Tarn, été 2013 : la rentrée, c'est J-4...

30/8/2013


   Sur Graulhet :   
 
TOUR D'HORIZON DES TRAVAUX DANS LES ÉCOLES
 
(Texte & Photo : ville-graulhet.fr)
 
Comme chaque année, le temps de la trêve estivale des écoliers, les employés de la ville en profitent pour réaliser des travaux au sein des écoles.
Alors que les écoliers ont pris le chemin des vacances, les employés de la ville ont dès le début juillet attaqué la vague de travaux à mener dans les différentes écoles de la ville pour préparer au mieux la rentrée scolaire de septembre 2013. 
 
Les fées du ménage sont à l’œuvre : à Crins, En Gach, L'Albertarié, Gambetta et Victor Hugo, tout est passé en revue, des murs aux plafonds en passant par les sanitaires, le mobilier, les jouets, etc. 
 
A l'école d'En Gach, c'est le déménagement du primaire dans ses locaux réhabilités qui a été mené la dernière semaine d'école. 
Les employés de la ville ont également opéré à quelques agencements : pose de tableaux, fixation d'étagères, etc.
Enfin, une rampe a été installée par l'atelier fer devant la rampe d'accès pour personnes à mobilité réduite au niveau de l'école maternelle.
La pose d'une clôture et des travaux de préparation de fondations étaient menés sur l'arrière du bâtiment de la maternelle.
 
AUTRES CHANTIERS
A l'école de Crins, côté maternelle, les plombiers ont procédé au niveau des sanitaires à l'installation de nouveaux lavabos, remplaçant les fontaines, et visant à économiser l'eau. La bibliothèque a été repensée pour accueillir une salle de classe. 
 
A l'école Gambetta, les peintres étaient à l'oeuvre. Ils ont ainsi repeint toute une classe dans des couleurs de jaune et de blanc ainsi que toutes les portes d’entrée des classes. Les pas tracés au sol dans la cour de récréation ont également été repris.
 
A l’Albertarié, ce sont plus des aménagements qui ont été menés : une salle de classe a été réaménagée afin d’accueillir à la rentrée un effectif composé d’écoliers issus du primaire et de la maternelle, la grande salle de motricité accueillera désormais la cantine (le mobilier était livré début août). Enfin, des rideaux occultant ont été posés par un artisan local dans le dortoir. 
 
En attendant de découvrir ces travaux dès le 3 septembre, les écoliers peuvent encore en profiter pour plancher sur leurs cahiers de vacances !
 
 
Publié le 14/08/2013 à 08:57  | La Dépêche du Midi | Propos recueillis par J-C Clerc
 
Une rentrée «sereine» se profile
 
Dans les bureaux des services scolaires la rentrée se prépare./Photo DDM, J-C C 
 
Florence Bélou est l’adjointe au maire chargée des affaires scolaires, du tourisme, du patrimoine et de l’agriculture.
 
Comment se présentent les effectifs pour la rentrée de septembre 2013 ?
Les chiffres du dernier pointage nous donnent un effectif globalement stationnaire. Aujourd’hui il est en légère baisse, mais le nombre varie de jour en jour.
 
Où en est-il du côté du nombre de classes ?
Il y aura une classe supplémentaire à En Gach et l’ouverture d’un deuxième poste est validée. On est sur le principe «plus de maîtres que de classe». Nous pourrons ainsi avoir sur Crins une classe 70% maternelle et 30% primaire. Faire le lien avec la crèche et les assistantes maternelles est une chose importante et nous avons pu mener un travail très intéressant dans ce sens avec la communauté des communes et la politique de la ville pour intégrer les enfants à l’école le plus tôt possible, ce qui est une gage pour un bon apprentissage et plus tard de réussite scolaire.
 
