Graulhet : des entreprises locales à l'honneur
Publié le 30/07/2014 à 03:50 | La Dépêche du Midi | G.D.
La Sofema surfe sur les plans de travail
Pierre Grand, à gauche, et son directeur Baptiste Lacroix devant le dernier investissement en matériel de l'entreprise. / Photo .G.D.
En 30 ans, la Sofema a réussi à imposer un «made in Graulhet» sur le marché des plans stratifiés de cuisine et de salles de bains. Rachetée en 1995 par Pierre Grand, elle aura connu deux agrandissements de ses 2 000 m2 d'infrastructures initiales. Le second, remarqué, qui vient de se terminer, a fait passer leur surface de 6 300 à 9 100 m2. Et de 19 salariés à la reprise à 49 aujourd'hui.
«Et ce n'est en aucun cas un handicap d'installer une usine sur Graulhet, de l'agrandir et de la faire prospérer», assure le directeur général. «Par le fait de départs à la retraite, nous avons rajeuni les cadres et adapté l'outil de travail aux exigences du marché». Un parc de machines dernière génération, pour certaines uniques en France, est venu compléter l'existant. «L'objectif étant de fournir les commandes plus rapidement avec un niveau de qualité accrue grâce à une technicité encore plus pointue et un contrôle qualité plus exigeant», explique Baptiste Lacroix, le directeur de l'usine. Dans ces ateliers, l'entreprise s'appuie sur un savoir-faire acquis depuis trois décennies et assisté désormais par logiciels. La Sofema fait partie des fabricants de ces produits en plein essor sur l'Hexagone. Ce sont 2 200 tonnes d'aggloméré qui passent, par an, par l'usine de Gatimel. «À la sortie, nous pourrions couvrir 15 terrains de rugby», se permet la comparaison Pierre Grand, ce passionné d'ovale. «Pour des marchés qui sont en majorité en France».
Publié le 15/07/2014 à 07:29 | La Dépêche du Midi |
Un nouveau Cadrat d'or pour l'imprimerie
«La qualité est un travail d'équipe» rappelle Philippe Escourbiac. / Photo DDM
Pour la troisième fois, l'imprimerie Escourbiac, dirigée par Philippe et Alain Escourbiac, a été élue
«Cadrat d'or» pour la réalisation de plusieurs travaux réalisés en 2013 dans son atelier graulhétois. Le Cadrat d'or est un prix qui récompense la qualité d'impression. Seuls deux imprimeurs en activité en France peuvent se targuer d'avoir obtenu ce prix trois fois et il est le premier à l'obtenir de façon consécutive, en 2003, 2009 et 2014.
Car une fois ce prix obtenu, un imprimeur ne peut se représenter pendant cinq ans.
Les trois ouvrages qui ont impressionné le public sont «La Vie en rose» de Marie et Patrick Blin, un ouvrage réalisé en 500 exemplaires en édition originale numérotés de 1 à 100, qui réunit plus de 60 reproductions de photos couleurs de flamants roses. Le deuxième ouvrage est «Solitudes», tomes l et Il, du photographe Vincent Munier. Quant au troisième ouvrage il s'agit du «catalogue Aurélie Birdermann».
L'obtention de ce «Goncourt de l'imprimerie» est à la fois un gage de qualité, témoin du savoir-faire d'une entreprise, mais aussi une carte de visite pour les commerciaux. «C'est un véritable atout. Cela facilite les démarches commerciales» confie Philipe Escourbiac. Car une des succès de l'entreprise graulhétoise réside dans le fait qu'elle peut et sait mener de front deux types de travaux différents. A côté du travail de très haute qualité, elle honore aussi des commandes «standard», indispensables à la bonne santé de l'entreprise.
«Chaque fois que nous avons pu nous présenter, nous avons obtenu le cadrat d'or» se félicite Philippe Escourbiac qui tient à préciser :«Il faut vraiment saluer le personnel de l'imprimerie, son implication, son savoir faire. La qualité est un travail d'équipe !». Pendant les années où l'entreprise était hors compétition, elle faisait partie du jury. Mais le règlement est tel qu'après avoir obtenu trois fois la précieuse récompense elle ne pourra plus postuler… Ce qui fait naitre un léger regret à qui aime montrer sons avoir-faire et aller toujours plus loin dans la perfection et relever des défis.
