Tarn tourisme : à voir et à revoir

15/8/2014

Publié le 13/08/2014 à 07:49  | La Dépêche du Midi |  Edouard de Matteis

Albi  : La maison du Vieil Alby nous a ouvert ses portes


La Maison du Vieil Alby est ouverte au public de 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30. / Photos DDM

Même au cœur de la cité épiscopale, cette maison paraît singulièrement authentique. Cette impression n'en est que confortée lorsque, en franchissant le seuil, nos sens nous emmènent dans une autre époque. Celle où les rues étaient fourmillantes d'un peuple qui gagnait durement sa vie, où les chevaux des plus privilégiés remplaçaient les voitures d'aujourd'hui. Et pour cause, cette maison construite aux alentours du XVe a vu passer les siècles entre ses murs.

Le plein de découvertes
À peine arrivé dans un petit au rez-de-chaussée, l'on voit qu'il faut grimper au premier étage pour accéder à l'accueil, où une exposition orne les murs. Ici, l'on y trouve une bénévole de l'association de la maison du Vieil Alby pour nous présenter un peu l'édifice, avant de nous emmener dans une salle du second étage voir deux diaporamas à l'honneur d'Albi et du Tarn. Dès les premières images nous sommes plongés dans une ambiance aussi poétique qu'apaisante, à grand renfort de photos travaillées d'Albi et de musique classique. Une voix off masculine qui semble sortie d'un reportage de l'ORTF nous raconte l'Histoire et l'architecture de ces lieux en maniant avec une élégante poésie l'art de la description. 

«Nulle part au monde on n'a tiré de tant d'entassement de briques un si écrasant effet d'art» affirme-t-il par exemple en décrivant le Palais de la Berbie. L'on en apprend à propos des lieux, mais aussi des personnages qui ont fait l'Histoire de la ville tels Toulouse Lautrec ou Jean-François de Lapérouse. Après un quart d'heure de visionnage, place à un autre diaporama du même acabit qui nous fait cette fois voyager dans le Tarn au cœur de contrées aussi enchanteresses que méconnues.

Faites comme chez vous
Les diaporamas laissent ensuite place à une visite guidée de la maison, relativement rapide en raison de la petite taille du bâtiment. Principal point d'intérêt, le «soleilhou» au deuxième étage dont Marthe nous explique le fonctionnement et l'utilité. La bénévole répond d'ailleurs volontiers à toutes sortes de questions et se révèle être une grande bavarde. «La visite peut durer 5 minutes comme 1 heure si l'on parle beaucoup» nous explique-t-elle. Ils sont à n'en pas douter nombreux à profiter de son hospitalité dans ce lieu hors du temps.


Publié le 04/08/2014 à 03:50  | La Dépêche du Midi |

Lisle-sur-Tarn : Visites guidées avec l'Office de Tourisme


Les pountets Lislois, à découvrir avec les visites guidées de l'Office de Tourisme. / Photos DDM

Dans le cadre des visites guidées proposées au cœur des Bastides et Vignoble du Gaillac, l'office de Tourisme de Lisle sur Tarn propose de découvrir Lisle sur Tarn. Ces visites ont lieu chaque mercredi jusqu'au 17 septembre de 10h30 à 12h. Vous serez accompagnés dans cette découverte de la Bastide par une guide conférencière. Les inscriptions se font au bureau d'information touristique sous les arcades Lisloises, d'une durée de 1h30, le tarif est de 3€, la visite est gratuite pour les moins de 12 ans et sur présentation du Vitipassport. Le Rendez-vous se fait à l'office de tourisme.