Combien y-aura-t-il d’enfants par classe ?
Nous devrions être en moyenne avoir entre 23 et 25 enfants par classe. Nous avons la chance d’être dans un dispositif ECLAIR. Il concerne tous les niveaux et nous commençons à travailler à la base, dès la petite enfance pour éviter les échecs plus tard et que tout le monde démarre sa scolarité avec les mêmes chances.
 
Mais la grande nouveauté de la rentrée est le passage à la semaine de cinq jours...
Nous avons tous les moyens nécessaires et avons pu voir l’implication du personnel pour mettre en place cette réforme, travailler le mercredi matin et accompagner l’après-midi les enfants dans des projets éducatifs territoriaux qui ont été monté par la mairie en lien avec les directeurs d’écoles et l’amicale laïque dans un premier temps avant d’y intégrer les autres associations et de tenir des réunions d’informations pour les parents d’élèves.
 
Globalement, comment s’annonce pour vous cette rentrée ?
C’est une rentrée sereine qui se profile dans les écoles de la ville. Nous accueillerons madame la Préfète d Tarn et l’inspecteur d’Académie le 3 septembre à Crins et En Gach.

 
Publié le 08/08/2013 à 03:51 | Propos recueillis par J-C.
 
Karine Renaud, nouvelle présidente de l'amicale laïque
 
Karine Renaud devant la maison de l'enfance de Victor-Hugo. /Photo DDM, J-C C 
 
Karine Renaud est depuis trois mois la nouvelle présidente de l’amicale laïque de Graulhet qui a vu le jour en 1955 et gère aujourd’hui, entre autres, les Maisons de l’enfance et le centre de loisirs de la Courbe.
 
Quel a été votre parcours au sein de l’amicale avant d’en devenir la présidente ?
En tant que directrice de l’école élémentaire de Crins depuis trois ans, j’en étais membre de droit, mais je connaissais déjà l’amicale en tant qu’enseignante depuis 12 ans à Graulhet. Le travail de l’association est très important et même essentiel pour les écoles. Un jour Daniel Albouy m’a fait part de son désir de quitter le poste de président et m’a sollicitée. J’y ai longuement réfléchi.
 
Qu’est-ce qui vous a fait hésiter puis vous a décidé à accepter ?
La fonction de directrice d’une école demande beaucoup de temps et j’ai aussi une vie de famille… Mais l’action de l’amicale et les valeurs qu’elle porte sont très importantes… Et puis nous nous sommes réparti les tâches avec Nadège Roussel, la présidente déléguée. Depuis trois mois tout se passe comme prévu.
 
Le grand chantier est celui de la modification des rythmes scolaires. Comment travaillez-vous sur le sujet ?
Il y a eu d’importantes concertations entre l’éducation nationale, la municipalité et l’Amicale. Les quatre axes forts, culturels, sportifs, nouvelles technologies et citoyenneté seront conservés. Ce changement peut constituer un plus dans la mesure où le temps des activités sera plus long l’après-midi, nous pourrons ainsi avoir des activités de plus grande qualité.
 
Comment cela se traduit-il en termes d’emploi ?
Pour l’instant, ce sont les mêmes personnes qui seront là, mais elles travailleront plus longtemps. Nous avons déjà prévu plusieurs réunions pour tirer les premiers enseignements de ce changement et sommes déjà prêts à nous adapter rapidement.
 
Quelles sont les principales inconnues ?
C’est surtout la fréquentation du mercredi que nous ne connaissons pas encore. Il ne pourra par exemple plus y avoir de sorties à la journée. Mais toute l’équipe est d’ores et déjà prête à changer son organisation en fonction des besoins que nous identifierons à la rentrée.

 
Publié le 29/08/2013 à 09:04 
 
C'est déjà la rentrée au collège Louis-Pasteur
 
Avec Sylvie Arnoult, infirmière de l'établissement, les élèves ont parlé, entre autres, des différents petits-déjeuners possibles. /Photo DDM, J-C C 
 
Trois quarts des effectifs des classes de sixième ont participé mardi et mercredi à «l’école ouverte» au collège Louis-Pasteur. Cette action leur a permis d’améliorer leur intégration dans l’établissement scolaire et de découvrir le nouvel univers qui s’offre à eux à l’occasion de cette première rentrée dans le secondaire.
 
