Les Enfoirés : Cette année, c'était à Toulouse

25/1/2017

Publié le 19/01/2017 à 09:54   | La Dépêche du Midi |   B.A.

Les Enfoirés en pleine Révolution


La tournée 2017 des Enfoirés s'est ouverte au Zénith de Toulouse mardi 18 janvier / Photo DDM, Michel Viala

Joyeuse soirée de partage, hier soir au Zénith, pour les Enfoirés. Une kyrielle d'artistes joueurs et généreux n'ont pas eu de mal à faire oublier les quelques anicroches qui ne manquent pas de survenir les soirs de première.

«C'est une répétition générale, vous vous en êtes aperçu !», clamait Michaël Youn, boute-en-train officiel de la soirée, en maîtrisant mal son sourire… Un petit problème technique par ci, des changements de décor longuets par-là (il faut préciser qu'ils sont gigantesques) le public n'a eu qu'à patienter… Pour l'y aider, Jeff Panacloc et Jean-Marc, son singe impertinent et bavard au bagou irrésistible, ont fait leur numéro et quelques artistes en solo ont interprété une ou deux chansons de leur répertoire. 

Un spectacle des Enfoirés, commence toujours par un film, l'album souvenir de la manifestation, en somme, qui permet de revoir – et ça fait plaisir- une grande partie de tous ceux : chanteurs, comédiens, sportifs qui ont participé ou participent encore ; de voir ceux qui étaient là hier soir et quelques-uns, momentanément absents, car en tournée ou sur une scène de théâtre comme Kendji Girac, Zazie ou Julien Clerc qui seront là demain. Rarement, on a pu voir, au Zénith une fosse aussi pleine et une salle remplie à ras bord comme hier soir ! Quelque 10 000 spectateurs motivés étaient là «pour soutenir une bonne cause mais aussi pour l'ambiance, pour reprendre à pleine voix les chansons de la troupe et passer une excellente soirée».


 / Photo DDM, Michel Viala

Le premier tableau en met déjà plein la vue : la Révolution, avec tous les participants en costume d'époque, brandissant des drapeaux rouges devant un décor de maisons à colombage en flamme, proclamant : «nous ne sommes pas des héros», en s'appropriant le tube de Balavoine. A la tête des révolutionnaires ; Patrick Fiori, en gavroche, Amir, Christophe Maë qui a partagé son bonheur avec Patrick Bruel et Bénabar. On a vu Soprano en queue-de-pie, Jenifer en duo avec Bruel, Amir s'attabler «Au café des délices», Le Forestier interpréter du Reggiani, Nolwenn Leroy en muse et robe d'or d'un capitaine de navire de croisière myope incarné par un Bénabar amoureux transi…

L'aventure se termine en farce, Michaël Youn se substituant à la belle, barbe noire, perruque brune et robe de lamé saute au cou d'un Bénabar, en témoignage d'une passion renversante ! Qu'on ne s'y trompe pas, ce n'était pas le Titanic, mais une soirée hautement sympathique qui va être suivie de cinq autres jusqu'à lundi.


 / Photo DDM, Michel Viala

Les fans ont affronté le froid toute la journée
De nombreuses personnes ont bravé le froid hier devant le Zénith. Un peu avant 17 heures, ils étaient environ 200 fans de tous âges, à patienter calmement devant les grilles. Si le thermomètre indiquait des températures négatives, certains étaient déjà là depuis longtemps. En tête de la longue file d'attente, Aurélie est arrivée à 6 heures du matin. Elle était la première mais après plus de 10 heures d'attente elle avoue que c'était peut-être prématuré. «Il n'y avait personne ce matin, si j'avais su je ne serai arrivée qu'à midi» lâche, avec le sourire, la jeune fille de 24 ans. À côté d'elle, Mélissa et ses amies patientent depuis 14 heures. Emmitouflées dans leurs couvertures de survie, elles se réchauffent tant bien que mal à l'aide de chaufferettes. 


 / Photo DDM, Michel Viala

Heureusement, elles ont entendu dire que Patrick Bruel serait là pour la répétition générale et pour ces fans de la première heure, cela vaut bien une demi-journée d'attente dans le froid. Un peu plus loin, Elisabeth vient d'arriver et prend sa place dans la queue. Cette Lyonnaise est venue en voiture pour assister à deux soirs de spectacle. Et elle n'en est pas à son coup d'essai, puisqu'elle était déjà au spectacle de Paris et de Montpellier les années précédentes. «Depuis que je suis à la retraite, j'assiste à tous les spectacles des Enfoirés, mais je préfère les premiers jours car tout n'est pas encore parfait et le spectacle du samedi je le verrai sur le DVD», explique Elisabeth qui comme chaque année ne manquera pas de se le procurer.

Alors que le soleil baisse, le rang des spectateurs continue de grossir devant les portes du Zénith. Le froid se fait plus vif mais à une petite heure du spectacle, le plus dur a été fait.


Publié le 23/01/2017 à 10:13   | La Dépêche du Midi |  C. Dm.

Tubes, humour et talent : les Enfoirés ont fait rugir le Zénith de plaisir


Maxime Le Forestier, un des plus anciens Enfoirés./ Photo DDM, Michel Viala

Les Enfoirés, sept Zénith, 70 000 spectateurs. L'énorme show au profit des Restos du Cœur va jouer ce soir (19 h 45) son septième et dernier opus à Toulouse. Ce dimanche, la trentaine d'artistes au grand cœur a mis le feu deux fois au Zénith, devant les caméras de TF1, qui diffusera le spectacle en mars prochain. Autour des «anciens» Patrick Bruel (quelle popularité !), Liane Foly, Michèle Laroque, Jean-Louis Aubert, Maxime Le Forestier, Julien Clerc ou Gérard Jugnot, le «bizuth» Amir s'est montré à la hauteur. Très apprécié et parfaitement intégré, le finaliste de «The Voice» a pu faire apprécier ses qualités vocales et son autodérision, deux qualités essentielles pour briller chez les Enfoirés. En tutu rose, il a participé à un cours de danse spécial, sous les ordres de Michèle Laroque, aux côtés de... Sébastien Chabal. 


 / Photo DDM, Michel Viala

Les tubes se sont enchaînés, interprétés par les impeccables Nolwenn Leroy, Christophe Willem, Bénabar, Jenifer ou M Pokora. L'humour était au rendez-vous également, avec l'hilarant Jeff Panacloc et sa marionnette Jean-Marc, et un Michaël Youn au sommet de sa forme. Son hommage «Dommage» à Jean-Jacques Goldman - «Quand l'amnésique est bonne !» - a mis en verve un public toulousain aux anges, de la fosse bondée aux derniers rangs du Zénith. Goldman, l'architecte musical des Enfoirés pendant près de 30 ans, en retrait pour des raisons personnelles, était toujours au centre du spectacle, via ses tubes, et son esprit qui perdure. Les Enfoirés, tous bénévoles, ont vraiment du cœur.


 / Photo DDM, Michel Viala
 

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