Toulouse capitale du tourisme

25/3/2013

Toulouse capitale du tourisme
 
 
PUBLIÉ LE 25/03/2013 08:40   | La Dépêche du Midi | 
 
Toulouse, capitale du tourisme :
La région accueille les tours-opérateurs du monde entier

 
Du 26/03/2013 au 27/03/2013
 
L'hôtellerie et la restauration dégagent un chiffre d'affaires d'environ 1, 4 milliards d'€./Photo DDM, X. de F.
 
Toute la planète va se retrouver à Toulouse les 26 et 27 mars pour l'opération «Rendez-vous en France». Notre pays invite les professionnels du monde entier à venir faire leur marché touristique. A la région de profiter de cette aubaine pour se vendre !
 
Pendant deux jours à Toulouse, la star sera la France ! Notre pays est la première destination touristique au monde avec un peu plus de 80 millions de visiteurs par an, devant l'Espagne, les États-Unis et la Chine. Mais un potentiel comme ça, cela s'entretient ! Aussi Atout France qui est l'organisme français chargé de la promotion de notre pays à l'étranger organise-t-il cette espèce de foire géante où elle invite le monde entier à venir découvrir ou redécouvrir notre bel Hexagone. Cette année, ce «workshop» se déroule à Toulouse, les 26 et 27 mars, au Parc des expositions. On y attend non pas le grand public, mais des professionnels. Et les chiffres donnent le tournis, à défaut du mal des voyages ! 64 pays représentés, 675 sociétés exposantes, 900 voyagistes internationaux, acheteurs et prescripteurs, 22 000 rendez-vous programmés !
 
A Millau (FB - MP Pro)
 
On va donc trouver des agents de voyage turcs, thaïlandais, brésiliens ou chinois, qui vont rencontrer des organisateurs de circuits, des hôteliers, des «récepteurs» qui vont leur proposer de vendre à leurs clients un week-end en Sologne, une journée au Mont-Saint-Michel ou une semaine sur les Châteaux de la Loire, sans oublier Paris, nom magique qui fait pétiller les yeux des touristes du monde entier.
 
On trouvera aussi de nombreux journalistes, qui appartiennent à une presse très spécialisée, celle de la galaxie du tourisme, une industrie terriblement précieuse pour ceux qui savent la faire tourner. Comme cette rencontre se déroule pour la première fois dans la Ville rose, la mairie de Toulouse et la région Midi-Pyrénées s'y sont associées, ainsi que la CCI de Midi-Pyrénées et l'aéroport de Toulouse-Blagnac. L'occasion pour la région de se mettre en valeur. Avant cette espèce de grand-messe de mardi et mercredi, il y a une sorte de prélude. Par petits groupes, ces professionnels sont accueillis dans toute la France pour des circuits «découverte» préparés par les CRT. En Midi-Pyrénées il y en aura une trentaine, à la rencontre des bastides du Quercy, des trésors du Lot ou des saveurs de Gascogne. Une sorte de mise en bouche pour qu'ensuite, lors de ces rencontres de Toulouse, ils puissent sélectionner en connaissance de cause ce qu'ils vont proposer à leurs clients.
 
A Cordes sur Ciel (FB - MP Pro)
 
«C'est une opportunité unique de mieux placer l'offre touristique de Midi-Pyrénées dans les séjours proposés par les tours opérateurs, assure Martin Malvy président de la Région.. A travers ses politiques, notamment le travail de fond mené sur les Grands Sites, la Région a mis en place une offre lisible et séduisante, en coordination avec les Départements et les acteurs touristiques.
 
Cette coordination à l'échelle de tout le territoire est un atout essentiel au yeux des acheteurs mondiaux. Il faut la conforter et la développer à l'avenir, car le tourisme est un secteur indissociable de notre mission de développement économique».
 
Bref, ces jours-ci, la région va faire se faire belle pour eux !
 
