Publié le 01/03/2012 09:05 | La Dépêche du Midi
Brassac : Le syndicat d'initiative est un stimulateur touristique
Brassac sous la neige / Photo DDM
Avec près de 2000 visites sur son site internet tout récent, plus de 400 demandes de renseignements par téléphone, la présence des bénévoles à une trentaine de réunions internes, au comité du Tarn du tourisme ou dans les monts de Lacaune et surtout avec plus de 3500 visites au bureau d'accueil en 2011, le syndicat d'initiative du pays brassagais peut s'enorgueillir de représenter un important stimulateur facilitant la venue des touristes à Brassac !
3500 visites au bureau d'accueil
Si l'on rajoute la conception et la diffusion de livrets et dépliants ou la participation à des ouvrages touristiques régionaux et départementaux, le rôle du SI » en tant que capteur de visiteurs est indéniable. Pourtant, beaucoup ne voient dans cette association réactivée par l'actuel maire Damien Cros il y a 22 ans et présidée aujourd'hui par Michel Bouissière, que l'organisatrice de la fête de la patate et du vide-greniers… Ces deux événements phares sont bien entendu un plus pour le village mais elles représentent également des solutions pour financer les activités moins exposées mais tout aussi efficaces à l'animation du village. Pourtant, lorsque la fiche de présence de l'assemblée générale annuelle circulait, le président pouvait une fois de plus regretter que les principaux bénéficiaires de cet intense exercice de séduction touristique ne soient pas présents. Il faudra encore communiquer autour des différentes actions efficaces du SI pour que les commerçants se sentent plus impliqués. Devant le maire de Brassac et celui de Castelnau Christian Rigal, en présence de Jean-Claude Guiraud que le président remerciait pour leurs subventions qu'il faut ajouter à celles du SIVOM, du Margnès, de la communauté de communes et du Parc régional, le bureau de l'association dressait les bilans de 2011 et présentait les projets 2012 : renouvellement des dépliants et des cartes postales, concours photo, animations enfants, balisages des sentiers de randonnées, marché des producteurs Bref, encore une année bien remplie que Brassagais et visiteurs sauront apprécier !
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Publié le 02/03/2012 08:46 | La Dépêche du Midi
La belle santé de la cave de Técou
Christian Malet (à gauche) et Frédéric Saccoman, le directeur de la cave de Técou ./Photo DDM
Christian Malet, président des viticulteurs de la cave de Técou, a ouvert cette assemblée générale en souhaitant la bienvenue à tous. C'est par une bonne nouvelle qu'il a débuté cette réunion. En effet, la récolte 2011 est remarquable, tant sur le plan qualitatif que quantitatif, «c'est une année exceptionnelle». A ses côtés Frédéric Saccoman, directeur de la cave, s'en réjouit.
«Un gros challenge a été lancé cette année : la certification ISO 22000.
Aprés la certification Agri-confiance, c'était la suite logique. La sécurité alimentaire doit être complète aujourd'hui, avec Agri-confiance, on a certifié la qualité du produit en amont de la filière (la production du raisin), avec ISO 22000 on certifie l'aval (la transformation et le conditionnement) avec un label international.
La cave réussit une performance remarquable : le chiffre d'affaire est de 5,65 millions d'euros,(+19,60%),la meilleure performance depuis toujours; la récolte 2010 a augmentée de 192000 euros (+9%).
Sur tous les secteurs commerciaux la cave de Técou progresse : l'export + 22%, grande distribution + 16%, vente directe +14%, le vrac + 50%. Donc tous les voyants sont au vert !
Les animations reproposées en 2012 aux clients, connaissent un beau succès: vendanges à l'ancienne, sortie du Gaillac primeur, printemps du Gaillac et bien sûr Vinovalie jazz qui, comme tous les ans, attirent bon nombre d'amateurs, et du vin et de la musique.
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Publié le 02/03/2012 08:17 | La Dépêche du Midi
Saint-Paul Cap de Joux : Gare aux écobuages !
Les pompiers sont sortis plusieurs fois hier pour des écobuages./Photo illustration DDM
Les sapeurs-pompiers ont multiplié les interventions hier pour des feux de broussailles consécutifs à des écobuages mal maîtrisés. Ainsi, à Padiès, 2 hectares ont brûlé, mobilisant le centre de secours de Valence-d'Albigeois. À Lamillarié, les pompiers d'Albi ont dû maîtriser un incendie qui a parcouru 1 hectare environ. D'autres feux ont été combattus à Saint-Paul-Cap-de-Joux, Saint-Sulpice, Saint-Germier ou encore Saint-Julien-du-Puy. « Cette période d'écobuage arrive après un hiver froid mais avare en pluie. Le gel du début février a bien séché les herbages et les sous-bois », constate l'adjudant-chef Fournier, chef de salle au CTA-Codis. « Si l'on brûle des végétaux, il faut donc assurer un minimum de surveillance et prévoir un moyen d'extinction rapide en cas de propagation », recommande le sous-officier. Si le vent venait à se lever, mieux vaut ajourner un écobuage.
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Publié le 03/03/2012 11:18 | J.-L. T.
Dourgne : Gros succès populaire pour le 711e Romarin
Un moment important de la fête quand le Prévôt des Marchands demande à l'Échevin du village d'autoriser la fête.
Trente-quatre ans après que la MJC locale a replacé la fête dans son contexte originel, le 711e Romarin a connu, samedi, une réussite exceptionnelle.
Après les rigueurs polaires subies dans la première quinzaine de février et qui ont perturbé les préparatifs du spectacle final, le redoux climatique a permis à un public nombreux de venir se mêler aux animations de cette fête traditionnelle et populaire.
Tous ceux, et ils sont nombreux, plus de 15 % de la population, qui donnent de leur temps, de leurs compétences et de leur dévouement et qui sont attachés à la perpétuation de cette commémoration emblématique du village peuvent se réjouir de ce succès.
Les cousettes de l'atelier costumes comme les créateurs de décor et un certain Gilbert, le Marseillais privé de participer par une attaque sauvage de lombalgie et cloué au lit près du Vieux Port, les pâtissières du marché gourmand des douceurs, les cuistots du repas champêtre et du célèbre «freisinat» de Pampitch, mais également , les alchimistes de l'élixir de romarin, les conducteurs d'attelages, les cavaliers, les compagnies amies des seigneurs d'Hautpoul, du Chêne Ardent, des Médecins du Roy, les musiciens de Mahault, les techniciens du son et ceux de l'éclairage, l' équipe des administratifs et les techniciens de la régie, les commerçants, tous les enfants et leur encadrement, les villageois de tous âges partagent et font partager l'esprit particulier et unique de cette fête.
