Publié le 01/12/2013 à 09:47 | La Dépêche du Midi | G.D.
100 jeunes musiciens sur la scène du forum
Les élèves graulhétois préparent ce rendez-vous depuis la rentrée./Photo DDM.
«L’Ogrelet», une pièce de théâtre mise en musique avec marionnettes, sera présentée au public par le Conservatoire, en partenariat avec la ville de Graulhet, le dimanche 8 décembre, à 16 heures, au forum. Une séance destinée au public scolaire aura lieu le lendemain lundi 9, à 9 heures, toujours au forum.
Un récit noir et tendre servi par la grande auteure pour enfants Suzanne Lebeau. «Cette création va rassembler une centaine de petits musiciens. Les élèves du Conservatoire de Graulhet sont mobilisés et illustreront musicalement, tour à tour, le récit. Ensembles à vents, à cordes, classes de guitare, piano et choristes se succéderont.
Les chœurs d’enfants sont composés par les classes à horaires aménagés musique et danse de l’école de Crins, les classes de chant choral et éveil du Conservatoire de Graulhet et une classe de l’école primaire Victor-Hugo», précise Xavier Durand, professeur et responsable du Conservatoire graulhétois, antenne qui compte 82 élèves, en partenariat avec l’Orchestre batterie-fanfare de Graulhet Tarn (OBFGT) et la mairie pour les classes à horaires aménagées musique et danse, avec pour intervenants Bruno Balazard et Nathalie Foulquier.
Les marionnettistes Tamara Incekara et Stéphane Boireau feront vivre et évoluer cet «Ogrelet». Ils sont issus du théâtre du Rugissant, compagnie installée depuis de longues années à Graulhet. Elle réunit des artistes comédiens et marionnettistes, musiciens plasticiens, qui créent des spectacles représentés dans de nombreux festivals, en France et à l’étranger.
Publié le 01/12/2013 à 03:50
La salle Mourad El Bahri est née
Sabrina, la fille de Mourad; Claude Fita, maire, et Patrick Galin, son premier entraîneur, ont dévoilé la plaque./Photo DDM, G. D.
«Mourad, tu es parti trop vite». Voilà le cri du cœur spontané lancé par sa sœur Ouahiba, pour conclure les interventions qui ont suivi l’inauguration de la plaque portant le nom de Mourad El Bahri, sur le mur de la salle de boxe. Disparu tragiquement en juin dernier, le boxeur graulhétois, qui a porté les couleurs du SCG sur les rings de toute l’Europe, a reçu un hommage unanime qui a réuni ses amis d’enfance, sa famille, ses partenaires ou adversaires de rings, collègues de travail, élus et anonymes qui ont un jour côtoyé le champion.
Son ami et président du club El Hiamine Mansouri a rappelé, ému, les valeurs propres à un homme en y associant le rôle moteur et exemplaire que le boxeur avait représenté pour son club. Son premier entraîneur, Patrick Galin, a mis en avant la force de travail et de volonté qui lui avaient permis de se hisser au plus haut niveau. «Il avait gagné le respect de ses pairs sans jamais oublier de là ou il venait. Mourad était gentil, entier, parfois excessif, mais c’est comme cela que nous l’aimions.» Sur la plaque figure «La joie de vivre, la soif de gagner», une devise posthume pour celui qui repose désormais en terre en Tunisie.
Publié le 02/12/2013 à 08:52 Jean-Claude Clerc
Quand les ouvriers prennent la parole
L'ouvrage est le fruit d'un travail collectif sur la mémoire ouvrière. /Photo DDM, J.-C. C.
Le livre «Paroles ouvrières» a été réalisé grâce à un travail de collecte de témoignages initié à l’occasion de la commémoration des grandes grèves graulhétoises. «Il s’agit d’un travail sur la mémoire vive de graulhétois, issus de l’immigration des années «50 et 60», vivant dans la ville comme ses alentours ou bien issus de la ville depuis des générations. Ce sont des témoignages qui portent sur des sujets toujours sensibles. Ils sont donc anonymes, tout comme les noms des entreprises», souligne Freda. Depuis 2010, elle recueille ces récits souvent poignants. Afin de donner un véritable panorama des conditions de vie et de travail, des hommes et des femmes de différentes qualification, mais toujours salariés, ont été choisis.
Conflits sociaux, rapports entre les ouvriers et la direction, le déclin, les licenciements, le reclassement ou le chômage... Aucune impasse n’a été réalisée même si les propos ont souvent été difficile à dire, à entendre, puis à transcrire. L’amour de leur travail est toujours présent, celui du travail de la peau, celui de la maroquinerie. «Nous avons aussi découvert au fil des entretiens avec les ouvriers qu’ils ont été très peu à parler de cette expérience, même à leurs proches. Ces gens se sont retrouvés dans un sentiment d’échec et même de culpabilité. C’est dur de parler dans ces conditions», confie Fréda.
Le projet paraît aujourd’hui sous la forme d’une coédition de l’association Mémoire sociale graulhétoise, Volubilo et des éditions libertaires, avec le soutien de la municipalité. Il a été tiré à 1000 exemplaires qui seront disponibles à la Maison de la presse, chez Volubilo et en médiathèque. Ces témoignages livrent aussi une vision de la ville d’aujourd’hui et se veulent optimistes pour l’avenir. Ce document, construit à partir d’une mémoire à vif, constitue une clef essentielle pour comprendre la ville d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Publié le 02/12/2013 à 08:51 | G.D.
