Rugby : avant le derby "Tarn & Dadou"

28/9/2013



 
Depuis quelques semaines, de grandes affiches à l'honneur des Gaillacois ont envahi les abords de la rocade graulhétoise ! Une source de motivation supplémentaire demain pour nos "rouge & noir" qui veulent rester maîtres dans leur enceinte de Noël Pélissou...

 
Publié le 27/09/2013 à 09:24 | La Dépêche du Midi |  F.B. et G.D.
 
Graulhet : Fabrice Hédreville, le globe-trotter tarnais
 
Rugby - Fédérale 2 : Le 3e ligne du Sporting, qui a évolué dans les deux clubs, jouera le derby Graulhet-Gaillac sans retenue (16 h).
 
Fabrice Hedreville avec le sixième maillot de sa longue carrière. /Photo DDM 
 
Depuis son arrivée dans le Tarn en provenance de la Guadeloupe puis de Strasbourg, Fabrice Hédreville a fait le tour des clubs locaux pour atterrir à Graulhet.
 
De son passage à Gaillac entre 2003 et 2006, Fabrice Hédreville garde le souvenir de deux premières saisons formidables tant au niveau sportif que relationnel. «Les mauvais souvenirs, je n’en ai pas, pour moi le rugby est un jeu et je ne m’encombre pas l’esprit avec des choses négatives», relativise le troisième ligne, éclos au rugby chez les Good-Luck de Guadeloupe, avant de jouer six ans à Strasbourg et d’arriver dans le Tarn. «Je suis parti de Gaillac car le club ne comptait plus sur moi. L’année précédant l’accession en Pro D2, je me suis blessé, et quand j’ai repris le chemin des terrains, j’ai joué avec la réserve et très peu en première. Pour l’anecdote, à l’issue de cette saison les deux équipes ont remporté le championnat».
 
Après Lavaur et Saint-Sulpice, Fabrice est arrivé en début de saison à Graulhet, à 37 ans. «J’ai rencontré le staff qui m’a proposé un projet séduisant, ambitieux et réalisable. La remise en question n’est pas une histoire d’âge, j’ai besoin de me remettre en question quotidiennement sinon je piétine. Je fonctionne à l’envie. Si cette envie est toujours là, que mes jambes sont partantes et que j’apporte quelque chose à mon équipe, la question ne se posera pas».
 
Graulhet - Saverdun ( Photo SCG)
 
Ce dimanche, comme face à Saverdun et à Nafarroa, il jouera plein pot, c’est dans sa nature. «Si on met de la retenue dans ce sport qui est un sport de combat, on risque de se faire mal et de manquer de respect aux adversaires et aux personnes qui nous soutiennent. Donc ce dimanche, la seconde, sans retenue sera mienne».
 
Inutile de dire que le résidant de Cadalen, entre Graulhet et Gaillac, attend ce derby avec gourmandise et espère bien gagner malgré les amitiés qui le lie à ses anciens partenaires. «Oui bien sûr, j’ai gardé des amis à Gaillac, on pourra citer ceux de mon époque comme Mickaël Delmas, les frères Squassina, John Denat, Nicolas Clergue, Mickaël Clergue, Yann Gramaglia». Dimanche ils seront en face, mais lui, ne veut pas envisager la première défaite de la saison.

 
Gaillac - Nicolas Clergue : «Nous avions coché la date»
 
Gaillac - Marmande (Photo UAGR)
 
Nicolas Clergue ? Mieux vaut l’avoir avec que contre tant ses placages sont dévastateurs : les Marmandais dimanche ont constaté qu’au ras des regroupements, ils ont dû souvent enclencher la marche arrière et les spectateurs placés le long des balustrades ont poussé quelques interjections d’admiration. «Nous nous étions parlé après notre défaite à Morlaas et promis de rectifier le tir afin de nous mettre en confiance avant le derby». Mission accomplie.
 
Du coup, Nicolas Clergue, qui avait retrouvé son poste fétiche en 8 poussa quelques belles charges, relayées par un Juju Régnier «mort de faim» après sa longue absence ou Anthony Clergue, qui a trouvé dans son nouveau club les valeurs encensées par son aîné : «Cela a dû le changer de l’année passée, effectuée chez les militaires».
 
Quelles sont les premières impressions laissées par le nouveau millésime de l’UAGR ? «La concurrence, tous les postes ont été doublés», s’empresse d’ajouter le flanker, «il n’y a plus de titulaire attitré et personne ne peut se laisser aller».
 
Justement, en troisième ligne, outre la trilogie Clergue (le cousin Michael frappe à la porte), postulent le capitaine Julien Régnier, Djibril Diarra, encore absent pour un bon mois (cheville), le «revenant» Rémy Gausseran, très précieux par son expérience, le Carmausin Ludovic Itan, Cédric Squassina (incertain dimanche), et d’autres encore comme Mathieu Vaissière. Même chose en première ligne où les Arzacois Gisquet (Olivier a repris dimanche) seront associés à Willy Giraldo, Jérémy Abrial, Yoan Crayssac ou Julien Clergue (pas de lien de parenté avec les trois autres !).
 
Gaillac - Marmande (Photo UAGR)
 
Par contre, en deuxième ligne, Benjamin Généré et Julien Grégoire ne pourront compter que sur les deux Laurent, Cransac et Glories, sauf révélation. Au talonnage, Yoan St Cyr devra mettre le grand braquet face à Julien Vello ou Fabien Manelphe et Guillaume Boddi (pilier aussi), en attendant le Blagnacais Michalak. Derrière, les trois-quarts se bousculent, surtout avec les arrivées d’Arthur Wagner et Jonathan Denat, voilà qui n’est pas pour déplaire au coach Philippe Garrigues. Les blessures de longue durée de François Guille et Dawid Poplawski (six semaines) justifient un tel recrutement.
 