Une fête qui entend associer le public à la liesse qu'ont éprouvé les habitants du lieu lorsque Philippe IV le Bel leur rendit le droit de reconstruire leur village en 1301 et leurs droits économiques en 1303.
Un public qui a apprécié la restitution historique de cet événement au Gourp du Castélas, annulée l'an dernier pour cause de pluie, et quoique contrainte à beaucoup d'improvisation, a apparemment séduit l'assistance.
Le 711e Romarin fut très réussi. Gageons que le 712e et les suivants, profitant de l'expérience des 34 précédents, le seront encore plus pour que se perpétue la tradition locale.
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Publié le 04/03/2012 03:47 | La Dépêche du Midi
Fiac : Une exposition sur les souterrains
Un des souterrains à découvrir à Fiac./Photo DDM D.M
Parmi les richesses méconnues de la commune de Fiac, il y a les souterrains. Quand furent-ils creusés, pourquoi, par qui, comment ? On ne le sait pas avec certitude, mais l'exposition, organisée par l'association de protection du patrimoine de Fiac Brazis, vous permettra de mieux comprendre leur intérêt et les questions qui se posent encore. L'exposition aura lieu à la salle des fêtes de Fiac du samedi 10 au dimanche 11 mars 2012. Les heures d'ouverture : - le samedi de 14h à 17 heures et le dimanche de 10h à 12h et de 14h à 17h. Venez nombreux ! Vous pourrez y rencontrer les membres de l'association et pourquoi pas, la rejoindre.
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Publié le 04/03/2012 03:46 | E.J.C.
La Confrérie de la Pierre de Salles en grand chapitre
La confrérie a vu le jour en 2010. / Photo DDM E.-J.C.
La Confrérie de la Pierre de Salles a vu le jour le 1er mai 2010 lors d'un chapitre spécial qui s'est tenu pendant le 4e festival de la Pierre de Salles. Elle a été parrainée par les confréries de La Cunhere du Sidobre, de La Dive Bouteille de Gaillac, de L'Echaudé de Carmaux et de l'Ail Rose de Lautrec. Sa création résulte de la volonté de tout un village de témoigner de l'histoire de ce grès qui a fait sa renommée et des tailleurs de pierre qui ont façonné le paysage local, de promouvoir les métiers de la pierre.
Pascal Waringo, compagnon, maître artisan, en est le Grand Appareilleur; il est entouré de Ghislaine Tigli, Grande Epistolière, d'Alain Biscons, Grand Gardien de l'escarcelle, des oeuvriers Frédéric Alègre sculpteur, Serge Gaud exploitant de la dernière carrière de pierre, Andrew Scott, Patrick et Karine Szygenda tous trois tailleurs de pierre et des morteliers Henri Barrou Vincent et Mireille Bonnefille, Michel Tigli, Bernard Grolet de Jean-Paul Le Thèvenon Michel. En 2011, de nouvelles personnalités ont été intronisées.
Membre de l'Académie des Confréries de Midi-Pyrénées, elle participe aux manifestations organisées par les Confréries de la région. Désormais elle apporte, par la tenue de son grand chapitre et la présence des confréries amies, un éclat tout particulier au Festival de la Pierre de Salles dont le prochain aura lieu le lundi 30 avril et le mardi 1er mai avec un copieux programme, mélange de fête, de convivialité, d'histoire et de culture.
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Publié le 04/03/2012 10:17 | Guillaume Courveille
Montagne Noire : pas de prolifération éolienne en vue
De fait, seul un nouveau projet éolien à Labruguière, non visible depuis le Tarn, risque d'apparaître dans les prochaines années sur la ligne de crête de la Montagne Noire. / Photo DDM.
Braqués contre le projet de charte du Parc du Haut-Languedoc qui serait à leurs yeux trop permissive vis-à-vis des projets éoliens, Pascal Bugis maire (UMP) de Castres et Laurent Bonneville son collègue (DVD) de Mazamet ne souhaitent plus voir apparaître de nouvelles éoliennes dans la Montagne Noire en particulier sur sa ligne de crête. Mais finalement quel est le risque réel de voir de nouveaux moulins à vent s'aligner dans le prolongement du colossal pylône du pic de Nore ? Si l'on fait le tour des maires de toutes les communes tarnaises de la Montagne Noire, on est bien loin de la perspective d'une prolifération tant décriée. En commençant par les communes les plus à l'Ouest, celle de Sorèze est plutôt réservée sur l'éolien et de toute façon la quasi-totalité de son territoire est en zone rouge à cause de la migration des oiseaux. Pareil pour Saint-Amancet qui s'est fait chiper il y a dix ans son projet éolien par la commune voisine d'Arfons où se trouvent les seules éoliennes en fonction sur cette partie-là, dans un ressac.
8 mâts entre Tarn et Aude
Le vieux projet qui avait intéressé Dourgne a été repoussé par le Parc et Hélène Azam, le maire, ne souhaite pas aller au delà. Rien du côté de Massaguel ou Verdalle ni même à Escoussens révoqué définitivement à cause des lignes d'approche de l'aéroport tout comme les Cammazes en raison des radars de l'armée. En revanche, il y a bien un projet à Labruguière, frontalier avec l'Aude, pour la pose de 8 éoliennes dans la forêt de Montaud. Le maire Richard Auriac (PS) est formel : « Rien n'est fait. Pour l'instant, il s'agit d'études. Mais j'assure que côté tarnais, on ne verra que le bout d'une pale depuis le nord de Castres et par temps clair. Pas plus. L'impact visuel concerne Laprade dans l'Aude mais certainement pas le versant tarnais. » Plus à l'Est, on imagine aisément que Mazamet fera tout pour bloquer toute implantation. Idem à Aiguefonde et Aussillon. Dans la vallée du Thoré enfin, un seul vrai projet nouveau existe mais ne concerne pas la Montagne Noire : c'est celui proche du lac des Saint-Peyres vers la Planète. Restent enfin la zone de Sauveterre (lire ci-dessous) et le projet d'Albine qui bénéficie d'un permis de construire mais suspendu car attaqué en justice par les opposants.
