Tourisme Midi-Pyrénées - Guide de l'été 2014 : Hautes-Pyrénees

21/7/2014

Publié le 01/07/2014 à 10:25   | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Un département  hors normes


Le Pic du Midi de Bigorre / Photo DDM


C'est l'un des plus petits de France, mais sans doute l'un des plus contrastés et des plus diversifiés par sa richesse naturelle exceptionnelle.

Pendant longtemps, en fait jusqu'au XIXe, les Pyrénées étaient très peu connues du grand public, à l'inverse des Alpes, qui avaient vu passer déjà Napoléon et avant lui Hannibal avec ses éléphants. Au XVIIIe, Mme de Maintenon, qui avait en charge le petit duc du Maine, fils de Louis XIV, décrit au Roi le site qu'elle traverse en allant faire prendre les eux au petit patient : «Les Pyrénées sont l'endroit le plus affreux que je connaisse.» Et paf. Certes, à l'époque, il faut imaginer les sentiers (les routes n'existent pas), les méchants carrosses (le 4X4 confort n'a pas été inventé) et les «auberges», ou plutôt les rares masures crasseuses. L'époque a bien changé. Les Romantiques qui «découvrent» les Pyrénées sont enthousiasmés par cette nature sauvage, brute, tout à fait dans l'air du temps. 

Les Bains du Rocher Cauterets / Photo DDM

Le thermalisme (que les Romains connaissaient déjà) va prendre son essor à cette époque et laisser de merveilleuses traces. Le Moyen Âge a également laissé de très beaux vestiges, avec des châteaux forts (Lourdes ou Mauvezin), des abbayes (Escaladieu, Saint-Sever, Saint-Savin…). Mais bien sûr, la Bigorre, c'est aussi et avant tout une formidable nature : En Hautes-Pyrénées, passer de 250 m à plus de 3 000 m d'altitude ne pose aucun problème. C'est là tout le paradoxe, mais aussi tout le charme du territoire. Le Sud se taille la part du lion pour les explorateurs en vacances, avec sont cortège de 3 000 m (35 pics au total les dépassent). La Bigorre abrite le plus haut sommet des Pyrénées françaises avec le Vignemale, à 3 298 m. Tout est possible pour randonner en Pyrénées : de la balade familiale, au pyrénéisme encore.


Publié le 01/07/2014 à 10:25   | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Hautes-Pyrénées, un autre monde


Au sommet / Photo DDM


Il est petit, mais tellement varié : le département des Hautes-Pyrénées est très surprenant, quand on le découvre pour la première fois.
Hautes-Pyrénées : un département à la fois si petit et si grand.
Le département des Hautes-Pyrénées est l'un des plus petits de France métropolitaine. L'antépénultième pour être précis. Pour autant, s'il n'est pas très étendu, il est le plus haut de la chaîne pyrénéenne, avec son Vignemale qui pointe à 3 298 m, le plus haut sommet des Pyrénées françaises. Sa taille importe peu en fait, car comme pour une célèbre marque de lessive, il est peut-être petit, mais il fait le maximum. Et pourtant, le département a bien failli ne jamais exister.

L’abbaye de l’Escaladieu / Photo CG65

Comté de Bigorre
C'est à la Révolution en effet que les départements français ont été créés, le plus souvent en suivant le découpage des seigneuries de l'Ancien Régime. Or le comté de Bigorre était bien trop petit pour constituer à lui seul un département entier. Le risque était donc énorme de voir le petit comté absorbé par ses puissants voisins, le Béarn, le Gers et la Haute-Garonne actuelle. C'est sans compter sans la volonté farouche du député bigourdan, Bertrand Barère de Vieuzac, bien décidé à ce que la Bigorre existe en tant que département : en grappillant quelques territoires ici et là, Nébouzan, vallée d'Aure et quelques enclaves béarnaises, il a fini par obtenir une surface convenable pour créer les Hautes-Pyrénées. 


Le Balaïtous./Photo Claude Capdecomme.


Ce qui implique une réalité qui déplaît un peu : tous les Haut-pyrénéens ne sont pas forcément des Bigourdans, mais peu importe, il y a beau temps que cette notion est oubliée. Ce petit département est celui de tous les superlatifs, allant du plus petit au plus grand : on passe de 300 à 3 000 m sans presque s'en rendre compte, sauf quand on est à pied bien sûr. Des abbayes du Moyen Âge en plaine, à la technologie la plus moderne en altitude avec un Pic du Midi célèbre dans le monde entier (voir plus loin), en passant par les stations où l'eau le dispute à la montagne, la Bigorre offre un visage à facettes plus que multiples, que nous vous invitons à découvrir. Vous ne serez pas déçus.


Publié le 01/07/2014 à 10:25 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Les Hautes-Pyrénées au pic de leur forme

 Le paradis de la randonnée / Photo DDM


Vous allez découvrir les Hautes-Pyrénées ou vous y revenez. Bienvenue dans ce territoire de montagne au cœur des Pyrénées, blessé l'an dernier par de terribles crues, mais qui a su relever la tête et se reconstruire. Il présente aujourd'hui un visage encore plus beau. Laissez-vous guider.
«Après la douche, les Hautes-Pyrénées sont plus pimpantes que jamais». La campagne de promotion de Hautes-Pyrénées tourisme environnement, l'an dernier après les crues de juin qui ont défiguré le département illustre la volonté des Hautes-Pyrénées de relever la tête après le déluge. Le département et ses habitants ont effectué un travail colossal de réparations, reconstruisant notamment de nouvelles routes d'accès à Barèges et Cauterets. Une œuvre de longue haleine qui a permis à ces stations de montagne de faire une bonne saison d'hiver. Pour cet été, les routes sont encore reprises, aménagées. Certes, il y a encore des travaux à réaliser suite au désastre de l'année dernière, mais quel chemin parcouru.

Cet été, les Hautes-Pyrénées seront à nouveau au pic de leur forme. La montagne couvre plus de la moitié de son territoire. Les Pyrénées sont une montagne accessible au plus grand nombre et, selon la formule d'Henry Russel, père du pyrénéïsme, «au charme et à la grâce toute féminine». Si 35 pics des Hautes-Pyrénées dépassent les 3 000 m — dont le pic du Vignemale, le toit des Pyrénées françaises, avec 3 298 m — le département offre des randonnées en montagne pour tous les niveaux.

