Graulhet - Du Bruc à Ricardens : Actualités janvier 2013 -1-

19/1/2014

 
Publié le 02/01/2013 à 10:00 | | La Dépêche du Midi |  G.D.
 
Escourbiac investit dans un esprit responsable


Philippe Escourbiac et son chef d'atelier dans le local qui recevra la chaine de fabrication début janvier. 
 
Le superbe calendrier de l'imprimerie Escourbiac vient de sortir de la Munken Lynx, en partenariat avec un papetier suédois, un designer albigeois et deux photographes professionnels passionnés de faune africaine, Christine et Michel Denis-Huot. «Il est une initiation à un voyage pictural de qualité, associé à une réflexion sur notre place dans l'écosystème et sur notre responsabilité à le préserver».

Un thème cher à Philippe Escourbiac, dont l'entreprise s'efforce depuis plus de 40 ans, de conjuguer excellence, performance et créativité tout en restant à l'écoute du monde et de son environnement. Lauréate deux fois du Cadrat d'Or qui récompense la meilleure imprimerie de France, elle utilise des encres végétales, du papier Pefc ou Fcs, recycle ses eaux et ses chutes de matière, et dispose d'une certification Imprim'Vert. C'est donc dans cet esprit qu'elle vient d'investir 500 000 €, dans l'achat Muller-Martini Pantera, pour réaliser les couvertures souples de livres. Un travail que l'imprimerie faisait sous-traiter à Bordeaux.

Seule entreprise en Midi Pyrénées.
Escourbiac sera donc la seule à posséder ce type de matériel en Midi-Pyrénées. Son installation prochaine a nécessité l'agrandissement des ateliers de la route de Lavaur. Un local a été construit en prolongement, tout en bois pour respecter l'éthique. «C'est un investissement lourd, mais du côté du livre qui représente seulement 30 % de notre production, on ne ressent pas la crise qui nous pénalise dans le secteur de la publicité -plaquettes d'entreprise, catalogues, calendriers ou cartes- qui occupe 70 % de notre fabrication.» Escourbiac emploie 40 personnes dont deux commerciaux sur Paris. De la compétence à la réactivité, en passant par l'engagement responsable, l'imprimerie a désormais tous les atouts en mains pour affronter une concurrence des pays de l'Est dans lesquels les grands éditeurs font fabriquer le plus gros de leurs livres.



Publié le 01/01/2013 à 11:42 | J-C. C.
 
La ville conserve ses trois fleurs


La remise du pris a été effectuée à l'Hôtel de région. 
 
Cette année encore, la ville a conservé ses trois fleurs au concours des villes fleuries, grâce notamment, comme souligné dans le rapport du jury, la gestion des déchets, les pratiques environnementales, la mise en valeur des espaces naturels, l'embellissement du patrimoine bâti ou encore la qualité et l'intégration du mobilier urbain.

En juillet le jury composé de Maryse Boy, responsable du jury régional, Thierry Percie du Sert, de l'Agence régionale du développement durable, Louis Escande, président de la Frotsi (Fédération régionale des offices de tourismes et des syndicats d'initiative), ainsi que de deux professionnels, pépiniéristes, paysagistes, horticulteurs, Fabienne Casanabe et Joël Dumont avait parcouru la ville à bord de la navette. Du côté Graulhétois Florence Belou, adjointe au maire, a accompagné ce jury tout au long du parcours avec Miren Martin-Iturria, directrice des services techniques, Christophe Assalit, responsable des espaces verts, Farid Ghilaci, son adjoint et responsable propreté et Alexandre Roche, référent gestion différenciée.

Des efforts sur le développement durable
Le jury a découvert les efforts réalisés en matière de développement durable (paillage, économies d'eau, plantation de vivaces, limitation des traitements phytosanitaires, etc.), ceux engagés en matière de publicité et de pollution visuelle (rédaction d'une charte qualité) et enfin tous les projets de la ville avec notamment le chantier de la Plaine de Millet.

Car au-delà du simple aspect esthétique, la récompense reçue à l'Hôtel de région couronne aussi le travail réalisé aussi bien dans la «gestion différenciée» des espaces, que les actions menées avec les partenaires privés, les écoles et le milieu associatif que la valorisation touristique ou la réalisation de la voie verte. Le rapport du jury se conclut ainsi : «Les membres du jury félicitent l'ensemble des équipes pour leur dynamisme et leur motivation et ont noté la synergie entre tous les différents acteurs», mettant ainsi la barre encore plus haut pour l'année prochaine.


Publié le 03/01/2013 à 08:10 

 
Des pélargoniums pour lutter contre les métaux lourds


Le site, actuellement en travaux, qui va accueillir cette expérimentation. 
 
La ville de Graulhet va servir de support à une expérience unique en France, le projet «Deplassmetaux». Celui-ci consiste à utiliser les plantes, en l'occurrence des proches cousins des géraniums, pour dépolluer les sols contenant des métaux lourds.

