SISQA 2012
PUBLIÉ LE 16/12/2012 08:21 | La Dépêche du Midi | Silvana Grasso
SISQA : Jean-Pierre Coffe compose votre menu de fêtes
Jean-Pierre Coffe regarde, compare, interroge et achète. /Photo DDM, Frédéric Charmeux
Jean-Pierre Coffe ne passe pas inaperçu. Et quand l'animateur culinaire décide de faire ses courses de fêtes au Sisqa de Toulouse, il se remarque. Vêtu de rouge, y compris les lunettes, ce trublion gastronome, chantre des tables à petits prix, passe d'un stand à un autre avec énergie et exigence : «Pas question d'aller n'importe où. Même si ici, les produits sont de qualité, il faut compter pour faire un menu de fête à prix raisonnable». Il ajoute : «Il suffit de comparer pour pas se ruiner tout en se régalant».
Un mot gentil pour celui-là, une phrase à propos pour un autre… Jean-Pierre Coffe est à la fois un sacré communiquant et un hôte apprécié : «Il vient au Sisqa depuis cinq ans avec une extrême fidélité en payant son billet et son hôtel, précise un proche. Pour lui, pas question de négocier avec la gratuité». Idem pour ses courses : Monsieur Coffe a payé hier cash tous ses produits et ce n'est pourtant pas les propositions de cadeaux qui ont manqué de la part des exposants. Lui précise : «Qu'il ne veut rien devoir et que tout est bien comme cela». On n'avait pas vraiment pensé qu'il achèterait et jouerait le jeu à ce point.
Les Halles - photo : Bénédicte Deramaux
Exigeant et rigoureux
D'une allée à l'autre, d'un pas rapide, il arpente le salon, (pas moins de 200 exposants). Il regarde, touche, tâte, interroge, achète et confie ses emplettes à un ami, muni d'un grand sac Sisqa. Passe des volailles à la charcuterie après un détour côté viande : «Comment mieux connaître un produit qu'en parlant avec celui qui l'a créé ?». Il encourage aussi tel jeune producteur. Tout le monde le connaît et le reconnaît. Hier, on l'a arrêté pas moins de trente fois pour le prendre en photo : «C'est dur de faire son marché», déclare-t-il. Mais il se prête gentiment au jeu : on devine qu'il aime cela : «Ces gens sont gentils, ils m'aiment bien. Pourquoi leur refuser une photo ? C'est cela un homme public».
Au bout d'une demi heure de marche forcée à trouver «le produit juste, bon et pas trop cher», l'animateur se pose pour savourer un verre de Gaillac : «Hier j'ai acheté une bouteille de Gaillac blanc que le vendeur m'a mis de côté. Et durant ces trois jours, en parcourant le salon, je fais une halte en savourant un verre». Jamais dans l'anonymat puisque un producteur de fromage insiste pour lui faire déguster ses nouveautés. Sans oublier de faire une photo avec sa femme.
Mais la surprise est en bout de visite : «Vous prenez le tout pour votre réveillon. Je pars à Madagascar», dit-il en nous tendant le sac de victuailles. Et devant notre refus poli, se résout à déguster son menu de fêtes au soleil de l'Océan Indien.
Producteurs de salaisons - Les Halles - photo : Bénédicte Deramaux
Un repas pour quatre à 66 €
Jean-Pierre Coffe a concocté un menu pour de fête pour quatre personnes pour 70 € maximum. Avec des produits achetés au Sisqa. Évidemment il a fallu beaucoup marcher pour parvenir à ce résultat.
D'abord l'entrée : «Que diriez-vous d'un apéritif avec un vin de Gaillac blanc, (3,30 € du domaine de la Matens), accompagné de petits gâteaux parfumés au roquefort ?, (4,20 € le sac de vingt).». Une nouveauté qui a séduit le cuisinier, «idéal pour ouvrir l'appétit».
Ensuite le plat : pourquoi pas une pintade, (très Noël), à 12 € (volaille Fermière du Gers). Et autour de la pintade, de la poitrine fumée, (5,00 €), et des pommes cocotte version grand-mère avec pomme de terre et champignons, (le tout pour 3,50 € environ selon la qualité).
Passons à la salade : que diriez-vous d'une salade de magret d'oie séché, (15 €), le paquet, délicieuse et bien moins chère que le foie gras.