Le Cirque de Gavarnie / Photo DDM

Gavarnie au patrimoine mondial
Ce territoire magnifique compte des sites prestigieux : Gavarnie, classé au patrimoine mondial de l'Unesco et trois autres Grands sites de Midi-Pyrénées : Cauterets-pont-d'Espagne, Lourdes et le pic du Midi. Citons aussi la Réserve naturelle du Néouvielle et le parc national des Pyrénées, garant de la protection de ce magnifique environnement naturel.
Ici, d'une manière générale, c'est le paradis des sports de plein nature : randonnée donc, escalade, VTT notamment de descente au pic du Midi, à Cauterets et Saint-Lary, sports d'eaux vives sur le Gave et la Neste, canyoning, parapente, parcours suspendus, via ferrata, etc.

Les fêtes de la transhumance ./Photo Thierry Jouve.

Après l'effort, le réconfort, autour d'un casse-croûte paysan en montagne avec les bergers transhumants ou autour d'une table pour déguster les fleurons de la gastronomie bigourdane : porc noir, haricot tarbais, vins de Madiran, etc. à savourer après avoir gravi à vélo les grands cols du Tour de France qui arrivera cet été à Saint-Lary et au Hautacam. C'est l'un des temps forts de l'été, avec notamment le festival de Gavarnie qui présentera «Le Songe d'une nuit d'été», Jazz à Luz, et aussi avec Equestria, le festival de l'art équestre de Tarbes. La capitale des Hautes-Pyrénées est la ville du cheval avec ses Haras Nationaux. Et aussi celle des Hussards. Le Musée Massey — au cœur du jardin du même nom — présente une superbe collection retraçant l'histoire de ce fameux corps des Hussards. Musées, châteaux, moulins, églises, etc. La Bigorre foisonne de sites et de monuments chargés d'histoire.



Balnéa, vallée du Louron / Photo DDM


Entre deux visites pourquoi ne pas en profiter pour buller dans l'un des centres thermoludiques du département. Où opter pour les piscines ludiques qui feront la joie des enfants. à visiter aussi en famille, les parcs animaliers. Le Parc de Loisirs de La Demi-Lune, à Lannemezan, est également un site superbe pour jouer et pratiquer des activités en famille. Dans ce guide, on vous invite à faire aussi une escapade chez nos voisins gersois, ariégeois, commingeois et béarnais. Le Béarn, un autre territoire pyrénéen. Avec à découvrir Pau et le château d'Henry IV, le pays de Nay, et aussi les fêtes traditionnelles de Septembre en Béarn. Bonnes vacances à tous. Bienvenue dans ce territoire où bat le cœur des Pyrénées.


Publié le 01/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Tarbes, capitale un peu secrète


La nouvelle halle Brauhauban emballe ! / Photo DDM

De prime abord, Tarbes fait partie de ces cités tranquilles, presque falotes. Mais Tarbes cache son jeu, un jeu très intéressant à découvrir.
Tarbes ne fait pas partie de ces cités éblouissantes, qui laissent un souvenir impérissable rien qu'en les traversant. Mais qu'on ne s'y trompe pas : même si elle n'est pas tape à l'œil, la cité n'en est pas moins intéressante et recèle nombre de trésors cachés. Dès l'Antiquité, elle s'impose peu à peu comme la capitale de la province et devient le chef-lieu du département à la Révolution.

Des vestiges romains sont visibles à l'Ormeau et quelques noms évocateurs rappellent un passé parfois turbulent : l'actuelle place de Verdun était autrefois nommée «Maubourguet», le mauvais bourg en patois : les guerres de religions ont en effet complètement ravagé la cité et Jeanne d'Albret (la mère d'Henri IV), n'a pas laissé un souvenir impérissable lors de son passage à Tarbes, c'est le moins qu'on puisse dire. De l'ancien château comtal, il ne reste rien. C'est la Révolution qui va donner à Tarbes le visage qu'on lui connaît actuellement, à peu de chose près. Comme il fallait au tout nouveau département une belle préfecture, on a chassé l'évêque de sa maison pour en faire la préfecture. Ce qui lui a fait dire : «J'habite en face de chez moi désormais…» Avec l'avènement du Romantisme, les hôtels vont se multiplier.

Marché adossé à la halle Marcadieu./ Photo Joël Boyé.

Le XVIIIe verra la construction du haras, que l'on peut visiter, berceau de la prestigieuse race anglo-arabe, utilisé à l'origine comme cheval de guerre et qui fait maintenant les beaux jours des champs de courses les plus prestigieux du monde. Autre monument incontournable de la ville : sa cathédrale, Notre Dame de la Sède. Un baldaquin hors du commun couvrant le maître hôtel, un orgue très prestigieux, sur lequel a été effectué un enregistrement baroque de premier ordre et dans une chapelle en recoin, une grande plaque de marbre noir, sur lequel est gravé le testament de Louis XVI. Ce texte à la fois émouvant et intelligent, a été expédié à Tarbes depuis Paris, pour échapper à la fureur révolutionnaire.


Le dressage, maîtrise et élégance dans le cadre sublime des Haras./Photo Laurent Dard.


La ville est parsemée de jardins, comme ceux des Allées Leclerc, au bout desquelles trône la statue équestre d'un des enfants illustres de la ville, Foch. 
Le lycée Théophile Gauthier, petit bijou Second Empire, abrite le buste de l'écrivain, lui aussi originaire de la ville. Ne pas manquer non plus la place du Marcadieu, célèbre de nos jours pour son marché hebdomadaire et pittoresque du jeudi. Au cours des siècles passés, la place était un lieu d'importance : marchand tout d'abord, social, avec un nombre impressionnant de tavernes, judiciaire enfin, puisque c'était le lieu des exécutions capitales. Beaucoup plus pacifiste aujourd'hui, on peut y admirer les halles, style Baltard et la somptueuse fontaine dite des 4 vallées, dédiée aux quatre points cardinaux de la Bigorre. La promenade en ville est riche, et réserve des surprises, que l'OT fait régulièrement, et découvrir au cours de balades à thèmes.


