PUBLIÉ LE 03/01/2013 09:31 | La Dépêche du Midi | Patrick Guerrier
387 099 habitants dans le Tarn
Le Tarn reste le département le plus peuplé de Midi-Pyrénées derrière la Haute-Garonne./ Photo DDM ,M.L. Le marché à Gaillac./ Photo DDM, P.G.
Le Tarn compte 387099 habitants selon l'Insee. Albi et Castres se stabilisent quand Gaillac conforte sa position de 3e ville du département.
Depuis le 1er janvier 2013, la population légale du Tarn est de 387 099 habitants. Mais il s'agit en fait de la population millésimée 2010. Depuis le dernier recensement de 1999, l'Insee actualise ses données chaque année. Mais c'est désormais le nombre d'habitant officiel du Tarn. Les statisticiens estiment qu'il faut deux cycles de cinq ans pour avoir une bonne approche de l'évolution démographique depuis 1999. En 2014, les données seront nettement plus détaillées mais d'ores et déjà, il est possible de tirer quelques grandes tendances. Avec une certitude : le Tarn gagne des habitants. Entre 2006 et 2010, on relève 9 599 habitants de plus.
Graulhet a perdu 36 habitants, mais son canton en a gagné 450 ./ Photo DDM G.D.
Mais il est loin d'être le département le plus attractif de Midi-Pyrénées. Même s'il reste largement le plus peuplé derrière la Haute-Garonne.
Avec un taux annuel moyen d'évolution de sa population de 0,68 %, il se place loin derrière la Haute-Garonne (+1,19 %) mais surtout le Tarn-et-Garonne (+1,6%). Le dernier de la classe étant les Hautes-Pyrénées. La moyenne régionale est de 0,93 %. Néanmoins, ce taux d'évolution tarnais reste bien au-dessus de la moyenne nationale (0,56 %).
La périphérie d'Albi augmente davantage que le centre ville - Les 5 ans du marché / Photo DDM, J-M L.
Autre tendance qui devrait se confirmer l'an prochain, c'est la stabilité des villes moyennes entre 20.000 et 100.000 habitants. «On constate une stabilité des villes centres, note les statisticiens de l'Insee au niveau national. Elles évoluent 5 fois moins vite que leur banlieue. Albi et Castres n'échappent pas à cette règle. Si l'on compare les données de 2009 avec celles parues au 1er janvier 2013, Albi et Castres évoluent peu quand leurs périphéries augmentent plus vite. Ainsi l'addition des cantons d'Albi centre, est, ouest, sud, nord est et nord ouest laisse apparaître un différentiel positif de 1 329 habitants.
Pour Castres, la situation est un peu différente avec une évolution surtout positive dans les cantons à l'est de l'agglomération, en proximité toulousaine.
La situation tarnaise n'est que le reflet d'une tendance nationale où les communes de moins de 5 000 habitants représentent une majorité de l'effort démographique. Pour peu qu'elles soient situées à proximité d'une grande ville ou d'axes de communication.
La population du Gaillacois toujours en augmentation / Photo DDM
Le Gaillacois reste attractif
Au-delà de Gaillac, c'est le canton lui-même qui voit sa population municipale progresser avec 1 530 habitants supplémentaires sur quatre ans. Gaillac conforte sa position de troisième ville du Tarn avec 13 293 habitants contre 12 397 gaillacois quatre ans auparavant.
Graulhet reste derrière avec une population municipale à peu près stable de 11 955 graulhétois (-36). Le canton a même réussi à gagner des habitants en quatre ans (+450).
Mazamet (photo : marché au gras) et Carmaux baissent légèrement /Photo DDM
Après avoir passé le cap des 10 000 habitants pour sa population légale de 2006, Lavaur se maintient à 10 148 Vauréens mais c'est surtout le canton dans son ensemble qui bénéficie de la proximité toulousaine.
Ce n'est pas le cas de Carmaux qui voit sa population baisser légèrement passant de 10 273 en 2006 à 10 116 en 2009. Les deux cantons du carmausin suivant la même tendance (-412).
Mazamet reste pour sa population en dessous de la barre des 10 000 habitants (9 995) avec deux cantons en perte de vitesse.
Parmi les communes les plus attractives, Saint-Sulpice poursuit son évolution avec 8 091 habitants. Ils n'étaient que 7378, quatre ans plus tôt.
Les 30 Tarnais de Monstrosier sont à 30 mètres du Tarn-et-Garonne. /Photo DDM
Montrosier la moins peuplée
Avec 30 habitants, Montrosier située à la limite du Tarn et du Tarn et Garonne est la commune tarnaise la moins peuplée du département. Une situation qui n'est pas nouvelle pour cette bourgade qui ne comptait que 34 habitants en 1999.
Derrière, on trouve: Le Margnès (44 habitants); Le Rialet (53); Escroux (51); Montauriol (57); Lamontélarié (66); Lacapelle-Pinet (69); Appelle (69); Amarens (70).
Saint-Sulpice (ici foire "tout nature") continue à bénéficier de l'attractivité toulousaine /Photo DDM