Proposé par la société Valgo en partenariat avec le laboratoire Ecolab de l'Ecole nationale supérieure d'agronomie de Toulouse et l'Institut national polytechnique de Toulouse, le laboratoire LCA de l'Institut national polytechnique de Toulouse, le bureau d'étude EGEH et soutenu par la mairie, ce projet a répondu à l'appel à projet national «Eco industrie 2012». Quatorze projets on été retenus par le ministère du redressement productif et le ministère de l'environnement et de l'énergie qui seront financés par le Ministère du redressement productif, l'ADEME et OSEO. Le montant de ce projet de recherche est de 570000 euros, financé à 75% par l'ADEME.

La ville participe à hauteur de 30000 euros
La ville participe techniquement à ce projet à hauteur de 30000 euros. Concrètement, le service espaces verts participera au montage de la plate-forme expérimentale et à son entretien. Les végétaux seront plantés dans un «bac» de 100 m² isolés du sol par une bâche remplie de terre polluée collectée suite aux différents travaux de dépollution effectués par la ville. In situ, les plants de pélargonium vont, au moyen de leurs racines, capter les métaux lourds contenus dans la terre et les stocker dans les parties aériennes (feuilles et tiges). Ces végétaux seront ensuite récoltés et traitées. C'est une méthode non-agressive et innovante d'extraction des polluants des sols. Les scientifiques espèrent, par cette expérimentation, valider le dispositif déjà testé en laboratoire. Les Graulhétois pourront découvrir cette expérimentation à partir du deuxième semestre 2013. Elle sera mise en place pour une durée de trente six mois. Une plate-forme pédagogique sera également créée dans le quartier Saint Jean. Elle permettra à tous de découvrir les fameuses plantes et d'obtenir de nombreuses informations sur ce procédé de dépollution.


Publié le 02/01/2013 à 10:01 

 
La belle saison de la pétanque graulhétoise
 
 
Crée il y trois ans la société Pétanque Graulhétoise du président Zitouni, a démarré avec seulement neuf joueurs. Elle compte aujourd'hui plus de trente licenciés. Cette année sportive aura été exceptionnelle : une équipe -Manuel Lourenço, Christian Clarac- qui s'incline en finale du championnat du Tarn doublette sur le score avec le plus petit écart, de 13 à 12. Quant à l'équipe de 4e division managée par le coach Paul Rudy s'incline en finale du championnat par équipe des clubs 4eme Division. Des résultats encourageants pour un club en plein essor.


Publié le 03/01/2013 à 09:38 | 

 
Le crieur du Dadou donne de la voix
 

Chaque dimanche matin le crieur du Dadou propose de déclamer gratuitement vos annonces. Le trublion du marché annonce aussi bien petites annonces que les informations culturelles,les coups de cœur et les «coups de gueule «que les événements avec du rire et de la bonne humeur ! Pour se faire des boites ont été disposées à la médiathèque Marguerite Yourcenar, à l'Ibère familier, au fumoir du Jourdain ou encore à la Maison des jeunes et de la culture. Il est possible d'y poser ses messages personnels, mais aussi ses petites annonces, ses ventes, comme ses aigreurs ou ses espoirs qui seront criés le dimanche matin sur la place du Jourdain à l'occasion du marché par cet étrange personnage entre le camelot et le beau parleur. Il est aussi possible de glisser un message à ce chevaliers du guet moderne en téléphonant au 06.34.39.92.14 ou en envoyant un courriel à crieurdegraulhet@gamail.com.


Publié le 04/01/2013 à 08:22 | J-C C

 
La ville adhère au programme national «nutrition santé»


L'ancien hôpital de la ville devrait accueillir une maison pluridisciplinaire de santé. /Photo DDM, J-C C 
 
Lors de sa dernière réunion en séance publique le conseil municipal a choisi de signer la charte «Villes actives du PNNS». Le programme national nutrition santé (PNNS), coordonné par le ministère de la santé, a été mis en place en janvier 2001. Son objectif général est d'améliorer la santé de l'ensemble de la population en agissant sur la nutrition.

Une action innovante par an
«Les municipalités, par leurs compétences et leurs liens avec les populations, sont des acteurs importants pour la mise en œuvre d'interventions de proximité, en adéquation avec les stratégies du PNNS» a souligné Roger Biau adjoint chargé de la santé. En signant cette la charte la ville s'est engagée à mette en œuvre, promouvoir et soutenir toute action qui contribuant à l'atteinte de ses objectifs. La ville devra donc chaque année mettre en œuvre au moins un action spécifique proposée ou une action innovante conforme à ce programme et veiller à ce que toute action nutritionnelle impliquant la collectivité n'aille pas à l'encontre des repères de consommation du PNNS. La ville devra en outre nommer un référent «actions municipales du PNNS» qui informera les services régionaux de santé et rendra compte, annuellement au comité stratégique du PNNS des actions mises en place.

«Les objectifs du programme ont été regroupé autour de quatre axes : réduire l'obésité et le surpoids dans la population, augmenter l'activité physique et diminuer la sédentarité à tous les âges, améliorer les pratiques alimentaires et les apports nutritionnels et réduire la prévalence des pathologies nutritionnelles» explique Roger Biau. Cette signature s'inscrit dans un plan global de la santé sur la ville dont le point d'orgue devrait être la création de la maison de santé dans l'ancien hôpital de la ville. «Ce projet est désormais validé. L'Agence régionale de santé a signé avec la ville le seul contrat local de santé du département pour une durée de trois ans» confie l'élu. Ce projet est une réponse au diagnostic réalisé dans le cadre de l'Atelier santé-ville qui a mis en évidence certains besoins dans l'accès au soin et aux droits, la prévention, l'éducation à la santé et la qualité de vie des personnes âgées.