Temps additionnel fatal pour Graulhet
La pression incessante des Béarnais a déstabilisé le Sporting./Photo DDM Archives J.M.L.
Pour le 200e match de championnat du capitaine Julien Pauthe, ses coéquipier auraient bien voulu lui offrir une victoire à Aramits, ce qui aurait permis au Sporting de faire le break avant la trêve, en laissant très loin derrière Marmande et Fleurance, défaits ce dimanche. Sur un terrain béarnais dégradé par les intempéries, devant un public hostile, dans un match «à l’ancienne», les Graulhétois ont bien failli le faire. Ils ont au moins pu y croire jusqu’à la fin des temps additionnels, quand le pack local a enfoncé le huit tarnais sur une pénaltouche, pour propulser Gallego à l’essai. Un retournement de situation car jusque-là, Graulhet, sans totalement maîtriser la rencontre, a su peser sur les débats et longtemps tenu le score. Les débats ont été équilibrés jusqu’à la pause, seul le buteur béarnais réussissant une pénalité.
Graulhet, par Bille, à égalisé à la reprise et les visiteurs ont répondu sans faiblir au rude combat proposé, marquant leur seul essai par Buéno, là aussi en conclusion d’une touche près de la ligne. Mais voilà, en préambule, le Sporting énormément sanctionné s’était fait refuser un essai de De Chasteigneren début de rencontre, et une pénalité bien placée avait été retournée par intervention du juge de touche. Ajoutons à cela une pression incessante des Béarnais, obligeant les visiteurs à jouer serré.
«Notre point faible aura été le jeu au pied de déplacement et d’occupation. Nous avons rendu tous les ballons à l’adversaire» pestait le co-entraîneur Benoit Bellot. «Nous tenions presque le match à 10 à 3, mais nous nous sommes faits dépasser en manquant de maîtrise dans les dernières minutes. Aramits a été chercher sa victoire» Malgré les regrets, cette défaite avec le point de bonus défensif, permet au Sporting de rester premier de sa poule. «Bien sûr, nous aurions préféré rester sur une dynamique de victoire avant cette longue coupure en championnat». Rendez-vous est maintenant pris pour la reprise à Saverdun, pour le premier match retour, le 12 janvier prochain.
Publié le 02/12/2013 à 08:46
Tarn : Les Restos du cœur en action
Jacques Désert (au fond) le président tarnais et l'équipe des bénévoles de l'antenne de Graulhet./Photo DDM M.L
Lancée mardi dernier dans le Tarn et en France, la 29e campagne de distribution alimentaire des Restos du cœur va devoir surmonter une baisse des ressources et une augmentation des personnes démunies.
«Dans le Tarn, les services d’approvisionnement des Restos du cœur nous annoncent une baisse des ressources de 10 %. Non pas que les fonds européens baissent, mais il y a 28 pays. Il faut partager» résume Jacques Désert, responsable tarnais des Restos du cœur depuis septembre dernier. «Cette année, on s’attend à une augmentation du nombre de familles inscrites. Pas forcément du nombre de personnes, parce que les familles nombreuses sont mieux protégées par les services sociaux, mais il y aura plus de personne isolées» précise Danièle Bec, nouvelle responsable des Restos à Graulhet.
Plus de personnes seules
Premiers constats au lendemain des inscriptions, on trouve parmi les bénéficiaires, plus de femmes seules avec enfants, et parfois de très jeunes femmes. Mais ce qui frappe les bénévoles, c’est l’arrivée de chômeurs en fin de droits, qui ne trouvent pas de travail et à qui il reste trois ou quatre ans à attendre avant de toucher leur retraite. «C’est une population qui va croître» confirme Jacques Désert, au vu du recul annoncé de l’âge de la retraite.
«Nous n'avons jamais manqué de bénévoles»
Côté bénévoles, les forces sont là, à l’image d’Edmond Sabatier, 78 ans, ancien responsable de l’antenne de Graulhet et présent aux Restos depuis la première campagne. «Ici, depuis 21 ans, nous n’avons jamais manqué de bénévoles» assure-t-il.
L’idée, explique Jacques Désert, au-delà de la distribution de nourriture pour aider les gens, «c’est de les écouter, de les encourager dans leurs démarches, de leur demander chaque semaine comment les choses avancent. C’est quelque chose que personne ne leur demande jamais.»
Publié le 03/12/2013 à 03:51
Téléthon : La rando change de cap
Cette année la randonnée de la Ola, un des classiques de l’événement, se déroulera suivant un nouveau parcours en centre-ville.
«Nous emprunterons en grande partie le tout nouveau sentier urbain du patrimoine. Il y aura de la marche mais aussi de nombreux arrêts qui seront commentés et permettront aux randonneurs de découvrir le patrimoine et le futur de la ville», explique André Jammes, président de l’association.
Le départ sera donné samedi à 14 heures, mais les inscriptions seront prises dès 13 h 30.
Au programme de cette balade d’un peu plus de 6 km, qui alliera sport et culture : les berges du Dadou, l’ancien château des contes d’Aubijoux, la Maison des métiers du cuir, le pont des Voûtes, la chaufferie bois, le lycée, le Pont Vieux, le quartier de Panessac et l’hostellerie du Lyon d’Or…
Le retour de cette visite commentée de la ville à la plaine de Millet est prévu à 17 heures.