Place au fromage : une bonne tranche de Causse, (3,30€) à déguster sur du pain grillé. Un régal.
Enfin le dessert : là aussi la nouveauté a tenté l'animateur : des tartelettes aux noix avec glaçage au café, (2,50 € pièce). N'oublions pas le pain, (2,50 € la boule de pain de campagne) et pour accompagner ce menu, le vin, un côte de Gascogne blanc ou moelleux, (7,50€).
Total : 66,30 €
Le chiffre : 70 000 visiteurs> au Sisqa. C'est le nombre de visiteurs prévus pour les trois jours de ce grand salon de qualité alimentaire créé en 2001 par la Région après le problème de la vache folle qui met en avant les produits de Midi-Pyrénées.
PUBLIÉ LE 15/12/2012 10:45 La Dépêche du Midi Camille Lavoix
Sisqa : 200 animaux à découvrir ce week-end au Parc des Expos
Dans les allées du salon./ Photo DDM-Sisqa Frédéric Lancelot
«Comment ils font pour tenir dans un œuf, ils sont deux fois trop gros ?» s'interroge une jeune Toulousaine devant l'attraction phare de la ferme : les poussins. On assiste à leur naissance en direct et on peut les prendre dans les mains. C'est le concept de cette ferme en plein cœur de la métropole, on n'est pas dans un musée, il est même recommandé de toucher.Pour cela, pas de clôtures, on déambule gaiement autour des animaux. La prairie des agneaux est entourée d'astucieux petits ponts décourageant les bêtes plus téméraires de s'échapper. L'ambiance est également au rendez-vous : les cochons, surexcités semblent se livrer à un match de catch, heureusement entre eux et pas contre les petits visiteurs qui leur tournent autour en riant aux éclats.Pragmatique, une écolière en visite au stand porcherie remarque : «Ça ne sent même pas le caca». En effet, grâce aux lycéens des filières agricoles, la nature s'invite à Toulouse sans agressivité pour les naseaux. Les jeunes bénévoles nettoient sans relâche et surtout animent les stands. Leur public ne s'arrête pas aux enfants. «Pousse-toi chéri, les enfants aussi veulent voir la Salers», s'entend remarquer une maman aussi attendrie que ses enfants par la belle vache au poil roux et aux cornes saillantes.Attention, on n'est pas non plus chez Disney Land. Les panneaux du type «un canard à foie gras» explicitent clairement que la filière agricole a pour finalité de nourrir et non de produire des nounours à caresser.Enfin la découverte ne se limite pas aux animaux : des espaces sur le thème de la pisciculture, de l'apiculture, du vin ou encore du maraîchage sont autant d'occasion de découvrir l'environnement des producteurs régionaux.
PUBLIÉ LE 13/12/2012 10:16 | La Dépêche du Midi | Philippe Rioux
Salon Sisqa : la région célèbre ses produits au Parc des Expos
Du 13/12/2012 au 16/12/2012
Cette année, le salon est sous bannière Sud Ouest France./Photo DDM, Michel Viala
La 10e édition du salon de la qualité alimentaire Sisqa s'ouvre ce jeudi au parc des expositions de Toulouse. Organisé par la région Midi-Pyrénées, ce rendez-vous de toutes les saveurs permet de mettre un coup de projecteur sur le premier secteur économique de la région.
Le salon de la qualité alimentaire, le fameux Sisqa, qui s'ouvre aujourd'hui à Toulouse pour sa 10e édition, va bien sûr, une nouvelle fois, célébrer le goût et les saveurs de la région sous toutes leurs formes et ainsi rencontrer un succès public mérité. Il est aussi l'occasion de donner un coup de projecteur sur le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire dont le poids économique en Midi-Pyrénées et sa contribution à l'économie française - la moitié des brebis laitières de l'Hexagone sont élevées dans la région pour ne citer qu'un exemple - compte de plus en plus.
Avec 47 400 exploitations et 100 000 salariés, ce secteur est en effet le premier en terme d'emplois en Midi-Pyrénées, devant le secteur hospitalier public et celui de l'aéronautique (lire page suivante). Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, ne s'y est pas trompé, qui fait le déplacement ce matin pour inaugurer, au côté de Martin Malvy, l'initiateur du salon, un Sisqa 2012 qui rend hommage au travail quotidien accompli par tous les acteurs de la filière et plus particulièrement dans le domaine de la qualité.
