Tarn : L'émotion à travers le département

10/1/2015

  Tarn : L'émotion à travers le département  

Publié le 09/01/2015 à 08:47  | La Dépêche du Midi |  R.M.

Charlie Hebdo : Robert Plageoles témoigne

Georges Wolinski lors de son intronisation dans l'Ordre de la Dive Bouteille de Gaillac en juin 2008 / Photo DDM

C'est avec encore des sanglots dans la voix et des larmes à peine séchées que Robert Plageoles a accepté de témoigner sur les dessinateurs Wolinski, Cabu, Charb et Tignous. La genèse de cette rencontre vient suite à un repas de chef baptisé «Plaisir et Gastronomie» organisé dans le cadre des animations estivales du Musée Raymond Lafage de Lisle sur Tarn. Ce repas était sous la présidence de Lucien Vanel qui amena un dessin de Wolinski pour illustrer le menu, le relationnel fît le reste.

«Ces artistes n'étaient jamais sorti de Paris, ils ont accepté sans condition de donner ce qu'ils avaient comme dessins. Ils étaient heureux comme des enfants, ils prenaient contact avec une province qu'ils ne connaissaient pas. Lors d'une réception au siège toulousain de La Dépêche où ils étaient invités à croquer l'actualité, ils dessinèrent, même, un rugbyman en forme d'ours des Pyrénées pour symboliser leur réintroduction. Je suis tellement ému que j'ai du mal à trouver des mots pour en parler. C'est un assassinat. Ils ont assassiné des pacifistes armés d'un crayon, des humanistes. Ils ont assassiné des hommes délicieux, conviviaux, curieux de tout. Ils ont assassiné un principe de journalisme qui est la liberté d'expression sous sa forme la plus artistique qui soit.

Pour moi, c'est un gros gros choc, je me souviens aussi de ces moments où je parlais patois à Georges Wolinski, il ne saisissait pas tous les mots alors je lui avais acheté le livre «A bisto de nas» illsutré par Jean-Claude Pertuzé. Ce livre lui avait tellement plu qu'il en avait fait une page entière dans Charlie Hebdo ! Chaque fois qu'ils revenaient dans notre coin, ils étaient comme des enfants qui reviennent en vacances. Tous ceux que je connaissais, aujourd'hui assassinés, me disaient, souvent, que nous habitions une région formidable. Je n'oublierai jamais ces dessinateurs qui avaient pour seule arme, leur crayons !»


Publié le 10/01/2015 à 08:58  | La Dépêche du Midi |  R.M.

Les Lislois présents pour Charlie Hebdo

Les Lislois ont répondu présents pour Charlie Hebdo. / Photo DDM

Lisle -sur -Tarn se devait de rendre hommage aux victimes de ce lâche attentat qui a coûté la vie aux dessinateurs de Charlie Hebdo, ces mêmes dessinateurs qui avait plaisir à venir dans cette bastide.

A l'invitation de la municipalité, ce jeudi soir 8 janvier, à 19heures, près de 500 personnes se sont réunies sur la place Paul-Saissac pour un hommage à ces personnes que bon nombre de Lislois avaient croisées. Durant quatre étés, les Lislois avaient pris l'habitude et aimé ces joyeux dessinateurs, conviviaux et accessibles. Ils peuvent être fiers de là-haut, les Lislois étaient nombreux sur cette place, venus amener une lumière, un mot, une affiche «je suis Charlie».

De là-haut, ils ont dû entendre ce vibrant témoignage d'Anne-Marie Carrassus, elle qui a tant fait pour leur venue à Lisle. Elle rappela tous ces liens d'amitié qui l'unissait avec cette équipe, ils aimaient tellement Lisle-sur-Tarn qu'ils avaient du mal à en repartir.
La minute de silence lisloise a été forte en émotion, juste les cloches viendront rappeler que tout le monde a le droit à l'expression, surtout celui qui a comme arme un crayon…


Publié le 10/01/2015 à 08:58  | La Dépêche du Midi |

Graulhet : «Je suis Charlie» ce dimanche à 11 heures


Minute de silence dans la cour de l'Hôtel de ville. / Photo DDM

Dans le cadre de la journée de deuil national les agents de la ville, les élus et la population ont respecté ce jeudi à midi une minute de silence en hommage aux victimes de l'attentat du 7 janvier. Face à ces évènements Claude Fita, maire de la ville a tenu à rencontrer dans l'après-midi les représentants des cultes à Graulhet. Ensemble, ils ont conclu : «Ne faisons pas d'amalgames et soyons unis dans ce combat contre la barbarie». Toutes les composantes politiques du conseil municipal ont été conviées dans son bureau pour prôner l'union dans de telles circonstances. 