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Cauterets, ville aux mille et une activités

VIA FERRATA - DDM NR MAEVA VAN HEERDEN

Alors que la nature est dans tous ses états au-dessus de Cauterets, cette petite ville de montagne est également réputée pour ses thermes, ses domaines skiables et ses délicieux berlingots. Alors avant d'emprunter la route des cascades, n'hésitez pas à vous y arrêter. Ce village pyrénéen offre une architecture remarquable, héritée de la belle époque. En vous y baladant, vous découvrirez son étonnante gare en bois et l'Esplanade des Œufs. Les amateurs de sensations fortes ne seront pas en reste. Faites une halte du côté de la via ferrata. Avec 5 tyroliennes, de 45 m à 260 m, les Allias vous permettent de découvrir ce décor de manière verticale. Autre option : le Cauterets bikepark. Venez dévaler les pistes du Cirque du Lys aménagées pour le VTT, grâce à la télécabine du Lys et au télésiège du Barbat.


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Néouvielle, la nature s'est surpassée

Néouvielle - THIERRY JOUVE

Les possibilités de randonnées sont presque infinies en Néouvielle, pour tous les niveaux
Pour décrire le site du Néouvielle, mieux vaut s'armer de tous les superlatifs qui se baladent dans le dictionnaire : ils ne seront pas assez nombreux. Grandiose, sublime, exceptionnel… Bref, un des plus beaux endroits de la planète, disent les visiteurs venus parfois du bout du monde. La nature en Néouvielle offre un spectacle éblouissant : ici, on tutoie tous les plus beaux 3 000 de la chaîne. Un climat très particulier a façonné le Néouvielle, en faisant naître une flore et une faune tout à fait unique en son genre. Même si la plupart des espèces ne sont pas endémiques, il n'y a aucun autre endroit au monde où l'on peut les trouver à pareille altitude : c'est le cas par exemple du très célèbre crapaud-accoucheur ou du pin à crochets. 

On découvrira aussi le lys martagon, l'arnica, la ramondia (endémique aux Pyrénées), le pavot jaune, la potentille, etc., et d'autres espèces encore plus surprenantes, que l'on ne rencontre d'ordinaire qu'en… Méditerranée !, comme des plantes grasses ou carnivores. Côté faune, le Néouvielle n'est pas en reste : outre le célèbre petit crapaud-accoucheur, la marmotte, l'isard, le desman, l'aigle royal, la niverolle alpine… 

Le refuge d'Aumar, avec derrière la pointe du Ramoun et le Néouvielle./Photo DDM Thierry Jouve.

Pour protéger cette faune et cette flore d'une richesse tout à fait exceptionnelle (et totalement protégée), une route a péage a été instaurée dès 1994 : elle évite la circulation ainsi que la pollution et le dérangement qui vont avec. Le site est classé «Réserve Naturelle» sous l'égide du Parc National. Les règles à respecter sont donc les mêmes que celles du Parc : le campement et le feu sont interdits, ainsi que toute cueillette. 

La pêche est autorisée dans les lacs, sous certaines conditions Les possibilités de randonnées sont presque infinies en Néouvielle, pour tous les niveaux : de la simple balade à l'attaque des 3000, dont le fameux Pic du Néouvielle, avec sa forme si caractéristique en fer à cheval carré. Un système de navette par bus permet l'accès aux lacs supérieurs et au barrage du Cap de Long : les eaux lacustres se déclinent en couleurs incroyables, allant du bleu marine profond au turquoise le plus pur. En Néouvielle, le dépaysement est garanti et la sensation d'ivresse des sommets est au rendez-vous. Pour un moment savoureux, dans tous les sens du terme, le plus ancien refuge, transformé en chalet-restaurant, vous attend : Christophe Carrère tient la maison familiale, où l'ambiance montagnarde et gourmande est unique.


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Aure et Louron, la nature baroque

Lac d'Orédon - DDM DR

Les vallées d'Aure et du Louron, pour être très proches et voisines, n'en sont pas moins différentes et ont chacune leur caractère.
Aure, Louron : presque deux sœurs. Avec des ressemblances frappantes, comme leurs paysages évasés, leur somptuosité et leur caractère naturel très affirmé. Pour ces deux sœurs, c'est le pastoralisme qui a façonné les paysages, mais pas seulement. Encore très présent de nos jours, ce pastoralisme cède le pas au tourisme, qui se régale des charmes d'antan, avec un habitat très riche, un chapelet de villages égrenés tout au long de deux vallées. En outre, chacune des deux vallées offre des belvédères à couper le souffle, comme à Ris en Louron ou Camparan en Aure, par exemple. L'histoire est également très riche, avec notamment les très fameuses églises peintes baroques, qui recèlent des chefs-d'œuvre stupéfiants.

Sur les crêtes de Val Louron / Photo DDM

La plus célèbre de ces églises de montagne est celle de Mont, avec un somptueux retable et des peintures du XVIe siècle. Cazaux-Fréchet, Armenteule, Jézaux, mais aussi Saint-Exupère à Arreau ou Vielle-Aure ne sont pas en reste côté splendeurs. Dans l'une et l'autre vallée, le thermoludisme est très présent : à Saint-Lary d'un côté, à Loudenvielle avec Balnéa et son grand lac, de l'autre. De plus, ces deux vallées sont le point de départ de randonnées exceptionnelles, vers le Peyresourde, pour les sportifs, vers le Néouvielle pour les amoureux fous de nature intacte et de paysages extraordinaires. Les lacs du Néouvielle sont d'une couleur presque irréelle, sa faune et sa flore absolument exceptionnelles à ces altitudes. Le Néouvielle est une réserve naturelle et s'aborde par route à péage. Quant aux églises baroques, elles sont classées.


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Val d'Azun, une nature intacte

Le Val d'Azun offre de superbes itinéraires de VTT balisés./Photo Maison du Val d'Azun.

Au sortir d'Agelès, le Val d'Azun , une nature intacte offre une visage très particulier des Pyrénées, unique en son genre.

