Tarn - Expos : cuir, verre, textile, sculptures,...

12/6/2019


Mis à jour le 05/04/2019 à 08:32  | La Dépêche du Midi |  J-C C

Floryan Varennes expose à la Maison des métiers du cuir


L'artiste propose deux oeuvres immersives./ Photo DDM, J-C C

Jusqu'au 27 juin la Maison des métiers du cuir (à Graulhet) accueille «Amor Armada» de Floryan Varennes faisant suite à une résidence artistique de trois mois.
Floryan Varennes y propose deux œuvres monumentales immersives, fruit de sa seconde résidence artistique dans la cité du cuir.

«Une résidence d'artiste, c'est un lieu, du temps et des moyens financiers pour qu'un artiste puisse travailler, chercher et expérimenter. Floryan Varennes a pu travailler de nouvelles matières grâce à la technicité des entrepreneurs», souligne Patrick Tarrès, directeur artistique de l'Afiac et commissaire de la résidence.

Un mur de cuir impressionnant
L'an dernier, Straight Battleflied occupait le même espace. Dans la salle où se trouvaient les étendards c'est un mur de cuir de 3mètres par 6, réalisé en lien avec Cuir du futur et la maroquinerie Serres, qui attend les visiteurs. «Il reprend l'idée d'une herse médiévale qui clive l'espace intérieur et l'espace extérieur. Les vides y sont transformés en plein, reprenant par analogie l'idée d'armure et de protection», explique l'artiste. Le cuir verni noir permet un «déploiement de séduction» au travers du cuir, selon lui.


« Amor armada » à la Maison des métiers du cuir./ DDM, J-C C

Après cette pièce en blanc et noir, la seconde offre une multitude de couleurs grâce à un subtil jeu de lumière.
On y retrouve, comme l'an dernier, la thématique des étendards qui forment cette fois un mur autour et dans lequel les visiteurs peuvent se placer.
«On ne sait pas si c'est une ligne d'attaque, de défense ou de représentation. Elle joue avec les points de vue», confie Floryan Varennes.

Des mélodies médiévales à la harpe
Les installations jouent avec adresse et subtilité sur les symboliques médiévales et une «esthétique héraldique», à découvrir jusqu'au 27 juin. Lors du vernissage qui aura lieu ce soir, Anne-Marie Castagner, directrice du conservatoire de musique de Graulhet proposera trois performances de quinze minutes de musique où seront reprises des partitions médiévales déstructurées à la harpe sur l'amour courtois et les danses aux épées.


Publié le 06/06/2019 à 08:17   | La Dépêche du Midi |

Expo «Les verreries de la Montagne Noire»


Le four à verre de Peyremoutou. / Photo DDM

À partir de mardi 11 juin, la municipalité de Soult présente une exposition intitulée «Les verreries de la Montagne Noire» à l'hôtel de ville.

Sous la foisonnante végétation de hêtres qui coiffe aujourd'hui encore la Montagne Noire, d'insoupçonnables vestiges témoignent d'une dense activité artisanale qui réunissait, au plus fort de la production, une multitude de corps de métiers, des hommes, des femmes, des enfants travaillant à la production verrière qui a fortement marqué ce territoire et l'histoire du Tarn. 

À partir du XIXe siècle, les grandes fabriques de verre transforment le paysage du nord du département et la sociologie de ces territoires. Cette industrie s'est implantée durablement grâce à l'existence, dès le Moyen Âge, dans le Tarn, d'un artisanat verrier bien moins connu, dépendant non pas du charbon fossile mais du bois. Cet artisanat implanté dans les principaux massifs forestiers du Tarn a connu un essor continu entre le XIIIe et le XVIIIe siècle. La Montagne Noire jouait un rôle central dans cette activité, l'artisanat du verre fait partie intégrante de l'identité culturelle de son versant nord. 

La mémoire de l'activité verrière est inscrite dans le paysage : la toponymie, des documents d'archives et de nombreux vestiges archéologiques en témoignent. L'histoire de la fabrication du verre en Montagne Noire au XVIIe siècle est un monde à part, foisonnant d'anecdotes, où l'incroyable qualité des pièces contraste avec la rudesse des lieux de production. 
L'exposition sera visible jusqu'au 30 août aux horaires d'ouverture des bureaux.


Publié le 06/06/2019 à 08:15  | La Dépêche du Midi |

«Le textile à Castres» s'expose au musée Jean-Jaurès


Au début du XXe siècle, la Grande Filature (ou Filature de la Ville, édifiée en 1821 et détruite par un incendie en 1928) sur l'Agout, en centre ville, et la cheminée de l'usine Lecamus à l'embouchure de la Durenque. / DDM

Le Centre national et musée Jean-Jaurès inaugure aujourd'hui, à 18 h 30, sa nouvelle exposition temporaire «Le textile à Castres, d'Anne Veaute à nos jours» qui durera jusqu'au 9 novembre. Une exposition qui trouve évidemment toute sa place dans ce lieu consacré à Jaurès et à l'histoire contemporaine de Castres qui s'appuie sur 4 piliers : les militaires, le textile, la pharmacie et le rugby.

