Limoux (11) : Omelettes de Pâques
L'Association des commerçants des halles a invité les Narbonnais et les premiers touristes de la saison pour déguster les omelettes géantes préparées pour l'occasion au cœur des halles. Comme l'an dernier, Pinpin et Cocotte étaient présents et ont distribué des friandises aux plus jeunes. L'occasion aussi pour le comédien Jean-Claude Dreyfus de présenter la médaille officielle à l'effigie des halles.
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Publié le 09/04/2012 09:45 | La Dépêche du Midi
Conques-sur-Orbiel (11) : La chasse aux œufs est ouverte
La chasse aux œufs est ouverte en ce lundi pascal. Bonne pêche Alys !
Ce ne sera pas facile de retenir la gourmandise des bambins en culottes courtes, en ce lundi pascal traditionnel où de nombreux adeptes du plein air vont s'adonner aux joies et plaisirs gourmands de l'omelette pour les plus grands et de la chasse aux œufs pour les plus petits. Cette dernière va se dérouler dans un esprit bon enfant, un peu partout, chez les particuliers ou en pleine garrigue comme par exemple pour les adhérents du Foyer laïque qui, après leur marche matinale à la recherche d'asperges sauvages, vont casser les œufs à l'Embarrada. L'ECV en fera de même au siège. Les enfants comme l'adorable Alys sont des experts en la matière, ils vont, ce lundi, contourner tous les obstacles et cachettes dans les jardins aux couleurs printanières pour y garnir leurs paniers de friandises chocolatées. Tous ces adeptes du plein air croisent les doigts pour passer Pâques au balcon. Pâques, fête gourmande par excellence, se distingue par des spécificités gastronomiques comme le traditionnel gigot d'agneau en plat de résistance, le chocolat qui se décline sous toutes les formes : œufs, poules, lapins, cloches… et autres figures imposées viennent se cacher dans les jardins et les pots de fleurs pour le plus grand plaisir des enfants. Bon lundi de Pâques à tous !
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Publié le 09/04/2012 09:26 | La Dépêche du Midi
Calviac (46) : Chasse aux œufs à la réserve zoologique
«Jacob», le poudou des Andes.
Aujourd'hui, la réserve zoologique de Calviac organise une chasse aux œufs de Pâques. Tout au long des sentiers de la réserve, les plus jeunes visiteurs pourront partir en quête d'œufs dissimulés dans la forêt, confectionner un nid et ainsi obtenir leur récompense, non sans avoir répondu aux questions du jeu de piste.
Ce sera également pour tous l'occasion de découvrir les nouveaux habitants de la réserve, « Jacob », le poudou des Andes (le plus petit cervidé au monde) et Francesca, la femelle tapir.
La chasse aux œufs débute dès 10 h 30 jusqu'à la fermeture à 19 heures (dernière admission à 18 heures).
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Publié le 09/04/2012 08:24 | Blandine Escaffre
L'Isle Jourdain (32) : Pâques, c'est la fête des cloches
Francis Paillas joue du carillon à L'Isle-Jourdain depuis une trentaine d'années./ Photo DDM, Nedir Debbiche.
Un bon millier de cloches se répartit dans le Gers, entre les 463 communes du département. Certaines cloches forment des carillons remarquables qui nous font vibrer à Pâques. Exemple à L'Isle-Jourdain.
À L'Isle-Jourdain, comme dans de nombreuses communes gersoises, l'église abrite un ensemble de cloches incontournable. Le carillon est bien gardé et sa sonorité mémorable. C'est l'un des rares à ne pas être motorisé. C'est donc un carillonneur qui vient faire résonner les mélodies lors des messes dominicales. Tous les dimanches, pour appeler les chrétiens à la messe, Francis Paillas grimpe les 80 marches de la tour du clocher datant du XIVe siècle. Il a découvert le carillon dans les années « 80 » avec l'ancien carillonneur qui lui propose de l'aider. Il apprend ainsi comment jouer de cet instrument de musique original : « On a une formation d'une semaine tous les trois ans qui nous est proposée par l'association des carillons en pays d'Oc. » Lui qui est plutôt saxophone n'a jamais fait de piano. Pourtant, il se prend vite au jeu et découvre avec plaisir les secrets du clocher.
