La vie d’autrefois dans le village
Publié le 10/04/2021 à 05:07 | La Dépêche du Midi | Correspondant
Bressols (82) :
C’était la vie d’autrefois dans le village
Sur la rue principale du village, la physionomie des lieux a bien changé. / DDM
Les charrettes, montrant leurs belles collerettes, n’étaient pas sans intérêt.
Autour des allées en terre du village de Bressols, brillaient de charmantes fleurs.
Que la vie a bien changé ici au centre du village, dans les perspectives profondes des grandes rues qui respirent au grand air.
Comme un printemps en floraison, chaque recoin du bourg se fait souvenance d’une époque encore pas si lointaine.
Tous les jours, les cloches de l’église à l’entrée de la petite cité se font écho d’un passé que personne ne saurait oublier.
Il y avait le café Brian, incontournable pour les fêtes bien arrosées, qui venait réjouir les réunions populaires rythmées par des jacassements aux consonances paysannes.
Dans ce monde aux caractéristiques marquantes, quelques façades révèlent aujourd’hui encore des velléités indélébiles.
L’avenue principale était le théâtre de la vie de tous les jours, avec les rassemblements de la population devant les devantures du petit bistrot niché avec assurance.
Il y avait l’épicier et ces denrées rudimentaires, le sabotier Andrieu dont l’atelier était l’un des plus bruyants.
Un son perçant et acoustique comme seul le claquement du bois peut laisser entendre.
La petite ruelle qui descend en contrebas menait déjà au lavoir du Touron, patrimoine sacré dans l’histoire de Bressols.
Les femmes s’y retrouvaient afin de laver le linge, mettant à leurs pieds quelques bas de laine, partageant des conversations entières à se faire une raison au bord du bassin abrité.
Les sabots claquaient la terre d’élégance.
Supplice et délice des âmes, le Tarn en contrebas ruisselait comme un fleuve d’astres et de flammes.
Des prémices que le temps a transformées en souvenirs.
Comme celui du coiffeur et barbier Boujon qui lui aussi avait fait de son artisanat un rendez-vous indispensable qui a pourtant subi les fureurs du temps.
La forge d’Antonin Sergues faisait face à la ferme Bouet où la vie agricole battait son plein.
Il restait bien quelques verres à boire, avec Alfred Marty, le bouilleur de cru et son alambic.
Les murs de Bressols se sont accoutumés.
Certains ont été détruits, mais la majorité est encore debout.
De ces scènes de bonheur où l’enfance et la vieillesse se mariaient à merveille, une humble foule a serpenté et s’est écoulée au fil des ans.
Le clocher de Bressols en est encore le témoin aujourd’hui. Il monte toujours au premier nuage.
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