Rugby : Retour sur l'Euro U18

7/4/2015

Publié le 07/04/2015 à 03:55  | La Dépêche du Midi |

Rugby Europe : retour sur la séquence tarnaise

France - Écosse U 18 à Graulhet / Photo FB FFR ©  Vincent Calduch

HOMMAGE : L'équipe de France U18, sacrée championne d'Europe 2015 samedi dernier, a entamé son tournoi à Graulhet la semaine précédente face à l'Ecosse. A cette occasion, l'équipe de France s'est recueillie quelques instants devant la stèle érigée en l'honneur du président Marcel Batigne, qui dirigea la FIRA (devenue Rugby Europe) dans les années 1970. Auparavant, une gerbe avait été déposée par JC Baqué, lui aussi ex président FIRA, en présence de Patrick Battut, André Laur, et David Gau, respectivement président du comité Midi-Pyrénées, du comité du Tarn et du SCG.

BALLE OVALE : En amont du championnat d'Europe, les écoles primaires de Graulhet ont eu droit à une journée de «balle ovale», animée par l'équipe technique du comité du Tarn. Plus de 300 enfants ont participé aux divers ateliers, d'initiation au rugby ou de prévention santé. Les structures gonflables du «Rugby Tour Optique» ont fait la joie des rugbymen en herbe sur le site du stade Noël Pélissou.

AMBIANCE : Les matches du championnat d'Europe juniors ont permis de réunir la grande famille du rugby autour d'une bonne table : 400 convives à Graulhet, 300 à Albi ont terminé ces soirées en toute convivialité avec leurs hôtes du jour, qui se souviendront longtemps de leur réception Tarnaise. A noter la présence à Albi du président de la Fédération Roumaine, Hari Dumitras, dont le fils a porté les couleurs du SCA en Top 14.


Publié le 07/04/2015 à 07:53  | La Dépêche du Midi |  Matthieu Gherardi

Moins de 18 ans : un titre mais quel avenir ?

Sacrés champions d'Europe, les talents français ne sont pas assurés pour autant de faire leur trou

Certains de ces Bleuets fouleront un jour les pelouses professionnelles. Reste à savoir combien…/DDM, F. C.

Le plus dur pour les jeunes Français, devenus champions d'Europe samedi face à la Géorgie, sera désormais de confirmer. Car les embûches placées sur le chemin menant au professionnalisme sont encore nombreuses.

Les promesses entrevues sur la pelouse d'Ernest-Wallon samedi face à la Géorgie en finale du championnat d'Europe (57-0) resteront-elles sans lendemain ? On jurerait que non tant des individualités ont fait forte impression au milieu de cette insouciante et fringante génération (1997) de «coquelets» bien… dorés. L'arrière ou demi de mêlée Arthur Retière, avec ses «pattes» et sa «vista», Alexandre Roumat et Florian Verhaeghe, les troisième et deuxième ligne aussi joueurs que combattants, Peato Mauvaka, talonneur à la tonicité et aux appuis de trois-quarts, ont parmi d'autres, et selon la formule consacrée, l'avenir devant eux.

«Rendez-vous au Mondial des moins de 20 ans»
Que dire également de «l'intrus» Fernandez Correa ? «Il est issu de la filière de détection fédérale et personne ne le connaissait avant ce championnat d'Europe», glisse tout sourire le manager des Bleuets Philippe Agostini au sujet de son pilier gauche formé à Evreux, aujourd'hui pensionnaire du pôle espoir de Tours et du club de la même ville dans lequel il ne devrait guère s'ancrer tant son potentiel semble important.

/ Photo FB FFR © Patrick Derewiany

Pourtant, même titrée, le plus dur pour cette génération sera de confirmer. «Il y a encore du boulot à faire, concède le manager. Ils ont maintenant rendez-vous l'an prochain ou dans deux ans avec le Mondial des moins de 20 ans mais ont prouvé qu'ils avaient le potentiel pour arriver à concurrencer les étrangers dans leurs clubs.»

Le nœud du problème est bien là : si les sélections de jeunes sont un passage quasi-obligé dans la construction de leur carrière, les Bleuets vont désormais pouvoir juger de l'énorme fossé qui les sépare du monde professionnel dont ils rêvent tous. Rares sont ceux en effet qui connaîtront des ascensions fulgurantes vers le plus haut niveau comme cela a pu être le cas pour Jean-Marc Doussain, Charles Ollivon ou encore Camille Lopez. Peut-être faudra-t-il faire preuve de patience comme Rémi Lamerat ou même aller s'aguerrir en Pro D2 pour mieux rebondir à l'image de Yoann Huget ou Sofiane Guitoune.

Car le talent et l'auréole de champions d'Europe ne suffiront pas. Outre un changement de dimension physique, les Bleuets devront s'affranchir d'une concurrence qui deviendra au fil des ans de plus en plus féroce et face à laquelle il faudra opposer un mental à toute épreuve, à même également de chasser les doutes pouvant envahir les esprits lorsque surviennent les inévitables blessures. C'est incontestablement le prix à payer s'ils ne veulent pas rester coincés au bout d'un entonnoir dans lequel restent parfois des têtes mal vissées sur les épaules…

Ils devront aussi espérer être accompagnés par une bonne étoile, une carrière se construisant également sur des opportunités et autres circonstances favorables comme les cascades de blessures. Une fois ce cap franchi, restera alors à saisir leur chance mais ils ne seront pour autant encore assurés de rien, nombre de talents, propulsés trop vite sur le devant de la scène ou contrariés par les blessures, s'étant déjà perdus par le passé dans les méandres du professionnalisme.


/ Photo FB FFR © Patrick Derewiany

Sélection d'articles réalisée à partir du site : www.ladepeche.fr

 
 

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