Champignons : tour d'horizon
PUBLIÉ LE 27/09/2012 09:40 | La Dépêche du Midi | Jean-Michel Fabre
Cèpes (Lot) : «De belles surprises début octobre»
Les premiers cèpes viennent d'Auvergne ou du Cantal pas encore du Lot/Photo DDM, Thierry Bordas
Pour l'instant, les cèpes viennent d'Auvergne, du Cantal ou de Dordogne. Mais patience, selon Raymond Boris, expert, les choses bougent dans les bois du Lot. Il y a des signes annonciateurs.
Encore une semaine ou deux de patience. Les «champignoneurs» doivent ronger leur frein, mais le cèpe n'est pas encore de sortie dans les bois du Lot. La faute à une terre dure et sèche, que les dernières pluies trop fines n'ont pas réussi à imprégner. «Il est tombé 23 mm d'eau en septembre, il en faudrait le double», note Raymond Boris, expert en champignon et président des trufficulteurs de Martel. Il y a près de soixante ans, le jeune enfant qu'il était suivait son père dans les bois pour débusquer le bolet.
Les premiers rosés des prés
Pour le cèpe, les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. 2011 avait marqué les mémoires et singulièrement celle de notre expert : «Ce fut une année exceptionnelle avec une très grosse sortie (de champignons) durant le dernier week-end de juillet». Un petit miracle de la nature qui ne s'est donc pas reproduit. Si sur les marchés, le cèpe pointe le bout du nez, c'est que le champignon a poussé dans les régions voisines du Cantal ou de l'Auvergne, mieux servies question pluviométrie. «J'en ai vu sur les marchés de Murat dans le Cantal lors de la fête du champignon. Le kilo de cèpes était vendu 20 €».
Raymond Boris sent que bientôt les cueilleurs du Lot auront aussi leur part de gâteau mycologique. «Il y a des signes qui ne trompent pas, des prémices, dit-il. J'ai noté les premiers rosés des prés. Quelque chose commence à bouger dans les bois. L'autre signe annonciateur sera l'apparition de petits champignons blancs, les meuniers».
En tenant compte de tous ces signes, l'expert se veut optimiste et se hasarde à pronostiquer «de belles surprises pour le début octobre» rappelant au passage que quatre bolets seulement ont droit à l'appellation cèpe : le cèpe de Bordeaux (boletus edulis) ; le cèpe d'été (boletus estivalis) ; le cèpe tête-de-nègre et le cèpe des pins. Cet été, certains ont découvert quelques cèpes… d'été justement sur les marchés. «Mais le plus surprenant, fait remarquer Raymond Boris, c'est qu'on trouvait aussi des girolles vendues comme provenant du Cantal ou de la Corrèze, départements qui connaissaient alors la même sécheresse que nous. On peut supposer qu'elles venaient de beaucoup plus loin…». Dernière info : les cèpes sont sortis en Dordogne.
Truffes : déjà des inquiétudes
Les trois ou quatre millimètres d'eau tombés hier ne changeront que peu de chose à l'affaire. La truffe pourrait connaître une saison compliquée bien qu'il soit encore trop tôt pour l'affirmer. En cause, des précipitations faibles voire inexistantes au moment crucial de l'évolution de la tuber melanosporum, c'est-à-dire à la naissance, en mai-juin, puis pendant les mois d'été. Alain Ambialet, le président des trufficulteurs de Lalbenque comme son homologue de Martel, Raymond Boris, en arrivent au même constat : «Il aurait fallu des pluies régulières en août et septembre, or elles n'arrivent qu'à la fin du mois. D'où l'utilité d'arroser les truffières», fait remarquer Alain Ambialet. De son côté, Raymond Boris pronostique : «La truffe va être chère».