Publié le 11/08/2014 à 07:23  | La Dépêche du Midi |

Gaillac : Des tablettes et le smartphone pour les visites touristiques

Sabine Brosse (directrice de l'Office de Tourisme du Pays) effectue une lecture du paysage Lislois devant Maryline Lherm, maire de Lisle, et Paul Salvador, président de l'Office / Photos DDM

La Fête des Vins était l'occasion pour l'Office de Tourisme du Pays de vulgariser l'usage des tablettes d'interprétation «Iter Vitis, les chemins de la vigne». Cet itinéraire du vin et du patrimoine, labellisé par le Conseil de l'Europe, ne dit rien ou pas grand chose à une grande majorité. «Sans prétendre le rendre aussi connu que les chemins de Saint-Jacques, on a l'ambition de le faire découvrir et partager. Les 26 tablettes d'interprétation sont là pour ça», indique Sabine Brosse, directrice de l'Office. Pour utiliser ces tablettes qui permettent de comprendre et d'apprécier un paysage, il faut déjà les trouver. Dans la majorité des cas, muni du plan et des coordonnées GPS, c'est facile, pour d'autres un peu moins. Les touristes qui disposent d'un smartphone peuvent écouter le commentaire en flashant leur QR code.

Des fiches de lectures aussi
Le paysage est alors expliqué dans trois langues (français, anglais et espagnol). Ceux qui ne possèdent pas de smartphone reçoivent dans les bureaux de l'Office une ou plusieurs fiches, selon le parcours de leur choix, où ils pourront disposer d'une photo du paysage remarquable et lire le commentaire audio. Sur la commune de Gaillac, on peut observer et recevoir le commentaire sur le quartier de l'abbaye, le Quai Saint-Jacques, la place du Griffoul, le belvédère du Mas Pignou. A Lisle sur Tarn, la place et le pied des coteaux de Sarrabelle. A Sénouillac, le château de Mauriac et la Figayrade, à Cestayrols le château Lacroux en bordure de coteau... Les coordonnées GPS (latitude et longitude) doivent éviter au promeneur d'envoyer la balise Argos ou de passer la nuit à la belle étoile. Pour Sabine Brosse et ses collègues, Iter Vitis et le label «Vignobles et découvertes» représentent les deux cartes maîtresses dans la signalétique et l'attractivité du pays.


Publié le 09/08/2014 à 07:22   | La Dépêche du Midi |   D.M.

Graulhet : Les abords de Miquélou

Les berges enherbées du lac de Miquélou. / Photos DDM

Les Graulhétois, jeunes et moins jeunes, connaissent bien le barrage de Miquelou. Durant de nombreuses années, ce fut une grande retenue d'eau gérée par les services des eaux. Mais pour des raisons de sécurité, voilà quelques années que le niveau de l'eau dans le barrage a dû être baissé. Aujourd'hui, le barrage contient certes moins d'eau mais il reste un endroit apaisant, mélange de prairies et de bois. Les joggeurs et les promeneurs ne s'y sont pas trompés et l'on croise régulièrement, au grès d'un virage, un sportif essoufflé ou un visiteur à l'âme bucolique… Les marcheurs, sportifs ou non, profitent de sa fraîcheur durant les langueurs estivales ou de la brume matinale par les frais matins automnaux… Le parcours sportif qui en jalonne le pourtour permet aux plus vaillants de cultiver leurs muscles. Et un petit pique-nique sur ses berges est un moment de détente bien agréable. Un des endroits de Graulhet où il fait bon vivre.


Publié le 13/08/2014 à 08:23  | La Dépêche du Midi |

Ambialet : Visites guidées tous les mercredis

La beauté saisissante dans la cour du prieuré enchante les visiteurs. / Photos DDM

Le Syndicat d'initiative d'Ambialet a mis en place des visites guidées de la presqu'île en juillet et en août. Les visites sont conduites par une guide conférencière de l'AGIT (Association des guides interprètes du Tarn) au départ du Syndicat d'initiative tous les mercredis matin à 10 heures, jour de marché, jusqu'au 27 août.

Le visiteur découvre la splendeur de l'ancienne cité médiévale à travers les traces du passé, cases à encoche, moulins, ruines et édifices. Il est plongé dans la riche histoire de ce site exceptionnel en parcourant les ruelles du village et en montant à l'assaut du prieuré par un petit sentier aménagé à même la roche. Ce dernier est construit sur un isthme rocheux, point culminant de la presqu'île encerclée par un méandre du Tarn s'écoulant sur 3 km. La vue est époustouflante, superbe point de vue sur les parties hautes d'Ambialet et les ruines du château des Trencavel !