Dans ce clocher atypique, seul témoin de l'ancienne église fortifiée détruite pendant les guerres de religion, les cloches sont au nombre de neuf. Ce chiffre varie selon la taille de l'église et son importance. Le jeu du carillonneur en dépend également : « Ici, on a huit notes, au musée campanaire vingt-huit. Mais à Pamiers, il y en a quarante ! » L'instrument permet donc de jouer plusieurs genres de musiques très variés, tels du religieux avant les messes, du classique, ou même de la pop. C'est un surprenant panel de possibilités pour un clavier plutôt méconnu.
Comme un piano
François Paillas le compare d'ailleurs à un piano sans cordes mais avec des cloches. La différence majeure qu'il souligne c'est que, « contrairement au piano, le carillon n'a pas besoin d'être accordé régulièrement ». Si une des cloches « bouge », c'est tout l'instrument qui bouge avec, empêchant celui-ci de se désaccorder. Il faut cependant penser à l'usure des cloches. Même si elles ne s'abîment que très peu en utilisation normale, il y a tout de même quelques risques lorsqu'elles sont jouées à la volée.
En attendant, le carillonneur peut continuer à faire rêver les passants le dimanche matin, à appeler les fidèles à la messe ou à ouvrir les festivités du mois de juillet. Francis Paillas inaugure effectivement le festival Escota e Minja avec son carillon, dans un style très différent de d'habitude. Ah, détail important, si vous vous rendez à L'Isle-Jourdain, pensez à vous arrêter au musée d'art campanaire, dans l'ancienne halle aux grains… le carillon horloger de la Bastille vous y attend !
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Publié le 09/04/2012 08:01 | La Dépêche du Midi
50 000 œufs de Pâques au château de Merville (31)
C'est devenu une tradition. Depuis treize ans le château de Merville, près de Grenade, fête Pâques en organisant une gigantesque chasse aux œufs. Cette année ce ne sont pas moins de 50 000 sujets en chocolat qui ont été disséminés dans les allées du célèbre labyrinthe de buis. Curiosité du site, ce labyrinthe est classé Monument Historique et labellisé Jardin Remarquable par le Ministère de la Culture en raison notamment du gigantisme de ses six kilomètres d'allées qui serpentent à l'ombre de chênes centenaires. Jusqu'à ce soir le plus grand dédale de buis d'Europe attend donc les amateurs de cueillettes bucoliques au cœur d'un parc de près de 30 hectares dessiné au XVIIIe siècle. Au moment même où les œufs peints par les enfants pour célébrer Pâques et le retour du printemps commençaient à se garnir de friture en chocolat. Y aurait-il une coïncidence ?
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Publié le 09/04/2012 07:47 | Pierre Challier
Tourisme religieux : sacré Grand Sud !
Chaque année, des millions de pèlerins se rendent à Lourdes. Photo DDM.
90 millions de touristes visitent la France chaque année dont 20 millions ont une démarche spirituelle ou religieuse. Pèlerinages, marche sur les chemins de Compostelle, retraites dans une communauté ou découverte culturelle du patrimoine : Midi-Pyrénées accueille plus de 7 millions d'entre eux. Éclairage en ce lundi de Pâques.
Maurice Kuippens n'a pas trouvé le Paradis. Mais il y a d'autres parkings que celui proche du Gave, à Lourdes. Alors il a installé son camping-car près de la piscine. Retraité, il est venu de Belgique pour Pâques, avec son épouse pour un troisième séjour dans la cité mariale. Mais il a aussi pris les vélos, « pour profiter de la montagne ». Représentatif en cela de l'une des nombreuses évolutions du « tourisme religieux », aujourd'hui.