Publié le 05/01/2013 à 03:46 

 
Belle fréquentation au réveillon de la solidarité
 

Pour la 4ème année le réveillon de la solidarité au Foyer Léo Lagrange connaît toujours un succès. Une trentaine de personnes isolées ou en situation de précarité y ont participé dans une chaleureuse ambiance. «C'est une formule qui crée du lien social et lutte contre l'isolement» s'exprime Maryse Escribe Conseillère déléguée. «Nous tenons à remercier le Foyer Léo Lagrange,le C.C.A.S,les associations caritatives, les bénévoles, les commerçants de la ville, Viaule et Agasse traiteurs, boulangerie Faivre et Clavel, le Fournil Graulhétois,la Panetière, l'Oasis des Saveurs, les ETS Leclerc et Netto, qui ont participé avec une grande générosité et compassion à cette démarche, ainsi que l'implication de toutes les personnes en apportant un plat à partager, sans oublier un air festif avec une animation musicale».


Publié le 05/01/2013 à 03:48 

 
La médaille régionale pour Robert Rolland


Albert Candas à gauche, Robert Rolland à droite, les deux médaillés.
 
Pendant les fêtes, le club de bridge a reçu la visite de Claude Bacha, représentant le comité des Pyrénées de ce jeu. Aux côtés du président graulhétois Jean Marc Thomas, il a remis officiellement deux médailles régionales au nom de la fédération.
La première à un proche du club, Albert Candas, qui, par son aide et son implication, a permis une parfaite organisation de la Coupe du Tarn, organisée au forum en 2012.

L'autre a été décernée à Robert Rolland, pour son travail réalisé durant 10 ans, au sein du club de bridge de Graulhet. C'est un personnage incontournable de ce jeu et de l'association locale, dont il a assuré la présidence durant plusieurs mandats et qui en a à charge la trésorerie. La soirée qui réunissait tous les joueurs, s'est terminée par le pot de l'amitié, offert par le club à tous les participants annuels des tournois du Roy René.


Publié le 05/01/2013 à 03:50   Recueilli par G.D

 
«Notre objectif est de recruter de nouveaux donneurs»


Marie Claude Casals et son équipe ont des projets pour accueillir de nouveaux donneurs. 
 
Créée l'été dernier, l'association des Donneurs de sang bénévoles du graulhétois prépare sa collecte des 10 et 11 janvier. Entretien avec la présidente Marie-Claude Casals.

Depuis l'intervention de l'association, les chiffres vont en montant. Est-ce encourageant ou encore trop faible?
108 dons en avril, 162 dons en juillet et 176 dons en octobre, soit une augmentation de 62.96 % , c'est un résultat bien sûr encourageant et nous en profitons pour remercier la population graulhétoise ; notre objectif est si possible d'accueillir encore plus de donneurs, mais surtout de leur donner toute satisfaction par l'accueil que nous leur réservons et d'assurer la fidélité des dons. Nous attendons un maximum de donneurs pour les journées du 10 et 11 janvier 2013.

Quels sont les objectifs de ce début d'année?
Nos objectifs 2013 sont de faciliter les collectes de sang et promouvoir le don du sang bénévole par le recrutement de nouveaux donneurs et, bien entendu, de faire toujours mieux.

Vous avec en projet une rando et d'autres animations peut-être. Est-ce un moyen de sensibiliser ou de récupérer des fonds nécessaires à l'organisation des collectes?
Sur proposition de Mme Alquier, Présidente de l'U.D. du Tarn, une commission départementale, à laquelle participe l'UD de Graulhet, travaille sur l'organisation d'une marche départementale pour le don du sang qui devrait se dérouler le 15 juin. Cettte journée est consacrée à remercier les donneurs de sang et doit permettre à ceux qui ne sont pas passés à l'acte de découvrir l'univers du don du sang et ainsi de donner son sang dans l'avenir.


Publié le 06/01/2013 à 03:46 

 
Graulhet temps libre : programme du 1er trimestre


Des sorties toujours enrichissantes pour les adhérents du club.. 
 
L'association Graulhet Temps Libre, fidèle à son habitude, propose à ses adhérents ses rencontres du jeudi chaque fois différentes.

Ainsi, après son goûter du 10 janvier, ceux-ci pourront participer à une causerie sur «la qualité de la vie» avec Marc Galabru, frère de Michel l'acteur. Le 24, Mme Christiane Denaux, bien connue pour son action auprès du Comité Culturel et d'Agenda, viendra présenter son livre «Le XVIIème siècle la petite histoire du Grand Siècle», l'entrée sera libre. Une promenade en péniche sur la Garonne et le canal de Brienne suivie de la visite de la «Maison de la Violette» emmènera le Temps Libre à Toulouse le 31 janvier. Le 14 février, Christophe Assalit, grand jardinier et grand voyageur, commentera une vidéo conférence sur un de ses voyages. Puis l'Office de Tourisme de Réalmont guidera le Temps Libre de pigeonnier en pigeonnier le 21 février.

