TF1 : Ce soir "les Enfoirés" ont l'accent de Toulouse

3/3/2017

Publié le 03/03/2017 à 08:29   | La Dépêche du Midi |  C. Doumergue

Dans les coulisses des Enfoirés à Toulouse


Michaël Youn, Jenifer, Christophe Willem et Michèle Laroque sur la scène du Zénith, en janvier dernier./ Photo TF1

Le spectacle des Enfoirés 2017, enregistré au Zénith de Toulouse fin janvier, est diffusé ce soir sur TF1 à 20 h 55. Plongée dans les coulisses du show avec les artistes.

Les Enfoirés, une bande de potes ? Devant les caméras en tout cas, pas de doute. «Malgré tout ce qui peut être écrit, il y a une excellente ambiance, je peux le dire», témoigne Liane Foly, que nous avons rencontrée avec les autres artistes entre deux concerts, au Zénith de Toulouse, fin janvier. Après un mois de répétitions, de mises en place et sept spectacles devant 10 000 spectateurs au profit des Restos du Cœur, les relations se sont faites plus intimes. 

«À l'hôtel, après les concerts, on se réunit vers 1 h 30, on se met à jouer de la musique, et ça part dans tous les sens», raconte Patrick Bruel. «Les filles toujours ensemble, les garçons toujours ensemble, on vit, on mange, on se voit tous à poil, ça rapproche les gens non ?», rigole encore Liane Foly. «De qui je suis proche ? De tout le monde, mais principalement de ceux à côté de qui je suis assis en loge, raconte Amir, le «petit nouveau» de la troupe. On se change ensemble, on passe des heures ensemble entre les tableaux : c'est Soprano, Patrick Bruel, Tal.»


350 personnes se sont relayées pendant 2 semaines pour  proposer un spectacle unique en son genre / Photo FB, Les Enfoirés

Pour la première fois depuis 30 ans, les Enfoirés ont chanté sans leur guide, Jean-Jacques Goldman, qui a souhaité prendre du recul. Son esprit a pourtant plané sur un spectacle ébouriffant de plus de 4 heures. Pour l'hommage au «maestro», c'est Michaël Youn qui s'y est collé, en détournant les grands tubes de Goldman sur scène. «J'en ai parlé avec lui par téléphone. Il ne voulait pas d'un hommage, et encore moins d'un hommage larmoyant. Je lui ai dit ça tombe bien ! J'ai donc fait un hommage «Dommage». C'était trash ? Oui, j'aime assez.» 

Sébastien Chabal, «Enfoiré» depuis plusieurs années, a eu droit à son sketch... en tutu rose : «Je ne peux pas vous dire que je me sentais bien en tutu. Je me prête au jeu. L'autodérision ne me fait pas peur.» Les concerts, mais aussi le CD et le DVD, qui sortent demain, doivent rapporter près de 25 millions d'euros aux Restos du Cœur, qui distribuent 130 millions de repas chaque hiver.

Des choristes de Castanet !
L'Ensemble vocal de Castanet a participé aux sept concerts des Enfoirés, fin janvier, sur scène avec les artistes. Une aventure «extraordinaire» pour ces 40 choristes âgés de 17 à 77 ans, et leur chef Michel Touton (Ci-dessous, dans les coulisses avec Maxime Le Forestier).


Publié le 03/03/2017 à 07:18  | La Dépêche du Midi |   Propos recueillis par C. Dm.

Patrick Bruel : «Les artistes sont tous bénévoles»


/ Photo FB, Les Enfoirés

Quel est votre sentiment sur cette édition toulousaine des Enfoirés ?
ça a été une superbe édition. On s'est beaucoup amusés.. Il y a eu de très jolis tableaux. Chaque année, on a toujours peur de ne pas être aussi bien que l'année passée. Mais là, on était contents de notre prestation dès le dimanche après-midi, et même le samedi soir, ce qui n'est pas toujours le cas.

Sans Jean-Jacques Goldman, aviez-vous plus de pression ?
Non, il n'y avait aucune pression. Je n'avais pas d'appréhension sur la qualité du travail, les propositions. Moi, à titre personnel, il me manque, c'est sûr. Je l'avais à côté de moi pour commenter ce qu'il se passait, c'est vers lui que les regards se tournaient pour avoir la bonne décision en quelques secondes. Il est à un tel niveau de sans-faute sur le plan professionnel, humain, affectif. C'est quelqu'un de très rare, Son esprit perdure.

Qu'avez-vous pensé du petit dernier, Amir ?
Amir a fait une entrée fracassante. Il a toutes les qualités pour faire un «Enfoiré». Il chante très bien, il est très sympa, il est souriant. On l'a vu dans beaucoup de tableaux, il prend un plaisir fou, et c'est instantané. Amir et moi avons un rapport très fort. Il a chanté sa première chanson sur scène avec moi en Israël. Il avait adapté «Je te le dis quand même» en hébreu. Après il y a eu toute son aventure, «The Voice» et tout. Aujourd'hui c'est comme un petit frère. Je suis très heureux de son envol.


/ Photo FB, Les Enfoirés

Vous donnez le mode d'emploi des Enfoirés ? Vous faites partie du noyau dur des anciens ?
À leur demande, uniquement. J'ai toujours entretenu des liens forts avec Christophe Maé quand il est arrivé, Nolwenn c'est moi qui l'ai fait entrer. Mais bien entendu, personne n'oublie ce que ça lui apporte. Chaque artiste est très content de faire partie de cette belle opération qui est aussi une belle opération d'image, dans un spectacle de qualité...

Un spectacle auquel tous les artistes participent bénévolement...
J'aime bien vous le répéter, et ça me ferait plaisir que vous l'écriviez bien, noir sur blanc : tout le monde est payé aux Restos du Cœur, sauf les artistes. Les techniciens, les cuisiniers évidemment sont payés, ils prennent un mois dans l'année pour nous. Mais jamais un artiste des Restos n'a reçu un centime. Jamais.

Qui souffle les noms des nouveaux ?
Très souvent, c'est le succès. On fait un spectacle sur une grande chaîne, à une heure de grande écoute... Kendji Girac, ça fait deux ans qu'on le veut. On est contents. Amir, il s'impose aussi.

Vous-même, vous proposez des noms ?
Oui, ça m'est arrivé souvent.

Lorsqu'un artiste a moins de succès, qu'il n'est plus «bankable», on ne le rappelle pas pour les Enfoirés ?
Non, ça ne marche pas comme ça. La présence de certains artistes sur scène contredit cette théorie. Il y a des gens qui ont été fidèles depuis des années aux Restos et qui font partie de la bande.


Publié le 03/03/2017 à 07:29  | La Dépêche du Midi | 

Tutus «Made in Toulouse»


Michèle Laroque donne un cours de danse à Amir (à gauche) et Sébastien Chabal./ Photos TF1

Sébastien Chabal en tutu ? Oui, c'est LA photo de ces «Enfoirés» 2017. Et pour la jeune créatrice et couturière toulousaine Céline Buzay (ci-dessus), c'est une petite consécration. «J'ai reçu un coup de fil le lundi, soit deux jours avant la première représentation, raconte la gérante de la boutique «ADC Danse», dans le quartier de la Roseraie. Pour la taille, on m'a juste dit «XXL» pour Chabal, «L» pour Amir et Kendji. J'ai tout livré le mardi. J'ai eu la chance de rencontrer Amir pour les essayages, dans les loges du Zénith. C'est une aventure incroyable». Et bénévole, au profit des Restos.


/ Photo FB, Les Enfoirés © Laurent Zabulon / TF1 

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