Midi-Pyrénées est, en effet, la région de France qui compte le plus grand nombre de produits bénéficiant d'un signe d'identification de la qualité et de l'origine (120) et c'est aussi la première région française en surfaces engagées dans l'agriculture biologique. Par ailleurs, la récente bannière «Sud-Ouest France», qui fédère des acteurs aquitains et midi-pyrénéens et qui sera présente sur le Sisqa pour la première fois, est là pour mettre en valeur ces engagements forts.
La biscuiterie Poult à Montauban, un des fleurons de l'agroalimentaire de la région. /DDM
Consommer local
Des engagements qui trouvent un incontestable écho auprès des consommateurs et notamment ceux de Midi-Pyrénées, qu'une récente enquête de l'institut CSA pour la Région a rebaptisés les «locavores.» Lors de l'achat de produits agroalimentaires, le critère «local» est, en effet, très important ou assez important pour 77 % des consommateurs de Midi-Pyrénées (contre 72 % en moyenne nationale).
Ainsi, 56 % des habitants de la région achètent régulièrement des produits locaux, contre 39 % en moyenne nationale. Et si le goût est l'un des critères de ce choix pour 28 % d'entre eux, ils achètent local aussi pour soutenir l'économie locale (37 %). Un vrai cercle vertueux.
Le Sisqa, 10e édition, alimentation et qualité
La caverne d'Ali Baba des saveurs démarre aujourd'hui à Toulouse. Ses portes ouvrent à 10 heures et se refermeront dimanche 16 décembre. Cette 10e édition du Sisqa, premier salon de la qualité alimentaire régional, sera inaugurée par Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées, organisatrice de l'événement. C'est le plus grand marché de la région avec 250 exposants qui, cette année, ouvre ses portes à de nouveaux produits venus d'Aquitaine, région voisine. Du coup, le salon prendra les couleurs de la bannière Sud Ouest France.
Au-delà du rendez-vous gastronomique qui déplace chaque année des milliers de curieux, le Sisqa est aussi la plus grande ferme de Midi-Pyrénées avec 200 animaux, un circuit pédagogique qui propose 30 expériences à découvrir autour des 5 sens. Il faut aussi rappeler que c'est un salon qui attire les gourmets en tous genres, prêts à prendre d'assaut les nombreuses dégustations sur les stands et à se rendre en famille à l'œnothèque. Sans parler des véritables ateliers culinaires assurés par des chefs, où pourront s'exercer les talents d'un jour.
Une dimension sociétale est également développée à travers le Sisqa, devenu un véritable rendez-vous citoyen autour de l'alimentation et des produits de qualité. «Il répond non seulement à une attente des consommateurs, mais aussi des producteurs et du monde agricole régional», indiquent les organisateurs.
Infos pratiques : Au Parc des expositions de Toulouse, jusqu'au dimanche 16 décembre, de 10 heures à 19 heures, (nocturne jusqu'à 22 heures - vendredi 14 décembre. Tarif adulte : 3 €, réduit : 1,5 €.
PUBLIÉ LE 13/12/2012 10:17 | La Dépêche du Midi | G.C.
Sélection de Noël : des assiettes made in Grand Sud
Le foie gras, une valeur sûre/ Photo DDM
Entrées :
Canard gras : Sa réputation internationale n'est plus à faire. Les producteurs de canards engraissés pour leur foie gras ont à cœur de perpétuer et protéger cette production traditionnelle. Ils ont voulu, à travers l'Indication géographique protégée (IGP), pouvoir garantir au consommateur que les produits proviennent bien d'animaux élevés, gavés, abattus, découpés et transformés dans le Sud-Ouest. 706 professionnels, production : près de 8 millions de canards.
Le noir de Bigorre de Bonomelli a reçu le 1er prix au concours général du jambon au Salon agricole de Paris. Pierre Jolibert, le directeur commercial, et Frédéric Bonomelli, très fiers de ce nouveau 1er prix./ Photo L. Dard.
Jambon noir de Bigorre : Oui, mais en fines tranches, en entrée comme en guise d'apéritif, le porc noir de Bigorre est élevé entre les Hautes-Pyrénées, le Gers et le Comminges. Sauvegardé au début des années 1980, l'animal est la race porcine autochtone du piémont des Pyrénées centrales. D'un rouge intense, ses arômes sont subtils et persistants. 58 producteurs fabriquent 11 900 jambons par an.