En mars, le 14, Raphaël Lopez fera voir un diaporama des sorties 2012-2013, puis on discutera à partir du film «Farrebique» de Georges Rouquier, lauréat de nombreux prix. Ensuite le 21 mars M. Aimé Balssa, président de la Société Culturelle de Castres, animera une conférence-diaporama sur l'église Saint-Jacques de Villegoudou. Le trimestre se terminera par une sortie d'une journée où l'on se rendra à l'abbaye-école de Sorèze et à l'«Atelier du Verre» à Durfort. Il y en aura ainsi pour tous les goûts !


Publié le 08/01/2013 à 03:51 | J-C Clerc

 
Une troisième auto-école arrive en ville

L'inauguration du nouvel établissement situé face au lycée. 
 
La ville de Graulhet compte désormais une troisième auto-école.
«L'auto-école du lycée» de Corinne Bonnes vient en effet d'ouvrir ses portes près du lycée Clément de Pémille, venant enrichir l'offre sur la ville dans le domaine de l'apprentissage et du perfectionnement de la conduite de véhicules à moteurs.
«Je suis originaire de Graulhet, mais j'ai voyagé et eu parcours professionnel mouvementé. J'ai travaillé chez France loisirs ou encore vendu des maisons... Finalement c'est par hasard que l'ANPE m' a proposé ce métiers et je me suis dit tout de suite que c'était pour moi» se souvient Corinne Bonnes.

Elle a enseigné pendant vingt ans à Lavaur avant de venir s'installer à son compte à Graulhet. «L'idée me trottait dans la tête depuis longtemps, mais avec un métier pareil,on ne peut pas s'occuper de ses enfants. Ils sont aujourd'hui majeurs, et je pense que c'est le bon moment» confie celle qui a passé son permis à Graulhet, à l'autoécole Galan dont le fils, Thierry, est aujourd'hui un confrère. «A l'époque il y avait plus d'écoles à Graulhet, mais il s'agissait de petites structures. Nous sommes là depuis cinquante ans et avons vu le paysage évoluer» explique le gérant de l'auto école qui compte aujourd'hui six salariés qui précise «Nous sommes à fonds dans tous les domaines depuis toujours».
La structure qui compte près de trois cent inscriptions chaque année propose en effet des formations pour les cyclos, motos, poids lourds, super lourds, et au permis remorque même si le permis «B» reste leur cœur d'activité principal.

La troisième école de la ville est celle de Serge Fourès, place Jourdain.
A en juger par les demandes enregistrées par la dernière arrivée en ville, il y a de la place pour tout le monde. «Outre la préparation au permis de conduire, il y a aussi des formations pour ceux qui ont déjà le permis, que ce soit pour de petits rappels et des mises à jour des connaissances, mais aussi l'apprentissage d'une conduite plus économique» explique Corinne Bonnes car une fois le précieux sésame obtenu on a souvent vite tendance à ne plus remettre en question sa conduite et à oublier les précieux conseils prodigués aux futurs conducteurs.


Publié le 09/01/2013 à 11:57   Richard Bornia

 
Il vendait des chiens dangereux sur internet


La vigilance et le flair du gendarme Moreau ont permis de démanteler un trafic de vente de chiens dangereux./Photo DDM. 
 
C'est grâce au flair d'une gendarme qu'un Graulhétois s'est vu confisquer ses 7 chiennes et chiots American Staf. Depuis plusieurs mois l'individu, qui habite un appartement en centre ville, avait trouvé le moyen de se faire de l'argent en revendant, par l'intermédiaire d'annonces sur internet, les chiots issus de portées de ses deux chiennes reproductrices de race American Staffordshire Terrier. Toutefois il ne possédait aucune autorisation et n'avait fait aucune déclaration de son activité, ni aux services de l'état, ni en mairie. Au prix de 850 € par chiot, le filon aurait pu être intéressant.

Mais c'était sans compter sur la vigilance de la gendarme Moreau de la BTA de Graulhet, spécialement qualifiée pour la détection de ce type d'infraction. Le jeune homme, âgé de 20 ans, a été laissé en liberté avec dans sa poche plusieurs procès verbaux, dont l'un pour détention d'animaux dangereux sans autorisation. Il répondra des faits qui lui sont reprochés le 18 février devant le tribunal de Castres. Quant aux chiots, en attendant une décision de la justice, ils ont trouvé refuge dans un chenil.

13 saisies de chiens dangereux
«Depuis le 1er août 2011, nous avons réalisé 13 saisies de chiens suite au non respect des obligations permettant la détention de ces animaux et notamment pour des personnes connues de la justice. Pour la seule commune de Graulhet , ce sont 42 permis de détention qui ont été délivrés suite aux déclarations ou régularisations demandées par nos services ou la mairie. Il ne faut pas perdre de vue que les sanctions sont réelles lorsque les différentes obligations ne sont pas respectées. Cela peut aller de la confiscation temporaire ou définitive de l'animal, le paiement d'une amende de 150 à 15000€ voire même une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 6 mois si la détention est irrégulière», précise le lieutenant Bertrand Collot, commandant la brigade autonome de Graulhet. Sur les 13 chiens saisis, 4 ont du être euthanasiés en raison de leur dangerosité.