Publié le 17/06/2014 à 07:52 | La Dépêche du Midi |
Carré royal joue la carte de l'export
Pascal Augéry lors de la remise du trophée Export-primo-exportateur 2014 . / Photo DDM
«Carré royal» dont l'atelier se situe à Graulhet, vient de remporter le trophée Export-primo-exportateur 2014 organisé par la région Midi-Pyrénées. La marque de maroquinerie fondée en 1950 et reprise en 2006 la marque de maroquinerie propose porte-cartes, portefeuilles, sacs et cabas. Une gamme de produits réalisée en cuir de taurillon, cuir de veau ou de vachette dans une vaste gamme de coloris. Le design minimaliste et la qualité des matières positionnent la marque sur le segment du haut de gamme.
C'est, entre autres, ce choix a permis à son dirigeant, Pascal Augéry, de développer la marque à l'international. «Aujourd'hui sur les 55000 pièces fabriquées chaque année environs 6000 sont destinées à l'exportation», souligne-t-il. Distribuée dans de grandes enseignes françaises de la mode, Carré royal est aujourd'hui présent dans de nombreux pays européens ainsi qu'en Asie.
L'accompagnement de la chambre du commerce et de l'industrie du Tarn a permis à l'entreprise de déposer un dossier qui a retenu l'attention du jury. L'entreprise a ainsi été récompensée jeudi dernier, lors du forum toulousain Destination International. L'occasion aussi pour Michel Bossi, président de la CCI du Tarn, en vue de favoriser les échanges, de réunir les entreprises exportatrices tarnaises présentes sur le salon au cours d'un apéritif internationalement Tarn. «Pour nous ce trophée est une reconnaissance mais il va aussi et surtout nous permettre de participer à plus de salon professionnels destinés à l'exportation», se félicite Pascal Augéry.
Publié le 09/05/2014 à 08:26 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
Une petite révolution avec «Monst'r»
Eric Lopez, Vincent Huret et Bruno Peyrille autour du «Monst'r»./Photo DDM, J-C C
C'est une petite révolution qui est entrain de se mettre en place aux abords de l'aérodrome. Vincent Huret, ingénieur, qui a travaillé pour de grands groupes industriels, et Eric Lopez, dirigeant de Flight Plan, se sont associés pour créer «Monst'r». Leur petite machine transportable est aujourd'hui opérationnelle.
«Jusqu'à présent, lorsqu'un exploitant agricole veut savoir si sa production suit bien le cahier des charges, il doit apporter un échantillon à une coopérative équipée… Avec «Monst'r» pour quelques milliers d'euros, il peut directement aller dans son champ avec son ordinateur portable pour effectuer les mesures», explique Vincent Huret. Avec un coût autour de 8000€, les associés visent directement les exploitants agricoles. «D'autres applications déjà à l'étude sont aussi possibles dans des domaines très variés, partout où il y a un besoin d'analyser de la matière… Mais nous préférons, pour l'heure, ne pas trop en dire afin de ne pas donner d'idées aux concurrents», confie Vincent Huret.
Grâce à l'analyse de la lumière absorbée par les produits qui passent dans la machine, cette dernière peut révéler les secrets des produits après un échantillonnage rapide. «Monst'r» est aujourd'hui un projet opérationnel. Les partenaires sont désormais à la recherche d'investisseurs. «Nous allons essayer de les aider pour que cette approche technologique qui n'a pas d'équivalent dans le monde reste ici», souligne pour sa part Bruno Peyrille, conseiller entreprise de la CCI du Tarn.
Pour l'instant la capacité de production est de 700 pièces par an. «Nous sommes prêts et devrions être sur le marché américain dans six mois. J'ai longtemps travaillé dans l'export et je sais combien un tel produit est attendu», conclut Vincent Huret. Preuve s'il en est que le «made in Tarn» ne se limite pas aux saveurs mais peut s'exprimer tout autant dans les technologies de pointe.
Publié le 24/04/2014 à 07:47 | La Dépêche du Midi | N. Mirroir
Ce Graulhétois qui a inventé l'agneau stretch pour Chanel, Vuitton et Prada
Des mannequins vêtus de vêtements en agneau stretch déclinés par Cuirs du Futur./ Photo DDM
Créée en 1995, «Cuirs du Futur» est une mégisserie basée à Graulhet, berceau historique de l'industrie du cuir, dont le savoir-faire attire les grandes marques du luxe. Dans un secteur fortement concurrentiel, l'entreprise et ses 45 salariés (dont une vingtaine d'intérimaires) a fait le choix de s'orienter vers cette cible de clientèle avec un produit phare, l'agneau stretch qu'elle décline en différents produits, leggings, robe, blousons...