PUBLIÉ LE 22/09/2012 09:20 | La Dépêche du Midi | Manon Soucasse
Le cèpe de retour sur les étals toulousains
Les gourmands l'auront sans doute remarqué, les cèpes ont fait leur grand retour sur les étals des marchés toulousains. «ça fait maintenant une quinzaine de jours, trois week-ends précisément, que nous en vendons» explique Philippe qui tient un stand au marché Cristal, boulevard de Strasbourg. Actuellement, ce champignon vient d'Auvergne, du Cantal ou encore de la Lozère. Le prix, lui, oscille d'un stand à l'autre, de 16,80 euros pour le classique à 29,80 euros pour l'extra. Ce tarif ne semble pas effrayer les quelques badauds qui tournent autour de l'étal de Philippe : «Nous comptons sur nos clients réguliers, généralement des personnes âgées qui sont plus connaisseuses que les jeunes». Et ce n'est pas Felica, 67 ans, qui dira le contraire : «C'est déjà la seconde fois cette saison que j'achète des cèpes. Le prix me paraît correct pour un produit de bonne qualité. Cette fois-ci j'en ai pris 500 g pour deux, avec des patates, on va se régaler !». Pour Geneviève, ce petit plaisir doit rester exceptionnel : «Je m'en procure rarement, une fois de temps en temps, car c'est plutôt cher. Et puis d'habitude il n'y en a pas autant, je suis étonnée ! En tout cas, avec le poulet que je viens d'acheter, ça nous fera un bon repas !».
PUBLIÉ LE 25/09/2012 03:49 | La Dépêche du Midi |
Anglès (81) : Le champignon, roi de la fête
Claude Ferran interroge un expert mycologue.
Le champignon sera le roi de la fête le dimanche 30 septembre. Des mycologues de la société naturelle de Castres tiendront toute la journée un stand d'exposition de champignons.
Ils prodigueront conseils et informations sur les champignons comestibles ou toxiques qu'ils auront au préalable cueillis et identifiés. La 15e édition de la fête du champignon et du jus de pomme accueillera une quarantaine de producteurs et d'artisans qui exposeront leurs produits du terroir, et il y aura même une vente de champignons et de girolles… L'association «les saisons de la vallée» se déplacera avec son atelier mobile pour une démonstration de pressages de jus de pommes.
Foire du livre d'occasion
La foire du livre d'occasion a invité cette année un auteur de la vallée, Gérard Bastide pour son ouvrage «la voie cyclique».
Il raconte ces ascensions à vélo sur les pentes de l'Etna, du Canigou, du Ventoux, du Stromboli et autres sommets. Le comité des fêtes s'occupe du repas avec au menu des cèpes (inscriptions sur place).
La manifestation sera animée toute la journée de 9 h à 19 h par (son excellence) Claude Ferran et le groupe folklorique d'Ardorel avec ses danses et musique d'Occitanie.
Autre attraction, un manège pour les enfants. Le sculpteur Bernard Pistre fera une démonstration de sculpture de champignon taillé à la tronçonneuse.
28/09/2012, 09 h 48 | Midi Libre | LUC CRESPON-LHÉRISSON
Les cèpes lozériens ont toujours la côte
Pour le collecteur Roger Boulet, cette saison est exceptionnelle pour les cèpes lozériens. (© D.R)
Il est un peu plus de 17 h 30, la pluie n’a pas découragé les candidats à la vente des champignons. Devant le grand hangar de la société Boulet, à Mende, les voitures commencent à se succéder sur le parking. Les cagettes s’empilent et les cèpes avec. Roger Boulet supervise les opérations comme il en a l’habitude.
"On fait ça depuis l’âge de 15 ans, j’en ai 74 alors", sourit-il. Mais cette année, la récolte est bonne. Très bonne même. "Cela faisait trois ou quatre ans que l’on n’avait pas ouvert, poursuit Roger Boulet. Il n’y avait rien. Là, au niveau qualité et quantité, c’est extraordinaire ! Ils sont beaux, sans vers. Il y a 8 ans, on avait aussi eu une bonne année, mais pas avec des champignons de cette qualité."
Mercredi soir, le kilo se négociait autour de 8 €. "On a payé entre 7 € et 9 € cette année pour les blancs, explique Roger Boulet. Pour ceux qui sont jaunes (de moins bonne qualité, NDLR), c’est entre 1 et 2 €." Et tout peut changer très vite. Car les cours peuvent évoluer d’une heure sur l’autre. En attendant, dans les locaux, ça ne désemplit pas chacun amène cartons, cagettes ou panier plein de cèpes. On regarde, on trie, on pèse et on règle. "Certains arrivent en fin de journée avec 100 ou 130 kilos. L’autre soir, on a fait pratiquement deux tonnes.