Peut être que de nouveaux projets, à la marge, apparaîtront un jour sur la Montagne Noire mais entre les réticences des élus, les limitations imposées par le Parc, la pression parfois des riverains et les délais d'instruction, ils auront bien du mal à se concrétiser.
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Publié le 04/03/2012 10:20 | J.-M.G.
Lacrouzette : Granulés de bois, un mode de chauffage à la hausse
A Lacrouzette, un jeune entrepreneur fabrique des pelets ou granulés de bois destinés aux poêles ou chaudières./photo DDM
Le chauffage avec les granulés de bois, que ce soit dans des poêles ou chaudières, suscite beaucoup de curiosité. L'IDRR proposait hier la visite d'un fabricant de granulés près de Castres.
L'IDRR, institut de développement des ressources renouvelables, a tapé juste en proposant avec l'espace info énergies hier, une série de visites sur le thème du chauffage avec des granulés de bois, autrement appelés pellets. La hausse du prix du pétrole mais aussi le souci grandissant du public d'adopter une démarche éco-citoyenne, suscitent un réel intérêt pour ces sources d'énergies alternatives facilitées aussi par une technologie de plus en plus performante. L'IDRR invitait à la visite d'une maison chauffée avec un poêle à pellets du côté de la Capélanié. Près de 100 m2 de surface sont chauffés uniquement avec un poêle indépendant mais ventilé : « Je le remplis de granulés tous les deux ou trois jours. C'est pratique, propre et j'aime voir la flamme du feu. En 10 mn, l'appartement est chaud et la dépense est vraiment faible, de l'ordre de 2€ par jour de chauffage. » a expliqué la propriétaire. Les visiteurs aussi étaient nombreux hier à poser des questions sur ces appareils assez sophistiqués. François Combes, conseiller de l'Espace Info Énergies précise : « Ce qui compte, c'est de faire un bilan complet du mode de chauffage, depuis l'approvisionnement jusqu'au niveau d'isolation de l'habitat. Et là on voit bien l'efficacité de ces nouvelles installations. »
Expérience à Lacrouzette
On a aussi pu rencontrer hier à Lacrouzette dans la foulée un jeune entrepreneur, Bruno Fernandez, qui s'est lancé dans un défi courageux mais réaliste : devenir fabricant de granulés de bois et distribuer localement sa production. Il s'est donné un an environ avant de rentabiliser son affaire. Du granulé local et une volonté des professionnels de promouvoir le chauffage au bois : une boucle de proximité de plus en plus concrète.
A Lacrouzette les premiers pellets sortent d'usine
Avec un investissement personnel important et l'impression qu'il a devant lui un marché porteur, Bruno Fernandez s'est donc lancé il y a quelques mois dans la fabrication de pellets : « J'ai acheté un broyeur et une presse. La période de réglage et d'apprentissage est longue mais le marché va suivre. » 200 000€ de matériel et une filière a organiser. Pour l'instant, le jeune entrepreneur achète des copeaux de bois à une scierie de Brassac. Ils sont broyés à l'état de sciure puis pressés de façon à créer des granulés ou pellets de résineux (Douglas). Pour l'instant, l'unité peut produire jusqu'à 200 kg par heure et elle est en voie d'automatisation. Le granitier cherche ici une reconversion tournée sur une démarche locale et un circuit court. Les frais de transport sont faibles et les installations de poêle ou de chaudières à granulés s'envolent. Surtout depuis que les systèmes de chauffage proposent une alimentation automatique du foyer.
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Publié le 05/03/2012 08:19 | Julia Villar
Albi : Après le carnaval, les chars continuent leur vie
Les chars sont stockés dans l'atelier avant d'être mis en vente. /Photo DDM
Ils ont fait le bonheur de milliers de spectateurs lors des deux défilés du carnaval. Les chars poursuivent leur vie de fête jusqu'à Châlon-sur-Saône et Montauban.
Une semaine après le dernier défilé de la 57e édition du carnaval d'Albi, le coprésident de l'association carnaval d'Albi, Robert Fabre, a dévoilé l'avenir prochain des chars albigeois. « D'ici quelques semaines, des membres du carnaval de Chalon-sur-Saône vont venir choisir des chars pour le défilé 2 013. Normalement, cinq chars sont vendus. Des amis et des clients réguliers qui revendent les chars à leur tour après leur carnaval qui se déroule en février comme à Albi. » Un travail de rénovation est souvent mis en place par les nouveaux propriétaires : l'usure et les intempéries fragilisent et détériorent les structures en carton-pâte. Un renfort de la structure devient donc indispensable. Les chars albigeois ont une durée de vie d'environ 5 ans. Les invendus sont tout simplement recyclés. « Les structures sont modifiées, un sujet peut en faire un autre, Anne Dufour et son équipe de carnavaliers sont très compétents dans ce domaine».
La vente des chars et les locations permettent à l'association de financer un quart du budget (200 000€) du carnaval suivant. « Le carnaval est financé en amont grâce aux rosettes vendues une année sur l'autre. C'est tout de même un événement gratuit pour les spectateurs. Nous comptons beaucoup sur les ventes des confettis aussi. Sachant que nous avons quatre salariés en CDI à payer, et que la fabrication des chars équivaut à la moitié du budget, il est important de faire des économies dans le recyclage des chars. Nos décors sont uniques puisque nous concevons encore avec du carton-pâte à la différence de nouveaux matériaux que l'on peut trouver sur d'autres chars tels que le polystyrène, permettant de poser une structure légère sur les camions. » Les chars de cette année seront de nouveau visibles à la fin de l'été à Montauban.
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Publié le 05/03/2012 08:22 | J.-M.G.
Castres : Les granitiers adoptent la marque du "Parc naturel"
Entourés des élus, les deux patrons de carrières Yannick Puget et Jean-Pierre Plo ont reçu leur logo «Parc du Haut Languedoc». /photo DDM JMG.
Deux carrières du Sidobre, chez Plo et à l'Arthuzié, ont décidé de donner à leur granit la marque du «Parc naturel régional du Haut-Languedoc». Une longue démarche qui s'inscrit dans la qualité et la volonté de valoriser leur produit.