Au château de Mauriac - 81 (FB - MP Pro)
 
Grand Sud
Un pilier de l'activité économique de la région
Dans le Grand Sud, Midi-Pyrénées se retrouve encadré par des régions qui ont elles aussi un fort potentiel touristique, comme le Languedoc-Roussillon et Aquitaine, qui font chaque été le plein de touristes avec leurs plages. Le tourisme en Midi-Pyrénées représente quand même
 
33 500 emplois salariés, 13,9 millions emplois saisonniers, 4,5 milliards d'euros de dépenses de la part des vacanciers, 7 % du PIB régional.
 
Les stations de ski de Midi-Pyrénées récoltent par exemple 70 millions d'€ de chiffre d'affaires et 100 millions pour tout le massif.
 
Dans les Hautes-Pyrénées (FB - MP Pro)
 
En 2009, les stations thermales de Midi-Pyrénées accueillent 112 000 séjours thermaux, pour un chiffre d'affaires de 44,5 millions d'euros. Quant à l'hôtellerie et la restauration, elles dégagent un chiffre d'affaires d'environ 1, 4 milliards d'€. Les étrangers qui visitent le plus notre région sont dans l'ordre, les Italiens, les ressortissants du Royaume-Uni, les Espagnols, les Belges, les Allemands, les Irlandais, les Américains, les Hollandais.
 
La fréquentation se répartit sur toute l'année, avec des pics. L'été est la saison la plus prisée par les touristes, mais l'hiver, les départements de montagne font le plein avec le ski. A noter des pics de fréquentation pour les grands festivals, comme Marciac, (ou Carcassonne pour Languedoc-Roussillon) ou les ferias.
 
Enfin, chaque année, le Tour de France, quand il passe dans les Pyrénées, attire des milliers de supporters.
 
Il faut bien entendu réserver un sort particulier à la ville de Lourdes, qui ne désemplit pas de l'année. les sanctuaires de Lourdes annoncent
 
A Lourdes (FB - MP Pro)
 
6 024 222 de pèlerins et visiteurs en 2012.
 
Côté transports, pour l'avion : 6,4 millions de passagers à l'aéroport de Toulouse-Blagnac. 436 379 passagers à l'aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées. 140 848 passagers à l'aéroport de Rodez-Marcillac. 38 300 passagers à l'aéroport de Castres-Mazamet.
Quant au train, il a transporté 13,9 millions de voyages en train en Midi-Pyrénées.
 
 
PUBLIÉ LE 25/03/2013 08:37   ÉDITORIAL : Marie-Louise Roubaud
 
Douce France
 
A Moissac (FB - MP Pro)
 
«La vieille France» n'en finit pas de paraître jeune aux yeux des étrangers qui la visitent. C'est qu'elle a pris la peine en deux mille ans et plus d'histoire de veiller à son image de marque, et de se dresser, tel le coq gaulois, au-dessus des autres nations, pour se proclamer, pays à nul autre pareil. Elle a si bien réussi sa démonstration, qu'elle est l'une des nations les plus courues de la planète et que chaque année, en période de vacances, elle double le chiffre de sa population. Le tourisme est devenu une vache sacrée qui abreuve les caisses de l'État et en période de crise, rien n'est trop beau ou superflu pour promouvoir sa réputation. Elle n'est peut-être plus aux avants postes de l'histoire, mais question gastronomie, culture élégance… et ingénierie, elle ne craint personne. Qu'elle vende ses avions, ses champagnes et ses cognacs à l'étranger, ainsi que ses robes ou son cinéma (»The Artist») accroît son champ d'action.
 
Elle demeure, un obscur objet de désir pour tous ceux qui, de par le monde, prétendent savoir ce que l'expression «art de vivre» veut dire.
 
A Toulouse (FB - MP Pro)
 
Un président des États-Unis, Thomas Jefferson, n'affirmait-il pas que pour tout homme libre elle était une deuxième patrie ?
 