Ce dimanche 11 janvier, de 11 heures à midi, la ville de Graulhet convie la population et tous les habitants et élus du canton à un rassemblement silencieux devant la mairie. Il sera possible de déposer une fleur, une bougie, un stylo ou tout simplement venir en silence rendre hommage à ceux qui ont été assassinés «parce qu'ils dessinaient dans un journal» et parce qu'ils faisaient leur travail de policiers.

 
Publié le 09/01/2015 à 08:34  | La Dépêche du Midi | 

Nous sommes Charlie : l'émotion à travers le département


Ci-dessus, 150 à 200 personnes se sont rassemblées à Lavaur, hier midi./ Photo DDM RB

Les initiatives ont été nombreuses hier midi, dans le Tarn au lendemain de l'attentat contre Charlie Hebdo.

A Albi, en plus de la minute de silence respectée hier midi, un second rassemblement de près de mille personnes en hommage aux victimes, dessinateurs, journalistes et policiers, s'est déroulé hier soir place du Vigan en présence du maire Stéphanie Guiraud-Chaumeil.

A midi, une chaine de solidarité a réuni à midi 500 salariés sur les zones Albipôle et Fonlabour pour un hommage aux victimes.

A Lavaur, 150 à 200 personnes se sont rassemblées pour un hommage à midi auquel a participé le maire B.Carayon. A bout de bras, beaucoup brandissent une affichette avec ces quelques mots en signe de solidarité : «Je suis Charlie».

A Lautrec, les enseignants du collège ont mené des échanges et des réflexions avec leurs élèves, s'appuyant sur la «charte de la laïcité à l'école», qui synthétise les grandes valeurs de notre République, dont liberté d'expression et unité nationale.

Ils ont aussi expliqué l'importance de la presse en démocratie. A 12 heures, tous les élèves et les personnels ont marqué une minute de silence. Peu auparavant, dans le gymnase, les élèves de 3e B avaient tracé avec leurs corps le nom «Charlie».

A Castres, les salles de cinéma sont les premiers lieux culturels au cœur de la Cité sur l'ensemble du territoire national. «Le cinéma, première pratique culturelle de nos concitoyens, participe activement au lien social et à l'unité nationale dans ces moments de mobilisation et de rassemblement», assure Pascal Humbert, directeur du Cinémovida Le Lido à Castres. A 18 heures, devant la statue de Jean-Jaurès, plus de 2000 Castrais se sont rassemblés ce jeudi, en présence du maire Pascal Bugis, des députés Gourjade et Folliot notamment.

A Cordes-sur-Ciel, le glas a sonné hier midi, au clocher de Saint Michel pour Charlie Hebdo. A la mairie, un hommage a été rendu aux victimes de cet acte terroriste : bougies allumées, minute de silence, témoignages se sont succédés autour du maire Paul Quilès.

La Dépêche du Midi édition du Tarn, Vendredi 9 janvier 2015

Albi - Un dessin de Charb reproduit à côté du slogan passé à la postérité «Je suis Charlie» : voilà ce que la foule pouvait regarder place du Vigan hier. La marche programmée dimanche après-midi devrait rassembler beaucoup de monde dans les rues d'Albi./ Photo DDM, Jérôme Rivet


Les Carmausins sont tous Charlie : Jean Jaurès et à ses pieds un crayon, deux symboles de la liberté de la presse. / Photo DDM

Rassemblement jeudi soir à Castres place Jean Jaurès / Photo FB Ville de Castres

A l'invitation du maire, les mazamétains se sont rassemblés jeudi soir devant la mairie. / Photo DDM

Les Brassagais sont Charlie : Les montagnols unis face à la barbarie. / Photo DDM

Dessin réalisé par Cabu à Castres, lors de sa visite au Musée Jean-Jaurès en mai 2012 / Photo FB Ville de Castres

Sélection d'articles (et photos) réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr 


 
 

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