La visite se poursuit par la découverte du cloître du prieuré, ouvert à la visite uniquement à cette occasion puisqu'il abrite désormais l'université américaine de Saint Francis de Pennsylvanie. Jouxtant l'édifice, découverte de la chapelle Notre-Dame de l'Auder, chef-d'œuvre de l'art roman du XIe siècle, puis en redescendant entrée dans l'église St Gilles qui domine le barrage. Inscriptions pour les prochaines visites au Syndicat d'initiative d'Ambialet 05 63 55 39 14. Dates : 13/08, 20/08 et 27/08.


Publié le 13/08/2014 à 07:52  | La Dépêche du Midi |

Magrin : Un château-musée du Pastel


Patrice Rufino devant le moulin à pastel exposé dans son musée. Dans sa main droite, une boule de cocagne. Dans sa main gauche, une feuille de pastel. / Photo DDM

À quelques encablures de Lavaur, le village de Magrin abrite un château-musée du Pastel qui retrace 500 ans de l'histoire de cette plante magique qui fit la fortune du Pays de Cocagne : séchoir à cocagnes, moulin pastelier, expositions thématiques sur le présent et le futur du pastel en France et en Europe. Les possibilités du pastel, tinctoriales, picturales, agricoles, industrielles, cosmétiques, médicinales ou encore énergétiques sont expliquées lors de conférences et projections de films. Le musée sur quatre niveaux possède deux curiosités rarissimes : un authentique séchoir à cocagnes et un superbe moulin pastellier. Dans les salles médiévales, exposition permanente sur l'empire Wisigoth de Toulouse au VIe siècle, avec exposition de peintures.

Dans les cours, plants de pastel et d'indigo, applications pratiques du bleu dans les craies et les bleus «charrette». Le Château de Magrin reste le cœur vivant de la «Route Historique du Pastel» dont il est à l'origine. Il mérite le détour par l'originalité de son musée, de son architecture, comme par la qualité de ses conférences guidées. Ce château-musée est ouvert tous les jours en été, de 15 heures à 18 heures, et groupes sur rendez-vous en semaine.
Renseignements et réservations : 05 63 70 63 82.


Publié le 08/08/2014 à 08:31  | La Dépêche du Midi |   G.B.

Saint-Lieux-lès-Lavaur : Le Ludolac, une base de loisirs peu commune

La location de pédalos est l'une des activités proposées par le Ludolac. / Photos DDM

C'est depuis le début du mois de juillet que la base de loisirs Ludolac a ouvert cette année encore ses portes au public. Propriété de la Communauté de communes Tarn-Agout, et située à proximité du chemin de fer touristique de St-Lieux-les-Lavaur, elle propose de nombreuses activités, tel que la location de pédalos et canoë, un minigolf, une aire de jeu pour les enfants, un terrain de tennis et de ping-pong… En revanche, et contrairement à ce que l'on pourrait penser, il est impossible de se baigner dans le lac autour duquel est bâti le site. En effet, une interdiction a été signifiée en 2005 en raison d'une turbidité de l'eau qui n'était pas aux normes. Une décision qui a forcé le Ludolac à se réinventer.

«C'est sûr qu'au départ, ça a été plutôt difficile pour nous, explique Marie-Claire Bezat, responsable du site en période estivale. Nous avions perdu beaucoup de clients à l'époque et avons dû nous concentrer sur un public nouveau».
Aujourd'hui, la base de loisirs s'est axée sur un public plus familial. Les gens viennent passer un moment avec leurs enfants dans un espace nature afin de profiter du cadre et des activités le temps d'un pique-nique avant d'explorer les sites touristiques alentours.

«Notre public varie selon la période de l'année. En juillet, il s'agit plutôt de gens du secteur, tandis qu'en août, nous avons plus de touristes et de gens de passage. Le lac est également très populaire auprès des pêcheurs, même si la carte fédérale de pêche est obligatoire». Deux bénévoles sont présents en permanence sur le site afin d'assurer l'accueil du public et la buvette.
L'accès au site est gratuit, même si certaines activités -notamment le pédalo et le minigolf- restent payantes. Ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 11h à 19h, jusqu'au 31 août. Plus de renseignements au 05 63 41 65 44, 05 63 41 89 12 ou sur www.cc-tarnagout.fr


Publié le 14/08/2014 à 03:50   | La Dépêche du Midi |   M.T.S.