Publié le 09/01/2013 à 15:21 

 
Occitanis, des déchets industriels à la campagne


Site de gestion des déchets ultimes à Graulhet - Photo Occitanis 
 
Au milieu de la nature, près de Graulhet (Tarn), OCCITANIS accueille des élèves de 3ème le 19 novembre 2012. Ils découvrent alors comment l’entreprise assure la sécurité de la gestion de déchets spéciaux.
Gérée par SARP Industries, filiale de Véolia propreté, Occitanis est spécialisée depuis 2002 dans le traitement et le stockage de déchets classés « dangereux et ultimes ». Mais que se cache-t-il sous ses « déchets » ?

A l’entrée, passage obligatoire au pont-bascule, poste de contrôle et portique de détection de la radioactivité. Pour être admis et déchargés, des échantillons sont d’abord prélevés et analysés dans le laboratoire du site. Les déchets radioactifs, amiantés et les ordures ménagères sont refusés. Résidus d’incinération, de métallurgie, déchets minéraux, boues et terres polluées en hydrocarbures légers (stations service) sont acceptés et traités.

Le chef de centre explique la cohabitation possible entre environnement et déchets.
La stabilisation permet de réduire le niveau de pollution de certains déchets avant de les stocker. Les casiers de stockage reçoivent ces déchets stabilisés, ainsi que d’autres moins pollués.
La pollution reste ainsi confinée et les eaux souillées par ces déchets sont récupérées et réutilisées dans l’usine de stabilisation.

En parallèle de la gestion des déchets dangereux, le biotertre traite les terres polluées aux hydrocarbures légers. Des microorganismes dégradent naturellement ces polluants.
Les systèmes d’étanchéité naturels et artificiels sont conçus dans le cadre d’un Plan d’Assurance Qualité strict. L’impact environnemental, durant et après l’exploitation, est maîtrisé.
Un joli numéro d’équilibrisme entre respect de la nature, de l’écosystème local et le développement d’une activité sensible.

Et demain ?
En 2029 à la fermeture du site, les casiers seront fermés et les déchets confinés. La nature pourra reprendre le dessus, sans pour autant être livrée à elle-même. Durant au moins 30 ans, comme le précise bien le chef de centre, l’eau et les sols seront régulièrement contrôlés.
De quoi rassurer le grand public…
Les élèves de 3°DP3 – Collège Bon Sauveur (Ensemble scolaire d’Amboise) – Albi


Publié le 10/01/2013 à 08:01, Mis à jour le 10/01/2013 à 10:51 | G.D.

 
Le mystère du cercle clair reste entier


C'est vers le 20 novembre dernier que le rond est apparu dans le champ exposé plein sud de la Métairie Haute. 
 
Un mois et demi après l'apparition d'un cercle clair parfait dans son champ labouré de frais de la Métairie Haute, c'est toujours le mystère autour de l'explication du phénomène.
«Une chose est sûre, c'est que ça a intéressé beaucoup de monde. Des spécialistes de phénomènes inexpliqués, des agriculteurs, des professeurs toulousains, mais surtout beaucoup de curieux sont venus se rendre compte dans les jours qui ont suivi. Et le téléphone n'a pas arrêté de sonner. A tel point que nous avons du le débrancher au bout de deux jours» regrette presque Serge Fontorbe peu habitué u n tel intérêt pour ses labours et un tel emballement médiatique.

« Pour une explication, il faudra repasser. J'en ai entendu des dizaines, jamais les mêmes. Celle qui revenait le plus souvent c'était l'apparition de vestiges de constructions anciennes. Mais alors, pourquoi rien n'est apparu depuis plus de trente ans que le travaille cette parcelle, et pourquoi un seul rond, impeccablement tracé comme au compas? D'autres ont avancé l'intervention d'extraterrestres à quelques jours de la fin du monde annoncé. Foutaises!»Lui, n'arrive pas à présenter des convictions. «Je pensais à des champignons, mais ça dure trop longtemps, puisque le cercle est encore visible. En fait, je ne sais pas. Je n'ai pas voulu faire analyser la terre en laboratoire, ça coûte trop cher. Mais un amateur albigeois de phénomènes bizarres , en a emporté quelques pelletées. La seule constatation qu'il a fait, c'est que la terre claire sent le carbure». Le mystère du rond de la Métairie Haute reste donc entier.

Publié le 10/01/2013 à 09:28 

 
Rugby : c'est la reprise
 
 
Pousseurs : Courant janvier, André Larrue et Emile Casals seront reçus au siège du Comité des Pyrénées, pour honorer les deux anciens econde-lignes, exemples de fidélité à un sport et à un club.
Equipe 1 : C'est la reprise ce dimanche à 15h, avec un match à ne pas rater à Noël Pélissou, face à l'Etoile Catalane ou les graulhétois avaient gagnée en septembre. Ces derniers se sont préparé, vendredi soir, avec un entraînement dirigé face aux Espoirs du Castres Olympique. 

Reprise : Ce week-end toutes les équipes jouent à Graulhet. Les seniors reçoivent les catalans d'Argelès, les Bélascains reçoivent les béarnais de Gex et les Balandrades et Cadets hébergent Tournefeuille.
Balandrades : Ils étaient les seuls à jouer ce samedi, contre Billière. Ils ont gagné avec le point bonus, 26 à 6, mais sans la manière. Seule la victoire est à retenir.


