Castres : Topito sous le charme

19/2/2019

Publié le 17/02/2019 à 10:32 | La Dépêche du Midi | Br. M.

Topito, site internet de classement, vante les atouts de la ville

Les maisons sur l'Agout sont la première raison d'adorer Castres selon Topito. / Photo DDM

Topito, site web d'infodivertissement français spécialisé dans la réalisation de classements en tout genre, a sorti au début du mois le «Top 10 des raisons d'adorer Castres».

Si Albi a la reconnaissance de l'Unesco, Castres a celle de Topito ! Le célèbre site web d'infodivertissement français spécialisé dans la réalisation de classements en tout genre, a sorti au début du mois le «Top 10 des raisons d'adorer Castres, une ville qui n'est pas que forte au rugby». «Dans le Tarn, Albi et Castres se tirent un peu la bourre. Albi peut mettre sur la table le classement de sa cité épiscopale à l'Unesco mais Castres a pour lui une équipe de rugby qui gagne. Le rugby mais pas seulement, tant Castres possède de grandes qualités. Humaines, gastronomiques, sportives donc, historiques, artistiques, etc.

Fresques de lumière pendant le marché de Noël / Photo DDM

La liste est longue», indique le site internet en introduction avant d'évoquer, dans l'ordre, les berges de l'Agout «et ses maisons colorées», le CO et «son palmarès impressionnant», la place Jean Jaurès «où l'on peut y flâner pendant le marché, boire un coup en terrasse, faire du shopping, prendre le frais sous les arcades, et l'hiver, avec le marché de Noël, c'est la féerie qui s'invite», les festivals gratuits de l'été «lot d'événements fédérateurs», Lo Bolegason «là où on peut voir plein de groupes super-cool», le musée Goya où «se trouve la plus grande collection de peintures espagnoles après celle du Louvre», le théâtre où «l'on peut se gaver de spectacles», le jardin de l'Evéché «superbe jardin à la française qui fait la fierté des Castrais», le Sidobre à proximité, et enfin la bouffe car «toute la gastronomie de la région est ici célébrée sans retenue». Un classement qui a suscité pas mal de commentaires et de partages sur les réseaux sociaux de Castrais qui ont forcément amendé ce Top 10 évidemment non exhaustif. Même la mairie a partagé l'article sur sa page Facebook «ville de Castres».

Le marché traditionnellement installé sur la place Jean Jaurès / photo DDM, P.B.

«L'image de la ville a changé»
Forcément satisfaite de cette petite promotion pour sa ville sur internet et les réseaux sociaux où les touristes cherchent et trouvent aujourd'hui les infos, Brigitte Laquais, première ajointe au maire en charge de la culture, du tourisme et de l'animation, n'est pas étonnée. Car pour elle «l'image de la ville a changé ces dernières années». «Les aménagements et rénovations urbains de la ville et la construction de la saison culturelle faite pour contenter un public le plus large possible a changé le regard des gens», affirme Brigitte Laquais qui estime que «le complexe castrais face aux métropoles voisines» tend à disparaître.

CO : deux titres de champions de France en 5 ans / Photo DDM S.G.

Un peu à l'image du Castres olympique d'ailleurs. «Aujourd'hui, les Castrais se disent que l'on n'est pas si mal que ça et les nouvelles générations qui ont davantage tendance à bouger professionnellement voient bien que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs», continue l'élue qui évoque une «certaine fierté d'être Castrais» de plus en plus revendiquée.
Les résultats sportifs du CO avec ses deux titres de champions de France en 5 ans y contribuent. Comme la mise en valeur du centre-ville. Ou encore des manifestations comme le marché de Noël ou le carnaval vénitien par exemple qui attire un monde fou. Les visiteurs découvrent en même temps le patrimoine architectural et culturel de la ville.

Le musée Goya / Photo DDM

Cela a été d'autant plus frappant lors des fresques de lumières durant le marché de noël en décembre dernier. Du mapping sur plusieurs hauts lieux du patrimoine castrais qui a permis à certains d'oser la comparaison avec la fête des lumières de Lyon. La preuve que les Castrais ne font plus aucun complexe ! Cela se traduit d'ailleurs par une augmentation constante de la fréquentation touristique. Un tourisme étalé sur l'année d'ailleurs et pas forcément concentré sur la période estivale comme d'autres villes du Sud-Ouest. «Les gens sont estomaqués de la qualité, des prix et du choix», confie Brigitte Laquais.

L'été la rue Fuziès est piétonne et permet aux nombreux restaurants de sortir leur terrasse. / Photo DDM M.M.