Tourisme Tarn : échos estivaux

20/8/2014

Publié le 18/08/2014 à 10:24   | La Dépêche du Midi |   Julie Laybats

Albi : Quand manger tarnais a du bon

La boutique Ô saveurs paysannes propose des produits locaux en circuit court./ photo DDM

Du vin à la viande en passant par le fromage, le Tarn est riche en produits locaux. Une abondance valorisée par les différents acteurs de la distribution pour faciliter la diffusion de ces produits auprès des consommateurs.
Avec près de 6 000 fermes et 600 producteurs, le consommer local est un facteur économique de poids dans le Tarn. Une offre de produits variée rendue de plus en plus accessible pour le consommateur, sur les marchés mais aussi en grande surface.

Ô saveurs paysannes, une boutique comme au marché
Bien souvent, production locale rime avec circuit court et vente directe, mais en dehors des marchés, ce système de distribution peut s'avérer incommode. C'est en partant de ce constat que s'est créée en 2006 la boutique «ô saveurs paysannes» : dans cet espace coopératif, les producteurs participants proposent directement leurs produits locaux et de saisons et se relaient pour tenir la caisse du magasin. 26 producteurs sont présents dans cet espace : «tous maîtrisent la chaîne de production, de la culture à la vente» explique Bernard Souleyreau, fondateur de la coopérative, «et tous s'inscrivent dans la recherche de qualité et le souci d'un équilibre naturel que nous véhiculons, notamment en respectant la saisonnalité des produits». En parallèle, un espace restauration propose chaque midi un repas «comme à la maison» préparé avec les produits du magasin, une bonne façon de goûter à la gastronomie tarnaise, souvent méconnue.

/ Photo FB Saveurs du Tarn

Saveurs du Tarn, une marque pour les produits tarnais
«La vente locale n'est pas anecdotique, surtout dans le secteur viticole et de viande bovine et ovine puisqu'elle représente environ 7 à 10 % de la consommation totale» souligne Pierre Troyes, directeur de la marque Saveurs du Tarn, «mais près de 70 % des achats alimentaires s'effectuent dans les supermarchés, c'est pourquoi il est important pour ces produits d'y apparaître» . C'est dans cet esprit de visibilité que Pierre Verdier a fondé la marque en 2012 : en y adhérant, le producteur peut diffuser ses produits dans les rayons sous un logo facilement reconnaissable et adapté à cet univers. Pas de cahier des charges (si ce n'est évidemment de produire dans le département), mais la marque permet également de fédérer les filières de qualité officielles, labels et IGP. «Il y a avant tout une volonté de rapprocher tous les acteurs du monde alimentaire et de consolider les échanges entre le monde artisanal et le monde industriel. Par la marque, le producteur adhère surtout à cet état d'esprit fédérateur». Une démarche payante, dont le succès se remarque surtout par la fidélisation d'une clientèle locale : «c'est seulement si le consommateur aime un produit qu'il le rachète. La marque ne fait pas tout, ce qui prime c'est la qualité !»

Produits locaux : une distinction délicate
Un produit est considéré local si le lieu de production et le lieu de consommation sont séparés de 80 km maximum. Une distinction essentiellement territoriale qui n'implique pas forcément que le produit soit bio ou bénéficie d'un label de qualité. Les limites géographiques officielles (départements ou régions) ne s'appliquent pas non plus



Publié le 17/08/2014 à 10:28  | La Dépêche du Midi |   M.A.D

Montredon-Labessonnié : Les girafes arrivées enfin à bon port

Jusqu'au dernier moment tout aura été mis en œuvre pour recevoir les girafes.  Elles dormiront dans leur van./photo DDM, MAD.

Parties de Hodenhagen en Allemagne, avant-hier à 8 heures, l'arrivée du couple de girafes au zoo de Montredon, après un voyage de plus de 1 500 km, était prévue hier dans la matinée. Finalement, ce n'est que vers 19 h 30 que le convoi est arrivé à bon port. Sauveur Ferrara, propriétaire du zoo des 3 vallées était sur place pour les accueillir, lorsque la nouvelle tombait à 11 heures : un incident mécanique intervenu à Clermont-Ferrand allait retarder de quelques heures l'arrivée du jeune couple de girafes tant attendu. Et pourtant tout est prêt pour les recevoir : un bâtiment spacieux de 300m² a été construit en contrebas de la plaine africaine ; haut d'une dizaine de mètres, équipé de chauffage et de climatisation, d'un sol antidérapant et de coursives en hauteur afin de permettre aux soigneurs de les nourrir et de les entretenir. « Mais, ces derniers jours, ce sont de véritables travaux de Titan qui ont été accomplis, j'ai moi-même été très impressionné par leur ampleur» précise M. Ferrara en désignant l'enclos sécurisé réservé aux girafes afin de leur laisser le temps nécessaire à leur acclimatation à ce nouvel environnement, les chemins d'accès piétonniers creusés dans la roche et l'aménagement de plusieurs plates-formes constituées d'énormes blocs de granit d'où les visiteurs peuvent observer les zèbres, watusis, élans du Cap, gnous et autruches peuplant l'étendue africaine.