" Pas n’importe quoi tout de même. Il faut vérifier qu’il n’y a pas de ver qui risque d’abîmer le produit. Et chaque soir, des transporteurs repartent avec les précieux chargements, direction Toulouse ou l’Italie pour les cèpes lozériens. Compte tenu de la production déjà récoltée, la question est donc de savoir si le fameux champignon va encore montrer son chapeau longtemps dans les campagnes lozériennes. "Normalement, il y aura des lactères ou des grisets, prévoit Roger Boulet. Pour les cèpes, ils devraient encore faire une sortie. Mais le problème c’est qu’avec le cèpe, ça s’arrête d’un coup. On a commencé à acheter il y a trois semaines."
Pour l’instant, chez les Boulet, on ne se contente que des cèpes, mais très vite, les cueilleurs pourront aussi vendre leurs lactères et autres champignons découverts au gré de leurs balades.
24.09.2012 | Midi Libre | Pierre Carreau
Fabrezan (34) : Randonneurs, cèpes et France 3
La cueillette de cèpes de la première soirée
Seize randonneurs fabrezanais, accompagnés sur les lieux mêmes de seize autres du club voisin de Montlaur, avaient prévu dans leur périple un séjour en Lozère du 10 au 14 septembre 2012. Comme chaque expédition lointaine, ils s’y sont rendus en voiture particulière et séjournés dans un centre de vacances adéquat. Si les randonnées bien souvent sont liées à un itinéraire touristique, celui-ci fut assez particulier cause de rencontres qui nous ont inspiré le titre ci dessus.
Des cèpes à foison
Rien ne prévoyait qu’au cours de leur parcours, dans des bois inconnus pour eux, un étonnement créa une divergence instantanée. Des voitures particulières garées sur les bords de chemin ont attiré leur attention (notamment celle de Jeannot M. spécialiste en la matière), des chercheurs de champignons se rencontraient fréquemment. Et voilà tout le groupe, qui sac en main, s’en sont donné à la cueillette improvisée de cèpes, récoltant ainsi dans la soirée près d’une vingtaine de kilos, auxquels s’y sont ajoutés ceux des jours suivants.
Rencontre avec France 3 Lozère
Le reportage télévisé de France 3 du mercredi 19 septembre au 19/20 retraçait l’événement particulier de la prolifération des cèpes en bois lozérien, avec des images de cueilleurs aux paniers garnis, se terminant par le négociant affichant les cèpes à 7 euros le kilo. En plus des cèpes, certaines images ont été fixées sur la cueillette sur les lieux mêmes, de quelques uns de nos randonneurs pris sur le fait. Dans ce séjour s’ajouteront les visites d’autres sites : Mende et sa cathédrale, la cité médiévale de Marvejols, la beauté de St-Enimie et des gorges du Tarn, et au retour l’arrêt au château de Sèverac.
Un séjour satisfaisant pour nos randonneurs qui en garderont un souvenir d’entente et d’amitié.
17.09.2012 | Midi Libre | Elyette Brun
Molières sur Cèze (30) : L'automne est à nos portes, les champignons sont de sortie
Après la canicule de l’été et la petite pluie de ces derniers jours, ils sont là. Quand un cévenol vous dit les champignons sont sortis, entendez par là, les cèpes, ce sont les meilleurs, surtout ceux qui poussent sous les châtaigniers. C’est la saison, la période prisée, un sport très pratiqué, en particulier par les moliérois, qui ne dévoileront jamais, même sous la menace, le lieu de leurs « boletières » .
La cueillette a commencé dans nos montagnes et surtout en Lozère.
Vendredi dernier un autochtone a battu la campagne et n’ en a pas ramassé moins de six Kilos.
Le lendemain un autre, spécialiste en la matière, en a cueilli dix-neuf et le lendemain vingt, kilos bien sûr ! Et parmi eux, un bolet qui pesait plus de neuf cent grammes, avec un chapeau énorme.
Pour des raisons techniques, l’objectif n’a pu fixer l’image de cette cueillette extraordinaire. Dommage !
Mesdames à vos poêles, battez les œufs, râpez l’ail et découpez le persil, tout çà s’accommode très bien avec les cèpes.