Saint-Benoît-de-Carmaux : Le maréchal-ferrant à l'œuvre sous nos yeux

Jean-Guy Cavaillès  en plein travail. / Photos DDM

Angélique appuyée contre le mur de l'écurie, regarde non sans une certaine appréhension, Jean-Guy Cavailles maréchal-ferrant de son état, ferrer les sabots de son cheval Alicante.
Curieux de croiser à notre époque un maréchal –ferrant en plein travail chez Joël Batigne, quoique pas si étonnant que ça dans un centre équestre.

Tout en poursuivant son travail, Jean-Guy Cavailles tablier de cuir autour de la taille fait main par Joël explique, « mon travail de maréchal, je le pratique depuis 17 ans déjà, cela prend du temps, je regarde les sabots, j'y pose les fers», Jean-Guy prend le sabot d'Alicante très calme, avant de se retourner et d'ajouter : «oui, mais vous savez ce n'est pas un métier de tout repos, c'est très physique, dans ce métier quand on a pratiqué une carrière à l'anglaise environ 15 ans on s'arrête c'est très fatigant. Moi je continue mais à mon rythme tout doux, je travaille tous les jours sans me presser.»

De plus en plus de vocations
Un métier dur, ce qui n'empêche pas d'attirer aujourd'hui de plus en plus de jeunes confie le maréchal-ferrant, en appliquant le fer rougi sur le sabot d'Alicante qui se laisse faire « il y a, dit-il, encore des maréchaux en France, c'est obligé dans les centres hippiques, et aussi comme ici dans les centres équestres et de loisirs, en outre ce métier devient d'actualité, les jeunes prennent le relais, c'est très bien, il en faut !» Une pratique au contact des chevaux au quotidien pour leur confort, qui requiert une connaissance parfaite des chevaux, y compris de l'anatomie de leurs membres.

«En ce qui me concerne, souligne le maréchal Cavailles, pour ce qui est de ferrer le cheval, cela dépend de l'animal surtout quand on met le fer chaud par exemple. C'est variable, je ferre une jeune jument depuis 2 ans, elle a toujours du mal à accepter.»
Et notre maréchal-ferrant sourire aux lèvres de déclarer : « il ne faut pas oublier que les chevaux sont des animaux sensibles, ce n'est pas évident pour eux, surtout qu'il faut les ferrer toutes les 6 ou 12 semaines, cela dépend des équidés, si ce sont des chevaux de sport ou de loisirs.»


Publié le 10/08/2014 à 10:16  | La Dépêche du Midi |

Mazamet : Musée du catharisme, une visite à ne pas rater

Un voyage au cœur du Moyen Âge. / Photos DDM

Le Musée du Catharisme a ouvert ses portes au public en 2005. Il est installé au premier étage de la «Maison Fuzier» devenue depuis la «Maison des Mémoires». Avec, au rez-de-chaussée l'Office de Tourisme et deux salons réaménagés dans le style du XIXe siècle la grande maison bourgeoise est devenue le point central de la promotion touristique et de la valorisation du patrimoine historique de Mazamet.

Le Musée du catharisme positionne la commune de Mazamet comme pôle de découverte de l'histoire cathare dans le Tarn.
Il n'a pas d'équivalent en France et en Languedoc, région où le catharisme fit souche grâce à un contexte géopolitique favorable et à une société occitane beaucoup plus libérale et ouverte que le reste de la France.

Les réalités de la foi cathare
La visite du musée se décline suivant neuf thèmes qui entraînent le visiteur sur les pas des Cathares, à travers bourgs et châteaux du pays occitan, au rythme de la société féodale, de la croisade et de l'Inquisition.

Ainsi, le voyageur de la mémoire rencontre avec simplicité et sans concession, les réalités humaines de la foi cathare et de son histoire : des visages, des paroles qui ont un sens, des noms restitués, des images qui éclairent.
Jusqu'au 21 août des visites guidées sont programmées tous les mardis, mercredis et jeudis à 15 heures, pour un voyage au cœur du Moyen-Âge, à la découverte de l'histoire du catharisme. 