Publié le 11/01/2013 à 03:49 

 
Les jardins partagés changent de mains
 

Le 4 novembre la commune avait a mis à disposition de l'association Jardins partagés Passion graulhétoise un terrain communal de plus de 5000 m2 pour la création de jardins partagés. Ce projet permet non seulement de créer du lien social, mais il est aussi une expérience dans l'éducation à l'environnement avec, par exemple, l'absence de pesticides et d'engrais. Au total ce sont cinquante quatre parcelles qui sont disponibles sur le site situé chemin de la Prade à la Bousquétarié, face aux jardins du Cœur. Certaines sont dédiées aux écoles de la ville, d'autres à l'accueils loisirs, à l'Amicale laïque ou au foyer-logement Léo-Lagrange; les autres étant proposées au particuliers. L'association, créée le 30 juin 2009, a été dissoute le 16 janvier 2012. De fait, pour permettre la poursuite de cette activité, la commune a mis le terrain à disposition de l'association graulhétoise pour l'organisation d'un réseau actif (Agora) régie de territoire. 


Publié le 11/01/2013 à 08:35 | J-C C.

 
Le baromètre du recensement


Line Mazens, Marcel Rouxel, Stéphanie Leitao et Sylvie Boyer, en charge du recensement à la mairie.
 
Line Mazens, retraitée de Graulhet, Marcel Rouxel, retraité de Montdragon et Stéphanie Leitao, étudiante, auront la lourde de tâche d'effectuer le recensement de la population graulhétoise du 17 janvier au 23 février. Les trois agents recenseurs, munis d'une carte officielle et tenus au secret professionnel, remettront des questionnaires. Si la participation de chacun est essentielle pour établir la photographie de la ville, elle est aussi obligatoire.

Les questions porteront sur le logement et les personnes qui l'habitent, fournissant des statistiques à l'INSEE sur la population, âge, profession, transports utilisés, déplacements, conditions de logement, etc. Les données aident les professionnels à mieux évaluer le parc immobilier, les entreprises à mieux connaître les disponibilités en main-d'œuvre. «Les résultats du recensement éclairent les décisions publiques ne matière d'équipements collectifs comme les écoles et les hôpitaux, c'est pourquoi la loi rend obligatoire la réponse à cette enquête» souligne Claude Fita, maire de la ville.

L'élu et son équipe ont fait le pari de changer l'image de la ville pour la rendre attractive. Après une chute de sa population 1999 à 2006 de 0,8 % par an, pour la première fois depuis le début du siècle le nombre d'habitants est reparti à la hausse en 2007. En un an, la population légale de la commune est passée de 11991 à 12009 habitants. Aussi la majorité aura-t-elle un œil rivé sur les résultats de ce recensement afin de vérifier si la fin de l'hémorragie des habitants se confirme et si l'inversion de cette «tendance lourde» depuis des décennies et bel et bien confirmée.


Publié le 12/01/2013 à 08:32 

 
2012 aura soufflé le froid et le chaud

La fontaine du Jourdain, prise dans la glace et sous la neige. / DDM.G.D. 
 
De mémoire de correspondant, à Météo France depuis 25 ans, Alain Berthomieu n'avait connu pareil écart de températures sur une année. Dans ses carnets où il note les températures, pluviométries et observations avant de les transmettre, il a relevé un - 11 °C en février et un + 38°C en août 2012. «Le temps aura soufflé le froid et le chaud!» lance-t-il. L'année a débuté avec un mois de janvier très doux. Début février, l'ancien employé de l' Equipement a noté les premiers flocons, signes annonciateurs d'une grosse chute de neige (6cm) dans la journée du 5 février. «Elle a tenu sur le sol très froid». Dans la foulée est arrivée une grosse vague de temps glacial, jusqu'à - 11°C la nuit et -2°C la journée. Le redoux est apparu le 14 d'un mois finalement aussi sec que le suivant avec peu de précipitations.

Pluviométrie sous la moyenne
«Heureusement, avec 95 mm, avril a été pluvieux. Avec 37°C, le 27 juin, la première vague de chaud a surpris tout le monde. Mais c'est en août qu'elle a été la plus importante avec, entre le 15°C et des températures caniculaires le 23 août. Un mois de septembre plutôt sec, une fin d'année un peu plus arrosée, et un total de 715 mm de précipitations sur l'année, «un millésime légèrement en dessous des 800 mm de moyenne». Seul petit constat de correspondant, le brusque changement de températures en octobre dernier. De 25°C le 20 octobre, elle est tombée en quelques jours à 9°C. Mais rien de plus, pas de gros phénomènes ni d'orage historique. Une année plutôt calme pour le Graulhétois qui relève consciencieusement les données, assisté de sa voisine Marie-Hélène. G.D.


Publié le 13/01/2013 à 03:48 

 
Les mécaniciens du lycée pro s'engagent pour les droits de l'enfant


Maxime Rhem à la tribune . 
 