La marque (ou le label en quelque sorte) « Parc naturel du Haut-Languedoc » ne peut pas être utilisée par n'importe qui. Les propriétaires de gîtes ruraux ou les producteurs de viande bovine par exemple en savent quelque chose puisqu'ils doivent respecter un cahier des charges contraignant afin d'être autorisés à utiliser le petit logo vert portant une croix occitane, vecteur d'image et aussi d'un « plus » commercial. De manière un peu inattendue, ce sont les carriers extracteurs de granit du Sidobre qui ont, eux aussi, souhaité s'inscrire dans cette démarche. Deux entreprises, la maison Plo à Saint-Salvy de la Balme et la carrière de l'Arthuzié à Burlats, sont ainsi passées pendant de longs mois entre les mains des experts venus vérifier leur façon de travailler, eux et leurs salariés, le traitement des déchets, la qualité du granit… etc. Un « bilan carbone » a aussi été effectué pour vérifier leur impact sur l'environnement avec une série d'objectifs à atteindre. Une belle satisfaction donc d'être arrivés au bout du processus pour Jean-Pierre Plo et son collègue Yannick Puget réunis en fin de semaine par les animateurs du Parc autour de Martine Gilmer, conseillère régionale chargée de « la marque Parc ». Patrick Urbano, expert du Sidobre a même souligné en substance : « Dans le Sidobre, les équilibres sont bien réglés entre la partie exploitation de la pierre et les zones vraiment protégées. C'est pourquoi la marque Parc prend du sens. » Dorénavant donc, les blocs et dalles extraites de ces deux carrières pourront être estampillés « Parc naturel ». Sous condition, leurs clients transformateurs pourront aussi apposer le label sur le produit.
D'autres carriers pourraient suivre la marche et, pourquoi pas un jour, certains ateliers de transformation.
Le chiffre : 20 000 m3 > de granit. C'est le volume extrait au total par ces deux carriers du Sidobre pendant un an.
Des produits marqués Parc
La liste s'allonge donc pour les produits bénéficiant de la marque « parc du Haut-Languedoc ». Le granit du Sidobre (ou granit du Tarn) vient s'aligner aux côtés de la viande bovine, du miel, du jus de pomme et de poire, et la châtaigne (et dérivés) pour ce qui concerne les produits de bouche. Côté services, elle est aussi effective pour l'hébergement en gîtes ruraux ainsi que pour certaines prestations d'accompagnement d'activités de pleine nature. Et la liste devrait continuer de s'allonger.
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Publié le 06/03/2012 09:26 | M.L
Agriculture : Un bon salon pour les produits du Tarn
Ecusson taureau blonde d'Aquitaine, présenté par Nicolas et ses parents Daniel et Nicole Daydé de Lautrec a représenté le Tarn au Salon./ Photo DDM, Ginou Capelle.
Avec une cinquantaine de producteurs et agriculteurs médaillés et beaucoup de contacts touristiques, le salon de l'agriculture 2012 est un bon millésime pour le Tarn
Les 6 élèves du lycée agricole Fontlabour sont rentrés hier du salon de l'agriculture avec une belle 6e place sur 40 établissements participants au concours de présentation d'animaux, en catégorie bovin lait.
Leurs camarades du lycée agricole de Flamarens auront eu moins de chance, déclassés parce que leur blonde d'Aquitaine, effrayée par l'approche des commissaires du concours, a dû être rapatriée illico sur Lavaur. « C'était globalement un bon salon pour le Tarn » résume Bénédicte Olivier-Pacorig pour agropoints, même si les cinq producteurs tarnais présents ont enregistré de moins bonnes ventes que l'an dernier. « Les clients ont du mal à sortir le porte-monnaie et la multitude de stands de revendeurs dans le hall perd un peu le consommateur qui n'arrive pas à distinguer producteurs et revendeurs » explique la représentante d'agropoints.
Nombreux offices de tourisme dont ceux de Sorèze, des Monts-de-Lacaune, du Pays des Bastides et du Gaillacois et le réseau Bienvenue à la ferme, se sont relayés aux côtés du comité départemental du tourisme, sur le stand du Tarn.
« On a senti beaucoup d'intérêt pour le tourisme dans le Tarn, avec beaucoup de demandes pour Albi, on perçoit l'effet Unesco », confirme la représentente d'Agropoint.
Plus de 50 médailles
Côté récompenses, les agriculteurs et producteurs tarnais reviennent avec une cinquantaine de médailles dont une quarantaine pour les vins de Gaillac, 3 pour le foie gras et le canard fermier, 6 pour les salaisons de Lacaune dont deux d'or (notre édition de dimanche 4 mars).
Sans oublier les 3 médailles obtenues au prestigieux salon biennal du fromage, le chèvre de Segalafrom de Carmaux, et le vache des laiteries Fabre Frères de Viane et de Le Pic de Penne. Trois présents, trois médaillés.
Le chiffre : 3 Fromagers > médaillés. Les trois fromagers tarnais présents au salon sont repartis médaillés du prestigieux salon du fromage.
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Publié le 06/03/2012 09:37 | Nicolas Laurier.
Réalmont : Le village va fêter ses 740 ans
Les animations vont se succéder cette année autour du clocher.
Le 12 mars 1272, Guillaume de Cohardon, sénéchal de Carcassonne, fondait au nom du roi de France la bastide de Réalmont, ville neuve, née de la volonté royale au carrefour des routes d'Albi, de Castres, de Montredon et de Graulhet. 740 ans plus tard, la Bastide n'a rien perdu de son attrait et de son rôle de lieu d'échanges et de rencontres. Les habitants se font plus nombreux chaque année, les équipements s'étoffent, l'offre commerciale est variée; pourtant beaucoup de Réalmontais connaissent peu ou mal les racines de leur village, le traversent dans le connaître vraiment, l'habitent sans percevoir l'étroite proximité d'une si longue et riche histoire, ferment de son présent et de son devenir.
C'est dans le souci d'ouvrir à tous les portes d'une mémoire vivante, portée par des particuliers et des associations, que la commission culturelle de Réalmont a élaboré, un programme célébrant les 740 ans du village. Durant toute l'année 2012, des manifestations portées par des acteurs de la vie locale et ou associative se succéderont pour offrir leur vision de la cité, leur savoir sur son histoire et son patrimoine, leur regard sur son présent et son devenir.
Afin de permettre à chacun de satisfaire sa curiosité et de participer largement aux activités, spectacles et manifestations, celles ci seront libres et gratuites, dans la limite, bien sur, des places disponibles, ou, si elles se rattachent à des activités payantes déjà en place, elles ne donneront lieu à aucun surcoût pour les spectateurs.