Chaque vallée pyrénéenne possède son caractère, son charme propre, qui la différencie de ses voisines. Avec le val d'Azun, plusieurs impressions se détachent. L'architecture tout d'abord, très particulière, avec les toits pointus, descendant presque à fleur de prés, et avec un angle typique que l'on ne trouve que là. la largeur de la vallée ensuite, très dégagée, ouverte sur les sommets et les cols mythiques, comme le Soulor par exemple, aussi célèbre pour ses cyclistes du Tour de France que pour ses fromages ou son miel. La nature sauvage enfin : il n'est pas rare de croiser dans le ciel du val d'Azun le plus célèbre de nos rapaces pyrénéens, le gypaète barbu. 

Le Val d'Azun propose des randonnées pour tous avec de beaux panoramas./ Photo Maison du Val d'Azun.

En fond de vallée, le lac du Tech, très accessible, lieu idéal pour la pêche tranquille et accessible aux handicapés, grâce à un sentier découverte mis en place par le parc national, praticable en fauteuil sur plus de 800 m et bourré d'informations pratiques, y compris en braille. De l'autre côté, tout en hait du col du Soulor, des balades avec des ânes sont proposées et une association d'ornithologues pose là durant une bonne partie de l'été ses lunettes et jumelles, afin de surveiller les flux migratoires. Les ornithos disposent des panneaux explicatifs et ne sont pas avares de renseignements, sur l'avifaune très riche du secteur, tant qu'en grands rapaces qu'en petits passereaux. 

Bien sûr une petite halte s'impose à l'auberge du col, où l'hôtesse propose un fromage d'exception. La descente vers le village de Ferrière, sur l'autre versant du col est impressionnante. Le val d'Azun offre également une aire de parapente près d'Arrens-Marsous, point de départ d'innombrables balades et randonnées. Bien sûr, une flore très riche attend également le visiteur. Parc National oblige.


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Saint-Savin, prestige et gourmandise

Saint-Savin - DR

Même si l'envie de filer vers la haute montagne toute proche met des fourmis dans les jambes, un petit détour s'impose entre Argelès et Luz. Saint-Savin attend, perché sur son piton rocheux, qu'on s'y arrête. Le village vaut très largement le détour, à plus d'un titre. Tout d'abord il fait partie de ces haltes gourmandes incontournables dans le département, avec la table du chef Jean-Pierre Saint-Martin, l'un des meilleurs de Bigorre. Ensuite, le village offre un belvédère sur la vallée tout à fait unique. 

Enfin, son histoire est riche et passionnante, comme l'atteste son abbaye, véritable joyau patrimonial bigourdan. Le clocher en entonnoir est unique en son genre, l'architecture tout à fait surprenante et le fameux trésor» de l'abbaye se visite lui aussi. Pour se rendre à Saint-Savin, il suffit de prendre à droite à la sortie d'Argelès et emprunter la petite route sinueuse jusqu'au village. On y admirera aussi les maisons à colombages et la galerie couverte, face à la fontaine, exceptionnelle elle aussi.


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Argelès, la montagne en ville


Argelès - DR

Argelès montagne en ville fait partie de ces cités montagnardes au charme tout droit issu du XIXe. le Romantisme y est partout et la ville est la clé d'une vallée aux multiples richesses.
Avec Argelès montagne en ville, on entre de plain pied en territoire montagnard. Cette montagne qu'ont adoré les Romantiques. Une montagne bien souvent rêvée par les poètes, les écrivains et accessoirement les têtes couronnées ou grands aristocrates. la nature pyrénéenne est sauvage, sévère, abrupte. C'est ce qui en fait le charme. Pour autant, il ne fallait pas négliger le confort. Avant l'arrivée des Romantiques, les Pyrénées étaient décrites comme «un pays affreux, peuplé de brigands et de rustres.» Sic, dixit Ameyri Picaud, dans son premier guide du pèlerin. Au XIXe, les villes vont se modeler, avec un charme élégant. Moins ostentatoire que sa belle voisine Cauterets, Argelès montagne en ville possède le charme discret des villes d'eau paisible. 

Les thermes d'Argelès, lieu calme et déstressant./Photo J. G.

Comme il se doit, elle se dote d'un casino et d'un superbe parc à l'anglaise, très en vogue à l'époque. Ce parc est sans doute le jardin le plus montagnard du département. Quant aux thermes, s'ils ont conservé cette part un peu désuète qui fait leur attrait, ils sont été entièrement remodelés par l'architecte Jean-Jacques Durand et sont ultramodernes, avec le «Jardin des bains». Un régal. Argelès montagne en ville est le point de départ de très nombreuses excursions et découvertes, notamment vers Luz et Cauterets. A Luz, une attraction ne manquera pas de vous couper le souffle : le célèbre pont Napoléon, véritable prouesse technique qui enjambe le gave d'une seule arche. Construit par Napoléon III, pour que sa charmante épouse n'ait pas à faire de détour pour se rendre aux bains des thermes. Autre curiosité d'Argelès montagne en ville et non des moindre : le célèbre parc animalier, qui abrite les espèces emblématiques des Pyrénées.


Publié le 01/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Gourmande Barousse

Gourmande Barousse - DR

La Barousse, c'est un peu un pays à part, avec une typicité très particulière et très pyrénéenne en même temps. Une planète très gourmande en tout cas.
Un peu comme dans la Baronnies, il faut aimer se perdre pour découvrir la Barousse. Bien sûr, vous n'y serez jamais en perdition, bien au contraire. L'architecture est particulière en Barousse avec des maisons imposantes et des granges aux frontons de bois arqués emblématiques du secteur. La Maison des Sources, superbement restaurée, abrite un musée ludique tout à fait instructif et à côté un atelier d'embouteillage d'une eau de source d'une pureté exceptionnelle. La Barousse est également un pays gourmand, en raison de son microclimat d'une part, et d'un sol calcaire qui fait sa richesse : la Barousse est une terre de pommes, célèbres, des fruits rouges, une terre où l'on produit du lait et donc de délicieux fromage. Le microclimat aide le développement d'une faune et d'une flore très abondantes, en particulier de grands cervidés, de rhododendrons, ou de lys martagons. Plusieurs sentiers de découvertes sont proposés, ainsi qu'un patrimoine architectural religieux et historique particulièrement remarquable.