Le 15 août à Belfort du Quercy, le melon s'expose, se déguste, se dévore, décore et... se vend. / DDM
Le melon du Quercy : Le melon du Quercy ensoleille surtout les menus de l'été aussi bien en hors-d'œuvre, en plat principal qu'au moment du dessert. Très digeste et faiblement calorique, il est source d'un grand nombre de vitamines et de minéraux. Il pousse à cheval sur le Lot et le Tarn-et-Garonne, mais son apparition date de Mathusalem (présent il y a 5 000 ans en Égypte). 157 producteurs pour 4 465 tonnes.
Plats :
Pierre Buffo, le « père » du poulet plein Gers - DDM
Poulet le Grand noble : Dans le Sud-Ouest, l'agriculture a longtemps privilégié un mode d'exploitation basé sur la polyculture et l'élevage. Les poulets jaunes certifiés conformes sont de la race «poulets jaunes à pattes jaunes». Les éleveurs ont opté pour cette souche car elle permet d'obtenir «un poulet recherché pour la fermeté de sa chair». 20 producteurs pour un volume de 1.178.205 volailles.
Montréjeau (31) : Éleveurs et techniciens entourent Pierre Oustau, 1er prix challenge régional en race Tarasconnaise./ Photo DDM A.M.
L'agneau «Sélection des Bergers» : Entre Pyrénées et Garonne, l'élevage de l'agneau est une tradition qui met en valeur le produit et le savoir-faire. L'agneau fermier «Sélection des Bergers» doit répondre à un cahier des charges très strict dans le cadre du Label rouge. Élevé confortablement en bergerie, cet agneau se nourrit du lait maternel pendant 70 jours minimum. 200 producteurs pour un volume de 11 284 agneaux labellisés.
Le magasin bio les Jardins d'Augusta a inauguré hier une boucherie traditionnelle biologique. Porc, agneau, poulet, bœuf et veau bio sont désormais accessibles aux Auscitains./ Photo DDM Nedir Debbiche
Les produits bio : Avec près de 66 000 ha estampillés AB (agriculture biologique) et 1 214 producteurs, notre région représente 12 % des surfaces bio nationales et maintient ainsi sa position de leader. Le Gers compte le plus grand nombre de fermes biologiques avec 252 producteurs, mais c'est l'Aveyron qui est le premier département au niveau régional en superficie bio avec plus de 18 500 ha. 1214 producteurs, 66,000 ha.
Fromages :
Martrin (12) : Roquefort Société, une visite de marque / DDM
Le roquefort d'abord : Incomparable, la pâte du roquefort, veinée de bleu, est aussi onctueuse que fondante en bouche. La brebis laitière de race Lacaune, dont est issu le célèbre formage, est la reine d'un vaste territoire centré sur l'ancienne province du Rouergue, au sud du Massif Central. Fromage emblématique, il a été offert à Barack Obama après sa première élection par Martin Malvy, président du conseil régional Midi-Pyrénées. 1 759 producteurs pour 16 000 tonnes de fromage.
Bleu des Causses (Photo keldelice.com)
Bleu des Causses : Le bleu des Causses est un fromage bleu de la famille des pâtes persillées, exclusivement fabriqué à partir de lait de vache entier. On le trouve surtout dans l'Aveyron et il bénéficie depuis 1953 d'une Appellation d'origine contrôlée (AOC). Onctueux et fondant, il acquiert sa maturation au cours d'un affinage de 70 jours, dans des caves au cœur de la roche calcaire. 874 producteurs pour 590 tonnes.
Le Cabécou d'autan, fabriqué à Vazerac (82), a reçu le prestigieux Label rouge / DDM
Cabécou d'Autan : Produit en Quercy, Rouergue, Ségala, montagne Noire et dans la vallée de la Garonne, il faut parler du cabécou d'Autan au roquamadour, petit fromage de chèvre en forme de palet à bords arrondis. Strictement occitan, il est fameux sur une chiffonnade de salades et, de plus, il est Label rouge depuis 2006. Sept producteurs en tout (3 tonnes).