Sans doute il y a loin de la coupe aux lèvres, et nous ne méritons pas tous les jours un certificat de bonne conduite. Mais nos monuments parlent mieux que nous de notre génie bâtisseur, qu'ils soient du passé (la tour Eiffel) ou du présent (le viaduc de Millau). La France, du Nord au Sud n'est jamais, comme dans un vers de Verlaine, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Et des brumes bretonnes au plein soleil de Manosque, du pays de Surcouf à celui de Giono, de la cathédrale de Reims à celle d'Albi, des paysages cévenols que l'écossais Stevenson, le génial auteur de «Dr Jekyll et Mr Hyde»
 
traversa avec son âne, pour guérir ses peines de cœur, à la médiévale cité de Carcassonne, la France regorge de sites tutélaires qui parlent à l'imaginaire Même nos cimetières sont des lieux de pèlerinage que ce soit au père Lachaise où repose, entre autre, jim Morrisson ou à Sète où dorment Brassens et ses complaintes, dont la fameuse «supplique pour être enterré»…
 
A Albi (FB - MP Pro)
 
Le temps des grandes migrations touristiques, nous avons le sentiment que la France cesse de nous appartenir. Raison de plus d'aller lui rendre visite, de parcourir en large et en travers son territoire qui est une terre d'histoire, des camps oubliés du Midi de la France aux plages du débarquement en Normandie. Cette semaine la fine fleur des professionnels du tourisme, va faire le compte de ses richesses naturelles et culturelles et redonner de la couleur à «cette France qu'on oublie d'aimer» (Andréï Makine). Une fois n'est pas coutume : c'est à Toulouse que cela se passera…
 
 
PUBLIÉ LE 25/03/2013 08:41   Recueilli par D. D.
 
«La France plaît à tout le monde»
 

 
La ministre du Tourisme à Saint-Lary avec les jeunes apprentis ayant bénéficié d'une semaine de vacances grâce à un dispositif gouvernemental. /Photo DDM, J.B 
 
Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, inaugurera à Toulouse le salon Rendez-vous en France ce mardi 26 mars.
 
Ces «Rendez-vous en France» sont importants ?
 
Il s'agit d'un rendez-vous annuel, qui avait été créé par mon prédécesseur Jean-Michel Baylet et qui est organisé par Atout France qui est en quelque sorte, le bras armé du ministère du Tourisme. C'est l'occasion de valoriser l'ensemble de nos destinations. Notre force, c'est justement d'être capables d'attirer tous les publics. D'autres pays sont très beaux, très intéressants, mais notre chance, c'est la richesse de notre histoire, de notre culture, de notre patrimoine… Nous pouvons plaire à tout le monde !
 
A Figeac (FB - MP Pro)
 
Comment attirer les touristes ?
 
La politique du tourisme est transversale : cela concerne aussi bien les transports en commun que l'aménagement des communes. On a un potentiel, on peut faire mieux. Je pense par exemple à ces contrats de territoires comme nous en avons expérimentés en Tarn-et-Garonne. Un travail entre la collectivité et les professionnels du tourisme, un outil souple sur la définition d'un projet touristique, avec ensuite la promotion de ce produit dans un pays qui correspond à l'offre. Ainsi, nous savons que dans, l'Europe du Nord, nous pouvons séduire grâce à notre gastronomie, nos monuments, le canal du Midi… Ces contrats doivent permettre à des territoires moins connus de rayonner.
 
Mais au-delà des touristes étrangers, n'y a-t-il pas un tourisme interrégional ?
 
Il ne faut pas opposer les deux. Le fait que nous allions démarcher la clientèle étrangère ne doit pas nous empêcher de chercher à faire venir des Français. On sait que la moitié d'entre eux ne part pas en vacances. Nous travaillons autour de destinations de vacances régionales pour les familles, notamment monoparentales. C'est très bien que les Français restent en France. Mais il faut aussi savoir que dans 20 ou 30 ans, le flux touristique des pays émergeant sera décuplé ! Il faudra apprendre à capter tous ces touristes !
 
 
PUBLIÉ LE 25/03/2013 08:42    D.D.
 