Publié le 03/12/2013 à 08:47
Téléthon : Le village déménage
De nombreuses réunions de travail ont été nécessaires pour préparer l'événement./ Photo DDM, J-C C
Cette année, le Téléthon va quitter le stade Noël-Pélissou et la place Henri-Dunant. Le village s’installera sur la plaine de Millet. «C’est une décision prise en concertation avec les associations. Les deux lieux où l’événement s’est déroulé semblent trop fermés. Sur la plaine de Millet nous serons pleinement ouverts sur la ville», explique Blaise Aznar, conseiller municipal délégué aux associations, aux sports et festivités.
Malgré ce changement, les habitués de l’événement ne seront pas dépaysés avec les grands «classiques» de l’événement : les expositions de voitures anciennes et baptême en 4x4 et rallye d’Autosport Passion, le concours de pêche (sur les berges du Dadou et à Nabeillou), l’initiation au tir à l’arc ou les six heures de natation du SCG Natation.
Deux fils rouges
Deux fils rouges animeront l’événement qui se déroulera durant 24 heures à partir du vendredi à 17 heures. Le premier est la traditionnelle course à pied de 24 heures. Cette année, un second fil rouge sportif durera tout le temps du Téléthion graulhétois avec de la musculation. Pour sa première participation, Espace Formes 1901 Graulhet Musculation proposera de venir pousser de la fonte : «Nous allons organiser un relais. On devrait pouvoir soulever en développé coucher quelques centaines de tonnes. S’il y a assez de monde qui participe on pourrait même arriver au millier», estime Alonso Cayuela, son président.
Comme toujours, le programme proposé par les associations de la ville sera riche et varié.
L’objectif sera simple : battre samedi à 17 heures le record de l’an passé.
Publié le 03/12/2013 à 08:47 |
Tom Mahdi crée la surprise et pas tout seul
Tom Mahdi lors d'un récent meeting à Albi.
Ils connaissaient les possibilités de Tom Mahdi, mais ses entraîneurs ne pensaient pas qu’il atteindrait aussi vite le haut des podiums.
C’est pourtant ce qu’il a fait le week-end dernier à Revel où, grâce notamment au saut en hauteur, 1,50 m en benjamin, un lancer de poids à 8,68 m et un 50 m haies en 9’’44 , il est monté sur les podiums de hauteur et sur celui du triathlon avec 86 pts.
Même si ces performances ne lui ouvrent pas encore les portes des Pointes d’or, il peut espérer qu’avec des épreuves qui lui conviendront mieux, javelot et sprint pur, il puisse se qualifier parmi les meilleurs des benjamins de l’athlétisme français.
La deuxième surprise, c’est Lise Lacourt en minimes qui l’a provoqué grâce à son lancer à 9,40 m à près d’un mètre de son record personnel et qui lui permet de remporter le concours. Personne n’attendait Camille Bouchard sur le podium du triathlon (2e, 73 pts), en plus de son épreuve préférée 50 m haies en 9’’34, elle s’est découverte sur la hauteur 1,12 m et le poids 7,69 m.
Bravo aux 14 benjamins et minimes qui ont participé à cette compétition en salle.
Publié le 04/12/2013 à 08:51
Casimir Ferrer à la OLA
L’ artiste albigeois Casimir Ferrer animera un atelier à l’attention des élèves de tous niveaux de l’atelier de peinture de la OLA le samedi 11 janvier 9 heures à 17 heures. Il prodiguera avec la générosité qu’on lui connaît de précieux conseils dans la salle de l’association où se déroulent habituellement les ateliers de peinture. Ce cours exceptionnel est prévu pour un groupe d ‘une quinzaine de personnes au maximum.
Publié le 04/12/2013 à 08:52
La poule farcie pour les travailleurs retraités
Au moment des discours et avant de passer à table.
C’est une tradition. Chaque année à pareille époque, l’association des travailleurs retraités fait son assemblée générale avant de passer à table.
En cette fin novembre, 130 adhérents ont donc assisté à la partie statutaire de la réunion, au foyer Léo-Lagrange, avant d’accueillir le maire Claude Fita accompagné du conseiller général Claude Bousquet. Dans la foulée, les anciens sont passés à table pour partager une succulente poule farcie. Avec, pour agrémenter les plats, des chants et de la magie. L’après-midi s’est prolongé en valses et en tangos.
«Au moment de se séparer tous avaient beaucoup de baume au cœur», assure le président Jean-Louis Vaissière. L’association a rappelé les dates de la distribution des colis de Noël.
Publié le 04/12/2013 à 09:40 | J.-M.G.
Castres : Le camion rempli de couennes au fossé
Le chauffeur espagnol est indemne. Mais les opérations de relevage ont duré toute l'après midi d'hier./photo JMG
Dans la nuit de lundi à mardi, un semi-remorque immatriculé en Espagne transportant des tonnes de couennes de porc issues d’un abattoir, a quitté sa trajectoire sur la route entre Castres et Lautrec, en direction de Graulhet. Le chauffeur a semble-t-il mordu le bas-côté de la route et s’est retrouvé emporté par son poids, finissant sa course dans le champ en contrebas, couché sur le côté. Par chance, le routier est sorti indemne de l’accident.
En revanche, les opérations de relevage et d’évacuation de la cargaison du poids lourd ont été particulièrement longues et compliquées hier après-midi, dans le froid et le brouillard.