Desserts :
Mme Sarran prépare une tourtière, cette pâtisserie gasconne, multiplis de pâte étirée comme du papier de soie, qu'elle arrose de beurre fondu et d'armagnac / Photo DDM
La croustade aux pommes ou pastis : Dessert traditionnel du Sud-Ouest, la croustade aux pommes, ou pastis en Gascogne, est un gâteau feuilleté rond couvert d'un voile de volutes de pâte croustillantes et caramélisées. Les premiers pastis de la région, qu'ils soient gersois ou ariégeois - deux départements qui s'en disputent la paternité - se confectionnaient à la graisse d'oie en remplacement du beurre.
Castelculier (47) : Pruneau show 2012
Pruneaux d'Agen : Le pruneau d'Agen a toujours fait partie des avitaillements de la marine à voile du temps de la Royale et plus tard de la marine marchande à vapeur. Ce petit fruit discret a fait le tour du monde. Gilles Marchal, ancien chef pâtissier de l'hôtel Le Bristol (Paris), utilise les pruneaux légèrement réhydratés dans du thé à la bergamote avec du sucre vanillé et accompagnés de madeleines tièdes ou de petits sablés à la cannelle. 1 500 producteurs pour 170 000 tonnes.
Le gâteau à la broche, cette délicieuse pâtisserie aveyronnaise est à déguster au chalet n° 83 «Calixte & Rigal» du Marché de Noël toulousain / Photo DDM
Le gâteau à la broche : En France, il est présent dans le Massif Central et dans les Pyrénées. La tradition du gâteau à la broche est très répandue dans l'Aveyron. Mais la Confrérie du gâteau à la broche sise à Arreau (Hautes-Pyrénées), elle organise chaque année, en juillet, la Fête du gâteau à la broche.
Des vins et l'armagnac, la fière «doyenne»
Distillerie du domaine de Bilé à Bassoues (32) / Photo DDM
L'armagnac, la doyenne : C'est la doyenne incontestée des appellations d'origine en Midi-Pyrénées, l'eau-de-vie d'armagnac «se hume, se déguste et se respire». Elle niche au nord-ouest d'Auch (Gers). En apéritif, sec, sur glace, ou en cocktails pour être plus original ; à table sur un dessert ou un fromage, ou encore tout simplement entre amis (c'est le mieux). 755 vignerons qui produisent 15 700 hl répartis sur 4 268 ha.
La revue américaine Wine Enthusiast a classé un cahors, le Domaine de Cause 2009 La Lande Cavagnac, à la deuxième place de sa sélection mondiale de vins 2012. Serge et Martine Costes, vignerons depuis bientôt vingt ans./Photo DDM - DR
Les vins de Cahors : Grâce au cépage malbec (85 % du vignoble), ils sont puissants et subtils, charpentés aux tanins souples et bien enrobés. Leur registre aromatique est très large. Probablement le fruit de la longévité : les vignes de Cahors, implantées à l'époque romaine, constituent, dit-on, le plus ancien des grands vignobles européens. AOC depuis 1971. 356 producteurs pour 176 764 hl répartis sur 3 393 ha.
Moments d'exception à château Montus : Déguster un vin, c'est d'abord avec les yeux, puis avec le nez, et enfin avec les papilles... /Photo Laurent Dard.
Madiran tendance : L'aire de l'appellation madiran se situe face aux Pyrénées, au confluent de la Gascogne, de la Bigorre et du Béarn. Le cépage principal de l'appellation est le tannat. C'est un vin long en bouche qui s'avère un merveilleux compagnon pour les fromages ainsi que les viandes, confits et gibiers.
117 vignerons pour 40 000 hl répartis sur 1 500 ha.
Gaillac : Nicolas Hirissou compte sur une implication plus forte des adhérents pour faire aboutir le dossier sur «l'AOC d'excellence»./Photo DDM.
Six vins AOC Gaillac : Le vignoble de Gaillac offre une palette complète et prestigieuse de six vins en A.O.C., appellations obtenues en 1938 et 1970 : blanc sec, blanc doux, effervescent, rouge, primeur. Les sommeliers assurent que le gaillac rouge (servi à 16 °C) chambré, accompagne idéalement les rôtis et les fromages. 350 vignerons pour une production de 150 000 hl (chiffres 2002) sur une surface de 3 700 ha.
Treize vignerons en AOC coteaux du Quercy ont ouvert leur domaine au public, pour un week-end découverte et promotion : Dégustation des vins produits sur le domaine autour du maître des lieux, Guy Rey./Photo DDM, L.H.