En 1756, Anne Veaute (1725-1794), originaire de Brassac, crée à Castres une fabrique d'étoffes. Se développe par la suite une industrialisation importante, impulsée par les innovations de son petit-fils, Louis-David Guibal-Anneveaute (1781-1849).

Les nombreux cours d'eau de la région et les larges étendues de causse où paissent d'innombrables troupeaux de moutons expliquent le développement ancien de l'industrie textile. Mais rien n'aurait été possible sans l'esprit d'entreprise d'illustres fabricants et manufacturiers de Castres. Au XIXe siècle, le paysage urbain évolue considérablement en quelques décennies : d'imposantes usines aux grandes cheminées sont élevées par les industriels Batut, Laval, Lecamus, Nauzières, Maraval, Viala… qui firent la notoriété de la ville durant des décennies !

En partenariat avec le musée du Textile de Labastide-Rouairoux et le Carto Club Tarnais, le Centre national et musée Jean-Jaurès vous invite à revivre les grandes heures de l'essor du textile dans notre cité au travers d'archives et pièces emblématiques de cette époque. Avec le précieux concours de Rémy Cazals, professeur émérite à l'université de Toulouse Jean-Jaurès.
Entrée libre et gratuite pour l'exposition temporaire.


Publié le 06/06/2019 à 08:19  | La Dépêche du Midi |

Yoann Bonhoure expose au Jardin des Martels


Les sculptures de Yoann Bonhoure seront présentes jusqu'en octobre / Photo DDM

C'est depuis le 29 avril que le Jardin des Martels accueille en exposition temporaire les sculptures sur bois de Yoann Bonhoure. Ces dernières invitent le visiteur à ralentir, observer, écouter, ressentir. Dans un monde où tout va de plus en plus vite, il devient important de trouver des lieux et moments où l'on peut s'arrêter et faire silence et c'est exactement ce que propose le travail de l'artiste.

Diplômé des Beaux-Arts de Toulouse en 2011, Yoann se perfectionne ensuite dans le travail du bois et allie pratique artisanale et créative. Il est également formé à la sculpture sur bois et marqueterie. Une partie de son travail consiste donc à allier la sensibilité artistique au travail du bois, au travers de la création de mobilier écologique. Il ressent aujourd'hui le besoin de s'exprimer davantage avec la sculpture, comme s'il y avait eu maturation. Chaque œuvre qu'il crée naît d'une idée, d'une intuition ou d'un message à faire passer. Il y a besoin de se reconnecter à la Terre, à la nature et à soi-même. Cela devient essentiel pour préserver une certaine harmonie entre les humains et leur environnement.

«Il n'y a rien de compliqué dans ce que j'essaie de créer, explique-t-il, sinon je ne le ferais pas. Je souhaite porter un message positif, simple et touchant.»
Voici ce qui pousse la création de ses sculptures, ainsi qu'une sensibilité pour le bois, matière noble et vivante qui résonne d'elle-même au travers de cette communion avec la nature. Le jardin des Martels est un parc floral de 35 000 m2, situé à 30 km au nord de Toulouse (à Giroussens, dans le Tarn), et classé parmi les plus beaux de France.


Mis à jour le 16/05/2019 à 08:27   | La Dépêche du Midi |

Maison du Sidobre : exposition sur la laïcité


Philippe Folliot et François Bono étaient présents au vernissage de l'exposition sur la laïcité à la Maison du Sidobre. / DDM

Le vernissage de l'exposition sur la laïcité, actuellement en place à la Maison du Sidobre, a eu lieu lundi, en présence de Philippe Folliot, député du Tarn, président de l'office de tourisme Sidobre, Vals et Plateaux ; de François Bono, maire de Lacrouzette ; des élus locaux et représentants du musée du Protestantisme de Ferrières. Venez apprendre, grâce à cette nouvelle exposition, l'histoire et les grands principes de la laïcité dans notre pays. Celle-ci permet de retracer l'histoire de la construction de la laïcité en France, de mettre en lumière ce que dit la loi de 1905, de présenter ses applications concrètes sans oublier une actualisation. Elle se présente sous la forme de 10 panneaux, illustrés avec trois grands thèmes : la laïcité, une histoire ; la laïcité, un principe de droit ; la laïcité, une pratique sociale.

Avec le musée du Protestantisme
Si le musée du Protestantisme a initié cette exposition, c'est parce que la liberté de conscience et de culte obtenus par les protestants après les guerres de religion a amené à la loi de séparation des églises et de l'Etat, dite loi sur la laïcité qui fonde le vivre ensemble des croyants et non croyants.
Il est important de rappeler le long cheminement de notre société aujourd'hui et de montrer en quoi les protestants, puis les philosophes et hommes politiques du siècle des lumières l'ont construite. Pour prolonger l'exposition, visitez le musée du Protestantisme, de la Réforme à la laïcité à Ferrières.

Cette exposition est prêtée par le musée du Protestantisme. Elle est ouverte jusqu'au 30 juin, tous les jours, de 10 heures à midi et de 14 heures à 17 heures. Entrée libre.


Labastide-Rouairoux : 20e édition de la fête du fil les 15 et 16 août, avec exposition d'art postal «Passé, présent, futur…»./ Photo DDM

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