De fait, si l'on considère le nombre croissant de camping-cars italiens, allemands, alsaciens ou… aveyronnais arpentant la rue et le boulevard de la Grotte cette veille ce vendredi Saint lequel, avec le week-end pascal, marque le début de saison, mais aussi le nombre de vacanciers de passage montant vers les stations et qui s'arrêtent « pour voir »… à Lourdes, le pèlerin « traditionnel » venu en groupe est désormais de moins en moins nombreux quand bien même la fréquentation reste stable voire, augmente. En effet, il ne représente « plus que » 800 à 850 000 personnes sur les 5 à 6 millions qui passent annuellement par les sanctuaires.
« Et comme les gens viennent de plus en plus en individuel, pour un jour, Lourdes doit repenser son accueil. Il faut s'organiser pastoralement afin de diffuser le message marial à ces visiteurs, ces familles qui ont envie de découvrir Lourdes, mais sans encadrement », explique François Vayne, responsable de la communication des sanctuaires. Témoin lui aussi d'un mouvement de fond qui au-delà de la cité intéresse toute la région. Car si la locomotive lourdaise « pèse » le tiers des nuitées hôtelières régionales et les deux tiers du tourisme étranger… Midi-Pyrénées, c'est aussi Rocamadour, l'autre ville sanctuaire, qui affiche un million de visiteurs ou la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi, classée au patrimoine mondial de l'humanité, laquelle a comptabilisé environ 700 000 entrées l'an passé…
Des touristes en quête de lieux, d'architecture romane, gothique ou renaissance, d'art et de culture que l'on verra également pousser la porte des abbayes de Conques, Sylvanès, Flaran, Moissac, l'Escaladieu, de la cathédrale d'Auch et des presque 120 autres églises, chapelles ou cité templière que recense le comité régional du tourisme. Mais pas seulement.
Parce qu'aujourd'hui, l'individu en quête de sens dans une société aux crises multiples redécouvre la marche pour se ressourcer… et rejoint de fait le croyant sur les chemins de Compostelle, eux aussi classés par l'Unesco. Voie d'Arles, voie du Puy en Velay, voie du Piémont… trois des principaux axes jacquaires passent par Midi-Pyrénées et les « cheminants » sont toujours plus nombreux. On les comptait 1264 au passage de Saint-Jean-Pied de Port en 1996, ils étaient près de 40 000 l'an passé. Tandis que sont de plus en plus nombreux aussi ceux qui, pratiquants ou non, optent pour une retraite spirituelle… dans une société pourtant de moins en moins pratiquante.
« Le développement personnel spirituel sera la religion du XXIe siècle » prédisait en 2009 le professeur Raphaël Logier, directeur de l'observatoire du religieux à l'Institut d'études politiques d'Aix en Provence, évoquant le développement d'une offre touristique allant dans ce sens. Mais cette quête d'harmonie intérieure de l'individu n'est pas forcément synonyme de foi, souligne-t-il aussi. Entre le besoin de renaissance d'une personne et l'identification de l'individu à une communauté… l'écart reste grand.
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Publié le 09/04/2012 03:47 | D. M.
Agen (47) : Le printemps dans l'assiette de Vannier
Philippe Vannier a choisi de travailler sur l'agneau pascal. Classique sans doute mais cuisiné aux petits oignons…/Photo Jean-Michel Mazet
Dites-moi, chef, que vous inspirent les fêtes de Pâques ? C'est la question que nous avons posée à trois cuisiniers agenais. Aujourd'hui, Philippe Vannier.
Originaire d'Ille-et-Vilaine, Philippe Vannier a passé son CAP de cuisinier à Fougères.