Pour débuter les festivités, le 10 mars 2012 sera inauguré à 11h00, le « couvert du 12 mars 1272 » date de la fondation de la Bastide Royale de Réalmont, devant la mairie. A 20h30, à la salle des fêtes,
Bernard Caner, architecte féru d'histoire et amoureux du village, retracera pour vous les origines de la fondation de la Bastide, dévoilera le secret des mesures et du plan de la cité et éclairera leséléments architecturaux qui permettent la lecture de son histoire au hasard des flâneries dans ses rues. Une entrée en matière riche et approfondie, pour une année que nous vous souhaitons belle, pleine de curiosité et de découvertes autour de Réalmont.
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Publié le 06/03/2012 09:54 | La Dépêche du Midi
Anglès : La disparition d'un arbre remarquable
Il était le symbole du village.
Classé arbre remarquable en 2009, le marronnier de Sully situé devant le temple était un arbre exceptionnel par sa taille (hauteur 18 m et 4,80 m de circonférence) et son âge. Il aurait était planté au moment de la reconstruction du temple d'Anglès vers 1636 mais des experts on estimé son âge aux alentours de 200 ans. Cet arbre magnifique était le symbole du village même si il avait perdu de sa superbe au fil du temps. Hélas, l'arbre était malade et il n'a pas résisté à la vague de froid du mois de février qui lui a été fatale. Il s'est brisé dans la nuit de samedi à dimanche. Les pompiers du centre de secours d'Anglès sont intervenus vers 5 h 30 pour dégager la voie publique et sécuriser le périmètre. Il y eu des dégâts mineurs sur une murette et la façade du temple et une maison d'habitation mais il s'agit surtout de la disparition d'un arbre remarquable qui faisait partie du patrimoine naturel et culturel du village. Il reste heureusement d'autres arbres remarquables sur la commune, les sapins de la Rembergue et il serait peut être symbolique de replanter un marronnier qui était l'image la plus représentative du village.
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Publié le 06/03/2012 09:40 | La Dépêche du Midi
Il était une fois Rabastens
La Halle dans son état d'origine.
C'est au musée du Rabastinois, jusqu'au 24 juin que les archives municipales de Rabastens nous font revivre grâce à de nombreux dessins, tableaux, photos anciennes et modernes, plans et cartes dont certains datent du XVIIIe siècle, la longue histoire de Rabastens.
Rabastens a beaucoup évolué depuis ses origines. Quelles traces nous reste-t-il de sa longue histoire ? Depuis le «Château», noyau urbain d'origine, la ville s'est considérablement étendue au-delà des bourgs et faubourgs. Les maisons trop petites, ont souvent été reconstruites. Les rues elles-mêmes ont
parfois disparu, souvent elles ont changé de nom. Nombre d'impasses ont été bouchées. L'hôtel de ville et les écoles ont plusieurs fois déménagé. Les églises et les portes de la ville ne sont pas en reste.
La campagne aussi a vécu bien des mutations. Le découpage parcellaire est bouleversé par les remembrements successifs. Les fermes deviennent plus coquettes et perdent souvent leur fonction agricole, les moulins sont transformés ou détruits par l'homme, ou encore emportés par les crues.
Les noms d'anciens terroirs tombent dans l'oubli tandis que l'on donne de nouveaux noms aux rues de la ville en fonction de l'actualité politique du moment...
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Publié le 06/03/2012 09:51 | La Dépêche du Midi
Brassac : Les collégiens déploient une montgolfière
Comment étudier la poussée d'Archimède en s'amusant.
C'est dans le cadre du cours de technologie de la classe de 6e que Bernard Pareilh-Peyrou a eu l'idée d'étudier la poussée d'Archimède de façon originale. La flottabilité d'un corps n'étant pas uniquement vérifiable dans l'eau, c'est en construisant des montgolfières que ses élèves ont pu constater qu'un corps plongé dans un fluide soumis à un champ de gravité subit une force particulière de bas en haut. Par groupes de 5, ils ont d'abord suivi les consignes du professeur pour construire des montgolfières miniatures de 1,50 m de haut en papier de soie. En collant 8 fuseaux de papier hyperléger, ils ont ainsi reproduit des aérostats pour ensuite les faire décoller selon les mêmes règles que pour une vraie montgolfière. Aucun échec à déplorer si bien que le ciel brassagais s'est vu investi par une petite armada de sphères blanches.
Quelques heures plus tard, au gré des vents et des courants d'airs chauds, certains habitants de la campagne environnante auront eu la surprise de découvrir une mini-montgolfière dans leur jardin. Mais le grand moment qui allait conclure l'activité était la venue sur le champ voisin du collège de Luc Fockaert, Brassagais d'adoption, qui propose depuis quelques années des ballades en montgolfières depuis Lautrec. Après avoir déchargé l'imposant colis, les élèves ont aidé Luc à déplier l'enveloppe qui a ensuite été gonflée dans un premier temps, à l'air froid, avec un ventilateur. La soupape située au sommet du ballon a ensuite été refermée pour que le brûleur puisse envoyer l'air chaud et donner forme et verticalité à la montgolfière et à ses 3 000 mètres cubes. Les collégiens ont ainsi pu admirer l'imposante et colorée poire s'élever de quelques mètres dans l'air. En raison du relief accidenté de la région, l'atterrissage s'avérant trop délicat, la ballade n'est hélas pas possible mais l'essentiel résidait bien dans l'observation des principes de fonctionnement qui s'est prolongée en classe avec un échange avec Luc qui a répondu aux questions des collégiens.
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Publié le 06/03/2012 09:54 | La Dépêche du Midi
Anglès : Le bel espace VTT de la montagne du Haut-Languedoc
Le futur espace VTT comportera 22 circuits avec 4 niveaux de difficultés.
Après les « Tours dans la montagne du Haut Languedoc » et ses 200 km de sentiers pédestres balisés, la Communauté de communes de la Montagne du Haut-Languedoc (CCMHL) s'attaque à l'espace VTT. La commission tourisme, présidée par Marie Casares, a souhaité compléter les circuits existants créés il y a une quinzaine d'années par l'Office de tourisme de la Salvetat sur les communes de Fraïsse, La Salvetat et le Soulié, en créant une extension sur les 8 communes de la CCMHL. De février à septembre 2012, Rémi Anglade, stagiaire à la CCMHL, a conçu un projet avec le concours de référents dans chaque commune. « On a testé tous les circuits en groupe ou en solo » commente Rémi Anglade qui prépare un master de management du sport.