Publié le 01/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Les Baronnies, un coin de nature brute et sauvage

Les Baronnies - HELENE DUBARRY

Entrer en Baronnies, c'est un peu pénétrer dans un autre monde. D'abord, il faut aimer se perdre. Tout est relatif bien sûr, car on finit toujours par arriver quelque part. Mais dans les Baronnies, les panneaux indicateurs sont rares, voire fantaisistes, comme celui qui orne l'entrée de la célèbre auberge du col des Paloumières, chez Loulou Bayle. Cette quasi-absence de panneaux donne la sensation de nature sauvage, inviolée, où personne n'est passé avant vous. D'ailleurs, les Baronnies renferment un endroit secret, absolument magique, la Gourgue d'Asque, surnommée la «petite Amazonie des Pyrénées» c'est tout dire. Une nature exubérante, avec fougères géantes et un air de forêt vierge impénétrable. Ajouter à cela, sur les hauteurs vallonnées, une vue époustouflante sur la chaîne des Pyrénées, des produits de terroirs exceptionnels, dont le fromage de vache gasconne, spécialité locale et vous aurez un aperçu de ce formidable coin de paradis pur Pyrénées.


Publié le 01/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Haut Adour, beauté intacte


Haut Adour - DR

En s'éloignant de Bagnères vers le Sud, après avoir passé Campan, on découvrira deux pépites de nature sauvage, accessibles à tous, enfants compris.

Le Haut-Adour est une véritable invitation à la rêverie, à l'escapade sauvage, sans pour autant nécessiter de compétences particulières en randonnée ou haute montagne. Très prisé par les familles pour son accès facile, la douceur de ses pentes et le charme incomparable de son paysage, le site de Payolle offre, quelle que soient la saison où la météo, un cadre enchanteur, très calme et ludique à la fois : torrents, lacs, cabanes dans les arbres, forêts, mais aussi faune et flore particulièrement intéressantes. Autre curiosité à Payolle : les «courtaous» ou ensemble pastoraux. Il y en a deux, tous deux dans la direction du lac de Montarouye, vers le Pic du Midi. Ils sont très faciles à découvrir, à pied même avec de jeunes enfants. 

Randos toutes saisons à Payolle./ Photo V. T.

Site pastoral par excellence, comme en témoignent les «courtaous» évoqués plus haut, les vaches sont omniprésentes à Payolle, des vaches gasconnes surtout, bien adaptés à la montagne. Elles sont placides généralement, mais méfiez-vous tout de même et ne vous en approchez pas, surtout si elles sont suitées. Autre site enchanteur et bien connu des familles : le petit cirque du Chiroulet, dont la route se prend à la sortie de Beaudéan Avant d'arriver au Chiroulet, on s'arrêtera à Lesponne, pour visiter la célèbre épicerie de Gabrielle, gardée dans son jus du début du siècle. A l'église de Lesponne, trône la fameuse croix de Béliou, l'originale, à l'abri du vandalisme. Enfin, durant tout l'été, les artisans d'art et petits producteurs de montagne organisent une expo très intéressante et abordable, avec foule d'objets artisanaux et produits du terroir. Sur place, tant à Payolle qu'au Chiroulet, on trouvera de quoi se restaurer.


Publié le 01/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Bagnères, la perle thermale


Bagnères - DR

Bagnères fait partie de ces petits bijoux citadins qui éclaboussent les Pyrénées de leurs eaux cristallines et bienfaisantes. Du pur romantisme.

On a coutume de dire que les Pyrénées ont été «découvertes» par le courant romantique au XIXe. C'est à la fois vrai et faux. Faux parce que, en ce qui concerne Bagnères en particulier, les Romains avaient déjà investi Bagnères : César avait l'habitude d'y envoyer ses légionnaires amochés pour les retaper en prenant des bains dans des eaux déjà fort célèbres, et qui le sont encore de nos jours. Vrai, parce que c'est au XIXe, en plein Romantisme que les Pyrénées vont devenir très à la mode. Les écrivains, poètes et peintres de l'époque se passionnent pour la nature sauvage et inviolée : les Pyrénées offrent un cadre exceptionnel dans cette optique. Sauvages, les Pyrénées le sont à souhait. Mais si la haute société veut bien frissonner devant tant de beauté brute, elle veut aussi son confort, quand elle vient prendre les eaux. 

Géant du Tourmalet : rendez-vous avec la légende et les racines du Tour / Photo DDM

Des petites villes, comme Bagnères, Luz, Cauterets ou Argelès vont se parer d'hôtels de luxe, de maisons cossues et surtout de thermes somptueux pour accueillir hôtes de marque et autres têtes couronnées. À Bagnères, c'est une débauche d'eau et de marbre, une débauche de jardins aussi, tous à l'anglaise, XIXe oblige. On peut toujours admirer et profiter de l'héritage : thermes de la Reine, jardin des Vignaux, vallon du salut, place des Coustous… Côté musées, Bagnères est particulièrement gâtée ; avec le marbre de Payolle tout proche, un musée du marbre s'est installé. La célèbre aquarelliste Blanche Odin a laissé bon nom nombre d'eouvres que l'on peu admirer à la mairie. Enfin, les séquoias immenses, très en vogue à l'époque sont toujours là. Comme toute ville d'eau, Bagnère possède un casino, installé aux thermes, bien sûr.


Publié le 01/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Le château fort de Lourdes et son musée pyrénéen


CHATEAU FORT DE LOURDES -  SANDRA CAZENAVE - DDM

Le château fort domine la cité mariale. Héritage d'un passé médiéval, il abrite aujourd'hui son musée pyrénéen.
Pièce maîtresse des forteresses du Piémont, le château fort et son musée pyrénéen du XIe siècle est l'un des vestiges où Lourdes était une forteresse de la Bigorre. Son donjon servit de prison aux opposants du Roi, durant les XVIIe et XVIIIe siècles.