Appréhender les locaux, rencontrer des personnels (professeurs, CPE, surveillants, infirmière, direction) mais aussi se familiariser aux règles de fonctionnement du collège sont autant d’objectifs de cette rentrée anticipée. Des révisions en mathématiques, en français et anglais, des pratiques sportives autour de jeux de coopération ou encore du chant étaient aussi au programme de ces deux journées d’intégration qui se sont déroulées en l’absence des «grands» qui connaissent déjà l’établissement.

Ce moment a aussi été l’occasion de rappeler les «fondamentaux» de l’importance du petit-déjeuner à l’hygiène. Cette action a bien entendu été encadrée par des personnels du collège mais a aussi vu intervention de plusieurs partenaires tels la maison des jeunes et de la culture ou le Planning familial avec lesquels l’établissement scolaire travaille en collaboration tout au long de l’année. La véritable rentrée des élèves de sixième aura lieu quant à elle le mardi 3 septembre à 8 h 25 avec pour beaucoup sans doute un petit pincement au cœur, mais grâce à cette action la plupart d’entre eux n’entreront pas le «jour J» en terre inconnue.
 
Nombre d'élèves par classe (Source : Sud-Ouest)
 
  Quelques échos tarnais :  
 
Publié le 28/08/2013 à 08:21 Manon Hot
 
Albi : Les grandes surfaces font aussi leur rentrée
 
Un effort d'organisation important est fourni par ces enseignes en période de pré-rentrée./ Photo DDM, MHot 
 
La rentrée scolaire, ça ne concerne pas que les écoliers, collégiens et autres (studieux) élèves, mais aussi les commerçants, et notamment les grandes surfaces, qui doivent préparer le terrain pour tous ceux qui vont s’approvisionner en fournitures scolaires.
 
Un moment de boom...
Du reste, la période de pré-rentrée scolaire est l’une des plus importantes pour ces magasins de grande distribution. Luc Debruyne, directeur de E.Leclerc «Les Portes d’Albi», affirme même que le boom de la pré-rentrée est équivalent à celui de Noël avec les jouets. Bien que la nature des produits soit différente, la papeterie offrant des produits plus «petits» que les jouets mais plus délicats, la période en est tout autant difficile en termes de gestion et d’organisation. «C’est la période la plus compliquée à gérer» confie le directeur. «D’autant plus qu’elle arrive pendant les grandes vacances» renchérit Sophie Lacan, chef du rayon papeterie de l’enseigne implantée à Fonlabour.

Un important travail d’anticipation est donc à fournir pour ces professionnels. Pour eux, tout commence «9 mois avant», les achats s’effectuant en «décembre» selon les dires de Luc Debruyne. Le budget aussi doit être défini puis géré. Un «budget lourd» avec des commandes nécessitant «6 à 8 camions, soit 33 palettes». La manutention de ce type de produits nécessite beaucoup de main-d’œuvre et de temps. Mais aussi d’espace! Plus d’allées sont bien sûr consacrées à la papeterie lors de cette période. Encore un effort d’organisation à fournir donc.

 
... Mais aussi de plaisir
Luc Debruyne remarque avec enthousiasme que les courses de rentrée sont un «plaisir pour les enfants». Des propos confirmés par Sophie, jeune maman de Lauranie (8 ans) et Ambre (5 ans),qui profite de ces achats pour faire plaisir à ses filles. Achats qu’elle réalise toujours fin août, pour avoir un vrai «break» de vacances en juillet. Ce qui prime pour elle, c’est surtout la qualité des produits. Ainsi, d’une année à l’autre, elle peut en garder certains. Compte à rebours lancé, rentrée: J-7!
 