Créer le «désir du Gers» pour les Coréens
 
 
Saviez-vous que ce sont les financiers de Boston qui ont aidé à reconstruire le village gersois de Larressingle ? Que la statue monumentale des quatre Mousquetaires qui trône à Condom est l'œuvre du sculpteur russe d'origine géorgienne Zourab Tsereteli ? Ou qu'une partie du cloître de Marciac est partie pour les États-Unis et se trouve désormais sur la Ve avenue à New York ?
 
Tout cela, Anita Franceschin, du comité départemental du Gers ne manque pas de le rappeler, lorsqu'elle cornaque des visiteurs Américains, Géorgiens ou Russes ! En prélude à ce grand «Rendez-vous en France», la région accueille en ce moment ce que l'on appelle des «éductours». Les départements reçoivent sur des circuits thématiques, des tour-operateurs ou des journalistes spécialisés, qui viennent pendant quelques jours «faire leur marché». «Nous sommes là pour faire chanter une destination, pour créer du désir de Gers !» savoure le directeur du comité départemental du tourisme du Gers, José-Louis Pereira. «Ainsi, ces jours-ci, nous allons recevoir des journalistes et des tour-operateurs de Corée, de Chine, d'Amérique pour une découverte des Chemins de Saint-Jacques, explique Anita, quant aux Européens (Tchèques, Lituaniens, Espagnols…), nous allons leur proposer une découverte «Cœur de Gascogne».
 
D'Artagnan à la rescousse du tourisme gersois /Photo DDM Sébastien Lapeyrière.
 
Vieilles pierres et armagnac
Ils en ont, de la chance, ces professionnels ! On va leur proposer des balades de rêve : découverte de l'Abbaye de Flaran, d'un des plus beaux villages de France avec Larressingle, d'Auch et ses escaliers et sa cathédrale…
 
Ces veinards iront à Samatan, et ce ne sera pas pour manger des sushis, et seront accueillis par les plus fines fourchettes du département. Une des étapes est le prestigieux château de Mons, près de Condom, où sommeillent des armagnacs légendaires… Ah, ils vont déguster !
 
«Mais on leur montrera aussi le circuit de Nogaro, parce que souvent, ce sont des éléments qui peuvent intéresser leurs compatriotes» indique Anita. Et bien sûr, tout cela se terminera avec le saxophone de Kenny Garret qui s'est installé pour quelques jours à Marciac.
 
L'armagnac a remporté de nombreuses médailles au concours général agricole de Paris./Photo DDM archives Nedir Debbiche.
 
Il s'agit de les séduire, ces visiteurs qui en ont vu bien d'autres à travers le monde, et de leur donner envie…. de donner envie à leurs compatriotes de visiter le Gers ! Mais des visites similaires sont en cours dans toute la région Midi-Pyrénées, ces jours-ci, une opération sans précédent orchestrée par Atout France, le comité régional de Tourisme et les comités départementaux. Au top 5 des nationalités inscrites aux «éductours» : Russie, Ukraine, Allemagne, Chine, Japon et États-Unis
 
«Ces circuits sont déterminants pour la programmation de séjours dans notre région, indique Philippe Guérin, président du Comité régional de Tourisme de Midi-Pyrénées. Les Tour-opérateurs qui souhaitent sortir des grands classiques (Paris, Côte d'Azur…) sont à la recherche de nouvelles destinations françaises. Il faut savoir être là au bon moment ! L'enjeu est de taille car se dessinent actuellement les tendances de programmation pour les vacances des étrangers pour 2014 voire 2015».
 
Il ne faut donc pas louper ce train… nommé désir.
 
 
PUBLIÉ LE 25/03/2013 08:42   F.R.
 
Rocamadour, 689 habitants, un million de visiteurs chaque année
 

 
Derniers moments de quiétude avant le rush./Photo DDM, Marc Salvet
 
Rocamadour et ses 35 habitants (1) sortent progressivement de leur quiétude hivernale. Mais au sanctuaire Notre-Dame, c'est déjà l'effervescence.
 
On y prépare le jubilé de Rocamadour qui débute ce lundi 25 mars. Destiné à célébrer 1 000 ans de pèlerinage à la Vierge noire, il se terminera le 8 décembre. Un événement majeur pour les catholiques et, plus largement, pour tout le village.
 