Le futur espace VTT comportera 22 circuits de 5 à 40 km (644 km au total) avec 4 niveaux de difficultés : 6 circuits verts, 10 bleus, 10 rouges et 8 noirs. « Notre objectif, déclare la chargée de mission Emmanuelle Halm, est de satisfaire davantage les familles et le grand public ». La prochaine étape consiste à valider les circuits (autorisation de passage…) et réaliser les demandes de subvention, avant le balisage et l'édition d'un topo guide. « Il faudra attendre courant 2012, conclut Emmanuelle, pour que l'espace VTT soit opérationnel » et partir ainsi à la découverte de la diversité de paysages de moyenne montagne et d'une nature encore préservée.
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Publié le 07/03/2012 09:41 | La Dépêche du Midi
Albi : "Un septennat de Carnaval (2005-2011)"
Des images du grand rendez-vous albigeois pour l'histoire.
Pas plus cinématographique que le carnaval parce qu'il a les volumes et les couleurs, parce qu'il est expressif et sonore avec des musiques du monde entier. Le DVD est consacré aux sept dernières années. On y retrouvera l'univers de carton-pâte albigeois et les belles de chair et d'os que sont la reine et ses dauphines, les foules et les individus dans la fête. Le regard de cinéaste de Paul Bigou et son art du montage pour se replonger dans l'ambiance carnavalesque festive propre à Albi. Des séquences montrent aussi les coulisses de la fabrication, de l'organisation et le rôle d'ambassadrice de la reine dans les manifestations de la cité. On approchera les associations, chevilles ouvrières indispensables des défilés du carnaval. Sans oublier la grande fête foraine, partenaire historique du carnaval.
Tout l'univers du carnaval actuel, sept ans de bonheur pour les carnavaleux de Raphaëlle Avila, de Robert Fabre et Bernard At, présidents successifs qui l'organisent, pour les carnavaliers d'Anne Dufour qui le construisent et la joie des spectateurs et acteurs petits et grands qui le vivent.Une production de Traveling 81 et de l'Association du Carnaval d'Albi.
DVD disponible au Tabac Pinier, rond-point de Gesse à Albi.
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Publié le 07/03/2012 09:50 | La Dépêche du Midi
Lagrave : La pêche est une tradition très ancienne dans la commune
Le Tarn, lieu idéal pour la pêche.
Le succès de la première édition du concours de pêche au silure sur le plan d'eau de la commune a rappelé aux anciens que cette activité avait toujours été très pratiquée localement.
Les témoignages recueillis auprès de quelques-uns d'entre eux convergent pour dire que bien avant 1953 et la mise en eau du barrage de Rivières, toutes les conditions étaient réunies pour que toutes les espèces de poissons, y compris les plus fragiles, se développent sur le cours d'eau. La chaussée, l'écluse et le fameux « trou du renard » dans lequel toute l'eau de la rivière s'engouffrait avec fureur au moment des crues étaient des sites privilégiés. Sophies, ablettes, vairons, anguilles, barbeaux y proliféraient.
Un pêcheur professionnel y pratiqua la pêche aux engins pendant de nombreuses années. Il vendait son poisson au marché couvert d'Albi, une partie importante était aussi consommée au village. Le sommet de la saison se situait souvent aux alentours de Pâques « per la semana santo ». Des centaines de pêcheurs au coude à coude prenaient alors place sur l'écluse et sur le quai, souvent sous une pluie battante, munis de l'imperméable lagravois qui consistait en « una saca », sac de jute transformé en capuchon. On disait « fa un temps de sofio » (il fait un temps de sophie), ce poisson étant alors très abondant.
Les années ont passé, le barrage a transformé radicalement les lieux de pêche, mais la passion des pêcheurs est restée. Les espèces se sont modifiées et maintenant le silure est devenu la principale attraction du plan d'eau avec les autres carnassiers, sandres et brochets ; certaines prises dépassent les deux mètres. La prochaine édition du concours qui se prépare activement devrait réunir, le 17 juin prochain, plusieurs dizaines d'équipages motivés par un seul objectif : prendre le plus gros poisson et peut-être même battre le record du plan d'eau.
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Publié le 08/03/2012 09:22 | M.T.S.
Rosières : C'est le début de la restauration du clocher
Le clocher au sol attend sa restauration avant de retrouver sa place.
Le clocher de l'église de Rosières, n'a pas fini de faire parler de lui. Après les dégâts causés par le violent orage du 31 août 2011,sa consolidation avant sa restauration à 30 mètres du sol en fin d'année 2011,ce mercredi 7 mars l'entreprise de Patrick Foulché a descendu le clocher avant de le déposer sur le sol afin de le restaurer définitivement,sous l'œil vigilant des habitants, d'Alain Astié maire de Rosières. « Nous avons mis deux heures, explique Patrick Foulché pour élinguer le clocher de l'intérieur,tout s'est merveilleusement déroulé sous le soleil, maintenant nous allons le refaire à neuf,l'échafaudage au sol est placé par l'entreprise Didier Benoît, et, la Croix sera aussi remise en état par des bénévoles de l'association « Histoire et Patrimoine du Carmausin »,ensuite nous remonterons le clocher dans 15 jours environ. »
Un clocher qui n'en pèse pas moins de 9 tonnes, que les rosièrois sont venus regarder de près car, visiblement ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion d'approcher un clocher posé à même le sol.
Avec Patrick Foulché étaient présents des ouvrier qui débutent dans le métier tel Julien ouvrier de Patrick Foulché dont c'est le second clocher après Montdragon, et l'entrepreneur Alexandre Virel qui travaille en collaboration avec l'entreprise Foulché.
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Publié le 08/03/2012 09:31 | La Dépêche du Midi
Tarn : Samedi, c'est réveil au bord de l'eau
Les pêcheurs vont retrouver les cours d'eau à truites du Tarn samedi matin.
Tic Tac Tic Tac et voici que défilent les jours et les nuits, que la couleur verte reprend le dessus et que tout redevient calme, on n'entend plus que le chant des oiseaux et le clapotis de l'eau.
L'hiver aura permis à chacun de remettre de l'ordre dans sa boite de pêche et de la regarnir au mieux pour être fin prêt pour l'ouverture de la pêche à la truite samedi.
La plupart des pêcheurs n'auront pas résisté à la tentation de se promener au bord de l'eau avant l'ouverture, sans matériel de pêche bien sûr, juste pour le plaisir, un simple avant goût ; et bien sûr pour se préparer mentalement et visiter le terrain.