/ Photo FB Zoo des 3 Vallées

à chaque détour du chemin, l'impression de s'inscrire dans une nature authentique se renforce, véritable plongée au cœur de vallées si profondément vertes, transformant la promenade en une approche complice et respectueuse de ces animaux paisibles qui invitent à la contemplation. En attendant de se laisser admirer, le couple au long cou se fait attendre, à 18 heures hier soir, les girafes n'étaient toujours pas arrivées, mettant à rude épreuve la patience de tous, pressés de voir le précieux chargement arriver à bon port avant la nuit. Mais une fois le convoi arrivé, il a fallu que toute l'équipe prenne encore patience. Ce n'est que ce matin que les portes de la remorque pourront enfin s'ouvrir et que ces grandes dames acceptent de fouler le sol de leur nouvelle terre d'adoption.


Publié le 15/08/2014 à 08:46  | La Dépêche du Midi |    G.C.

Lautrec : Lautrec capitale du pain le 15 août

Co-organisateur de la fête du pain, Laurent et son gâteau de bienvenue (écrit en japonais). / DDM

Depuis plus de vingt ans le 15 août est synonyme de fête du pain à Lautrec. L'accent est mis sur le paihn et les goûts qui y sont associés. Avec en prime l'élection du meilleur croissant du Tarn.

Aujourd'hui, les meilleurs artisans boulangers tarnais, représentatifs des quatre coins du département, seront sur la place centrale de Lautrec avec leurs spécialités boulangères. Depuis plus de vingt ans chaque 15 août est synonyme de fête du pain au village avec le moulin à vent de La Salette qui fait de la farine (si le vent le permet) pour donner un petit air d'autrefois. L'association du Site Remarquable du Goût s'est unie aux boulangers pour mettre l'accent non seulement sur le pain mais sur la découverte des goûts associés aux pains artisanaux. Aussi afin que cette journée soit authentique et orientée sur la découverte, des ateliers pour les enfants seront organisés tels que : la découverte des céréales, les petits boulangers, et diverses démonstrations et animations gratuites tout comme l'accès aux différents stands.

Les festivités commenceront dès 9 heures. À midi la soupe à l'ail rose sera offerte à la dégustation. Et pour tous ceux qui ont bien l'intention de passer la journée au village, des tables seront installées sur la place du monument au milieu des producteurs locaux pour vous permettre de manger sur place. À 17 heures le moment sera venu pour la nouveauté de l'édition 2014 : la désignation du meilleur croissant tarnais (voir notre édition du 2 août). Ensuite la journée se prolongera avec le début du festival gratuit de la Caussade : Festivaoût. Et si l'envie d'une baignade vous titille sachez aussi que le site aquatique Aquaval ouvrira ses portes jusqu'à 22 heures.

/ Photo FB Tourisme Lautrec

Laurent Marti est bon comme son pain
Laurent Marti est l'un des co-organisateurs de la Fête du pain. Venant de Marzens (à côté de Lavaur) pour ouvrir une boulangerie artisanale à Lautrec en mars 2008, juste avant des élections qui avaient fait des remous et beaucoup parler dans le Landerneau lautrecois, Laurent Marti se demandait alors «où il avait mis les pieds». C'était juste un mauvais concours de circonstances.

Rapidement l'artisan boulanger s'est intégré au village. Sa compétence, sa gentillesse, la qualité de ses pains et viennoiseries ont fait le reste. Il est non seulement un bon artisan, il est aussi celui qui accompagne les fêtes et les gens lors des événements locaux soit en co-organisant comme pour la fête du pain, soit en participant par un geste amical. C'est ainsi que pour la venue des jeunes japonais de Fukushima, récemment, il a d'emblée fabriqué et offert un grand gâteau avec «bienvenue» en japonais inscrit dessus.
Pour le printemps des poètes il avait écrit en sucre un poème de Paul Eluard. Et on pourrait citer beaucoup d'autres gestes généreux de cet homme qui, finalement, n'a que faire des éloges. Il est comme le bon pain tout simplement.