La route Castres-Lautrec a dû être coupée à la circulation et donc déviée dès le début de l’après-midi afin de permettre le dépannage. Les services de la police ont veillé à la circulation et à la sécurité pendant qu’une entreprise de levage et de transport a d’abord vidé le contenu du camion réfrigéré où les déchets étaient stockés dans des containers. Puis, une à une, les palettes ont été chargées sur un camion avant que le semi-remorque ne soit relevé puis emporté sur un porte char.
La circulation a été rouverte en fin d’après midi.
Publié le 04/12/2013 à 09:05 |
Victor met la clef sous la porte
C'était le dernier fabricant de vêtements de cuir
Micheline et Henri Victor avec Sylvie, la dernière employée, chez Victor depuis 25 ans./ DDM.G.D.
Depuis le début de semaine, la boutique Victor fait une liquidation totale avant fermeture définitive prévue le 3 février.
C’est le dernier fabricant historique de vêtements de peaux et de cuir qui disparaît du paysage graulhétois dont il faisait partie depuis plus de 60 ans. «Nous prenons notre retraite, nous n’avons pas de succession et nous n’avons pas trouvé de repreneur», argumentent Henri et Micheline Victor qui avouent qu’ils ne peuvent désormais plus lutter avec une concurrence des fabricants de pays émergents qui produisent à moindres frais.
Et comme les fidèles clients ont bien vieilli, l’enseigne se retrouve dans l’impasse, elle qui a habillé du temps de feue Jeannette Victor, Jean Marais, les Compagnons de la Chanson, Achille Zavata et plus récemment Emmanuelle Devos.
Car la notoriété de l’étiquette à la peau stylisée a largement dépassé en six décennies le cadre du département et de la région. «Oui, mais aujourd’hui, ce commerce ne vaut plus grand-chose».
Pour Micheline, formé chez Breilhac et arrivée en 75, c’est un savoir-faire qui se perd. Celui qu’ont appris les 25 employés qui ont un à un quitté l’entreprise.
Des patronnières, des coupeurs, des monteuses, des piqueuses, pour des robes, des vestes et des trois-quarts la plupart du temps fabriqués sur mesure. Elles sont loin les années fastes de 75 à 85, quand les clients venaient à la boutique de l’avenue Amiral-Jaurès pour repartir avec un vêtement Made in Graulhet. «Car nous avons toujours mis un point d’honneur à n’utiliser que les peaux réalisées ici». Un crève-cœur pour Henri et Micheline.
Publié le 05/12/2013 à 07:45 | J-C Clerc
Le futur centre de secours se dévoile
Le panneau d'annonce des travaux en été découvert mardi matin en présence des élus. /Photo DDM, J-C C.
Après de longues années d’études, le projet de centre de secours qui prendra place boulevard Georges-Rivari, dans les anciens locaux de l’ASSEDIC, vient d’être dévoilé. Fruit d’une longue réflexion et d’échanges entre architectes et soldats du feu, le nouveau bâtiment devrait être fonctionnel et adapté aux besoins d’un centre d’incendie et de secours actuel.
«C’est un projet que nous nourrissons depuis longtemps. Il a maintenant été arrêté et validé par les élus, on entre dans une phase opérationnelle. Les travaux auront lieu en 2014 jusqu’à fin 2015», se félicite Michel Benoît, président du SDIS (service départemental d’incendie et de secours). Comme ailleurs, la commune a fourni le terrain et le bâtiment, ici pour un montant de 500000 €. Les travaux seront pris en charge par le SDIS. «Les deux unités foncières étaient séparées par de nombreux réseaux», souligne Frédéric Guibert, du cabinet Alliage.
Le projet final permet d’avoir un accès facile à ces réseaux en cas de besoin car ils se situeront sous une partie enherbée.
«De cet inconvénient nous avons fait un atout. Il n’y aura qu’un seul accès direct à la voie rapide et les véhicules légers et les engins ne se croiseront pas», souligne Frédéric Guibert.
Au-delà de la réalisation, l’emplacement permet de prévoir sereinement l’avenir. Le terrain attenant au futur centre de secours permettra, si besoin est, de créer un second espace de stockage de véhicules, témoignant de la volonté de voir «à long terme» pour ce nouvel équipement.
Les détails du projet
L’ancien bâtiment de l’ASSEDIC d’une superficie de 900 m2 sera conservé, la structure métallique permettant un réaménagement aisé de son intérieur. «Après la première visite nous nous sommes aperçus qu’il pouvait être satisfaisant après un rafraîchissement et une adaptation», explique Frédéric Guibert. Pour arriver à la surface nécessaire, le bâtiment sera agrandi pour arriver à une superficie de près de 2000 m2.La première partie du centre comprendra bureaux, salle de formation, salle de musculation et foyer avec une terrasse extérieure.
La seconde zone, en partie centrale, comprendra un puits de jour autour duquel seront situées les chambres des personnels de garde. Enfin le troisième pôle comprendra les vestiaires, hommes et femmes, avec un accès direct à la remise où seront situés les véhicules. Des aires sont prévues pour les exercices ainsi qu’une tour d’entraînement attenante à l’édifice.
Publié le 06/12/2013 à 09:11 J-C Clerc
15 correspondants sûreté pour alerter les commerçants
Une formation s'est déroulée mercredi à la BTA de Graulhet./Photo DDM
Ils sont quinze, un pour chaque brigade autonome ou communauté de brigades, à s’être portés volontaires pour faire partie d’une initiative pionnière. Le département du Tarn, sous l’impulsion du colonel Pierre Bouquin, est en effet désormais doté d’un réseau de militaires spécialement formés pour travailler avec les commerçants et les entrepreneurs afin de les aider dans la prévention et la sécurité passive. «La prévention est le mode d’action traditionnel de la gendarmerie. Nous intervenons aussi bien dans le domaine de la sécurité routière que celui des nouvelles technologies» rappelle le lieutenant-colonel Didier Laurens, officier prévention-partenariat. Car le but de l’opération est clair : empêcher la commission des faits en sensibilisant et en informant les professionnels des escroqueries et autres formes de vols dont ils pourraient être les victimes.