Bardé de son diplôme, il n'a eu de cesse de voyager dans tout le pays pour se faire les griffes, quelquefois auprès de chefs renommés. Après Vitré, près de Rennes, où il a appris à préparer le « coucou de Rennes » « une petite volaille sympa à travailler », il passe par Toulouse, Collioure, suit les préceptes de Jean Bardet à Tours (2 macarons au Guide Michelin), Régis Marcon à St-Bonnet-le-Froid (3 macarons), passe par la Normandie, l'Alsace, Paris, bref, se nourrit à l'expérience de ses professeurs successifs, peaufine son savoir-faire et pose ses valises au bout de la rue Camille-Desmoulins, au cœur de la ville.
Il a pris la suite du restaurant «La Fleur de sel» et a rebaptisé l'établissement qui porte son nom aujourd'hui.
Depuis 8 ans, il propose une cuisine « mi-classique, mi-contemporaine, suffisamment épurée pour mettre en exergue la qualité des produits qu'il propose à ses clients.
« Surtout ne pas dénaturer un bon produit »
Son credo, ce sont « les produits de saison. Sur une base classique, je mets ma patte, un peu de sucré-salé, pas beaucoup d'épices. Surtout, ne pas dénaturer un produit, bon naturellement » explique-t-il.
La recette qu'il propose aujourd'hui a été dictée par la saison. « C'est un agneau de printemps, comme les asperges, les jeunes carottes ou les petits oignons. Comme dessert, j'ajouterais des belles fraises » glisse-t-il dans un large sourire.
Quand au breuvage qui l'accompagnera, le chef conseille un rouge « brulhois Grand-Chêne, un chinon ou un saumur ».
Il ne vous reste plus qu'à vous mettre au fourneau… et à table !
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Publié le 08/04/2012 03:47 | R.R
Albi (81) :Quatre fauconneaux ont cassé leur coquille
Audrey Waleau, expliquait hier l'éclosion des fauconneaux de Sainte-Cécile. / Photo DDM,Jean-Marie Lamboley
À quelques heures près ils naissaient le jour de Pâques sur les hauteurs de la cathédrale Sainte-Cécile. En effet, quatre fauconneaux ont éclos vendredi matin (2), l'après-midi (1) et le dernier hier aux premières lueurs du jour. Toutes les différentes étapes ont scrupuleusement été filmées, la nuit en infrarouge, via les caméras braquées sur le nichoir sur la face Nord du clocher de l'édifice. Hier, la LPO (Ligue de protection des oiseaux) retransmettait publiquement ces superbes images à la médiathèque (1). Sur les images, commentées par Audrey Waleau, animatrice à la LPO, on voyait nettement la femelle protéger ses petits, sujette à quelques coups de fatigue « elle a passé deux jours éprouvants, elle ferme l'œil ». Mais tout à coup un voile devant l'image, c'est le mâle qui rentre de la chasse. « C'est lui qui apporte les proies, poursuit l'animatrice, pour un tiers ce sont des pigeons, mais aussi des étourneaux, des martinets noirs et des passereaux, souvent des verdiers, puis c'est la femelle qui se charge du nourrissage ».
Chacun sa ration
Petit retour en arrière sur un nourrissage enregistré la veille. Dans le gros bec de la mère, un petit morceau de viande rouge, dans le nid, trois petits becs crient famine. La becquée n'a pas l'air simple. « La mère a du mal à suivre le mouvement des petits car ils n'ont pas encore suffisamment de forces, explique Audrey Waleau, mais chacun aura sa ration ». Vite rassasiés, les fauconneaux ne perdent pas de temps pour basculer dans un profond sommeil. Ils sont alors sur le dos, les deux pattes en l'air. Maman va à nouveau les couver, leur maigre duvet blanc ne peut encore les protéger. Pendant ce temps, le mâle est parti se réfugier sur une gargouille de la cathédrale, aux aguets, vue magnifique sur le Tarn. La rivière est un fabuleux garde-manger. Une aubaine car pendant deux mois, les quatre petits vont souvent crier famine. Pigeons et autres étourneaux ce n'est pas le moment de traîner ses plumes autour de Sainte-Cécile.