Les coteaux du Quercy : Il faut venir y flâner, entre Montauban (Tarn-et-Garonne) et Cahors (Lot), et goûter les vins des coteaux du Quercy, réputés hauts en couleur et très fruités. Les vins rouges accompagnent à merveille les viandes, les fromages et les plats régionaux. 55 producteurs (7 500 hl) et 200 ha.
PUBLIÉ LE 14/12/2012 08:07 | La Dépêche du Midi | C.C.
Les Aveyronnais en force au salon toulousain SISQA
Le bio est régulièrement mis en avant sur le salon toulousain./Photo DDM, Frédéric Charmeux
Les Aveyronnais sont en force pour la dixième édition du salon de la qualité alimentaire. Débuté hier à Toulouse, il met en avant la bannière Sud-Ouest.
AOC, label rouge et autres IGP. Le roquefort, le veau du Ségala, Jeune Montagne et autres produits phares du département sont conviés au grand raout toulousain du SISQA avec ventes et dégustations. Ils étaient nombreux à se presser pour l'inauguration hier en présence du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll. Crée au sortir de la crise de la vache folle, le salon a grandi depuis. D'habitude axé sur une production ou une filière, il s'appuie cette année sur la bannière Sud-Ouest, étiquette qui unit les produits des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine pour fédérer les moyens et les filières du secteur. Le but est simple : favoriser l'export, vers la Chine, notamment. «Outre la promotion des savoirs faire, le salon possède un aspect pédagogique : beaucoup d'écoles aveyronnaises sont invitées pendant les quatre jours. On leur dévoile ainsi la fabrication des produits. Des cuisiniers de lycées agricoles sont aussi de la partie», insiste Régis Cailhol, conseiller régional du canton de Cassagnes-Bégonhès, présent sur place pour représenter l'agriculture aveyronnaise.
Bœuf fermier Aubrac : un label rouge racé / DDM
23 exposants présents
Ils sont donc 23 à avoir fait le déplacement : bleu des Causses aux Halles, bœuf fermier d'Aubrac ou encore boulanger de Millau ou Brasserie d'Olt à l'espace Découverte.
C'est à ce même endroit que l'entreprise la Naucelloise partagera un stand commun avec l'ARIA, l'industrie agro-alimentaire de Midi-Pyrénées. Il y a trois ans, les responsables du salon ont fait appel à eux face à une demande de tripoux non pourvue. «Nous avons sorti un tripoux bio l'an passé et c'est donc intéressant d'avoir une vitrine de cette ampleur, surtout que le bio y est en vedette. En terme d'exigence et de traçabilité, la barre est placée très haut. Après, c'est plus un salon d'image que de profit immédiat», reconnaît Charles-Pierre Savy, directeur de la société basée à Naucelle. Ils auront encore trois jours pour assurer leur notoriété.
PUBLIÉ LE 07/12/2012 09:22 | La Dépêche du Midi | Ar. P.
SISQA : L'Ariège en bonne place
Philippe Babin aime faire découvrir son vignoble à Vira. La semaine prochaine, il sera à Toulouse à l'occasion de la SISQA. / Photo DDM, F. Raoul
Le département de l'Ariège sera en bonne place au salon de la qualité alimentaire qui se tient au parc des expositions de Toulouse du 13 au 16 décembre prochain. Pas moins de six exposants proposeront leurs produits sur les stands de la manifestation qui devrait voir défiler des milliers de visiteurs. Philippe Babin présentera son vin des coteaux d'Engravies en bonne place.
«être à la SISQA, c'est important… C'est une belle vitrine pour les produits d'Ariège parmi les produits de Midi-Pyrénées» explique le vigneron.
C'est un moment privilégié pour retrouver les autres producteurs mais aussi les institutionnels.
La SISQA sera l'occasion pour Philippe Babin de s'informer sur la bannière Sud-Ouest présente pour la première fois. Rappelons que cette bannière regroupe les produits d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées. «Cette bannière est intéressante mais il faut faire attention pour le vin. Cette bannière ne doit pas se substituer à l'appellation sud-ouest. La présence des vins de Bordeaux peut nous poser des problèmes» souligne le producteur ariégeois.
En Chine, par exemple, on lui a posé des questions sur sa position par rapport à Bordeaux.
Il faut dire que le vin des coteaux d'Engravies voyage bien maintenant.