Publié le 16/08/2014 à 03:50  | La Dépêche du Midi | 

Viane : En visite dans le tunnel fromager


Huit ans de ténacité avant de pouvoir redonner vie au tunnel./Photo DDM

«Eh bien, juste un conseil : n'achetez jamais un tunnel !» Face à 40 aoûtiens, c'est par l'humour que Gilles Fabre décline le parcours du combattant pour acquérir ces 110 mètres qui passent sous la colline. Que de chemin parcouru depuis l'été 2003 où, lors d'une promenade dominicale, Gilles et son épouse Christine apprécient la fraîcheur de ce lieu. À l'intérieur, c'est le domaine des fromages, au lait cru et bio : 30 tonnes. Gilles explique les trois types de moisissures développées ici – mangées par le ciron, cet insecte microscopique – ; les étagères en pin de Scandinavie, essence choisie pour sa neutralité ; la présure, provenant de la caillette des ruminants…

Et de temps à autre interpelle le jeune public, parfois avec une forme en bout de bras : «Si dix litres de lait de vache donnent un kilo de fromage, combien en faudra-t-il pour cette tomme de cinq kilos ?» Chemin faisant, devant une niche de protection, est évoqué le temps du petit train de la Montagne (1906-1962). À l'autre bout, la salle des machines. Une option que ce partisan de la vieille école a tout de même choisie pour maintenir – en générant si nécessaire froid et ventilation – cette longue salle d'affinage à une température de 9,5 °C et à 98 % d'humidité.

Yannick, Pascal et Fabrice à la mise en moule des pains de caillé. Photo DDM.

Une vidéo pour explorer les étapes de fabrication
La visite se poursuit devant une vidéo évoquant les éleveurs (de bovins, ovins ou caprins), puis montrant la fromagerie, située 3,5 km en amont. Le jeune patron commente le travail des dix salariés de son entreprise. Indépendante, artisanale, et tenant à le rester. Compter cinquante minutes, avant la dégustation sur place, puis l'arrêt à la boutique de vente. Facultatif, mais les visiteurs du 5 août ont visiblement choisi d'emporter l'une des 23 variétés locales pour la déguster dans d'autres coins de l'Hexagone. À l'issue, Eulalie, qui veille depuis l'office de tourisme de Lacaune sur son cortège de véhicules, reprendra le guidage pour les 14 kilomètres du retour. Tunnel de Pujol, Laiterie Fabre, la Buzatié 81 530 Viane. Visite tous les mardis et jeudis en août


Publié le 19/08/2014 à 08:51   | La Dépêche du Midi | 

Brens : Nicolas Ratier, la passion de «faire le vin»

Modeste quand il parle de ses vins, Nicolas Ratier a réussi à se créer un réseau de clientèle en vente directe./ Photo DDM

Le caveau est en construction. Nicolas Ratier, 37 ans, admet qu'il n'est pas encore prêt à accueillir du public au domaine. Alors il va à ses devants. Dernier maillon de cinq générations de viticulteurs, il a repris l'exploitation avec son père en GAEC, en 2000, puis seul, et a racheté quelques parcelles de plus. Ce qui porte le domaine à 25 ha, avec tous les cépages gaillacois en production. Lors de la reprise, les banques lui suggéraient d'entrer comme coopérateur dans une cave, mais la passion de Nicolas, c'était de faire le vin. «Je mets en bouteilles ce que je suis en mesure de vendre. Le reste, je le propose en vrac sur les marchés hebdomadaires de la région». Toutes les semaines, il part avec son fourgon citerne à Réalmont, Saint Juéry, Carmaux, Cugnaux, et le dimanche matin à Lisle. Il a fidélisé une clientèle qui apprécie le fruité de ses vins. «Le client arrive avec son cubi, je le remplis à la tireuse».

Sur les marchés
Nicolas Ratier met aussi en bagging box (le «bib», très en vogue). Pour nouer le contact avec le client, il a dû vaincre sa timidité. «Avec la crise de 2003, juste après mon installation, c'était ça ou crever. La vente directe était la seule issue». Nicolas mène ses vignes en conduite raisonnée, adepte du «juste ce qu'il faut», et ne passe pas ses vins en fûts, privilégiant l'expression du cépage et du terroir. Il propose deux lignes de tête, les «Divines», en rouge (braucol-cabernet) avec une belle matière, et en doux, un concentré de muscadelle et loin de l'œil. Sa gamme de base compte les quatre couleurs, avec notamment un beau rosé de saignée (syrah-braucol) exubérant en arômes, et un blanc sec en sauvignon-loin de l'œil vif et pimpant. Appuyé sur son réseau de clientèle et un mode de commercialisation original, Nicolas Ratier vit sa passion et vit de son métier : pas si mal par les temps qui courent.