Dans chaque secteur de gendarmerie, les commerçants ont donc désormais un correspondant sûreté spécialement formé auquel ils peuvent se référer. Une attention particulière est portée aux buralistes, bijoutiers et pharmaciens comme à l’ensemble des magasins qui connaissent une hausse de fréquentation en cette période de fêtes. Au fil de l’année, d’autres types d’établissement feront l’objet d’une attention particulière. «Un point sera fait d’ici un an pour dresser un bilan de ce réseau qui atteint aujourd’hui sa maturité», conclut le lieutenant-colonel Laurens.
Publié le 06/12/2013 à 03:49
Jeunes sapeurs-pompiers : le centre de secours recrute
Groupe des jeunes sapeurs-pompiers de Graulhet / DDM
Depuis de nombreuses années le SDIS (service départemental d’incendie de secours) du Tarn propose aux adolescents âgés de 13 à 14 ans d’intégrer des sections de JSP (jeunes sapeurs-pompiers) afin d’y apprendre un métier basé sur la polyvalence (secourisme, lutte contre les incendies, etc.) et la vie en collectivité. Le recrutement est actuellement ouvert à Graulhet.
À l’issue de cette formation de quatre années, les JSP répondant favorablement à l’ensemble des évaluations écrites, orales et sportives auront acquis suffisamment de connaissances dans les différents secteurs d’activités des sapeurs-pompiers et pourront, s’ils le souhaitent, être recrutés comme sapeurs-pompiers volontaires au sein d’un centre de secours.
Intégrer une section de jeunes sapeurs-pompiers c’est s’engager à suivre une formation de secourisme et de lutte contre les incendies, à respecter des valeurs, une discipline, en vue de devenir peut-être les sapeurs-pompiers de demain. Pour être éligible il faut avoir entre 13 et 14 ans au 31 décembre 2014.
Les dossiers qui peuvent être télécharger sur le site www.adsjspt.fr - où une pré-inscription est aussi réalisable - sont à déposer au plus tôt au centre de secours.
Publié le 06/12/2013 à 03:51 | J-C Clerc
Première réunion pour Claude Fita
Claude Fita a présenté son bilan et se projets pour la ville./ Photo DDM, J-C C .
Claude Fita, maire sortant, a pris mercredi soir une avance sur ses concurrents en organisant à l’Auditorium une première réunion publique. Pour le lancement de sa campagne, l’élu n’a pas présenté de propositions concrètes ou de liste de candidats mais a dressé un bilan de son action et offert à plus d’une centaine de personnes ses pistes pour poursuivre son action.
«Nous avons tout fait pour sortir Graulhet du déclin, il est derrière nous» a déclaré l’élu avant de revenir sur le mandat qui s’achève. Tour à tour, certains de ses adjoints et conseillers, Florence Bélou, Danielle Désert, Guy Peyre, Claire Fita et Claude Albouy ont présenté leur bilan. Ceci ne signifiait pas qu’ils seraient partants pour se présenter devant les électeurs puisque Claire Fita a annoncé depuis des mois qu’elle ne se représenterait pas à l’issue de son mandat. Même s’il s’agissait avant tout de «prêcher à des convaincus», ce moment a été l’occasion de répéter et peaufiner les arguments de la campagne qui s’ouvre : «Pour nous, il y a trois grands principes : l’ouverture à nos partenaires, le rassemblement de tous les Graulhétois et la cohérence de chaque action», a expliqué Claude Fita avant de présenter les enjeux de son équipe pour les six ans à venir.
Celles et ceux qui étaient venus chercher de propositions concrètes seront restés sur leur faim, mais auront pu comprendre ce qui allait les décider. Si la courbe du déclin démographique a été inversée, l’élu entend accélérer cette dynamique et la transformer en développement économique et en emplois. «Il faut impulser un projet structurant pour nos filières industrielles, notamment celles d’excellence que sont la chimie verte, du travail du cuir et du bâtiment», a expliqué l’élu avant de conclure sur la poursuite de l’accompagnement des mutations sociales. Quant au slogan il sera «Ensemble, réussir Graulhet». Si pour la composition de la liste et les propositions concrètes les électeurs devront patienter encore quelques semaines, pour Claude Fita la campagne des municipales est vraiment lancée.
Publié le 06/12/2013 à 03:51
Premier tournoi de régionale 2
Sinke a été le champion de ce tournoi.
Pour la première fois le club d’échecs de Graulhet a accueilli une rencontre de Régionale 2. Ce moment a aussi été l’occasion de mettre pour la première fois le temporel en avant. Les parties ont duré environ une heure trente. Le jeune Sinke a été le champion de la journée. Pour ce faire il a su gérer aussi bien le spatial que le temporel et a en même temps noté tous les coups de sa partie. Pour plus de renseignements sur le club d’échecs de Graulhet et cette discipline que l’on peut pratiquer dès 4 ou 5 ans, il est possible de contacter l’association en téléphonant au 07.57.50.14.58.
Publié le 07/12/2013 à 03:52 | G.D.