Cultures montagnardes
Aujourd'hui libéré de ces fonctions, le château fort et son musée pyrénéen est classé monument historique et possède en son sein, le musée pyrénéen. Adepte de la culture pyrénéenne, il accueille des expositions. La richesse et la variété des cultures montagnardes se retrouvent dans les costumes, le mobilier, les rites funéraires, les pratiques agricoles… Durant tout l'été, le musée Pyrénéen héberge l'exposition «Voyageurs aux Pyrénées, de sources en cascades» qui raconte le séjour des voyageurs dans les villes d'eaux des Pyrénées au XIXe siècle. N'hésitez plus à prendre d'assaut cette forteresse, afin d'y découvrir la célèbre légende de Charlemagne qui est à l'origine du blason de Lourdes : l'aigle avec dans son bec une truite d'argent.


Publié le 01/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Réserve du Pibeste : les Pyrénées à tire-d'ailes

Réserve du Pibeste - DDM HELENE DUBARRY

Les Pyrénées ont la chance de figurer parmi les massifs montagneux les plus riches en avifaune, autrement dit en oiseaux.

Pour les amoureux de la nature, les Pyrénées sont un véritable paradis, on ne le redira jamais assez. Mammifères, poissons, oiseaux, on peut tout croiser en Pyrénées. Depuis l'isard (version pyrénéenne du chamois alpin), à la marmotte siffleuse des estives, en passant par la petite vache gasconne, le mouflon ou la truite fario ou l'omble chevalier des lacs, on ne s'ennuie pas sur la terre ferme des montagnes. Mais c'est encore dans le ciel qu'il se passe le plus de choses. L'avifaune pyrénéenne, autrement dit les oiseaux, fait partie des plus riches parmi celles des différents massifs français. Des rapaces immenses aux minuscules passereaux, on pourra tout observer, ou presque. Pour cela, il suffit de lever les yeux, ou de scruter les rochers. 

Souvent, l'œil nu suffit, mais avec des jumelles, ou mieux encore une lunette d'observation, c'est le rêve. Il y a tant et tant à observer que l'on peine à savoir par où commencer. Le plus simple, est de débuter par la plaine ou les coteaux. On y trouvera tous les passereaux «classiques», du simple moineau au minuscule roitelet triple bandeau, le plus petit oiseau d'Europe, avec ses 5 grammes tout mouillé. Les mésanges, charbonnière, bleu, azurée, nonnette, se disputent les sous-bois. Sur les rivières, le célèbre cincle plongeur, parfois appelé merle d'eau en raison de sa couleur noire et de son plastron blanc, se livre à des acrobaties subaquatiques incroyables. Un vrai spectacle à lui tout seul. 

Réintroduction des bouquetins dans le Parc national des Pyrénées / Photo DDM

La bergeronnette des ruisseaux, avec son ventre jaune d'or lui tient souvent compagnie. Il n'est pas rare, bien au contraire, de croiser des rapaces dans le ciel de plaine : buses variables, milans noirs et royaux, circaètes…, mais c'est en montagne qu'on a le plus de chance de croiser ces seigneurs aériens, maîtres du ciel et des techniques de vol. À tout seigneur, tout honneur : le gypaète barbu, espèce très menacée et très fragile se laisse admirer : très reconnaissable avec sa grande queue en losange et sa couleur orangée, il a été quasi exterminé à cause d'une croyance particulièrement stupide : celle d'enlever les enfants !, alors qu'il est totalement inoffensif et se contente de manger des os qu'il casse, d'où son surnom de casseur d'os. 

Autre seigneur : le vautour fauve, lui aussi bien inoffensif, malgré les polémiques. Il n'attaque ni les randonneurs ni les petits enfants, il est nécrophage. Seigneur encore : l'aigle royal, prédateur des marmottes et des jeunes isards. Le circaète Jean-Le-Blanc se nourrit presque exclusivement de serpents et il n'est pas rare de le voir transporter sa proie en plein vol. Enfin, une foule de petits passereaux : venturons montagnard, niverolle, choucas, carves acrobates. Le Pic du Midi constitue une très bonne plateforme d'observation, entre autres.


Publié le 01/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Pastoralisme : les bergers libres font partager leur vie d'estive

 / Photo DDM

Sans pastoralisme, pas de paysages montagnards tels que nous les connaissons. Le métier de berger a certes évolué, mais les fondamentaux restent les mêmes.
Nous l'avons déjà évoqué, avec les superbes «courtaous» laissés par les anciens. De tous temps, le pastoralisme a existé en Pyrénées et sans lui, sans les hommes et les femmes qui le pratiquent, il est bien évident que la montagne n'aurait pas le visage qu'elle présente aux regards émerveillés de ceux qui viennent visiter, ou encore, de ceux qui y vivent. Sans pastoralisme, les milieux se «ferment», c'est-à-dire que la broussaille et la forêt envahissent tout petit à petit à petit. Le métier de berger a changé bien sûr, mais les fondamentaux restent les mêmes : si on veut faire du fromage, il faut se lever tôt le matin et traire sur place, en montagne. Bon nombre de bergers, de moins en moins nombreux il est v rai, monte encore en estives tout l'été pour suivre moutons et vaches et fabriquer ces fromages si prisés de tous les gourmets. 


Transhumance à Estaing / Photo DDM

Durant tout l'été, les bergers et les professionnels de la montagne se mettent en quatre pour faire découvrir au public une activité sans laquelle la montagne n'existerait plus. Avec «Vie d'estive» à Beaudéan par exemple, les sorties se multiplient, les explications et démonstrations coulent en cascades, notamment sur le célèbre site d'Esquiou, à dix minutes à peine de Bagnères de Bigorre. On pourra y découvrir tout ce qui fait l'agriculture de montagne, depuis la fauche des foins, jusqu'à la traite des bêtes, en passant évidemment par les explications sur les installations traditionnelles et la vie dans un courtaou. Sur l'aire d'Agos-Vidalos, dont nous avons déjà parlé pour les observations d'oiseaux et de rapaces notamment (rapaces qui jouent un rôle essentiel dans le pastoralisme, soit dit en passant), on aura droit également à une pédagogie très efficace sur les activités pastorales en montagne.