Publié le 11/08/2014 à 08:32   | La Dépêche du Midi | 

Graulhet : Découvrez l'hostellerie du Lyon d'or

C'est dans cet édifice que l'écrivain Michel Guipaud, au premier plan, a vu le jour. /Photo DDM, J-C C

Inscrite à l'inventaire des monuments historiques, l'hostellerie du Lyon d'or est une des plus vieilles - si ce n'est la plus vieille - bâtisses à pans de bois de chêne du midi de la France. Situé au cœur du quartier de Panessac, l'édifice se signale par les dimensions de sa façade à deux niveaux, en pans de bois à croix de Saint- André typiques du XVe siècle et en encorbellement, sur un rez-de-chaussée maçonné en bel appareil de grès. La porte, en partie centrale, est cantonnée de pilastres de pierre grise avec un linteau droit orné d'une clef au Lion assis, datable du XIXe siècle.

Les dernières études (Girardclos, Perrault, 2005 ; Conan, 2009) concluent à une construction dans la deuxième décennie du seizième siècle, la majeure partie des bois analysés ayant fourni des dates d'abattage de 1507 à 1511. Les techniques de construction et les modénatures (profil des appuis, congés, accolades des linteaux) s'accordent avec une telle datation. On notera que les compoix mentionnent deux ouvroirs de part et d'autre de l'entrée.


/ Photo DDM

La façade est, en encorbellement, est alignée sur une petite venelle. Elle est en pierre de grès. Si l'édifice peut être à tout moment contemplé depuis l'extérieur, sa partie la plus intéressante est à l'intérieur avec sa distribution autour d'une cour intérieure sur trois niveaux de galeries en pans de bois et briques ou torchis qu'il sera possible de découvrir en septembre à l'occasion des journées du patrimoine.


Publié le 16/08/2014 à 08:43  | La Dépêche du Midi |  Propos recueillis par Jacques Le Jouan

Salvagnac : «La nostalgie des métiers anciens au Conservatoire»

L'équipe d'animateurs du musée salvagnacois. / Photo DDM

Son président, Bernard Villaret, met en exergue le rôle précieux du Conservatoire de l'outillage du Pays des bastides, basé à Salvagnac, qui présente 10 000 objets et outils.
Président du Conservatoire de l'outillage du Pays des bastides, Bernard Villaret souhaite donner un nouvel élan à cette association. Un musée intégré, en 2010, du conservatoire au circuit des musées du département et de Midi-Pyrénées.

Qu'incarne le conservatoire de l'outillage pour Salvagnac ?
Le Conservatoire de l'Outillage du Pays des Bastides, plus couramment surnommé le COPB 81, centralise, aux Barrières, depuis 2005, date de sa création, sur la commune de Salvagnac, une collection de plus de 10 000 objets et outils anciens. Ces derniers sont le fruit de collectes de dons divers mais et surtout grâce à l'apport de la collection de Jean Farenq.

Que représente aujourd'hui pour vous le COPB 81 ?
Le COPB 81 est installé dans deux anciennes écoles rurales, l'une se trouvant aux Barrières et l'autre à la Sauzière-St-Jean. Toutes les deux ont pour but de conserver avec une certaine nostalgie la redécouverte des gestes anciens et de certains métiers, aujourd'hui, perdus ou disparus et qui faisaient autrefois la vie de nos villages. L'agriculture ainsi que la vigne et le vin sont ici en majorité bien représentés avec ces outils à main et à traction animale. D'autres métiers comme le tonnelier, le boulanger, l'apiculteur, le cordonnier, le forgeron, le tisserand, le sabotier, le bourrelier, le cordier et sans oublier celui qui prend une place prépondérante dans le cœur de tous ces métiers, celui de menuisier.

Comment tout cela est agencé ?
Depuis 2006, le musée a installé des dispositifs façonnés à la manière d'autrefois et exposé ses milliers de pièces qui sont proposées à la curiosité de tous les visiteurs sous une forme de quatre salles principales : une salle réservée à la vie quotidienne et familiale, une chambre et une cuisine équipées de leur mobilier et vaisselle d'antan, enfin, pour terminer, une fidèle reproduction d'une salle de classe d'autrefois avec d'anciennes cartes murales de géographie et d'histoire que nos parents et nous-mêmes avons bien connues et planché sur leurs questions.
Par ailleurs, l'année 2010 a été marquée par la construction d'un nouveau hangar pour les outillages et objets de grands volumes ainsi que l'aménagement du préau de l'école. Cette construction a bénéficié du support de la Communauté de communes du Pays salvagnacois.

Quel est le but recherché de l'association aujourd'hui ?
De raconter notre histoire, notre mode de vie. Qu'ils ne tombent pas dans l'oubli. Conserver ces modes de travaux dans nos mémoires, de le transmettre et qu'ils profitent à nos enfants.