Le nombre de demandeurs explose
Jeudi après-midi les locaux du Secours Populaire n'ont pas désempli.
«J’ai pris la responsabilité du comité local il y a 4 ans, et je ne pensais pas en si peu de temps avoir à faire face à une aussi importante augmentation de personnes accueillies sur Graulhet». Dominique Roblin compte et recompte, mais c’est bien 40 % de personnes en plus par rapport à l’année précédente qui est inscrit. «La tendance est nationale, mais nous avons dû nous réorganiser en passant de deux groupes à quatre et en sachant que nous serions obligés de limiter la durée de l’aide alimentaire que nous fournissons». Pourtant, début octobre, les distributions ont débuté dans des conditions quasi-normales. «Depuis il y a eu un afflux de gens en situation de précarité. Nous allons aussi devoir mettre en place des permanences supplémentaires pour répondre ne serait-ce qu’aux demandes de rendez-vous».
Dans l’urgence, le comité de Graulhet s’est fait fournir le supplément par les surplus des comités alentours et peut compter sur l’engagement du Leclerc local. «Il va falloir à court terme engager une réflexion sur l’avenir immédiat du Secours Populaire de Graulhet. Il nous est par fondement impossible de refuser du monde, nous distribuons de l’aide alimentaire toute l’année, mais jusqu’à quand ?», s’interroge la responsable. «Il y a aussi l’aide morale qui est essentielle. Nous découvrons ainsi des gens formidables qui en échange de notre aide viennent à leur tour aider à la logistique». Dominique Roblin reconnaît qu’elle a de moins en moins de temps à consacrer à cette dernière tâche, parce que l’aide alimentaire d’urgence l’est plus que jamais.
Publié le 08/12/2013 à 03:50
Le Choc des Titans a refusé du monde
La désignation des vainqueurs au terme du combat.
El Hiamine Mansouri, le président et organisteur de la soirée , estime entre 200 et 300 le nombre de personnes à qui il a du refuser l’entrée de la 3e édition du Choc des Titans. La salle était comble pour le gala de boxe K-1, et le public bien chaud pour manifester son soutien aux 22 boxuers des onze combats de la soirée. Elle a débuté par la démonstration des jeunes de l’école de boxe du Sporting club graulhétois. Moment d’intense émotion, quand le puncheur Laurent Debono, a, sur le ring, remis ses gants à Ali, le fils de Mourad El Bahri, à qui le Choc des Titans rendait hommage.
Au fil des rencontres, c’est l’engagement physique total que les spectateurs, avertis comme néophytes, ont salué. Les boxeurs, drivés par le club local, ont eu des résultats mitigés. Mehdi Ben Sorba pour le premier combat de sa carrière a gagné par KO. Foued Mejoub et Laurent Debono ont gagné aux points.
Publié le 09/12/2013 à 08:52
Art contemporain : le MuMo en escale
Le MuMo lors de son escale à Bron./Photo DDM
Les 11 et 12 décembre, Graulhet accueillera une exposition itinérante d’art contemporain avec l’implantation d’un poids lourd sur la ville qui réalise un tour du monde.
Né de la conviction que l’art est un outil d’ouverture et de partage susceptible d’abolir les frontières et de transformer notre vision du monde, MuMo est un musée mobile destiné à aller directement à la rencontre des enfants sur leur lieux de vie : cour d’école, centre de loisirs, parking d’un quartier et autres.
Ce musée itinérant, lancé en 2011 sur les routes de France et d’Afrique, propose aux plus jeunes une confrontation directe avec les œuvres d’art spécialement concues pour eux par 13 artistes de renommée internationale.
Une approche de l'art inédite
Sous forme de container, ce musée se déploie pour s’ouvrir sur quatre espaces distincts, chacun plongeant les enfants dans un univers différent : peinture, sculpture, installation, vidéo et autre design.
Ce dispositif original qui propose une approche inédite de l’art contemporain, a pour vocation de réduire une fracture artistique due à l’éloignement, qu’il soit géographique (16,8 % des Français habitent à plus d’une heure d’un musée), économique (quand 20% des Français renoncent aux dépenses de santé les dépenses culturelles apparaissent superflues) ou psychologique, l’art contemporain étant souvent perçu comme un art complexe et élitiste, réservé aux intimités.
Entre Douala, Anvers, et des tournées en Italie et en Suisse, le musée mobile fera escale à Graulhet pour le plus grand plaisir des amateurs comme des curieux qui pourront pousser la porte d’un musée par comme les autres.
Publié le 10/12/2013 à 08:19 J-C Clerc
Les charmes de la mob font des émules
La transmission dans la bonne humeur./Photo DDM, J-C C .
En entrant dans la garage, outre les dizaines de mobylettes, c’est une odeur que l’on reconnaît. Un parfum qui rappelle les années d’adolescence. «ça le fait souvent. C’est l’odeur caractéristique des moteurs à deux temps», explique Glenn avec un sourire complice. Alors que la plupart des autres sont passés aux gros cubes ou aux quatre roues, il a conservé l’amour de la pétrolette et propose aujourd’hui au Forg and Rock de restaurer, réparer ou arranger les 49,9 cc qui ont fait le bonheur de beaucoup.
Les amateurs et passionnés se retrouvent les mercredis et vendredis à partir de 18 heures. «Il y a des gens qui veulent retaper leur vieille mob’, des adolescents à qui on a offert une mobylette hors d’état… Les mécaniciens ont des profils très divers», explique Glenn. Ici les novices sont les bienvenues car on est là pour apprendre. Il y a l’entraide et aussi les conseils de ceux qui ont «plus de bouteille» pour découvrir comment peindre ou souder.