Le repérage est un point important pour une bonne partie de pêche, l'hiver aidant, les crues ont parfois modifié le profil de la rivière et les postes à poisson qui étaient ne sont plus et d'autres sont venus les remplacer. C'est pourquoi il n'est pas inopportun d'organiser une pré-visite sur le site de pêche ou le parcours de notre choix avant d'enfiler les bottes et de partir à la rencontre de madame la truite.
Comme vous le savez si bien, nombreuses sont les techniques de pêche pour prendre de «belles mouchetées ». Mais en ce début de saison, où les eaux sont froides, vous devez privilégier les appâts naturels. Les truites profitent de cette manne nourricière, il faut donc tirer profit de ce paramètre même s'il n'est pas de technique plus efficace que la pêche de la truite au vairon. Au sortir de l'hiver, période de fraie, elle a besoin de retrouver des forces, et les farios sont les bienvenues. Vairons et appâts naturels seront donc vos meilleurs alliés pour ne pas rentrer bredouille.
Dans le Tarn, la Fédération pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique, ainsi que toutes les associations de pêche, travaillent en bonne entente pour la satisfaction de tous les pêcheurs. Un programme d'alevinage a d'ores et déjà été mis en place pour déverser des truites dans nos cours d'eau, et ceci tout au long de la saison.
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Publié le 09/03/2012 09:33 | SG.
Montgey : Une vie de légionnaire qui commence
Les jeunes légionnaires portent désormais leur képi blanc, une première étape, dans leur vie de soldats.
Seulement un tiers d'entre eux sont francophones. Ils sont polonais, russes ou brésiliens. Ils ont tout quitté, familles et amis, pour vivre une autre vie, servir une autre patrie. Ces jeunes hommes ont fait un choix, celui de s'engager, volontairement, dans la légion étrangère. Pour inscrire leur entrée, dans le corps prestigieux du quatrième RE de Castelnaudary et recevoir leur képi blanc, ils ont choisi un lieu emprunt d'histoire, le château de Montgey, qui quelques 800 ans plutôt a été le témoin d'une sombre guerre, où 6000 soldats ont perdu la vie, au moment de la croisade, contre les albigeois. Après avoir effectué une marche d'une cinquantaine de kilomètres, les 21 soldats ont obtenu le précieux sésame, qui marque la première étape de leur carrière de militaires.
Un code d'honneur
Dans la cour du château, en présence du Général François Cann, du Colonel Yann Talbourdel, du maire de Montgey, Pierre Fraisse et du maître des lieux, Pierre Bouyssou, les 21 légionnaires ont récité leur code d'honneur, en français, coiffés pour la première fois de leur képi, devant les anciens combattants. « La remise du képi blanc est plus qu'un symbole. C'est un moment important, dans leur vie de militaire. Il marque la poursuite de leur engagement, dans ce corps de l'armée de terre. Ils sont venus à bout d'un exercice difficile et trouve son accomplissement, dans cette cérémonie. C'est leur vie de légionnaires qui commence, » explique le capitaine Serge Joffredo. Leur formation militaire ne fait que débuter. Ils ont déjà suivi un mois d'instruction, avant d'être coupé du monde extérieur, à la ferme de Bel Air, près de Puginier, dans l'Aude, où ils ont appris la solidarité et l'entraide. Puis, suivront, trois mois d'instruction, avant de partir en régiment opérationnel et de signer un engagement de cinq ans.
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Publié le 10/03/2012 03:46 | Julie Thoin-Bousquié
Cordes sur Ciel : Des Anglais parrainent les collégiens
Elèves et marraines réunies au CDI du collège pour un atelier de couture./ Photo Véronique Gaumont
Dans le cadre de l'accompagnement éducatif, le collège Val Cérou de Cordes-sur-Ciel a mis en place un système original de parrainage entre les élèves et des Anglais.
A u collège Val Cérou, seize élèves et autant de marraines se réunissent tous les mardis après-midis pour une immersion de deux heures en terre anglaise, sans même quitter Cordes-sur-Ciel! Au menu, des ateliers de couture, de cuisine, mais aussi des chasses au trésor dans la ville et la découverte des jeux olympiques de Londres, tous placés sous le sceau de la culture britannique. Une seule contrainte, un détail en réalité, «speak english », auxquels se prêtent volontiers les collégiens.
Chloé et Gaïa, trop pressées d'assister au prochain atelier couture, organisé par Barbie Strickland, ont d'ailleurs décidé de se joindre à l'autre groupe, même si leurs marraines sont absentes, pour finir leurs tabliers : « C'est bien plus intéressant d'étudier l'anglais ici qu'en cours. On apprend plus de choses parce qu'on peut parler avec nos marraines de sujets concrets. On a vraiment le sentiment de progresser en anglais. »
Une démarche originale
À l'origine de cette initiative unique, qui s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement éducatif mis en place par l'Éducation nationale pour les élèves volontaires, Alison Dubosc, professeur d'anglais depuis 10 ans au collège de Cordes et elle-même anglaise : « Je voulais offrir aux élèves un vrai bain linguistique sans quitter le collège. Le système de parrainage m'a paru évident : c'est le meilleur moyen pour que les élèves nouent une relation avec des Anglais résidant à Cordes et qu'ils puissent échanger de façon libre sur des thèmes variés et ludiques. »
Une proposition qui a immédiatement séduit le proviseur du collège, Pascal Précigou : « C'est un moyen pour les élèves de s'approprier autrement le collège tout en apprenant l'anglais de façon originale. » La démarche a aussi été largement plébiscitée par les candidats au parrainage : « J'ai été surprise que tant d'Anglaises répondent oui. Et aujourd'hui, ce sont elles qui font les ateliers ! C'est une vraie satisfaction de voir que tant de personnes ont accepté de se joindre à nous, même si certaines résident à Salvagnac ! », se réjouit Alison Dubosc.
« C'est une façon de nous intégrer tout en transmettant nos connaissances aux collégiens. Un vrai plaisir ! J'espère pouvoir y participer l'année prochaine! » confirme Anne Rawnsley, une marraine. Mis en place depuis la rentrée 2011, ces ateliers remportent un franc succès et le collège souhaite renouveler l'expérience dans le futur. En attendant, les collégiens attendent impatiemment la Saint-Patrick et le jubilé de la Reine d'Angleterre pour se transformer, le temps d'une journée, en de vrais jeunes Anglais à Cordes.