Les visites du conservatoire sont souvent l'occasion de découvertes et de voyages dans le passé pleins d'anecdotes.
 / Photo DDM

Comment mettez-vous en pratique ces bonnes intentions ?
Lors de la traditionnelle journée de réouverture du conservatoire en juin et à l'occasion de visites scolaires, l'association fait revivre ces moments inoubliables en confiant les différentes présentations à d'anciens ouvriers et artisans. C'est toujours pour nous un moment très prenant quand on croise les regards ébahis de nos chères petites têtes blondes mais aussi un grand moment de tendresse, de convivialité et de pédagogie avec nos anciens qui revivent le temps de la visite avec une certaine nostalgie, des temps passés mais pas oubliés.

Comment s'y rendre
Un petit rappel sur les heures d'ouverture de ce musée Conservatoire de l'Outillage du Pays des Bastides de Salvagnac !
Le conservatoire est ouvert au public, aux Barrières, de juin à septembre, les jeudis, samedis et dimanches de 14h30 à 18h. D'octobre à mai, sur rendez-vous (tél. 06 86 79 87 72) et à La Sauzière-St-Jean uniquement sur RDV.


Publié le 19/08/2014 à 08:50  | La Dépêche du Midi |    M.T.S

Carmaux : Les libérateurs défilent en ville

Des véhicules d'époque ont traversé Carmaux pour le 70e anniversaire de la Libération./DDM MTS

En ce lundi 18 août la ville de Carmaux a vibré au rythme du souvenir de sa libération 70 ans après.
Une date qui a marqué la mémoire des Carmausins, et une autre date en ce lundi 2014 qui,elle aussi marquera jeunes et moins jeunes ayant participé à cette journée commémorative.

Une matinée bien remplie. Après le tour de ville dès 9h30 de véhicules d'époque, le défilé en musique, radio Londres, des véhicules de l'époque, jeep US, tractions avant etc, avec leurs figurants costumés ainsi que l'hommage aux martyrs et résistants ; parc Jean-Jaurès et monument aux morts, où, « il y avait beaucoup de monde, cela fait chaud au cœur», raconte une dame ayant vécu les événements , «pour nous, les plus jeunes, déclare une jeune fille, c'est un moment d'émotion, cela nous rappelle ce qu'ont vécu nos grands-parents.»

Parachutage. Dans l'après-midi, place au parachutage de 3 hommes du 8e RPIMa de Castres parachutistes, un moment très attendu par le public nombreux qui s'était massé pour l'occasion stade Jean-Vareilles.


Parachutes tricolores
Après le saut des 3 parachutistes dans le ciel carmausin quelque peu voilé mais pas assez pour masquer les parachutes aux couleurs bleu, blanc, rouge, atterrir sur le gazon du stade. C'est le petit-fils d'un résistant qui a ensuite expliqué ce moment crucial de la libération de Carmaux.
Après quoi,le public a pu poursuivre cette journée, en découvrant toujours au stade Jean-Vareilles les diverses expositions autour de la libération de Carmaux du colonel Delpon,la déportation issue de la collection de M. Didelot ainsi que la reconstitution d'un camp US et d'un camp de maquis avec matériel de collection.


Publié le 18/08/2014 à 08:25  | La Dépêche du Midi | 

Gaillac : Un été sous le signe des vins frais et fruités

Daniel Pestre défend les couleurs du Gaillacois./Photo DDM

«On boit les vins de plus en plus frais : les blancs autour de 8°C, les rouges d 14 ou 15°C.» Chez les Pestre, la sommellerie est une tradition. Daniel a été meilleur sommelier d'Angleterre au temps où il officiait au Gavroche, à Londres, puis «sommelier de l'année» en 2004 au Guide Pudlo France. Son fils Jérémy a glané le titre le meilleur jeune sommelier du sud-ouest en 2007. Deux avis experts sur l'évolution de la consommation qui«écoulent» chaque année 120 000 bouteilles et observent les mêmes tendances. La mode, sur l'appellation Gaillac, va aux vins gouleyants, fruités, et dans la plupart des cas, à la vente au verre, qui permet de goûter plusieurs produits sans casser la tire-lire. Car la crise est bien là.

Au-delà de 25€ par bouteille sur table, l'oxygène se raréfie dans les portefeuilles. «Le client qui entre dans un restaurant se donne un budget et s'y tient. C'est souvent le vin qui en fait les frais, surtout l'été. On va vers des appellations pas trop chères : Val de Loire, ou sur des grandes appellations - Bordeaux, Bourgogne - mais sur des entrées de gamme» indique Jérémy Pestre.