Le lycée professionnel Clément de Pémille a accueilli avec honneur et fierté le jury de présélection départemental du prestigieux concours d'éloquence 2013, organisé par le rectorat de l'académie de Toulouse et la Fondation «La Dépêche». A l'occasion de cet exercice oratoire, la classe de 1ère BacPro mécanique auto et moto soutenait trois élèves confrontés à trois autres de 1ère BacPro secrétariat et commerce du lycée Professionnel Riess de Mazamet.

Tous les candidats ont défendu avec courage et authenticité leur plaidoirie sur le thème des droits de l'enfant dans le monde. Chacun, à sa manière, a su transmettre avec conviction sa réflexion et son engagement en faveur d'une cause qui, de toute évidence, leur tient à cœur. Après délibération, le jury a sélectionné un élève du lycée mazamétin pour représenter le département du Tarn à la finale académique à Toulouse le 17 janvier. Pour autant, les non moins valeureux mécanos n'ont pas démérité et ne regrettent pas l'aventure entreprise depuis octobre. Tous ont unis leur travail et leur talent, ont débattu sur des idées citoyennes et enrichit leurs connaissances pour donner le meilleur d'eux-mêmes dans une performance d'excellence. Félicitations à tous d'avoir relevé ce brillant défi !


Publié le 13/01/2013 à 03:49 

 
Tennis-Club graulhétois : le retour gagnant

Une partie des jeunes de l'école de tennis encadrées par Bernard Puech et Lionel Laudat. 
 
Créé en 1953, le Tennis-Club graulhétois a connu ses plus belles années entre 1970 et 1985, avec un nombre de licenciés à son maximum et l'organisation d'un tournoi majeur auquel de nombreux joueurs étrangers ont participé comme l'Australien Pat Rafter qui fut ensuite n° 1 mondial. En fort déclin durant les années 90, il a repris la courbe de l'essor au début des années 2000 avec une constante augmentation de licenciés, et derrière un Lionel Barthez sorti de ses rangs pour remporter un titre de champion du Monde doublé d'un titre national en catégorie jeunes vétérans. Avec la particularité de n'avoir usé que quatre présidents en 60 ans. Après Louis Viala qui créa le club et l'a présidé durant 38 ans, se sont succédé Maurice Satgé, Jean-Marie Espinasse et depuis 2006 Bernard Puech. Les six décennies ont été marquées par la construction d'un court couvert, l'aménagement du club-house et l'installation de l'éclairage extérieur, travaux financés par le club.

165 licenciés
Aujourd'hui, le TCG compte 185 licenciés, ce qui, avec les arrivées de mi-saison, devrait arriver à 200 d'ici juin. L'école accueille 120 enfants répartis en groupes de 5 ou 6. L e club inscrit chaque saison plusieurs équipes dans les divers championnats et présente des bons joueurs sur les tournois régionaux et départementaux. Six équipes adultes et quatre seniors (anciennement vétérans) ont toutes la particularité de regrouper des joueurs de Graulhet et de tout le Tarn.
Parmi les projets, le président Bernard Puech envisage à court terme la construction d'un deuxième court couvert et le retour des relations avec le club de la banlieue barcelonnaise d'Els Gorchs, avec qui les Graulhétois avaient réussi un rapprochement et quatre échanges avant le changement de président du club privé catalan qui regroupe 800 personnes. G.D.


Publié le 13/01/2013 à 03:48  G.D.

 
Ottorino Simonato, l'exemple vient d'en haut


Ottorino Simonato, 76 ans et un joli palmarès.
 
«Ottorino, c'est un exemple, de discrétion, de simplicité, de gentillesse et de longévité», assure le président Puech. Arrivé en 71 à Briatexte, cet ancien agent de maîtrise dans la bonneterie Guille s'est mis au tennis sous l'insistance d'un convaincu des bienfaits de ce sport, Robert Pelizzon. D'abord à Graulhet puis trois ou quatre ans à Briatexte quand les terrains en dur ont ouvert, avant de revenir au TCG. «Le club disposait de courts en terre battue sur lequel les évolutions sont moins fatigantes et aussi d'une équipe de vétérans avec laquelle j'ai pu disputer nombre de tournois». À 76 ans, Ottorino Simonato présente un joli palmarès qui n'a d'égal que son incroyable durée au même classement de 30. Deux fois champion Midi-Pyrénées, ce joueur de fond de court a connu l'insigne honneur de fouler la terre battue de Rolland-Garros pour participer aux championnats nationaux vétérans. Le grand moment de sa longue carrière.

S'il continue de s'entraîner au minimum deux fois par semaine, Ottorino suit avec attention les tournois de l'ATP et voue une grande admiration à Roger Fédérer. «C'est un exemple, dans le comportement, la classe et le palmarès». Un peu son autoportrait, avec quelques cheveux en plus et quarante ans de moins.


Publié le 14/01/2013 à 08:37
 
Le carnaval veut rassembler davantage


Après deux sorties, le carnaval voudrait franchir un cap de popularité. 
 
L'association Pistil, porteuse de l'événement auprès de la mairie et pour la troisième fois avec Poney-city, poney-club de Damiatte que les graulhétois connaissent bien défileront pour le Carnaval le samedi 02 mars après-midi dans le centre-ville de Graulhet. «Nous convions toutes les familles et les associations graulhétoises qui le désirent à venir se joindre à cette manifestation festive le jour même ou lors de la préparation.

