres affichaient 9 mm d'eau depuis le début du mois.
De fait, l'année 2012 a enregistré 424 mm d'eau de pluie contre 519 mm pour toute l'année dernière.
Et un tiers de la pluie tombée en 2012 a arrosé le Villeneuvois (d'après la station automatique méteo-Anglade) durant le mois d'avril.
Côté température, le maximum pour septembre est de 31,1° ; le minima, 12,6 °.
 
PUBLIÉ LE 04/09/2012 09:21  | La Dépêche du Midi |  Josiane Battoue
 
Hautes-Pyrénées : Météo, un bilan estival très contrasté
 
En août, on a enregistré des températures presque caniculaires. Tandis que juillet a été plutôt frais./Photo DDM, Archives, Laurent Dard.
 
Un été en demi-teinte, marqué par d’importantes fluctuations: la fraîcheur de juillet et les très grosses chaleurs du mois d’août. La bonne nouvelle, c’est que le thermomètre va grimper dans les jours qui viennent.
Le mois de juillet n’a pas laissé un très bon souvenir aux vacanciers, contrairement au mois d’août, particulièrement ensoleillé. La météo a été marquée par des fluctuations et un gros contraste entre ces deux premiers mois d’été, indique Patrick Bornuat, responsable du centre départemental de Météo France. « Globalement, juillet a été plutôt frais, avec des températures inférieures de 1° à 2° à la normale. Alors que le mois d’août, qui a démarré fraîchement, a été marqué, à partir du 7, par des températures chaudes, très chaudes », détaille ce spécialiste. Aux alentours du 20, elles ont été presque caniculaires. Ainsi, le 16 août, à Ossun, on a enregistré 36,4 ° et, au nord du département, on a même frôlé les 40 ° : c’était le 18 août, jour où le thermomètre a atteint 39,1° à Maubourguet.
 
Des arrosages ponctuels
Au niveau des précipitations, des arrosages ponctuels ont bénéficié à la végétation entre le 4 et le 7 juillet où, localement, il est tombé entre 30 et 40 mm. À suivi une période sèche jusqu’au 26 juillet. Rappelons ensuite l’épisode humide du 27, avec un niveau de précipitations pouvant atteindre 50 mm. Quant au mois d’août, il a été pluvieux aux alentours du 4 et du 5, ainsi qu’à la fin du mois, du 27 au 29. C’est à ces pluies importantes que l’on doit l’aspect verdoyant de la Bigorre. « Ces précipitations (2 fois en juillet et 2 fois en août) ont aidé la végétation», fait observer Patrick Bornuat. Cependant, l’été 2012 reste marqué par une sécheresse en montagne: un déficit pluviométrique sur la partie crête frontière et au cœur du massif. Ce qui a entraîné des restrictions d’irrigation.
 
En septembre c’est tout bon
En ce qui concerne l’insolation, il y a eu, en juillet, quelques journées tristounettes, notamment, du 8 au 11, où l’on n’a pas vu l’astre solaire. Cette période a fait contraste avec celle du 7 au 10 où le soleil a dardé ses rayons du matin au soir. Globalement, l’insolation a été normale durant ces deux mois. Selon Météo France, il y aurait matière à se réjouir en jetant un coup d’oeil sur les prévisions de septembre. Une période de beau temps se profile. Même s’il est trop tôt pour parler d’été indien, les températures vont se réchauffer avec un thermomètre oscillant entre 25 et 30°. Ces prévisions optimistes devraient se prolonger la semaine prochaine. Et faire durer l’été.
 
Restrictions de l’usage de l’eau sur le système Neste et rivières de Gascogne
Suite à la décision de la commission Neste,qui s’est réunie le 27 août et considérant que, pour maintenir le niveau d’équilibre du système Neste, la reprise des prélèvements doit être progressive, un arrêté préfectoral portant restriction des prélèvements sur les rivières du système Neste est applicable depuis le dimanche 2 septembre, à 8 heures, jusqu’au jeudi 6 septembre, à 8 heures. L’arrêté prévoit une interdiction de prélever 2 jours sur 4 par secteurs tournants. Des arrêtés similaires ont également été pris dans les autres départements concernés par les axes du système Neste(Gers, Haute-Garonne,Tarn-et-Garonneet Lot-et-Garonne).
 
Bilan juillet / août / septembre 2012 :
(Source : Météo France)
 

 

 


		
Premières neiges en Auvergne (29/10/12) :


 
Route des crètes au Puy Mary (Cantal) - STAVEL Christian (lamontagne.fr)
 
 

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