Les passionnés peuvent aussi se retrouver sur des circuits adaptés pour faire tourner leurs mob’ressuscitées qui sont souvent plus proches de la création. «Hors championnat je prépare un projet pour 2015, une journée avec tous les anciens pilotes promo 50», confie l’ancien champion. Car la passion demeure et elle est, avec l’envie de transmettre, le moteur qui fait tourner cette aventure. Aujourd’hui les membres de l’atelier, qui ont de nombreuses idées d’événements et d’action à meneur, sont à la recherche de sponsors pour poursuivre cette belle aventure humaine qui regroupe plusieurs générations autour des fameuses mobs au charme indémodable.
Publié le 10/12/2013 à 09:08 |
Tarn & Dadou et PG Com dans la cour des grands
Patrice Gausserand et Corinne Rigal ont reçu le trophée à Nice.
Un beau coup de pub nationale pour la Communauté de communes Tarn&Dadou et une belle promotion pour l’Agence PG Com : Les Trophées de la Communication 2013, pour leur douzième édition, ont remis leurs prix dans un grand hôtel de Nice. Parmi les nominés des 36 catégories, on comptait surtout des poids lourds de l’économie nationale qui fonctionnent avec des budgets de communication à 6 ou 9 zéros. La communauté urbaine de Montpellier, Versailles, Le Grand Lyon, Rennes Métropole, Danone, Axa, Natixis, on en passe et des aussi costauds.
Dans la catégorie «meilleure action de communication environnementale», c’est Saint-Gobain qui l’emporte devant Méditerranée 2000, La Poste et Tarn&Dadou, Petit Poucet dans le monde des géants. La seule collectivité de Midi-Pyrénées en dehors de la ville de Toulouse, mais celle-ci avait conçu sa communication en interne. C’est la jeune agence PG Com, créée en 2008 par Patrice Gausserand et comptant aujourd’hui 14 collaborateurs, qui a conçu et réalisé la campagne de Tarn&Dadou. Yannick Michel, le jeune chef de projets, et son équipe ont travaillé sur 7 visuels et un slogan «Les petits gestes de chacun construisent l’avenir de tous».
Une campagne qui ne sera visible sur les panneaux de communication des villes de Gaillac et Graulhet que dans quelques jours. Tarn et Dadou se félicite également de cette distinction. «Cette action correspond à un engagement que nous avions pris auprès de nos agents de collecte pour une sensibilisation de la population à l’intérêt et la difficulté de leur métier», précise François Carbonel, le directeur de cabinet de Pascal Néel, président de TED. «C’est une grande satisfaction pour toute l’équipe du service environnement».
Humour et fraîcheur
«Nous ne voulions pas stigmatiser le consommateur, mais le responsabiliser et promouvoir les éco-comportements», indique Patrice Gausserand. La stratégie gagnante misait sur la fraîcheur, l’humour et l’attachement au pays et au paysage. «C’était notre première participation, on se sentait petits, on était face aux plus grandes agences françaises». Mais la PME gaillacoise s’est frayé un chemin vers la finale et la 4e place. Agence de communication généraliste (conception et animation de sites internet, impression numérique, campagnes diverses), PG Com vient d’investir dans un studio 360° automatique. Sans tapage, son équipe de jeunes créatifs gagne de gros contrats sur la pub et maintenant l’événementiel avec Cube Events. Pour Tarn&Dadou, recourir à ses services était la bonne pioche.
Publié le 11/12/2013 à 07:43 | P.-J. Pyrda
Le feu ravage une maison à la Ventenayé
36 pompiers venus de cinq centres de secours étaient mobilisés hier soir sur ce très grave incendie./Photo DDM, J.-C. Clerc
Une maison a été entièrement détruite par un incendie hier soir, au hameau de la Ventenayé. Il était 18 h 40 et la propriétaire de cette belle bâtisse, qui venait de rendre visite à une amie, a constaté en rentrant chez elle que des flammes sortaient du 1er étage. Avec le concours du voisinage, elle a pu alerter les secours. Compte tenu de la superficie de l’habitation (300 m2) et du risque de propagation aux maisons mitoyennes, le Codis du Tarn a dépêché d’énormes moyens sur place. 36 sapeurs-pompiers, venus des casernes de Graulhet, Albi, Gaillac, Réalmont et Saint-Juéry, avec 9 véhicules, ont convergé vers le lieu du sinistre.
Les flammes ayant gagné très vite les combles et la toiture, leur tâche s’est avérée très difficile. Une ligne électrique passant juste au-dessus de la maison, il a fallu qu’ERDF coupe le courant au plus fort de l’incendie, plongeant une bonne partie du hameau dans l’obscurité. Pendant ce temps, les gendarmes de Graulhet sécurisaient les accès du hameau, avec le concours des services municipaux pour installer des barrières.
Famille et voisins solidaires
À 20 h 30, le feu, attaqué par quatre lances montées sur fourgon, faisait toujours rage. L’action des secours, dirigée par le capitaine Morlans, de Castres, chef de colonne et le lieutenant Pelissou, de Gaillac, chef de groupe, a permis d’éviter la propagation. Les deux voisines qui avaient été un moment évacuées ont pu rentrer chez elles vers 21 h 30. La propriétaire, choquée, avait déjà été prise en charge par une infirmière de Graulhet avant d’être évacuée sur l’hôpital de Lavaur.