Publié le 29/07/2014 à 08:22  | La Dépêche du Midi |

Giroussens : Le Jardin des Martels : un lieu bucolique


Le Jardin des Martels ouvre ses portes tous les jours de 10h à 18h. / Photos DDM

C'est en 1994 que la famille Reynier, agriculteurs à l'époque et passionnés de jardin, a ouvert au public le parc floral connu sous le nom de Jardin des Martels.
Ce qui a commencé comme une simple vitrine s'étend sur environ 35 000 mètres carrés et comporte plus de 2 500 variétés de plantes, ainsi qu'une serre pour fleurs exotiques et aquatiques, une mini-ferme, des bassins à poissons et à tortues, des belvédères sur jardins en terrasse et de nombreuses autres attractions encore.

Entre 40 000 et 45 000 visiteurs viennent chaque année visiter ce parc bucolique et il est également possible de visiter le Jardin des Martels en descendant au terminus du chemin de fer touristique de St-Lieux-les-Lavaur.
Ouvert tous les jours de 10h à 18h. Tarif adultes : 7,80 €, tarif adolescents : 5€, tarif enfants 4€. Plus de renseignements au 05 63 41 61 42 et sur www.jardindesmartels.com


Publié le 12/08/2014 à 03:50  | La Dépêche du Midi |

Brassac : Le guide des restaurateurs sympas avec les enfants


Au café de Paris à Brassac, les enfants sont déjà ravis de l'accueil ! / Photos DDM

Aller au restaurant avec des enfants est parfois compliqué : service inadapté à la patience des petits, menus enfants toujours identiques, les bouts de chou s'ennuient ! C'est pourquoi, à l'initiative du Syndicat Mixte «Hautes Terres d'Oc» et des Offices de Tourisme, plusieurs restaurateurs du territoire se mobilisent et proposent une prestation de qualité afin que les repas au restaurant avec les enfants ne soient plus un enfer. Dans le prolongement du guide «Aventures de Pitchouns» un second dépliant répertorie les restaurants où les enfants seront désormais considérés comme des petits rois. Des menus adaptés leur seront servis avec en prime la découverte des produits du terroir ou des menus adultes en demi-portion. 

Mais une attention particulière est également accordée à la présentation de l'assiette qui sera joliment décorée pour donner envie aux apprentis gourmets de goûter à tout ! Des jeux pourront même être prêtés aux plus impatients et pour les plus petits, les établissements mettront à disposition du matériel de puériculture : chaise haute, rehausseur, matelas à langer. À l'instar d'Arnaud Caré, nouveau chef du Café de Paris de Brassac, plusieurs restaurateurs ont accepté de jouer le jeu. 

L'ensemble des établissements adhérents à cette charte sont recommandés par Piéro, le petit mégalithe qui guide les touristes à travers les communautés de communes de Roquecourbe-Brassac, Lacaune, Vabre et La Salvetat sur Agout. Le dépliant est disponible dans les Offices de Tourisme et Syndicats d'Initiatives ou dans les structures culturelles.


Publié le 11/08/2014 à 08:32  | La Dépêche du Midi |   J.A.

Les Cammazes : Des nouveautés à la pisciculture du Laudot

Claude Doumin attend les pêcheurs devant les bassins./Photo DDM, Jacques Albarel.

Voila bientôt trois ans que Claude Doumin a ouvert la pisciculture du Laudot en bordure de la route qui mène aux Cammazes. Dédiés à la pêche de loisirs, les bassins ont été remis en état, alors qu'ils avaient été abandonnés depuis l'an 2000 par l'ancien propriétaire.

Ce petit coin de paradis, niché dans le vallon du Laudot est un lieu de convivialité, un havre de paix, comme l'appellent les touristes. Les amateurs de truite sont de plus en plus nombreux comme le témoigne la fréquentation du site qui est en augmentation, avec un bon mois de juillet. Les clients viennent de Toulouse, Castres, Carcassonne et beaucoup d'étrangers.