 
Publié le 29/08/2013 à 09:07   J.K
 
Mélanie, professeur des écoles, est déjà prête
 
Mélanie Mouret, professeur des écoles à Lacabarède . /Photo DDM 
 
Toute la semaine, La Dépêche du Midi va à la rencontre de ceux qui préparent la rentrée scolaire. Aujourd’hui, Mélanie institutrice à Lacabarède dans le Sud-Tarn.
Mélanie vit à Ardouane, sur la commune de Riols (Hérault), à un peu moins d’une demi-heure en voiture de l’école de Lacabarède où elle enseigne depuis quatre ans.
 
«A partir du moment où j’ai quitté l’école primaire pour entrer au collège, je n’ai eu qu’une envie, y revenir !», déclare la jeune enseignante. Son Bac en poche, elle a rejoint le pôle universitaire d’Albi pour préparer un DEUG d’histoire-géographie suivi d’une licence puis d’une maîtrise obtenus à Toulouse. Admise au CRPE (concours de recrutement de professeur des écoles), elle a effectué sa formation à l’IUFM de Rodez puis a enseigné deux années de suite dans l’Aveyron avant de retrouver les petits Tarnais : une année scolaire dans les monts de Lacaune, puis ce fut Lacabarède, une affectation répondant à ses vœux.
 
Elle est désormais titulaire et prépare sereinement -depuis quelques semaines déjà- sa cinquième rentrée scolaire avec les élèves de cycle 3 du groupe scolaire Sylvain Escudié (regroupement pédagogique Lacabarède/Rouairoux/Sauveterre) : 16 enfants de CE2, CM1 et 2. «Bien sûr, il y a toujours un peu de stress avant chaque rentrée, mais ici les conditions d’enseignement sont excellentes. Les enfants sont gentils, les locaux sont spacieux, lumineux avec une cour de récréation très grande. Le stade attenant est un atout supplémentaire pour les activités sportives et nous avons une superbe vue sur la montagne, que pourrait-on espérer de plus ?».
 
«Accompagner les enfants vers la réussite»
En plus de l’entrée en vigueur des nouveaux rythmes scolaires, un nouveau poste d’enseignant s’ouvre cette année à l’école : il a fallu revoir l’organisation du travail -avec Caroline Racine, la directrice- mais il en faudrait bien plus pour entamer la confiance et l’enthousiasme de Mélanie.
 
«Notre rôle est de donner aux enfants les acquis nécessaires à leur futur parcours, de les accompagner sur le chemin de la réussite. C’est une tâche difficile mais très gratifiante ! J’essaie toujours de suivre mes élèves après le primaire, je suis heureuse s’ils réussissent, triste s’ils rencontrent des difficultés. Il est normal de s’inquiéter pour eux.»
Ce métier noble et exigeant, Mélanie Mouret l’a choisi et n’envisage pas une seconde d’en changer.
 
 
Publié le 30/08/2013 à 03:49  M.L.
 
Jeunes profs très motivés
 
Toute cette semaine, les jeunes profs des écoles préparent leur 1re rentrée à l'IUFM./Photo DDM M.L 
 
Ils sont 33 dont deux hommes, dans la promotion des jeunes professeurs des écoles qui s’apprêtent à faire leurs débuts d’enseignants dans l’une des 281 écoles du Tarn. Réunie depuis mardi matin à l’IUFM d’Albi, cette classe très studieuse prépare la rentrée avec Éric Tournier, directeur de l’académie, et les inspecteurs de l’Education nationale.
 
Émilie-Julie, 24 ans: «stressée et pressée»
Originaire de Lorraine, arrivée dans le Tarn à l’âge de 12 ans, émilie-Julie a toujours dit qu’elle voulait être maîtresse. Après un double master de sociologie et d’enseignement à la fac Champollion d’Albi et une préparation au concours à l’IUFM, elle a travaillé un an comme assistante d’éducation à Briatexte. Une expérience précieuse à la veille de prendre son premier poste lundi à Lavaur. «Je suis stressée et pressée de commencer… et c’est le stress qui l’emporte. Je ne sais pas, par exemple, comment bien gérer la relation avec les parents» avoue-t-elle.
 