Fort de sa renommée et de sa technicité, elle fournit les grandes maisons telles que Vuitton, Chanel, Jean-Claude Jitrois ou autre Prada.
Des références qui lui imposent une exigence de tous les instants : «Travailler avec le monde du luxe requiert une attention quotidienne et à tous les niveaux» explique le gérant de Cuir du Futur Denis Saussol, «nous devons acheter la meilleure peau au monde et la transformer pour obtenir une qualité irréprochable.» Quand on sait que des leggings de grandes marques sont effectivement vendus entre 1 000 et 2 000 €, nul doute que la perfection reste le mot d'ordre dans la mégisserie.
L'entreprise se doit donc d'avoir un personnel de qualité : «Nous demandons à chaque ouvrier, à son poste, d'être le plus appliqué et très vigilant. Chacun à son niveau nous apporte son expertise et contribue ainsi à la qualité de nos produits. Ils sont d'ailleurs formés en interne sur nos propres machines».
Si «Cuirs du Futur» a choisi le luxe comme cible c'est que le secteur est en pleine croissance depuis quelques années : «Plusieurs pays commence à contretyper notre article comme la Turquie ou l'Italie» poursuit Denis Saussol «mais, par notre positionnement dans le monde du luxe et notre avance technologique, nous ne sommes pas encore trop concurrencés.»
En ayant fait le pari de l'innovation avec l'agneau stretch leur permettant ainsi de satisfaire une clientèle haut de gamme, l'entreprise graulhétoise maintient donc son cap de croissance et confirme sa place de leader à l'international auprès des grandes marques.
Publié le 31/03/2014 à 08:44 | La Dépêche du Midi |
Malgré la crise, KP1 embauche
Préfète et sous-préfet ont découvert le site et la stratégie du groupe./Photo DDM, J-C C
Après des années difficiles KP1, entreprise de poids dans le secteur du BTP, embauche à nouveau. A l'occasion d'une visite préfectorale le site graulhétois a ouvert ses portes et dévoilé une partie de sa stratégie qui la conduit aujourd'hui à embaucher.
Le groupe industriel du BTP KP1, fondé dans les années 90, est aujourd'hui leader sur le marché français des systèmes constructifs pour les planchers, structures et ossatures de bâtiments à destination des entreprises. KP1 est aussi aujourd'hui spécialiste dans des domaines très techniques allant du béton précontraint aux matériaux composites en passant par l'isolation thermo-acoustique en polystyrène.
Quinze recrutements en cinq ans
Josiane Chevalier, préfète du Tarn, dans le cadre de ses visites d'entreprises, a découvert le site de production graulhétois de 21 ha composé de deux usines - une dédiée au béton précontraint, la seconde aux pré-murs-. Après avoir dressé un historique du groupe, Olivier Vera, directeur d'exploitation, présentait les nouvelles orientations du groupe : «Le groupe KP1 est leader sur le marché français des produits destinés au client industriel, pour autant nous développons actuellement le volet clientèle particuliers via des distributeurs spécialisés, les pré-murs et la production de bâtiments clé en main», a-t-il ainsi souligné.
Malgré une baisse du chiffre d'affaires entre 2008 et 2013, les dirigeants ont fait le choix de développer de nouveaux marchés et nouveaux produits, de réagir en développant l'innovation : «Dernièrement, nous avons développé le plancher Milliwat, un produit haut de gamme qui contribue aux économies d'énergie du bâtiment». Face au développement des produits clés en main et à la production de produits novateurs, l'usine graulhétoise envisage l'embauche d'une dizaine de personnes : «Nous travaillons avec Pôle Emploi pour recruter ces agents de préfabrication, ces postes de laboratoire pour le volet qualité et enfin des postes de gestionnaire de production». Et de rappeler : «En trois ans et demi nous avons recruté 15 personnes sur le site de Graulhet. Les intérimaires, les contrats à durée déterminés peuvent ainsi, après avoir été formés, se voir confortés en CDI».
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