Encore des projets
Monsieur Doumain, aidé par son épouse, assure une présence sur les marchés de Revel et Escalquens en proposant des truites mais aussi toute une gamme de produits dérivés comme les rillettes de truite, les truites fumées, la soupe de truite et sur place, les crêpes maison. La création d'emploi est allée de pair avec la fréquentation et doit se développer car Claude est un véritable éleveur de truites de 3 à 200 grammes, elles nagent et grossissent dans l'eau d'un torrent de montagne. Aussi, ses poissons sont très demandés par les associations de pêche de l'Aude et du Tarn.

L'accès est maintenant facile pour les voitures et un parking est à la disposition des cars et camping-cars, avec accès handicapés ; Claude et son épouse ont des projets. Après l'ouverture d'un restaurant de truites depuis deux ans, les truites sont pêchées et mangées sur place. La petite restauration a été développée avec plusieurs formules dont la dégustation des produits transformés. Pour aller plus loin, Claude envisage la création d'une guinguette, repas et soirées dansantes au bord de l'eau, une manière de satisfaire les familles qui viennent car ici il y a toutes les tranches d'âge, des 22-30 ans jusqu'à 80 ans. Un bel avenir en perspective.
Renseignements au 05 34 43 69 71 et 06 71 95 87 66, site : www.pisciculture-du-laudot.com Ouverture tous les jours de 10 heures à 20 h 30 jusqu'au 31 août.


Publié le 09/08/2014 à 07:23  | La Dépêche du Midi |  J.-M.G.

Castres : Expo Dalí : déjà plus de 8000 visiteurs au musée

D'ores et déjà, on peut penser que l'expo Dalí surpassera largement celle de Miró il y a quelques années./photo DDM, JMG.

L'expo Dalí fait un carton avec plus de 8000 visiteurs déjà depuis son ouverture fin juin. Cet engouement confirme l'intérêt du public et des touristes pour les grandes expositions événementielles.

Six semaines à peine après son ouverture au public, l'exposition d'été consacré à Dalí au musée Goya de Castres fait un tabac avec des chiffres qui font déjà sourire ses initiateurs : 8333 entrées payantes ont été enregistrées au 6 août exactement. Pour Brigitte Laquais, adjointe chargée de la culture : «Nous avons même eu certains pics à 480 visiteurs dans une seule journée, notamment lorsque la météo n'était pas géniale ...» Cette exposition temporaire émouvante qui présente une facette méconnue du travail de Dalí a été mise au point par l'équipe du musée Goya autour du conservateur Jean-Louis Augé. Elle permet de découvrir les talents de dessinateur de l'artiste catalan connu pour ses frasques et ses attitudes hors normes. Mais ce «métier» d'illustrateur de grands classiques de la littérature montre aussi toutes les prémices de son Art qui le conduiront aux œuvres qui font aujourd'hui sa renommée.

Dalí est un peintre populaire finalement si l'on en croit les impressions de l'encadrement de l'expo : «Le profil des visiteurs est assez classique finalement, poursuit Brigitte Laquais. Nous avons surtout des familles avec leurs jeunes enfants voire accompagnées d'adolescents. Ce sont essentiellement des vacanciers et beaucoup d'étrangers, Anglais, Américains, Hollandais. Mais contre toute attente, il y a peu d'Espagnols mais nous pensons que ce public transpyrénéen viendra plutôt à la rentrée, hors saison.»

Pour l'équipe du musée Goya, l'expo Dalí est un moment fort ayant nécessité une longue préparation./photo JMG.

La boutique marche bien
Le choix de l'exposition et sa promotion semblent donc avoir tapé dans le mille puisque d'ores et déjà le nombre d'entrées pour Dalí a doublé par rapport aux records de l'exposition Miró il y a quelques années.

De même, les scores de la boutique du musée, un peu remaniée (paiement possible par carte bancaire) et mieux achalandée sont à la hausse. La publication du superbe catalogue de l'expo Dalí aux Editions Somogy , les gadgets et autres goodies sont devenus des passages obligés et apportent un complément d'activité.
Un lancement prometteur pour une exposition hors normes. A découvrir absolument avant le 26 octobre.