Charlotte, 23 ans: «ce métier, pour moi, c'était évident»
Pour Charlotte, cette première rentrée durera un jour. Enceinte de son 2e enfant, elle ne prendra véritablement son poste à Saint-Sulpice qu’à la fin de son congé de maternité en janvier. Après des études entre Montpellier, Toulouse et Bordeaux, titulaire d’une licence de chimie et d’un master d’enseignement, elle a choisi le métier d’enseignante «depuis toujours, pour moi c’était évident… pour le plaisir de voir les enfants apprendre et s’épanouir». Charlotte se dit sereine, même si elle redoute un peu «le problème de l’autorité. Je n’ai pas envie de me mettre à crier. Je sais qu’il y a des petites astuces. Je compte sur les conseillers pour apprendre».
 
Marie, 25 ans, de St-Gaudens: «il y a beaucoup de monde derrière nous»
«Avant ce premier jour de réunion, j’étais très stressée, mais voir que beaucoup sont dans le même état que moi m’a rassurée. Et on a vu ce matin qu’il y avait beaucoup de monde derrière nous, on sait à qui s’adresser». Originaire de Corse, après deux ans en licence STAPS puis prof des écoles et un an d’Erasmus en Norvège, son choix d’enseigner était définitif. «Ce qui me fait le plus envie c’est de voir les enfants venir en classe avec plaisir. Mais j’ai un peu peur de ne pas être assez armée pour répondre à toutes leurs questions.» Il lui tarde quand même de prendre son premier poste à Cordes-sur-Ciel. Ce sera avec des tout-petits.
 
Une nouvelle école supérieure
Pendant que les nouveaux profs des écoles font leur semaine de pré-rentrée, la direction de l’IUFM a bouclé son dernier conseil à Toulouse, avant de disparaître pour renaître officiellement le 1er septembre sous l’étiquette d’ESPE : École supérieure du professorat et de l’éducation. Un endroit où les professeurs des écoles (entre autres) pourront à nouveau véritablement apprendre leur métier. Ils suivront cette année une formation en alternance avec un tiers de temps à l’ESPE et le reste avec la responsabilité d’une classe. Dans le grand bain.
 
Outre les 33 nouveaux professeurs stagiaires, l’ex-IUFM d’Albi qui deviendra École supérieure du professorat et de l’éducation le 1er septembre, attend cette année entre autres 50 étudiants de master 1; 40 étudiants de master 2; 30 étudiants en prépa- concours de professeur des écoles et une vingtaine en masters spécialisés en éducation artistique et culturelle. Au total, l’ESPE accueillera environ 180 étudiants ou stagiaires cette année.
 
Calendrier scolaire 2013 / 2014

 
Publié le 28/08/2013 à 03:46, Mis à jour le 28/08/2013 à 08:33   Jal
 
Gaillac : Angélique maman, se prépare mais ne stresse pas
 
Angélique et ses enfants, une famille gaillacoise, ont déjà la rentrée en tête. / Photo DDM, Jal 
 
Toute la semaine, La Dépêche du Midi va à la rencontre des familles et des enseignants avant la rentrée. Aujourd’hui, rencontre avec Angélique, maman à Gaillac.
Pour Angélique Serrano, 33 ans, mère célibataire à Gaillac, la rentrée est toujours un événement marquant du calendrier.
 
