Le développement de la médecine à Toulouse
Publié le 07/11/2018 à 08:20 | France 3 Occitanie | Corinne Lebrave
Centenaire 14-18 :
Le développement de la médecine à Toulouse
Toulouse - Hôpital 28 bis (mai 1915)
La Grande Guerre est un charnier. Le nombre de blessés, la nouveauté de leurs mutilations amènent de nombreux médecins sur le front et parmi eux des Toulousains. Les soldats sont également envoyés à Toulouse pour finir d'y être soignés. Il y a 100 ans, Toulouse assoit sa vocation médicale.
Le 11 novembre 1918, la France signe l'Armistice avec l'Allemagne. Le bilan est lourd, 1,4 millions de soldats morts, plus de 4 millions de blessés. On le sait peu, mais beaucoup de ces soldats ont été pris en charge par de grands médecins toulousains sur le front. Ces blessés étaient aussi envoyés à Toulouse pour finir d'y être soignés. Il y a 100 ans, la ville assoit sa vocation médicale.
Médecins et infirmières auprès des blessés de guerre
Des médecins appelés sur le front
Cela devait être une guerre éclair, mais au fil des mois le conflit s’enlise, les blessés nombreux et salement amochés par des armes modernes affluent. Des médecins et des infirmiers sont alors mobilisés sur le Front, dont une centaine de la région toulousaine. Parmi eux, le chirurgien Prosper Viguier.
Arrivés des blessés à l'école de Commerce (4 septembre 1914)
Des blessés nombreux accueillis à Toulouse
100 ans plus tard, l'Hôtel Dieu consacre une exposition au chirurgien. A la tête de l'ambulance 8 du 18ème régiment, il soigne dans le Nord Est. Pendant 4 ans, Prosper Viguier fait face à l'horreur d'une guerre d'un nouveau genre.
Amélioration des techniques d'amputation, développement des antiseptiques, en pleine guerre, ces médecins apprennent à s'adapter. Au même moment, Toulouse accueille des milliers de ces soldats blessés.
Dôme de l'hôpital de La Grave
La vocation médicale de Toulouse s’affirmera après-guerre
Fort de cette expérience, après la fin de la guerre et le retour des poilus, les structures hospitalières se développent à Toulouse. De grands médecins comme Camilla Soula ou Joseph Ducuing rentrent du Front. Prosper Viguier, lui, prend alors la tête du service de chirurgie de l'hôpital Larrey et s'intéresse aux paraplégies.
Depuis cette der des der, cette vocation médicale de Toulouse ne cessera de se développer.
14-18 dans les hôpitaux toulousains
En 1914, seuls quelques pavillons du nouvel hôpital Purpan sont construits
Hôpital auxiliaire N°1 : Salle de stérilisation
Hôpital 28 bis : salle de pansements et d'opérations
Hôpital auxiliaire N°1 : Salle d'opérations
Hôpital auxiliaire N°101 : Pharmacie
Hôpital auxiliaire N°1 : Laboratoire
Hôpital complémentaire N° 35 : Cuisines
Hôpital auxiliaire N°101 : Secrétariat
Hôpital temporaire : Pansement d'un blessé
Hôpital auxiliaire 28 bis
Hôpital auxiliaire 28 bis (août 1915)
Hôpital auxiliaire 28 bis (août 1915)
Hôpital auxiliaire 28 bis (août 1915) : Personnel soignant
Hôpital complémentaire N° 35 : Salle N° 11
Hôpital complémentaire N° 35 : Salle N° 2
Hôpital complémentaire N° 35 : Salle N° 18
Hôpital complémentaire N° 35 : Groupe d'infirmiers
Hôpital complémentaire N° 35 : Sur la terrasse
Hôpital militaire de Toulouse
Hôpital complémentaire N° 35 : Réfectoire
Hôpital auxiliaire N°101
Hôpital 312 du Grand Séminaire
Hôpital Temporaire 312 du Grand Séminaire
Carte envoyée de l'hôpital auxiliaire 28 bis
Hôpital auxiliaire 42Partagez sur les réseaux sociaux
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