Pratique : et des visites guidées
L'entrée à l'exposition temporaire coûte donc 6€ et le ticket permet aussi d'accéder aux collections permanentes du musée Goya. L'expo est ouverte tous les jours au mois d'août de 10h à 18h non-stop. Le jeudi jusqu'à 20h.
Des visites guidées, animées par des personnes compétentes, incluses dans le prix du billet, ont lieu tous les jours à 11h, 14h30, 15h30 et 16h30. Le jeudi, elle a aussi lieu à 19h et permet de coordonner une ballade sur le coche d'eau puis la visite au musée.

«Ces visites guidées ont beaucoup de succès et permettent d'approcher ce travail particulier de Dalí. C'est un complément presque indispensable à la visite pour qui ne connaît pas trop bien l'histoire de l'artiste» précise Brigitte Laquais.
A noter que trois conférences importantes sont aussi au programme après la rentrée scolaire, puis une soirée cinéma et enfin au lecture déambulatoire prévue en octobre.


Publié le 12/08/2014 à 08:37   | La Dépêche du Midi |  Jal

Aiguelèze : Le bonheur au fil de l'eau avec la gabarre


Après la rivière sauvage, l'arrivée sur la ville pourpre. Près de deux heures à déguster la rivière et ses rives, sa faune, son histoire. Les passagers en redemandent. / DDM

Nous avons navigué sur le Tarn en gabarre avec Albi croisières entre Albi et Aiguelèze. Un voyage enchanteur, entre nature sauvage et patrimoine. Reportage.

Découverte de tous les instants à la remonte, détente et brise du soir à la descente, la balade aller-retour en gabare entre Aiguelèze et Albi est un pur bonheur. 10 heures sur l'embarcadère d'Aiguelèze : Philippe, capitaine au long cours corne le départ. Les places à la proue sont prises d'assaut, le bateau est plein : familles avec enfants, couples aux tempes grises, amateurs d'oiseaux armés de 400 mm... Julie les aidera à repérer le martin-pêcheur en piqué, le milan noir avec un poisson dans les serres, le héron pourpre ou cendré qui décolle.

La croisière est instructive : défilent les grandes pages de la batellerie, avec les chaussées à franchir, la chapelle du Carla où s'arrêtaient les mariniers, un métier à haut risque quand le Tarn était impétueux. On passe sous les deux ponts de Marssac pour aborder la rivière sauvage, entre falaises et méandres serrés. Le Rio Bravo file ses 8 nœuds, ce qui laisse le temps d'observer et d'écouter la «jungle» des rives. Un skieur nautique salue avec ses arabesques, les pensionnaires des innombrables cabanons font des signes d'amitié, comme deux pêcheurs sur leur coque de noix.


La gabarre électrique en promenade le long des berges du Tarn./ Photo DDM, J.M.L.

Majestueuse arrivée
On arrive sur des espaces ouverts, quelques villas hollywoodiennes, le golf de Lasbordes, la Réserve et ses pelouses rasées de près. Philippe freine à la vue de Jacky, un copain cormoran affable et mutilé de guerre. «Il n'a qu'une aile, alors il est obligé de pêcher en nageant». Jacky s'ébroue, les Nikon et Canon crépitent.

Et puis c'est Albi, le spectacle «3 étoiles» : l'écluse du moulin de Lamothe, où il faut viser juste et rentrer les bras, l'enfilade des trois ponts et la cité épiscopale en majesté. On approche de midi, c'est le silence dû aux merveilles. La gabare s'avance à toucher la chaussée d'écume. On est passé du très beau au grandiose. Philippe et Julie accostent, les passagers sont subjugués.

Rendez-vous à 17h pour une descente en contre-jour. Le retour se fera dans la lumière oblique du couchant, l'heure des canoteurs musclés, des jets skieurs frimeurs puis le silence des échassiers qui s'envolent des roselières.
On est passé du très beau au grandiose. Les passagers sont subjugués.


Albi : Le petit train touristique propose également des visites quotidiennes. / Photo DDM


 
 

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