Séances les 11, 14, 18, 21, 25 et 28 avril, les 2, 5, 9, 12, 16 et 19 mai de 14 h 30 à 17 heures, entrée libre et gratuite. De la mi-mai à la mi-juillet depuis les jardins de la Berbie, observation au télescope et aux jumelles des faucons et du nichoir.
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Publié le 08/04/2012 03:47 | La Dépêche du Midi
Sauveterre-Saint-Denis (47) : Philippe Jarasson surprend encore
Dans la description de son travail, pointent la passion du chocolat et l'amour du métier. /Photo BG
« Mélange dans un saladier, une pincée de bonne humeur, un peu de soleil, 3 ou 4 sourires, quelques bisous, et beaucoup d'humour… Laisse reposer. C'est prêt. Joyeuses Pâques ! « C'est à « l'Attrape Rêve » qu'on peut lire cela. Précisément sur les CD en chocolat que Philippe Jarasson, notre maître chocolatier a composés pour la fête. Philippe est poète, poète-artisan, plutôt. Dans son atelier de Sauveterre qui ne paie pas de mine, il innove, dans la forme et dans le goût. Des tubes de rouge à lèvres pour rougir de gourmandise, des cartes postales pour se souvenir d'un événement heureux et autres fantaisies de bon aloi, c'est toujours du chocolat fin. Pour le bon goût : les Pistoles, par exemple. Réalisées avec des fèves du Mexique, sorties de cabosses bien mûres, elles présentent, à la mise en bouche, une acidité laissant place à un goût persistant. Une affluence intéressée s'est pressée à son atelier, pour découvrir les nouveautés et les offrir pour Pâques. Philippe Jarasson est aujourd'hui, à Frespech, chez Yves Boissières qui, lui aussi, persiste dans la tradition avec son musée du foie gras. Auprès d'autres artisans qui travaillent leurs produits de terroir, il montrera comment on cristallise le chocolat.
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Publié le 08/04/2012 03:47 | La Dépêche du Midi
Toulouse-Blagnac (31) : Les fées vous souhaitent un bon voyage
Les fées vous souhaitent un bon voyage
À tous ceux qui croient encore qu'en ce jour de Pâques les cloches volent en escadrilles en lâchant sur les jardins des tapis de cocottes et d'œufs en chocolat, l'aéroport de Toulouse Blagnac souhaite la bienvenue. Et pour le dire dans la langue des vacanciers, deux fées, un magicien et trois lapins couverts de ballons de baudruche ont joué pendant un jour et demi le rôle de comité d'accueil du hall d'embarquement. Maquillage, distribution de chocolats, atelier de dessin et d'initiation à la confection d'avions en papier : la zone sous douane s'est donnée, vendredi et samedi matin, des airs de jardin d'enfants. Cette première opération séduction lancée à l'occasion des départs de Pâques consacre l'intérêt tout neuf porté par l'aéroport à une clientèle de loisir qui en 2011 lui a fourni 60 % de ses passagers. Dans le sillage des prix en rase-mottes pratiqués par les compagnies low cost, le trafic loisir a pris l'ascendant sur les vols business en 2010. Les lapins et les fées invités pour faire patienter les enfants sont la preuve que la tendance s'installe pour durer. B. dv.