Magnifiques paysages et bons vins de Gaillac sont les maîtres mots de cet Apéro en Bateau / Photo FB Gaillac Visit

Bulles et fruits rouges
Et dans l'AOC Gaillac ? Les vins qui marchent sont (la liste n'est pas exclusive, loin s'en faut) le Prunelart de Carcenac vendu à un prix d'appel (7€). On le prend en apéritif et il accompagne tout le repas (»l'heure est au rouge d'apéritif, selon une tradition anglo-saxonne»).
Les Rosés cartonnent toute l'année. Ils ne sont plus des «vins d'été» ou «de terrasses». Parmi eux, celui d'Aurélie Balaran, pâle comme on les aime aujourd'hui, et aromatique. «On en a passé 600 bouteilles en un mois. Il a une belle bouche de framboise».

Autres vedettes de l'été, le rosé effervescent de la cave de Labastide, une bulle très fine aux accents de fruits rouges, le Perlé de Vinovalie, aux notes exotiques d'agrumes, et la Méthode Ancestrale, sur la pomme et la poire du Mauzac. «Celle de Clément Termes est parfaite». La clientèle bio a ses exigences : la gamme de Labarthe (notamment la cuvée «Paulo les beaux yeux») ) remporte souvent ses faveurs.


Publié le 18/08/2014 à 08:28  | La Dépêche du Midi |   S.G.

Puylaurens : Un chantier de fouilles à visiter à Cordouls

Les fouilles pourront être visitées mardi prochain. /Photo DDM, S.G.

Le Centre archéologique du Puylaurentais organise une journée de visite du chantier de fouilles du site protohistorique de Cordouls, mardi 19 août. Le site a été découvert en 1986. De nombreuses campagnes de prospections et de sondages se sont déroulées, menées par l'association durant de nombreuses années. Le classement du site demandé par l'association intervient en 2009. Cette même année Philippe Boissinot, chercheur à l'EHESS de Toulouse, demande à travailler à Cordouls. Le Service régional de l'archéologie soutient et finance les études. Des prospections électromagnétiques et des sondages à la tarière ont eu lieu, sous sa conduite. En 2010, une nouvelle campagne de sondages se déroule en rapport avec les résultats, obtenus en 2009. Elle identifie et commence à caractériser les restes du rempart de l'oppidum.

Une vingtaine de bénévoles
Une quinzaine de bénévoles travaillent actuellement, leur nombre atteindra une vingtaine à partir du 18 août. Ce sont pour la plupart des étudiants en archéologie qui proviennent des Universités de France. L'opération consiste à mettre en évidence la couche la plus ancienne du site, à savoir, l'Âge du bronze ainsi que le rempart qui a brûlé. La fouille a obtenu l'autorisation préalable des propriétaires et a l'appui de la direction régionale des affaires culturelles, après avis favorable de la commission interrégionale de la recherche archéologique.

Journée portes ouvertes
Au cours de la journée porte ouverte, les explications mettront en évidence l'importance de ce site dans la connaissance régionale de la période étudiée et les échanges avec le bassin méditerranéen. Le Centre archéologique du Puylaurentais gère les finances et apporte l'essentiel de la logistique. Certains de ses membres participent à cette aventure. La plupart des fouilleurs sont logés à Puylaurens dans des locaux municipaux. Les chantiers de fouilles étant interdits au public, la journée portes ouvertes est destinée à informer, à faire partager les découvertes ainsi qu'à sensibiliser sur la préservation du patrimoine. C'est un des objectifs de l'association. Deux rendez-vous sont proposés mardi, à 10 heures et 14 h 30 devant l'Office de tourisme de Puylaurens.


Publié le 20/08/2014 à 08:21   | La Dépêche du Midi |   Julie Laybats

Albi : Saint-Salvy, entre la pierre et la verdure

Le cloître Saint-Salvy est un endroit incontournable de la ville./ Photo Jean-Marie Lamboley

Moins connu que la cathédrale mais tout aussi remarquable, le cloître Saint-Salvy est un des lieux incontournables de la cité épiscopale. Zoom sur un petit coin de paradis en plein centre-ville.
Albi regorge de petits coins et endroits à l'atmosphère particulière. À côté de la présence imposante de la cathédrale, le cloître Saint-Salvy offre son charme discret aux visiteurs qui y pénètrent. Albigeoise depuis seulement quelques années, ma rencontre avec le cloître a été le fruit du hasard : au détour de la rue Sainte-Cécile, je m'aventure par le passage de la prévôté, l'un des deux chemins (avec le passage Saint-Salvy) qui mènent à la collégiale

Après avoir grimpé les quelques marches, le paysage qui s'offre à moi est aussi apaisant qu'inattendu : un passage couvert soutenu par des chapiteaux sculptés en un étonnant mélange d'architecture romane et gothique borde un jardin potager au centre. Dominant ce mélange de pierre et de verdure, se dresse l'église Saint-Salvy. Construit de pierre et de brique et surmonté d'un original clocher- tour de guet, l'édifice est l'un des plus vieux bâtiments de la ville.