Autre incontournable du pastoralisme : le Tourmalet et ces désormais célèbres moutons bleus. Ils ne sont pas bleus : ils ne sont pas bleus naturellement bien sûr, mais marqués, et se fondent ainsi avec la couleur du somptueux iris des Pyrénées. Le Tourmalet, où se niche la délicieuse cabane (dans tous les sens du terme) d'Éric Abadie, qui saura vous régaler. Enfin, le 15 août vers Barèges, c'est la grande fête du mouton, avec côtelettes grillées, dégustation de fromages, de produits locaux et rencontres avec les producteurs et éleveurs.


Publié le 01/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Carré fermier, une initiative locale

Carré fermier  - LAURENT DARD

Permettre aux agriculteurs de vivre de leur production et aux consommateurs de manger des produits 100 % locaux. Telle est la riche idée de Carré fermier fondée par Jean-Michel Lartigue.
Carré fermier propose «un nouveau modèle de distribution de produits issus de l'agriculture», précise-t-il.

En somme, un espace «à taille humaine» qui permet aux producteurs de vendre leurs produits par le biais d'un circuit court. Carré fermier n'est donc pas qu'un simple magasin, d'ailleurs il existe désormais quatre points de vente dans les Hautes-Pyrénées et le Béarn : Aux deux premiers, Tarbes et Bernac-Debat se sont ajoutés, Bagneres avec un stand dans le marché couvert (ouvert du mardi au dimanche tous les matins) et Morlaas.

Pour «permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail et d'offrir aux citadins la possibilité de manger des produits frais et authentiques au quotidien», tous les producteurs participants au projet sont actionnaires de Carré fermier à travers la société Inovunion, soit plus d'une soixantaine. Dans chaque point de vente, il y a une équipe de bouchers et de vendeurs dont certains sont également actionnaires de la société.
En effet, les métiers de bouche sont particulièrement bien représentés avec une équipe de bouchers charcutiers chargés de présenter et promouvoir leur savoir-faire.

Le producteur fait le prix
Comment est fixé le prix ? Le producteur décide. Bien sûr, une marge est dégagée mais elle est estimée «suffisante» et «juste afin de payer les charges du magasin» et des salariés.
Et, selon Jean-Michel Lartigue, le prix reste «inférieur à celui de la grande distribution, la qualité en plus» car ««notre philosophie qui se base sur le respect de l'homme et de son environnement se veut la parfaite illustration du développement durable»».


Publié le 01/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Miel, fromage, truite et oignon


Le miel : une vraie douceur / Photo DDM, José Navarro.

On retrouve tous les types de miel dans les Hautes-Pyrénées, tant la diversité du terroir est riche et l'environnement préservé. Les 350 apiculteurs du département, dont 50 professionnels, peuvent ainsi proposer aux amateurs toute une gamme de miels, des plus connus aux plus insolites comme le miel de rhododendron ou de sapin.

Ballot Flurin est la marque de référence des produits bio à base de miel. Elle est installée dans les Hautes-Pyrénées, à Castelnau Rivière Basse, et est aussi à l'origine du Pavillon des Abeilles à Cauterets, un lieu où l'on part à la découverte du monde des abeilles (initiation à l'apiculture. Pionnière de l'agriculture bio, Catherine Ballot Flurin met au point, dès 1976, une méthode d'Apiculture DOUCE® basée sur le respect des abeilles et leur biorythme naturel.

Le fromage : une tradition montagnarde. Depuis 25 ans, les 22 fromagers du Val d'Azun produisent traditionnellement, dans leurs fermes, des fromages au lait cru à pâte pressée (vache, brebis ou mixte) que l'on peut déguster sur les marchés ou au Col du Soulor. Pour faire valoir leur savoir-faire, et donner à leur production la reconnaissance qu'elle mérite, ils ont créé une marque collective qui marque désormais de son empreinte la croûte de chaque fromage.

L'incontournable fromage de Barousse./Photo DDM, C.T

Le Fromage de Barousse
À découvrir absolument, la Tomme de Barousse est produite essentiellement au village de Sost. Ce mélange de lait de brebis et de lait de vache donne un fromage à pâte pressée non cuite, fabriqué dans le respect des traditions et affiné au moins un mois et demi. Vendu localement, il fleure bon les senteurs montagnardes, l'air pur et l'herbe verte des estives.

La truite des Pyrénées : la saveur au naturel.
C'est au cœur d'un environnement exceptionnel, au pied des grands sommets pyrénéens, que la truite des Pyrénées frétille dans les eaux naturelles du gave de Gavarnie. Des conditions de vie et de croissance qui lui confèrent un goût inégalable de poisson de montagne.
L'Oignon Doux de Trébons se consomme frais de mai à juillet, puis sec d'août à septembre. Les oignons secs repiqués à l'automne offrent tout l'hiver des repousses sucrées appelées Cébars qui accompagnent traditionnellement omelettes et boudins. L'Oignon Doux de Trébons est bien comme son nom l'indique ! Comité de promotion de l'Oignon de Trébons


Publié le 01/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Marchés de pays : faire le plein de vie

MARCHE  MARCADIEU FRUITS ET LEGUMES - LAURENT DARD

Au gré de votre visite, nous vous invitons à parcourir les 38 marchés de pays du département.

Les 38 marchés de pays permettent la découverte de la variété et de la qualité des produits locaux, la richesse du patrimoine gastronomique et culturel, la diversité des belles places publiques. Bastides du Moyen Âge, pavillons Baltard, marchés de plein-vent. Quel que soit le lieu, les marchés, les halles regorgent de couleurs, d'odeurs, d'éclats de voix et de rire, d'anecdotes en patois où l'on roule les «r», le regard à l'abri du béret. Babines en éveil, remplissez votre tistailh (panier du pays) de produits gourmands : fromages du pays, foies gras, haricot tarbais label rouge, oignons doux de Trébons, porc noir de Bigorre, mouton AOC Barèges-Gavarnie, gâteaux à la broche, miel, confitures, génépi, tourtes aux myrtilles, pomme des Baronnies, vins du Madiran et du Pacherenc… Mais aussi fruits et légumes bio. Faites le plein de vie ! Bienvenue sur les «Marchés de pays des Hautes-Pyrénées». Des lieux incontournables pour apprécier et comprendre toutes les facettes de ce département.