Car, avec cette année jubilaire, la fréquentation du site devrait encore augmenter. De combien ? «C'est très difficile à quantifier, répond le maire Pascal Jallet, mais on a déjà un certain nombre d'inscrits par le biais du sanctuaire». Plus de 60 000 pour l'heure. «Avant même le début, on double la fréquentation pour ce qui est de l'intention religieuse», dit l'abbé Ronan de Gouvello, recteur du sanctuaire.
 
Rocamadour attire chaque année plus d'un million de visiteurs dont 30 000 pèlerins. On y vient pour la beauté de son site et le pèlerinage de la Vierge noire. Peut-on alors parler de tourisme religieux ? «Je pense que oui. Depuis quelques années, on observe un élan vers la religion», dit Pascal Jallet. Mairie, office de tourisme, sanctuaire, commerçants et hôteliers travaillent de concert.
 
A Rocamadour (FB - MP Pro)
 
7 000 personnes attendues à la messe en plein air du 15 août
Cet afflux suppose une organisation drastique. «On va partir sur le maximum de gens qui peuvent venir sur une journée, dit le maire, 6-7 000 personnes en plus, notamment autour du 15 août».
 
Cette semaine-là enregistre toujours les pics de fréquentation : jusqu'à 20 000 visiteurs par jour. La messe en plein air donnée par le cardinal Ouellet le 15 août pourrait attirer 7 000 personnes.
 
Reste le problème de l'hébergement. Les capacités de couchage sont de 2000 nuitées sur Rocamadour. Le diocèse a réservé un terrain où il va monter des tentes pour des pèlerins et certains des 500 bénévoles. «On fait aussi appel aux communes alentour», dit l'abbé.
 
1. Au village, 689 pour la commune (population légale 2009).
 
 
PUBLIÉ LE 29/01/2013 07:55   Alain-Marc Delbouys
 
Albi : «Le classement Unesco a des retombées inattendues»
 

 
En tant qu'ambassadeurs de la cité épiscopale d'Albi, l'office de tourisme et l'Association des guides interprètes du Tarn proposent à tous les Albigeois de rédécouvrir leur patrimoine./Photo DDM
 
Avec deux cafés thématiques ce mardi et mercredi matin plus une soirée jeudi au théâtre, la 3e édition des Etats généraux albigeois bat son plein. L'idée est d'accompagner le classement Unesco avec l'aide des Albigeois.
 
«Là où d'autres sites font appel à des cabinets extérieurs, nous, on fait intervenir les habitants», compare Stéphanie Guiraud-Chaumeil, adjointe au maire d'Albi. Accompagner le classement d'Albi au patrimoine mondial de l'Unesco en proposant des actions, c'est la vocation des États généraux albigeois, dont la 3e édition se tient entre ce matin et jeudi. «Ce matin et mercredi matin à la ferme de Pratgraussals, puis jeudi soir au théâtre, l'entrée est évidemment libre. Tout le monde est le bienvenu», invite l'élue albigeoise. Avec 1 500 à 2000 participants revendiqués à la première édition en octobre 2010, puis 600 au 2e rendez-vous en janvier 2012, cette réflexion a donné des résultats concrets : «La création des ambassadeurs d'Albi, plus de 400 aujourd'hui, est née des états généraux», cite Mme Guiraud-Chaumeil. Cet exercice de démocratie participative est ouvert à tous, car les retombées de l'inscription au patrimoine de l'humanité ne sont pas que touristiques. 
 