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Publié le 08/04/2012 03:46 | La Dépêche du Midi
Fleurance (32) : Fleuran'Fleur fête le printemps
Fleuran'Fleur au bord du lac de la zone de loisirs./ Photo DDM
Voilà le printemps, le retour du soleil et le temps des plantations qui arrive. Comme chaque année, l'office de tourisme de Fleurance et sa région propose sa traditionnelle animation Fleuran'Fleur, le lundi de Pâques. Demain, de 9 heures à 18 heures, les exposants s'installeront tout autour du lac de Fleurance, un cadre verdoyant et un écrin particulièrement propice à la mise en valeur des divers stands. Le marché aux fleurs permettra à chacun d'acquérir le nécessaire pour son jardin potager ou pour un jardin fleuri : plantes potagères, médicinales, aromatiques, rosiers, géraniums, hortensias, verveines, dahlias, primevères, impatients, œillets, etc. Les différents pépiniéristes et horticulteurs permettront de choisir parmi de nombreuses variétés aux belles couleurs. Ils sauront également prodiguer de bons conseils pour la plantation ou l'entretien de ces végétaux.
Le public pourra aussi découvrir sur place des produits à base de safran, des produits cosmétiques naturels, des confitures et chutney, sirops de fruits et de fleurs, des infusions, des créations avec des plantes épiphytes, des broderies à l'ancienne, des tableaux et autres merveilles à voir ou à déguster. La régie festive de la ville de Fleurance s'associe à la fête en proposant à tous une omelette géante. Comme chaque année, les bénévoles invitent à venir déguster celle-ci, à 11 heures. Pâques oblige, l'équipe de la régie festive organise aussi une chasse aux œufs pour les petits gourmands. Elle est destinée aux enfants qui raffolent de chocolat. Au petit-déjeuner ou à l'heure du repas, le comité des fêtes de La Vignette proposera, sur son stand, du café, de quoi se restaurer, quelques gourmandises et rafraîchissements ainsi que d'autres surprises.
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Publié le 08/04/2012 03:45 | La Dépêche du Midi
Lisle-sur-Tarn (81) : A la découverte du chocolat
Le public pourra contempler de magnifiques sculptures en chocolat à travers cette visite./Photo DDM Archives
En ce dimanche de Pâques, le musée'Art du chocolat à Lisle-sur-Tarn est une très bonne idée de sortie pour toute la famille. Ce musée unique, élève le chocolat au rang d'œuvre d'art. Le maître chocolatier Michel Thomaso-Defos et son épouse Éliane ont rénové une demeure du patrimoine architectural lislois, pour y installer ce musée dédié au chocolat. On y découvre que la pâte extraite des fèves de cacao devient une matière inattendue pour la création de sculptures en chocolat. Michel Thomaso-Defos a mis ses connaissances du travail du chocolat, matériau qu'il faut manier avec précaution car il est extrêmement sensible aux variations de températures, au service de l'imagination créative de Casimir Ferrer. De cette collaboration entre le maître chocolatier et l'artiste peintre et sculpteur albigeois, sont nées des œuvres originales dont on ne trouvera d'équivalent ailleurs. Durant la visite, les salles d'exposition laissent une large place aux œuvres monumentales que vous pourrez admirer.
Une vidéo sur l'histoire
Entièrement en chocolat, certaines pièces pèsent plusieurs dizaines de kilos notamment un éléphant plus vrai que nature que vous pourrez dévorer… des yeux. Le Musée'Art du chocolat propose également aux visiteurs de visionner une vidéo racontant l'histoire du chocolat depuis la culture du cacaoyer jusqu'à sa fabrication. Une boutique est également ouverte au public, où l'on vous propose une vente de bonbons, de tablettes et bien d'autres produits chocolatés. Le musée permet aux visiteurs de poser un regard neuf sur ce « péché gourmand » qu'est le chocolat à travers cette visite insolite. G.N.
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Publié le 09/04/2012 à 07:34 | Oriane Raffin - quoi.info
Oeufs, cloche, chocolat : d'où viennent les traditions de Pâques ?
A Pâques, la tradition veut que l'on s'offre des oeufs décorés. © Flickr / jamieanne.
Après Noël, les enfants attendent avec impatience les cloches (ou le lapin) de Pâques et leur cargaison de chocolats. Pour les croyants, Pâques est un évènement au coeur de la foi chrétienne.