Donc, pour ceux qui veulent s'associer à la préparation de ce carnaval associatif, rdv le 15 janvier à 14h30 à l'école de cirque Pistil» propose Muriel du cirque Pistil. De notre côté, nous prévoyons une Batucada (orchestre de percussions) monté pour l'occasion avec des graulhétois sous la houlette de Eder de Paiva (4 répétitions prévues à l'école de cirque), une parade des enfants de l'école de cirque et des poneys et calèches avec les cavaliers de Poney city, un atelier de maquillage sur place. D'autres idées sont bienvenues: costumes en libre service, orchestres, stands alimentaires, buvettes associatives». Rendez vous donc à tous ceux et celles qui veulent participer à l'organisation de ce carnaval un brin spontané et singulier.

Publié le 15/01/2013 à 03:50   J-C Clerc

 
L'atelier bois : une filière d'avenir


Le travail a lieu en atelier comme sur des chantiers. /Photo DDM, J-C C. 
 
La régie de territoire a pour double mission de favoriser le «mieux-vivre ensemble» et de soutenir la réinsertion sociale et professionnelle de jeunes et d'adultes, notamment par le biais de contrats aidés et d'un accompagnement individualisé pour construire avec eux un projet professionnel. Depuis 2010 cent trente cinq contrats ont ainsi été signés du côté des «espaces vert» comme celui de «l'atelier bois».

A proximité de la chaufferie bois l'atelier compte huit personnes encadrées par Richard Dauriac qui trouve ici une occasion de transmettre ses connaissances dans un domaine qui le passionne. «Le public est assez différent. Certains arrivent avec une expérience dans le bâtiment, d'autres ni connaissent rien, d'autres aiment bricoler et son intéressés...» explique-t-il. Chacun passe chaque semaine vingt six heures dans l'atelier ou sur les chantiers. Le reste du temps il bénéficie d'un accompagnement pour parfaire son projet professionnel.
Si au début les commandes venaient essentiellement des collectivités , de plus en plus de particulier font appel aux compétences de l'atelier bois.

«Nous pouvons faire des escaliers, des balustre, des bâtiments destinés aux animaux... Nous venons même d'être sollicité pour une petite maison d'habitation de 100 m2» se félicite Richard Dauriac dont l'équipe bénéficie du bouche à oreilles.Jusqu'à présent les trois quarts des accompagnements réalisés par la régie de territoire sont soldés par des issues positives, soit par l'obtention d'un emploi, soit par l'évolution d'une formation qualifiante. Avec cette formation dans un domaine porteur qui bénéficie en ce moment d'une réellement demande, les bons résultats obtenus jusqu'à présent devraient se confirmer dans l'avenir.

Ce qu'ils en pensent

 
Valentin Gauthrot, 20 ans : 
«J'ai trouvé cette formation grâce à une formation de l'IRFA Sud pour trouver du travail. Je suis arrivé à la régie de territoire il y a maintenant cinq semaines. Même si mon but est d'apprendre la boulangerie je suis quand même venu car cela fait découvrir autre chose et surtout c'est toujours mieux de travailler que de ne rien faire. A l'issu de cette formation dans le bois, je pense revenir vers la boulangerie. Peut-être avec un contrat d'apprentissage. En tous les cas j'aurai bénéficié de ce plus, cette expérience de l'atelier et des chantiers.»

Richard Dauriac, 48 ans :
«J'ai toujours été passionné par le bois. J'ai longtemps été salarié puis j'ai monté ma boite. Enseigner aujourd'hui ce travail, notamment à des jeunes, est une suite logique dans mon parcours professionnel. Je travaille à l'Agora depuis cinq mois seulement et j'ai été très agréablement surpris. Bien entendu il faut canaliser les jeunes, arriver à intéresser les stagiaires.... Mais j'ai été très agréablement surpris. On reçoit aussi de plus en plus de demandes, de collectivités et de particuliers. Je pense que c'est vraiment une filière d'avenir «

Ben Youssef Benkouar, 33 ans : 
«J'ai travaillé pendant sept ans chez BPM avant de subir un licenciement économique. C'est ainsi que je me suis retrouvé à l'Agora. J'avais déjà une expérience dans la bâtiment. Je suis en formation ici depuis six mois, et le contrat devrait être renouvelé. Je ne connaissais pas du tout le travail du bois avant. J'ai déjà un stage de prévu. Après cette année d'accompagnement personnalisé, j'ai pour but de travailler en tant qu'auto-entrepreneur. Au début je pensais travailler dans le carrelage, mais cette expérience a agrandi mon horizon.»

Patrick Laurent, 47 ans :
«Je suis à la régie de territoire depuis trois mois. Avant j'étais à l'AFPA. Jusque là j'avais travaillé dans le bâtiment, la plomberie, l'électricité, le placo... Même si j'ai travaillé huit ans dans la bâtiment, mais jamais dans le domaine de la construction en bois. En fait cela n'a rien à voir avec le construction classique en béton et blocs. C'est quelque chose de complémentaire avec ce que j'ai déjà fais jusqu'ici et que je ne connaissais pas. Cette expérience sera sans aucun doute utile pour la suite de mon projet professionnel.»

A suivre...

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