Route d'Occitanie : Parcours 2019 dévoilé

19/4/2019

Publié le 18/04/2019 à 07:45 | La Dépêche du Midi | Patrick Louis

Aubignac s'invite entre le Port de Balès et l'Hospice de France !

Pierre Caubin et Vincent Clerc hier matin, entre Eric Laffont, directeur des Relations extérieurs du groupe «La Dépêche du Midi» et Kamel Chibli,vice-président du Conseil régional en charge de l'éducation jeunesse et sport. / Photo DDM Valentine Chapuis.

Nouveau Grand départ de l'Hérault et nouvelle arrivée gersoise. Entre les deux, la 43e Route d‘Occitanie-La Dépêche du Midi retrouve l'Aveyron etdécouvre une nouvelle ascension pyrénéenne.

Le cyclisme présente la particularité de ne pas avoir besoin de pluie ou de soleil pour faire naître l'arc-en-ciel puisqu'il enlumine toute l'année, le maillot blanc du champion du monde. Cette saison, c'est plutôt un «arco iris» d'ailleurs, puisqu'il est porté par l'Espagnol Alejandro Valverde. Devenu le premier vainqueur de la Route d'Occitanie en juin (l'appellation a changé en 2018), puis premier vainqueur de la Route d'Occitanie à décrocher le titre mondial la même saison, le Murcian, pourrait rejoindre les Belges Freddy Maertens (26e du Tour Midi-Pyrénées 1982) et Claudy Criquielion (7e en 1985). S'il confirme la défense de son titre, acquis dans l'épais brouillard des Monts d'Olmes, il sera le troisième à venir montrer sa belle tunique irisée sur l'épreuve créée en 1977 par le regretté Francis Auriac.

Le parcours de la 43ème édition de la Route d'Occitanie

On grimpe d'entrée, à froid !
Dans sa méticuleuse présentation hier matin à l'Hôtel de Région de Toulouse, Pierre Caubin nous a invités à reprendre un chemin oublié, celui de l'Aveyron. La première étape, au départ de Gignac offrira aux coureurs l'ascension à froid de la côte du Vent (8,5 km à 5,8 %) puis, après avoir longé les fortifications templières de La Couvertoirade, celle du Buffarel (9,6 km à 5, 2 %), célèbre pour d'autres courses, motorisées celles-là. Des Gorges du Tarn à la vallée du Lot, il faudra encore grimper puisque la journée se terminera par deux ascensions de la montée d'Aubignac (4km à 8,3 %) où sera jugée la première arrivée.

Deux jours plus tard, les Pyrénées vont donner au classement final un aspect décisif puisque depuis Arreau, il faudra encore mettre d'entrée les petits braquets pour avaler l'inédite bosse de Lançon (3,8 km à 7,3 %) puis se hisser au sommet de la Hourquette d'Ancizan (10 km à 7,8 %). Les rescapés «n'auront plus qu'à» affronter le «Port de Balès-Fortassin» (19,2 km à 6,2 %) puis une nouveauté pour les Sudistes, pas pour les habitués de la Ronde de l'Isard, L'Hospice de France (10 km à 7,3 %) au-dessus de Luchon. Si le Team Sky l'emmène dans ses bagages, Pavel Sivakov n'aura pas besoin de reconnaissance. En devançant Lambrecht de plus d'une minute, il a forgé là-haut son éclatant succès dans la Ronde 2017.

Un tout petit parcours tarnais au départ de Labruguière (2° étape) !

Les Grands sites, toujours
Comme toujours, il faudra beaucoup attendre avant de mettre des noms et des visages sur les 126 participants. Le Toulousain Anthony Perez, meilleur grimpeur en 2018 pourrait être au départ, ainsi que le Colombien Rigoberto Uran, dauphin de Chris Froome sur le Tour 2017 et leader d'EF Education First.

Diffusée dans 90 pays par Eurosport Monde («le contrat se termine cette année, précise le président Caubin, nous allons entrer dans une phase de négociations pour la suite…»), la «Route» va pouvoir mettre en valeur de nouveaux grands sites, cette année par exemple Saint-Bertrand-de-Comminges-Valcabrère.

Même s'il a monté l'Alpe d'Huez une fois («c'était dur, c'était très dur !») Vincent Clerc (Team One Sport) présent hier fait moins de kilomètres à vélo que son beau-père. Mais il aime le cyclisme et devrait suivre la première étape vers Saint-Geniez d'Olt. «J'ai été sur le Tour mais toujours au village, là, j'ai envie de voir la course de près…» À bord d'une des Volvo de l'organisation, ça devrait bien se passer !

Le profil de l'étape pyrénéenne