Mais pourquoi offre-t-on des oeufs, du chocolat et que viennent faire cloches et lapins dans l'histoire ?
1. Une fête religieuse mêlée aux traditions païennes
Dans la religion juive, Pessa'h, la Pâque juive, commémore l'exode des Hébreux hors d'Égypte, emmenés par Moïse. Lors de leur premier repas d'hommes libres, ils ont sacrifié un agneau, animal sacré en Égypte. Cette viande est depuis consommée par les Juifs à l'occasion de Pessa'h.
Pour les chrétiens, Pâques est également un des évènements principaux du calendrier, symbolique de la vie après la mort. Ce jour-là, ils célèbrent la résurrection du Christ, après sa crucifixion, le Vendredi saint.
Pâques met également fin à la période de carême, qui dure quarante jours. On retrouve des similitudes avec Pessa'h, notamment l'agneau. Pâques porterait ce nom car selon les Évangiles, la mort du Christ aurait eu lieu pendant la fête de Pessa'h.
On retrouve également Pâques dans les traditions païennes : c'est une période de renouveau, avec l'arrivée du printemps.
2. L'origine des oeufs
En chocolat, en sucre, peints ou encore cuits : l'oeuf est le symbole de la fête de Pâques. Chez les Égyptiens, les Perses et les Romains notamment, l'oeuf est un symbole de vie, que l'on s'offrait au printemps. Plus largement, poules et poussins ont également revêtu la même symbolique.
Au Moyen-Âge, il était interdit de manger des oeufs pendant le carême. Or les poules de la maison ne s'arrêtaient pas pour autant de pondre ! De là vient la tradition de s'offrir des oeufs décorés, avec le surplus. Une tradition qui est encore très présente dans certains pays, comme en Allemagne. Et qui explique également la forme d'oeuf que prennent les chocolats.
3. Pourquoi les cloches ou les lapins ?
Depuis plusieurs siècles, il est interdit de sonner les cloches des églises catholiques entre le Jeudi saint et le dimanche de Pâques, en signe de deuil. Une tradition que l'on retrouve notamment en France, en Belgique ou en Italie.
On a alors raconté aux enfants que les cloches allaient se faire bénir par le Pape à Rome. En rentrant, elles viennent carillonner et déposent au passage dans les jardins les fameux oeufs en chocolat tant attendus par les enfants.
En Allemagne et dans l'est de la France, c'est un lapin, aux États-Unis un lièvre... On trouve aussi des coucou ou des cigognes : le généreux donateur de chocolat peut prendre d'autres formes.
Le lapin vient d'une tradition païenne germanique : il était l'emblème de la déesse Ost Ara, symbole de fertilité et du printemps.
4. Et le chocolat dans tout ça ?
Aujourd'hui, nos petites têtes blondes ne reçoivent plus d'oeufs pour Pâques : ils ont été remplacés par du chocolat. La transition s'est faite progressivement. Les sucreries étant interdites pendant la période du carême, Pâques marque la fin de la restriction. D'où les cadeaux ramenés par les cloches.
«On ignore la date exacte à laquelle l'on a eu l'idée de percer les oeufs d'un côté, pour les vider et les remplir de chocolat. Sans doute au XVIIIe siècle, mais c'est au XIXe siècle que l'on commence à voir apparaître les oeufs tout en chocolat, notamment, à partir des années 1830, grâce au développement des techniques de travail de la pâte de cacao et surtout grâce à l'apparition et à la diversification des moules, qui permettent d'obtenir des formes en chocolat de plus en plus variées», explique Élisabeth de Contenson, auteure du Chocolat et son histoire à 20minutes.fr.
Bessières (31) : Dès midi ce lundi une assiette d'omelette au piment d'Espelette et une tranche de pain vous sera offerte en gage de partage de l'amitié et de convivialité./Photo DDM