À l’arrière, le buteur Alexandre Calmont tournera avec Jonathan Orsi. Quant à la charnière, si Cédric Vaissière est le catalyseur de l’équipe, Guillaume Delmas progresse à chaque rencontre, Jean-Phi Delmas se tient prêt et à l’ouverture Ludo Marin a effectué une bonne rentrée de même que Mika Delmas en B
 
Un recrutement de qualité. «Celui de Graulhet n’est pas mal non plus», fait remarquer Nico Clergue, «des gars comme Pagès et surtout leurs 10 points au classement (2 bonus offensifs dont un à Nafarroa) le prouvent». L’UAGR pourra-t-elle faire mentir le dicton jamais deux sans trois ?
 
 
Publié le 28/09/2013 à 09:07   G.D.
 
Yannick Jauzion, invité vedette du derby Graulhet-Gaillac
 
Le derby tarnais entre Graulhet et Gaillac a lieu dimanche (16 h) en présence d'un invité de marque.
 
Yannick Jauzion, qui a mis un terme à sa carrière toulousaine au printemps dernier, n'hesite jamais à manifester son attachement à Graulhet, un club où il a été formé. /Photo DDM  Michel Viala 
 
Formé à Graulhet, avant de partir au Stade Toulousain, Yannick Jauzion a mis fin à son exceptionnelle carrière. Il assistera dimanche au derby, en supporter du Sporting.
 
A mi-semaine, Yannick Jauzion élu en son temps, meilleur trois-quart-centre du monde, ne savait pas encore, obligations professionnelles obligent, s’il pourrait honorer l’invitation du Sporting en tant que parrain du derby.
 
Dégagé de toute activité rugbystique -il a mis un terme à sa carrière à l’intersaison-, il ne reste pas pour autant sur son canapé le dimanche à visionner avec nostalgie les grands moments -et ils sont nombreux- de son exceptionnelle carrière débutée sur l’herbe de Noël-Pélissou. «Je vais sûrement faire une reconversion professionnelle ailleurs que dans le sport, mais je compte m’investir auprès des jeunes si mon emploi du temps me le permet», confirme-t-il, histoire de rendre un peu de ce qui l’a propulsé au devant de toutes les scènes médiatiques.
 

 
L’homme est resté le même, et avoue ne pas toujours être au courant des choses du rugby amateur. «A vrai dire, je ne regarde pas les journaux tous les lundis matins, mais j’ai mes renseignements avec des personnes proches du Sporting. Je suis content pour les joueurs qui réussissent un bon début de saison, et qui doivent prendre du plaisir. J’espère simplement qu’ils continueront à créer la sensation tout au long de la saison».
 
Au moment d’aborder le «classico», le Vénéssol marque un temps d’arrêt. «Je n’ai pas de souvenir particulier de derby contre Gaillac en tête car je n’ai jamais joué contre Gaillac qui évoluait à un niveau inférieur».
 
Premier parrain du centre éducatif multisports, il vient à Graulhet avec le plaisir d’un pèlerinage aux sources de ce rugby de village qui l’a révélé. «C’est toujours un régal de croiser les joueurs de l’équipe 1 avec qui j’ai évolué de 1996 à 2000 car nous avons beaucoup de bons souvenirs communs». En signe de reconnaissance, le Sporting à travers son école de rugby lui a déjà dédié un tournoi de jeunes qui se déroulera en novembre prochain.
 
 
Publié le 25/09/2013 à 08:19   G.D.
 
Deux dirigeants : un match dans le match
En marge du derby Graulhet-Gaillac

Pauthe-Delmas, anciens 3e ligne et talonneur, le feu et la glace, mais deux visions presque identiques de ce qu'est l'esprit de clocher. /DDM.G.D. 
 
L’un bâtit des maisons, l’autre des meubles. L’un adore la brandade de morue, l’autre l’émincé de cabillaud. L’un est pur graulhétois, l’autre ne renie jamais ses origines gaillacoises. Pierre-Jean Pauthe et Jean-Pierre Delmas, amis dans la vraie vie, sont des inconditionnels dirigeants de leurs clubs, qui font le «classico» tarnais ce dimanche. P. J. Pauthe relève la mêlée d’entrée.
 
«Je crois que Gaillac est meilleur que nous. Ils font forte impression tous les dimanches, ils sont complets partout !». Un compliment que renvoie J.P. Delmas. «Graulhet a l’air cette saison en pleine bourre. Vu leur recrutement, soit ils ont cassé la tirelire, soit ils ont gagné à l’Euromillion. Ce serait bien pour nous qu’ils gagnent partout, sauf contre Gaillac bien sûr !».
 
On ne peut plus proches, les deux pronostiquent un score serré : 7-6 en faveur de Graulhet pour le Graulhétois, 18-15 pour Gaillac pour le Gaillacois. Avouant ne jamais se mettre à côté lors des derbys, ils sont assez proches au moment de juger la valeur des deux clubs. «Graulhet, ils sont comme nous, peut-être plus ambitieux. On arrive à être aussi c... d’un côté comme de l’autre. Notre ville, finalement, c’est le club !», lance J.P. Delmas. Ce à quoi P.J. Pauthe répond : «Graulhet a une âme, Gaillac n’est pas comme nous, c’est pas la même mentalité. On a souvent tenté de se rapprocher, mais ça freine. Bon, mais cette année, on n’a pas besoin d’eux !» Et vlan !
 
Graulhet - Saverdun ( Photo SCG)
 

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégories

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
 



Créer un site
Créer un site