Producteurs fermiers des Pyrénées./Photo DDM Laurent Dard

Jours de marché : Castelnau-Rivière-Basse : dimanche matin ; Maubourguet : mardi 7 h 30 à 13 h 30 ; Vic-en-Bigorre : samedi 7h à 14h ; Rabastens-de-Bigorre : lundi matin ; Lourdes : jeudi matin ; Saint-Pé-de-Bigorre : mercredi 7h à 14h ; Argelès-Gazost : mardi matin ; Pierrefitte-Nestalas : samedi matin ; Luz-Saint-Sauveur : lundi 8h à 14h ; Arrens-Marsous : dimanche matin, juillet/août ; Cauterets : vendredi, Jeudi matin ; Barèges : mercredi matin de juin à septembre ; Arras-en-Lavedan : jeudi matin ; Tarbes Marcadieu : jeudi, samedi, dimanche ; Brauhauban : tous les matins ; Bagnères-de-Bigorre : samedi 7h à 16h ; Bordères-sur-Echez : dimanche matin ;Campan : jeudi et dimanche matin ;Ste-Marie-de-Campan : mercredi matin ; Payolle : vendredi matin ; Trie-sur-Baïse : mardi 8h à 14h ; Castelnau-Magnoac : samedi matin ; Tournay : mardi matin ; Lannemezan : mercredi 7h à 15h ; La Barthe-de-Neste : dimanche matin ; Loures-Barousse : vendredi matin ; Sarrancolin : mardi, samedi matin ; Arreau : jeudi matin ; Saint-Lary-Soulan : samedi matin ; Vielle-Aure : mardi ; Saléchan : dimanche matin ; Capvern-les-Bains : mardi matin ; Bordères-Louron : dimanche 8h à 13h30 ; Génos : mercredi 17h à 22h.


Publié le 13/07/2014 à 10:24  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Même sous terre les Pyrénées sont belles


Nommée en raison de la forme particulière de ses stalactites, la salle des lustres est la plus belle des grottes./Photo Julien Courdesses.

À pied, en bateau et en train, les grottes de Bétharram font partie des plus beaux sites naturels à visiter dans les Hautes-Pyrénées. Une promenade spectaculaire dans les entrailles de la terre.
Il faut avoir un peu d'imagination, nous prévient-on au moment d'entrer dans les grottes. Ici, stalagmites et stalactites ne se contentent pas de monter et descendre, elles évoquent aussi des formes. Crocodile, éléphant, fantôme, Batman, il y en a pour tous les goûts. «C'est à ce moment-là que les Anglais voient Buckingham Palace, indique le guide en pointant une pierre du doigt. Juste à côté, beaucoup voient leur belle-mère.»

Grottes de Bétharram / Photo DDM

Découvertes en 1819 par un ancien grognard de Napoléon, les premiers explorateurs se lancent à l'assaut des grottes en 1888. À cette époque, Léon Ross, un des premiers photographes des Pyrénées, suit les explorations de près. Le natif de Saint-Malo décide d'aménager des chemins dans la grotte afin d'en faciliter l'accès et construit une usine électrique sur le gave de Pau pour électrifier l'ensemble, une première en Europe. Aujourd'hui, les grottes attirent entre 140.000 et 150.000 visiteurs à l'année. Une promenade hors du temps où la nature évolue à son rythme. Dans la salle des lustres, la plus belle des grottes, les stalactites grandissent à raison d'un centimètre tous les cent ans. L'âge de certaines colonnes de calcaires est ainsi évalué à plus de 600.000 ans.

Il faut descendre 80 m plus bas pour atteindre la rivière et le lac souterrain, car c'est bien l'eau, après une longue période d'érosion, qui a donné leur forme aux grottes. Après une courte traversée en bateau, la promenade continue dans un étroit corridor, surplombé par d'immenses crevasses. Étrangement et malgré la présence de plus de 800 m de roches au-dessus de nos têtes, c'est une étrange sensation de vertige qui s'empare des visiteurs face à un paysage tout droit sorti d'un roman de Jules Verne. Et à défaut d'aller voyager vers le centre de la terre, c'est un petit train électrique qui guide les aventuriers vers la lumière du jour.


Publié le 01/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

Hautes-Pyrénées Sport Nature

Hautes-Pyrénées Sport Nature - DDM DR

Des activités à la carte. Ici, c'est vous qui décidez ! Vous composez votre programme parmi les nombreuses activités proposées.
Si vous préférez la balade, partager vos sensations et tester votre esprit d'équipe, le rafting est pour vous. Pour prendre de l'assurance et diriger vous-même votre embarcation, sous l'œil vigilent d'un moniteur, venez essayer le miniraft. Pour une escapade à deux, le canoraft est tout indiqué pour filer entre les vagues et l'écume. Et pour les sportifs rien de tel que le kayak, une petite séance d'airboat ou de frenzy vous habituera à maîtriser vous-même ce petit bolide aquatique.
Si l'eau n'est pas votre élément, essayez-vous à l'escalade, l'accrobranche ou encore la spéléo, pour découvrir les richesses des profondeurs pyrénéennes. Les amateurs de sensations fortes découvriront un monde à leur mesure en se faufilant durant toute une journée dans les méandres des canyons.


Entre l'escalade et les sauts dans le fleuve, pas de répit !/Photo Rachel Barranco.


Et pour tous les niveaux
Il suffit de savoir nager, avoir un maillot de bain et une paire de tennis pour aller dans l'eau. Tout le reste du matériel, les vestiaires avec douches, l'encadrement et les transports sont fournis par le centre. Que vous soyez en famille ou entre amis, sportif ou non, Hautes Pyrénées Sport Nature vous accueille à partir de 8 ans.
Bien sûr à Sport-Nature, une ambiance détendue et festive accompagnera vos ébats sportifs, avec un accueil convivial, un matériel au top et surtout un encadrement chaleureux et toujours professionnel. Après l'effort, vous pourrez apprécier un moment de réconfort en terrasse dans un cadre verdoyant au bord de la piscine. Vous pourrez même réserver votre déjeuner dans le restaurant panoramique en bord de rivière.

Le Pic du Midi de Bigorre / Photo DDM





 

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