A Albi (FB - MP Pro)
 
«Un chef d'entreprise recrute plus facilement dans toute la France, maintenant qu'Albi n'est plus une ville lambda à côté de Toulouse. Albi compte deux sociétés de montgolfières. En projet depuis 30 ans, le musée de la mode a pu voir le jour grâce à l'Unesco. Dominique Miraille, qui ne pourra être présent aux États généraux mais dont je parlerai, dit qu'il n'aurait jamais eu autant de monde sans l'Unesco. Albi n'aurait pas non plus décroché le Tour de France 2013, édition du centenaire qui ne passe que par des sites uniques. De plus en plus d'étudiants toulousains choisissent Albi pour leurs études. Ce label, le seul qui reste dans la durée, est un accélérateur», constate l'adjointe au maire. Même les vignerons indépendants seront présents, car le classement a suscité des créations de chambres d'hôtes dans le Gaillacois.
 
PUBLIÉ LE 24/03/2013 09:46
 
Conques (12) : rendez-vous du tourisme mondial
 

 
Hier matin, huit tour-opérateurs ont visité l'abbatiale et le trésor de Conques./Photo DDM, S.F.
 
Dans le cadre du salon professionnel international de l'offre touristique française Rendez-vous en France, qui se déroulera les 26 et 27 mars, à Toulouse, le village de Conques accueille, depuis vendredi et jusqu'à lundi, soixante-deux tour-opérateurs du monde entier, ainsi que sept journalistes de la presse professionnelle.
 
Arrivés vendredi, ces professionnels du tourisme ont découvert, durant la journée d'hier, les trésors de Conques à travers deux thèmes distincts : «Les Charmes de l'Aveyron» (huit tour-opérateurs du Mexique, des états-Unis, d'Australie et de Corée du Sud) et «Les grandes étapes du chemin de Saint-Jacques» (quinze tour-opérateurs de Corée, du Mexique, de Chine, des états-Unis et du Brésil), emmenés par Anne, guide conférencier de l'office de tourisme de Conques, qui leur a notamment fait découvrir l'abbatiale et le trésor. Aujourd'hui, un nouveau groupe de quinze tour-opérateurs (Autriche, Hongrie, Grande-Bretagne, Allemagne, Belgique, Japon, Canada) sera accueilli sur le thème «Saint-Jacques-de-Compostelle et les plus beaux villages». Cet éductour se terminera lundi, avec un groupe de vingt-trois tour-opérateurs (Taïwan, Chine, Japon), sur le thème «Circuit Unesco».
 
A Conques  (FB - MP Pro)
 
à l'issue de ces éductours, ce sont 900 tour-opérateurs du monde entier qui vont venir à Toulouse faire le plein de séjours touristiques. Le principe de ce salon qui se tient pour la première fois en Midi-Pyrénées est d'organiser en un lieu unique, une fois par an, la rencontre entre les voyagistes internationaux et les prestataires présentant l'offre touristique française dans toute sa diversité. Pendant deux jours, plus de 22 000 rendez-vous d'affaires devraient permettre à 680 exposants, acteurs du tourisme français, de présenter et de vendre leurs produits à un panel d'acheteurs qualifié venus de 59 pays. Principaux partenaires de l'événement, la région Midi-Pyrénées, la ville de Toulouse, la chambre de commerce et d'industrie Midi-Pyrénées et l'aéroport de Toulouse-Blagnac, accompagnés notamment par le comité régional et l'office de tourisme de Toulouse, en liaison avec l'ensemble des comités départementaux du tourisme, entendent saisir cette occasion unique de mieux positionner l'offre touristique régionale dans les circuits et catalogues mondiaux. Le territoire sera présent en force, avec 96 exposants qui défendront les couleurs d'une offre touristique désormais bien structurée autour de la collection des 25 grands sites Midi-Pyrénées et ainsi mieux identifiée par les tour-opérateurs.
 
A Gavarnie (FB - MP Pro)
 
Chez Airbus (FB - MP Pro)
 
Au Musée Ingres - Montauban (FB - MP Pro)
 
A Cahors (FB - MP Pro)
 
Au Pic du Midi (FB - MP Pro)
 
A Najac (FB - MP Pro)
 
Gastronomie de Midi-Pyrénées (FB - MP Pro)
 
Au Pont d'Espagne (FB - MP Pro)
 

Photos : DDM > La Dépêche du Midi  /  > FB - MP Pro : Page Facebook Midi-Pyrénées Pro
 

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