Un lieu chargé d'histoire et de mystères
Comme tout lieu historique, le cloître porte la marque des siècles et leurs méandres, de l'époque médiévale à nos jours. Réalisé en 1270 par le chanoine Vidal de Malvesi, il vient orner la collégiale, réaménagée au début du siècle. En récompense de ce travail, e chanoine fut autorisé à construire son tombeau (appelé enfeu) et celui de son frère à l'intérieur. Vendu comme bien national à la Révolution et en partie détruit, il ne subsiste aujourd'hui que la partie Sud. Mais ce passé déjà riche laisse encore quelques zones d'ombre : selon l'historien Gérard Alquier, le mélange d'architecture laisserait penser qu'il existait auparavant un autre cloître, plus ancien, qui aurait servi de base à cet endroit.

Église Saint-Salvy  / Photo DDM

Plantes de la 1re guerre mondiale
Au centre du cloître, un jardin potager est entretenu par le service des parcs et jardins municipal. Les végétaux qui y poussent, herbes aromatiques, arbustes ou légumes, sont plantés chaque année selon un thème précis.
Cette année, les plantes qui existaient durant la première guerre mondiale sont à l'honneur, permettant de (re)découvrir des légumes et végétaux oubliés. Seul bémol à ce tableau : les pigeons qui incommodent parfois les riverains alentours. Malgré cela, le cloître reste pour tous un havre de paix où il fait bon se reposer, au détour d'une ruelle.


Publié le 19/08/2014 à 08:53   | La Dépêche du Midi | 

Damiatte : À la découverte du circuit boisé de Lacapelle

Un circuit de 19 km est proposé aux randonneurs./Photo DDM.

Ce circuit de randonnée étonnant guide son visiteur des plaines de l'Agout aux collines boisées de Lacapelle. Du point le plus haut, situé à 360 mètres, il est possible de voir plein sud, la chaîne des Pyrénées, en direction du sud-est la Montagne Noire avec le Pic du Nore qui culmine à 1210 mètres et plein est les Monts de Lacaune.

Le départ de ce circuit de 19 kilomètres est situé sur la place du village. Il suffit ensuite de remonter en direction de Graulhet par la RD84. Après le passage à niveau il faut tourner à gauche direction le camping Saint Charles et le lieu-dit La Cahuzière. Au carrefour avec la D49 prendre tout droit et suivre le balisage indiqué. Le retour s'effectuera en passant par le hameau de «Beauzelle» pour rejoindre ensuite la D84 qui vous ramènera au point de départ : la place de Damiatte. Cette randonnée classée «facile» dure habituellement 4 h 45.

À proximité de ce circuit, un parcours de découverte de 7 kilomètres à faire en famille est aussi proposé. Il permettra de visiter le hameau de la Capelle qui comptait jadis, outre son église actuelle, une école et deux cafés où les Capellans aimaient à se retrouver après la messe.


Publié le 13/08/2014 à 07:49  | La Dépêche du Midi |    M.K

Valdériès : Le village retrouve un bar resto 

Le maire  André Cabot a remis la licence IV à Jérôme Fabre.
 / Photo DDM

Jérôme Fabre, 41 ans, originaire de Lescure, joueur et entraîneur du RCV XIII, a ouvert les portes de son bar-restaurant l'authentique depuis le 8 août, situé dans le nouveau bâtiment multi-fonction du village dont les travaux sont terminés. Une formation à l'école hôtelière de Mazamet, CAP de pâtissier, BAC pro restauration et une bonne connaissance du milieu associatif depuis 5 ans sont les atouts de ce nouveau gérant.

Le bar seul est ouvert, le restaurant ouvrira à la fin des travaux des cuisines début septembre. Ancien gérant du bar-restaurant «Les berges d'Albi» durant 6 ans, Jérôme Fabre vous proposera une cuisine traditionnelle à base de produits frais du terroir.

8 ans sans resto au village
Le restaurant ouvrira tous le midi du lundi au vendredi avec un menu à 12€ dans la salle qui peut accueillir 30 couverts. En prévision, embauche d'un serveur, et ouverture du jeudi au dimanche, midi et soir, avec des menus qui varieront de 20€ à 32€. Du lundi au mercredi soir, le restaurant pourra être ouvert à la demande. Et c'est le gérant, Jérôme Fabre qui sera aux fourneaux !

La remise de la licence IV par André Cabot, maire, a eu lieu le lundi 11 août 2014 à 17h. Le maire a déclaré : «Cela faisait 8 ans qu'il n'y avait plus de restaurant à Valderies, c'est une étape supplémentaire pour l'activité sociale, associative et l'économie du village et au-delà, d'où l'importance de la remise symbolique de la remise de la plaque représentant la licence IV.»
Souhaitons que Jérôme Fabre saura nous régaler de ses petits plats et que «l'authentique» deviendra vite un lieu de rencontre et de convivialité pour les habitants du village.