Johan, 19 mois, son petit dernier, restera encore à la maison: elle a prévu de le familiariser avec la première section de maternelle en mars prochain, après la naissance de son septième enfant. «On essaiera le matin, pour commencer, à l’école de la Voulte». Mais tous les autres iront à l’école.
Une nouvelle tenue pour chacun
 
L’aîné, Bryan 15 ans, sera pensionnaire une semaine sur deux à Fonlabour, où il apprendra le métier de cuisinier en alternance via le CFA, un rêve depuis qu’il a cinq ans. Donovan, 13 ans, entre en classe de 4e au collège Camus. Dylan, 11,5 ans, le suit de près à l’école aussi: il ira en 5e, mais dans le Nord, chez son papa. Ethan, 8 ans, est handicapé et séjournera à l’IME de Florentin. Kylian, 5 ans, rejoindra la grande section de maternelle à l’école de la Voulte. «La rentrée, c’est très compliqué et coûteux» reconnaît Angélique. Il faudra acheter un bon cartable pour Bryan et les deux collégiens. «Au moins 30€ chacun». La solution E. Leclerc a été envisagée, avec le retour des vieux cartables et la ristourne sur les neufs.
 
Angélique a pour principe d’acheter à tous une nouvelle tenue pour la rentrée, des chaussures au sweat shirt et au jean. C’est Bryan qui coûte le plus, d’autant qu’il grandit à vue d’œil. «Il lui faudra un manteau. Quelquefois, les cadets peuvent utiliser des vêtements des plus grands». L’internat de Bryan, c’est aussi une couette, un pyjama, des taies d’oreillers...
 
«La rentrée ne se limite pas aux fournitures scolaires. J’en profite pour acheter des draps, des parures de lit, et tout ce qui est un peu usé dans le linge de maison». Angélique, originaire de Roubaix, a rejoint Gaillac il y a un an pour se rapprocher de ses parents: elle y reconstruit sa vie. Les aides de la CAF à la rentrée (1 100€ pour les trois collégiens) ont permis de faire les premiers achats, mais elle a souscrit un prêt auprès de la CAF pour les compléter. Son souci, c’est le paiement des arriérés de cantine. «La mairie devait m’envoyer tous les mois le montant. J’ai reçu tout d’un coup, 306€ à payer sous 8 jours, avec lettre d’huissier. Ca, c’est dur».

Pour le mode d’emploi d’une famille nombreuse, pas d’inquiétude en revanche. Les garçons prendront tous leur douche le soir, pour se contenter d’un débarbouillage le matin. Angélique montera les réveils dans les 4 chambres, et chacun prendra son petit déjeuner en fonction de ses goûts: chocolat ou café au lait. «On déposera Bryan à l’école. Le soir, c’est Donovan qui a le plus de devoirs. Il les fera dans sa chambre, au calme». Pour la cuisine, c’est elle qui s’y colle:
Angélique aime ça. Et quand Bryan sera là, il donnera un coup de main, puisqu’il en fait sa vocation. La rentrée, pour Angélique, c’est compliqué, mais le mot d’ordre reste «no stress».

 
Publié le 29/08/2013 à 08:01 |Manon Hot
 
Albi : le collège Jean-Jaurès à l'ère du numérique
 
Le collège s'est équipé de tablettes de qualité. /Photo DDM ECayre 
 
La rentrée scolaire 2013 est synonyme de révolution numérique pour le collège Jean-Jaurès d’Albi. Jean-Pierre Crochet, le principale de l’établissement, avait engagé l’année dernière, de janvier à juin 2013, un projet d’insertion d’outils numériques dans certaines classes. Les «cobayes» étaient alors des élèves de 6e. Le principal se félicite aujourd’hui du résultat de cette «expérimentation». «Un retour global très positif» a ainsi été notifié du côté des parents et des élèves, selon les dires de Jean-Luc Crochet. Quant aux enseignants, c’est un «ressenti positif» qu’ils ont montré, entraînant ainsi d’autres professeurs dans leur sillage pour la rentrée à venir. En effet, cette année, l’objectif est de poursuivre l’expérimentation avec les 6e, qui seront donc en classe de 5e, puis d’équiper à la Toussaint une nouvelle classe de 6e. 
 