29/09/2012 - 06h00 | Sud-Ouest | Par Marie Seurin
Dordogne : le retour du cèpe
Paul Sabourdi a trouvé hier les premiers cèpes de la saison dans ses bois, à Miallet. (Photo J.-L. Cordier)
Au marché de Périgueux hier matin, on ne parlait que de lui. Le cèpe. La tension est palpable. Quand va-t-il pousser ? Où et qui sera le premier à les ramasser ? Il n'est pas encore présent sur les étals mais on l'aurait aperçu du côté de Champagnac-de-Belair. « C'est trop tôt ! » coupe tout net Marie-Rose Faye. « Il s'est arrêté de pleuvoir jeudi, il faut encore attendre dix jours avant les premières pousses. »
Pour la vendeuse de fruits et légumes, le cèpe, c'est tout un art : les petits jaunes pâles et blancs, elle les met dans des bocaux car ils sont plus fermes. Les plus grands, de couleur verte, elle les cuisine à la poêle avec une persillade, pour les grandes occasions. Mais quand vont-ils apparaître ? Sur le stand à côté, Josette Gibel fouille méticuleusement dans sa paperasse : « Je note tout, et en septembre dernier, c'est écrit noir sur blanc : je vendais déjà des cèpes ! »
2011 : une année inoubliable
Le millésime 2011 est inoubliable pour les ramasseurs de cèpes. « Il y en avait tellement, le prix de vente est même descendu jusqu'à moins de 15 euros le kilo. Mais c'est exceptionnel, normalement on est entre 20 et 25 euros », précise Fanette Rougier, vendeuse de fromages sur la place du Coderc. Ici, on l'appelle « la chef des cèpes ». La jeune femme se souvient de ses plus belles cueillettes : cet été, elle a trouvé les fameux cèpes à têtes noires, très rares et très chers (30 euros le kilo). À l'automne, on trouve plutôt du bolet de Bordeaux.
Mais pendant que le marché se termine à Périgueux, l'effervescence est à son comble dans le nord du département. Toute la matinée, des témoignages déferlent : la coulemelle fait son apparition. De son vrai nom, « lépiote élevée », ce champignon est porteur de bonnes nouvelles. Lorsqu'il pointe son nez, les premiers cèpes ne sont jamais loin.
Influence de la lune
« D'ici une semaine, ils seront là. Toutes les conditions sont réunies : la terre est chaude, la pluie vient de tomber et le soleil est de retour, il ne faudrait pas qu'il fasse trop froid », explique Jean-Pierre Biaussa. Ce propriétaire de parcelles de bois à Champs-Romain est aujourd'hui expert en la matière puisqu'il a mis ses terres à disposition de la Chambre d'agriculture pour réaliser des tests destinés à étudier scientifiquement la pousse des cèpes.
Et l'influence de la lune dans tout ça ? Légende ou réalité ? Tout le monde y va de sa version : les scientifiques relèguent cela à une simple croyance, mais les anciens ont tendance à surveiller la date de la nouvelle lune. La prochaine n'est que le 15 octobre.
Mais cela n'a pas empêché Paul Sabourdi, habitant de Miallet, d'être l'heureux élu. Il ne s'est pas fait prier pour montrer les deux premiers kilos de cèpes de la saison qu'il a ramassés hier matin. Il s'est toutefois beaucoup moins étendu sur l'endroit exact où il les a cueillis.
28/09/2012 - 11h46 | Sud-Ouest | Marie Seurin
Dordogne : on attend les premiers cèpes
L'an dernier, les cèpes étaient déjà nombreux à cette époque (Loth Arnaud)
Après les premières pluies sur le département, ce vendredi, la rumeur sur le retour des cèpes est lancée. Certains disent en avoir trouvé près de Champagnac-de-Belair, d'après nos confrères de France Bleu Périgord. Mais sur le marché de Périgueux, il n'y en a toujours aucun.
Sur place, par contre, les vendeurs comptent les jours. "Après la pluie, il faut toujours attendre une bonne dizaine de jours", conseille l'un. "Quand c'est la nouvelle lune, ça favorise la pousse", hasarde un autre, plus ésotérique.
L'an dernier, à la même époque, les cèpes étaient déjà nombreux. Ce fut une année record pour la Dordogne.
29/09/12 - 06H00 | La Montagne
MANDAILLES-SAINT-JULIEN (15) :
Entrée en vigueur d’un arrêté municipal pour la cueillette
La cueillette des champignons, déjà soumise au code forestier, est désormais limitée par un arrêté municipal sur le secteur de Mandailles Saint-Julien. - CHAREYRON Pascal
La municipalité de Mandailles Saint-Julien a décidé de réglementer le ramassage des champignons et des myrtilles sur le territoire de sa commune.
Compilation d'articles réalisée à partir des sites : ladepeche.fr / midilibre.fr / sudouest.fr / lamontagne.fr
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