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Publié le 10/03/2012 03:49 | Alain-Marc Delbouys
Cagnac-les-Mines : Un aménagement pour passer la rampe du GR36
La montée est plus facile entre le chemin noir et l'église Saint-Dalmaze./Photo DDM, Emilie Cayre
Dernier passage délicat sur le sentier de grande randonnée GR36 entre Albi et Cagnac-les-Mines, la montée à hauteur du moto-cross, qui permet d'accéder au plateau et à l'église Saint-Dalmaze est désormais aménagée. L'ancien escalier sommaire et peu pratique est remplacé par un sentier damé et en lacet.
Un bonheur pour les cyclistes, qui n'ont plus à porter leur vélo pour passer cet obstacle, même si vue la raideur de la côte, il faut à moins de mollets en acier mettre pied à terre. Espérons que des motos ne viendront pas creuser des ornières dans le nouveau revêtement !
Cette rampe artificielle a été occasionnée par les terrils de la Découverte, déblais qui lors du creusement de la mine à ciel ouvert avaient été répandus jusque-là.
Grâce à ces travaux qui avaient été annoncés, la continuité de l'itinéraire est mieux assurée sur le « chemin noir », nom donné à l'emprise de l'ancienne voie ferrée qui convoyait le charbon entre Albi et Cagnac-les-Mines.
Financé par le conseil général dans le cadre de sa politique en faveur de la randonnée, cet investissement dopera encore la fréquentation déjà très soutenue sur cette portion du GR36 longeant le ruisseau de la Mouline et les bois de Saint-Quintin.
Fréquentation soutenue
Au départ à côté de la déchetterie de Gaillaguès à Albi, le parking ne désemplit pas. Les week-ends, mais pas seulement, on vient sur le chemin noir s'aérer, marcher, courir, promener son chien, pédaler. Et très souvent dans ces gros villages que sont Cagnac-les-Mines et encore plus Albi, on y rencontre des gens qu'on connaît et on y fait la causette !
Ces travaux s'inscrivent aussi dans les améliorations successives apportées par le département à la voie verte qui sillonne le Tarn entre Carmaux et Albi par le GR36 puis entre Albi et Castres grâce à l'ancienne voie ferrée devenue « le chemin des droits de l'homme ».
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Publié le 10/03/2012 03:49 | Propos recueillis par A. F.
Viane : « Des conditions idéales d'affinage pour les produits haut de gamme »
L'ancien tunnel séculaire du Petit Train est reconverti en une magnifique cave d'affinage pour fromages haut de gamme.
Cette année marquera probablement l'histoire de la « Laiterie Fabre SARL ». En effet, outre la récompense reçue au Salon de l'agriculture et son nouveau magasin inauguré en janvier, l'entreprise dispose désormais de caves d'affinage aussi inattendues que remarquables… Rencontre et explications avec Gilles Fabre.
Quand vous est venue l'idée d'utiliser l'ancien tunnel du Petit Train qui se trouve à 2 km de la laiterie ?
Tout a commencé lors de l'été 2003, lorsqu'au hasard d'une balade, j'ai réalisé que l'intérieur du tunnel n'était qu'à 15°C alors que la température extérieure avoisinait les 45°C ! J'ai alors tout de suite compris qu'un lieu idéal pour affiner des fromages nous tendait les bras. Cette conviction me fut confirmée récemment lors du grand froid de février dernier puisque le thermomètre affichait quand même 8°C à quelques mètres à l'intérieur du tunnel...
Comment s'est passé le passage du projet à sa concrétisation finale ?
Ce fut un parcours du combattant qui a duré plusieurs années puisqu'il nous a fallu acquérir les parcelles sur lesquelles se trouvait le tunnel. Or, elles appartenaient à de multiples propriétaires : privés, conseil général, commune ! Enfin, aujourd'hui, les caves sont opérationnelles et nous sommes fiers de donner une nouvelle vie à ce bel ouvrage qu'empruntait jadis le Petit Train.
En quoi ont consisté les travaux que vous avez réalisés ?
L'état du tunnel était remarquable, car aucune partie n'était effondrée. Nous avons déboisé les terrains situés au-dessus et réalisé une épaisse dalle de ciment, à l'intérieur. Cependant, en plus de la ventilation, il était important de maîtriser les conditions d'hygrométrie, grâce notamment à l'utilisation de pouzzolane, une roche volcanique, isolante et absorbante, épandue à côté de la dalle, tout le long des 150 m de tunnel !
Avec ce tunnel, vous disposez, en quelque sorte, d'un « petit Roquefort » ?
Ce sont effectivement des conditions idéales d'affinage et elles seront réservées à nos produits haut de gamme : fromages bios et au lait cru. Au sein de cette atmosphère constante à 8-9°C, nos produits pourront bénéficier d'une évolution lente afin d'obtenir le meilleur arôme possible.
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Publié le 10/02/2012 09:11 | La Dépêche du Midi
Paulinet : L'école de St Jean recherche ses anciens élèves
Une photo de classe des années 60 prise à St Jean de Jeannes où Jean Segond et son épouse avaient en charge les élève de l'école.
Le hasard des retrouvailles a joyeusement fait ressurgir le passé. Ainsi il a fallu que Paul Suc rencontre un de ses maîtres, Jean Segond, qui lui a appris beaucoup et même plus sur les bancs de l'école primaire de St jean de Jeannes. « Ah, c'était l'instit, enfin le maître, c'est comme cela que l'on disait à l'époque, dont la compétence et l'autorité ne faisaient pas de doutes » assure cet ancien élève qui, aujourd'hui avec son frère, André vont organiser cette journée de retrouvailles le dimanche 27 mai. Sans oublier la collaboration complice de Marie-José et de Guy Cluzel . Ainsi se retrouveront ils avec leurs camarades de l'époque : de la rentrée de septembre 1957 à la « sortie » de juin 1964. Nul doute que refleuriront les souvenirs, sous les aulnes des rives du Dadou où évoluait le maître traquant la truite, ou bien au volant de sa « Dauphine » quand il allait rencontrer les parents ou encore tout simplement quand il assurait bénévolement des heures de soutien, le soir après la classe auprès de ses élèves qui se croyaient punis.
Sur les 7 années d'enseignement à St jean, une soixantaine de noms ont été préétablis dont certains ne sont malheureusement plus là. La photo souvenir est prévue vers 11h3O dans l'école. Désaffectée ? Mais non, le dimanche de Pentecôte, ils seront autour des maîtres...