Progressivement, le principal veut aussi équiper une classe de 4e et de 3ème, pour qu’ «une classe par niveau» ait ses propres outils numériques pédagogiques. «Ce type d’innovation permet à l’Education nationale de bouger, de s’adapter» confie Jean-Luc Crochet. L’idée est toujours de développer un enseignement différent, où le numérique livre des outils pédagogiques intéressants. Les tablettes offrent effectivement des ressources incroyables pour les élèves. La connexion internet permettra un accès à l’information plus simple, le téléchargement légal de livres numériques lui, d’alléger le cartable, et l’interactivité sera aussi au rendez-vous. Un projet plein d’avenir.

 
Publié le 28/08/2013 à 08:21  Agnès Grimaldi
 
Albi : A la recherche des derniers logements étudiants
 
Heureux locataire d'un appartement tout neuf, Julien est aidé par sa copine Malaury pour monter les meubles./Photo DDM, A.G. 
 
à la veille de la rentrée, les cités universitaires sont pleines depuis longtemps mais il reste encore quelques logements privés à louer en ville pour les nouveaux étudiants.
Sur internet, par agence ou aidé par le Crous, quelle est la meilleure façon de trouver son logement étudiant pour la rentrée 2013? Quelques jours avant la rentrée on peut encore apercevoir dans les rues de la ville un jeune homme de 18 ans avec sa mère équipés d’un plan d’Albi. Mais attention, il ne s’agit pas de touristes.

Le duo est venu spécialement de Toulouse pour trouver un appartement à Anthony, futur étudiant de l’école d’Assistants de Service Social. Une situation de dernière minute qui n’étonne pas Laurent Vidal, responsable de l’agence immobilière Agence Cathare: «Chaque année, fin août et au mois de septembre, nous recevons des étudiants qui cherchent au dernier moment. Soit ils sont remontés dans les listes d’attente, soit ils ont profité des vacances jusqu’au bout et s’affolent maintenant.» Pour réussir ce nouveau départ, chacun a ses propres critères. «Les étudiants attendent un coup de cœur, recherchent une situation géographique à proximité du centre-ville ou de leur école», explique l’agent immobilier. «Par contre les priorités des parents sont toujours les mêmes : propreté, calme et sécurité.»

 
Les formules magiques
Le Crous quant à lui affiche complet. Il proposait au mois de juillet 161 logements meublés dans les trois résidences de l’université. Pourtant la formule fait saliver : 313 euros le studio tout équipé, charges et internet compris plus la possibilité d’accéder à une laverie automatique. Mais pas d’inquiétude pour ceux qui n’ont pas pu en avoir, les affaires se bousculent dans la ville. Ce n’est pas ce couple de jeunes bacheliers aveyronnais qui dira le contraire. Malory n’a eu aucun mal à trouver son T1 près de la fac d’Albi en passant par une agence. Quant à Julien, après avoir écumé les sites d’annonces sur internet, c’est sur un coup de chance qu’il a trouvé l’appartement de ses rêves. Il y a quelques jours, il passe devant une résidence, voit un panneau «A louer» posé une minute avant par le propriétaire et obtient l’appartement à deux pas de sa fac, refait à neuf sans payer de frais d’agence : «Il n’est jamais trop tard pour tomber sur la perle. Il faut garder espoir jusqu’au bout.»
 
Le chiffre : 5000 étudiants > pour 2013-2014 . C’est le nombre d’étudiants attendus cette année à Albi toutes filières confondues.
 
Le Premier jour du reste de leur vie
Avoir son propre appartement. Voici la récompense ultime de bon nombre de bacheliers après toute une vie sous la houle de leurs parents. Tout seul ou en colocation, ces nouveaux étudiants arrivent à Albi libérés de toutes contraintes. «Erreur» relève l’agent immobilier, «un nouveau logement implique de nouvelles règles». Celle à retenir : la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.
 
 

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