À 22 heures, l’un de ses deux fils, joint au téléphone, nous donnait des nouvelles rassurantes : «On va aller récupérer maman à l’hôpital.» Veuve depuis le décès de son mari, la sexagénaire avait bien besoin du réconfort de ses enfants. Arrivé dès 19 heures sur les lieux, le maire Claude Fita s’est inquiété de l’état de santé de la propriétaire. «Le voisinage a été très réactif. Tout le monde se connaît à la Ventenayé et on voit que la solidarité n’est pas un vain mot», souligne l’élu. Cette solidarité devrait encore s’exprimer dans les prochains jours.
Si l’origine accidentelle de l’incendie ne fait aucun doute, l’enquête devra en établir précisément les causes.
Publié le 11/12/2013 à 08:50
Trois week-ends riches en performances
Globalement de bons résultats pour les nageurs graulhétois.
Meeting qualificatif Alex Jany à Castres : Les poussins devaient effectuer un 100 m 4 N et benjamins un 200 m 4N. Pas de temps minimum pour participer mais nécessité de réaliser de bons temps pour espérer figurer dans les meilleures séries le 15 décembre à Toulouse. Au terme de cette compétition, Charline Carayon, Jordan Goncalvès, Olivia Sicard et autre Edgar Vaslet ont brillé.
Championnat départemental d’hiver à Mazamet : L’occasion pour les minimes de se qualifier pour les championnats régionaux. Camille Guiraud, Laura Pau et Adrien Causse étant déjà à ce niveau, Fabien Gaspar espérait beaucoup de la jeune garde. Ses attentes ont été récompensées puisqu’Alexia Dastugues, Célia Routelous et Zoé Schmidt ont réalisé les minima pour accéder à ce niveau. Camille Martorel échouant de très peu, se qualifie tout de même pour le Meeting régional et les championnats d’été.
Première journée des médailles du Toac à Toulouse. Toujours très attendu par les plus jeunes compétiteurs et bien souvent le baptême du bassin de 50m, la journée a une fois encore amené son lot de satisfaction. Edgar Vaslet, Ismaël Tabouche, Sofia Schmidt ont brillamment tiré leur épingle du jeu. Samy Chikahoui, Jordan Goncalvès, Charline Carayon, interclubs régionaux des maîtres à Albi. Vingt-sept équipes de toute la région dont 10 Graulhétois. Derrière les grosses pointures comme Toulouse ou Millau, les masters ont encore une fois montré que la qualité technique ne disparaît pas avec les années.
Publié le 12/12/2013 à 08:56
Solidarité : la belle course de Josette
Les 1.200 km n’étaient pas loin, avec 1190 km parcourus au compteur… Les Graulhétois se sont mobilisés comme chaque année pour les fameuses foulées du Téléthon. Si chaque pas compte, on notera que cette année Josette Chtorkh était une fois de plus au départ le vendredi à 17 heures. Fidèle au poste, du haut de ses 79 printemps, elle est toujours partante chaque année. Pour l’édition 2013 Josette a parcouru 10 km. Bien entendu ce n’est pas là le temps réalisé qui compte, mais le geste. Et le geste est beau, comme il le sera l’an prochain pour ses 80 printemps.
Publié le 13/12/2013 à 09:54 | J-C C
Visite à la brasserie
Le brassage, tout un art./ Photo DDM, J-C C
En visitant la brasserie des Vignes, c’est toute une filière tarnaise que la préfète a pu découvrir et elle a pu mesurer l’importance grandissante. Car de la culture du houblon à l’embouteillage, le département est le seul en France à pouvoir s’enorgueillir de posséder l’intégralité de cette filière en pleine expansion.
Avec 30 000 bouteilles par an au compteur, Stéphane Dumeynieu a étonné en présentant son étiqueteuse entièrement manuelle. «C’est un état d’esprit, une façon de voir les choses», explique le brasseur qui dans son ancienne mégisserie a récupéré beaucoup de mobilier qui donne un véritable cachet au lieu. Au cours de sa visite, la préfète a pu découvrir le lent processus de fabrication de la boisson fermentée. Mais s’il y a bien entendu sur le site la production au rez-de-chaussée, la «fabrique de bières» ouvre aussi ses portes au public pour faire découvrir un univers souvent méconnu. La visite du «petit musée de la bière» - avec entre autres un documentaire de 1930 destiné à enseigner la fabrication de la bière aux écoliers- dure une petite heure. S’il est possible de déambuler dans l’univers brassicole ainsi que dans celui de l’exposition photographique qu’accueille aussi le lieu, c’est surtout la richesse du discours du brasseur qui fait la force de cette visite.
Il n’a pas oublié, à l’occasion de cette visite préfectorale, de parler de taxes et de façons d’encourager à la dégustation et lutter contre l’enivrement, notamment des plus jeunes. «Une bière artisanale, c’est comme un bon vin, il faut savoir la déguster», explique Stéphane Dumeynieu. C’est aussi en ce sens que, comme ses collègues brasseurs, il œuvre pour faire découvrir l’univers brassicole en faisant montre de pédagogie. Mais cette démarche, si elle est sincère, a aussi un autre atout. Car si une partie des visiteurs provient aujourd’hui «du cru», une autre partie, de plus en plus importante, inscrit aussi aujourd’hui son passage à la brasserie dans le cadre de visites touristiques.
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