Publié le 20/08/2014 à 03:47   | La Dépêche du Midi | 

Frausseilles : Au château La Combelle


Didier Smolenski présente ses vins du Château La Combelle. / Photo DDM

Didier Smolinski, petit-fils de vigneron et fils de forestier, en est venu naturellement à vinifier dans différentes régions viticoles, produisant de grands crus, en Minervois, Coteaux d'Aix, Chateauneuf du Pape et Gigondas. Aujourd'hui dans le Gaillacois, il a pour ambition de réaliser des vins authentiques et sincères. Il s'est installé à Frausseilles depuis 15 mois et il a décidé d'entrer dans le cadre de l'opération Saveurs du Tarn.

Sa philosophie : mettre en valeur la richesse de son terroir et respecter le cycle des saisons. Élaborer les fermentations avec des levures naturelles pour plus d'authenticité, de richesse et complexité aromatique. Limiter les interventions dans la vigne et sur les vins, dans un souci de rendement maîtrisé et de respect de la nature. Ses productions disponibles en Château La Combelle : Nuit Blanche 2013, Gaillac Doux 2012, Gaillac Blanc 2012, L'élégance de La Combelle 2012, La Cuvée Gourmande 2012, Paroles de Terroir 2012, Le Secret de la Barrique 2012 et les Cuvées sur mesure. En août le Jeudi à 19 heures est le jour de visite domaine avec apéros concerts à 20 heures.


Publié le 19/08/2014 à 08:05   | La Dépêche du Midi |    Florine Galéron

Cahuzac-sur-Vère : Un camping tarnais sur TF1

Marylène, Pascal et Pauline ont participé à l'émission «Bienvenue au camping» /Photo DDM Florine Galéron

Tout est parti d'une boutade. Au mois de janvier, Marylène, cogérante du camping «Le soleil des Bastides» à Cahuzac-sur-vère reçoit un mail de la production de TF1 à la recherche de candidats pour son nouveau jeu télévisé «Bienvenue au camping». Le principe : chaque semaine, quatre propriétaires de camping se reçoivent les uns chez les autres pour tester et évaluer leur établissement. À la clé pour le gagnant, un chèque de 3 000 euros.

Défendre le camping à la campagne
Marylène répond à l'invitation, n'imaginant pas une seconde passer un jour à la télévision. Mais trois jours plus tard, on la rappelle pour commencer la sélection. Repris par le couple en février 2013, l'ancien camping municipal de Cahuzac compte 46 emplacements. Il est classé trois étoiles depuis son ouverture. «Nous avons voulu participer à ce jeu pour promouvoir les campings comme le nôtre, situés à l'intérieur des terres, loin des côtes», explique Marylène. Pour défendre aussi «le vrai camping», ajoute Pascal, son compagnon. Loin des chaînes qui se développent à grande vitesse et des établissements où il n'y a pas d'emplacement pour poser un simple tente.

Pour faire partie du casting, Marylène et sa fille Pauline ont été assaillies par une foule de questions : «Nous avons passé des heures au téléphone avec la production, ils voulaient connaître tous les détails de notre vie depuis notre naissance jusqu'à aujourd'hui». Une manière aussi de cerner leur personnalité pour constituer le casting de chaque semaine d'émission avec un couple de compétiteurs, et des concurrents «plus gentils».

Après d'âpres mois de discussion, un beau jour de juin Pascal, Marylène et leur fille Pauline ont vu débarquer l'équipe de tournage. «C'était impressionnant. Il y avait douze personnes et au moins trois caméras», se souvient la famille. Le camping se transforme en plateau de télévision pour deux journées. Et pendant que Pascal continue d'assurer la gestion de l'établissement, Marylène et Pauline passent devant l'objectif. «Le micro une fois qu'il est posé on n'y fait plus attention mais la caméra était à 50 centimètres de nous», raconte Pauline. Et puis il y a les multiples interviews où l'équipe de tournage recueille les évaluations des participants. «La production cherchait vraiment à nous mettre dans la compétition mais nous avons essayé de rester nous-mêmes», commente Marylène.

Globalement, les gérants gardent un bon souvenir de cette expérience télévisuelle : «Il n'y a pas de mise en scène, ni de discussion entre les candidats hors caméras». La famille découvrira le montage final en même temps que les téléspectateurs mardi prochain.
*«Bienvenue au camping» sur TF1 à 17 h 05. Le camping de Cahuzac passera à l'antenne le 26 août.


 
Gaillac : Yoann propose des balades cool sur des Solex d'époque / Photo DDM P.S.
 

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