Le vin bio élaboré à partir du raisin cultivé sur 8 hectares se vend maintenant en Chine, aux États-Unis, au Japon mais aussi en Belgique, en Allemagne, ou au Danemark. «Ce label bio est un plus» souligne Philippe Babin. Au delà, les mentions des coteaux d'Engravies dans des guides comme Johnson ou la note de 16/20 décrochée dans le numéro de novembre des vins de France donnent encore plus de visibilité au vin d'Ariège. Pour Philippe Babin, «c'est une reconnaissance du travail accompli. On passe du rêve à la réalité.»
PUBLIÉ LE 05/12/2012 08:31 | La Dépêche du Midi |
Du 13 au 16 décembre, la Sisqa fête ses 10 ans, déjà...
Ce sera la vitrine de Midi-Pyrénées, élargie cette année à la bannière Sud-Ouest France» lancée le jour de la Saint-Valentin par les deux Régions Midi-Pyrénées et Aquitaine. La Sisqa se déroule du 13 au 16 décembre au Parc des Expos de Toulouse, avec son gage de qualité et son attachement aux produits locaux que nous savons privilégier, comme le confirme le dernier sondage CSA.
L'union des deux Régions autour de la même bannière vient rappeler que l'agroalimentaire est le premier employeur avec 100 000 emplois pour Midi-Pyrénées. Pour Jean-Louis Cazaubon, président de l'Irqualim, comme pour Vincent Labarthe, conseiller régional en charge de l'agriculture, ce salon Sisqa est aussi l'illustration des circuits courts de distribution dont l'avenir se révèle prometteur. Selon l'Ademe, a rappelé Martin Malvy, les volumes de produits mis en circuits courts augmenteraient de 150 % en région dans les dix ans qui viennent et pourraient satisfaire les besoins de 50 000 habitants, notamment pour les légumes de saison.
PUBLIÉ LE 11/11/2012 03:46 | La Dépêche du Midi | J.-P. C.
Des flammes et une pâte, c'est gâteau
L'été, Laurence Gineste fabrique ses gâteaux en direct devant les visiteurs, « cela leur permet de voir comment ça se passe et que le temps passé justifie le prix… »/ Photos DDM, J.-P. C.
Des flammes et de la matière. Pour une incroyable alchimie mêlant parfums et saveurs. Celle qui, au terme du processus de fabrication, débouchera sur cette étrange pâtisserie en forme de «pain de sucre», baptisée «gâteau à la broche». Dans son atelier najacois, jouxtant l'Aveyron, Laurence Gineste a fait de cette création artisanale son activité professionnelle. Parce que, au pays où la vie va comme elle va, elle prolonge une tradition maternelle, labourée depuis des années déjà vers Sanvensa.
Pourtant, rien de particulier ne prédisposait le gâteau à la broche, dont on dit que Napoléon 1er en a ramené les secrets de fabrication d'une de ses campagnes polonaises, à s'épanouir comme il le fait sur les terres du Rouergue. Gourmandise de fête - de mariage surtout - bien avant les pièces montées de choux, il s'impose, sans détour, sur les tables des gourmets. Pas de recette secrète, mais si elle avance quelques astuces maison, d'un large sourire, Laurence décline les étapes de la fabrication. à feu variant s'entend. Elle joue d'ailleurs du potentiomètre pour accélérer le mouvement de la broche qui, en fin de course, sculptera «les piques» de la pièce.
Patience et longueur du temps rythment ici les journées de travail. Car le gâteau à la broche se mitonne et se façonne à l'aide d'une pâte riche, versée avec une délicate précision sur un cône alu habillé de papier, couche après couche. Rien qu'à regarder évoluer la créatrice, les papilles se mettent à saliver à l'envi.
La tête tournée vers les salons d'automne (à Labège le week-end prochain et au SISQA pour la mi-décembre, Laurence doit multiplier ses gâteaux. Au moins 500 de toutes les tailles. Autant dire qu'on la verra moins sur les marchés du jeudi et du samedi à Villefranche. Qu'à cela ne tienne, elle sait que sa broche n'en a pas fini de tourner et de conter ses histoires gourmandes.
PUBLIÉ LE 08/10/2012 08:48 | La Dépêche du Midi | Guy Labro
Villefranche-de-Rouergue (12) : La maison Gayral donne des degrés au terroir
Paul Gayral défend la qualité de ses fabrications qui sont le fruit d'un travail artisanal./Photo DDM
Paul Gayral est un fidèle du marché des pays de l'Aveyron à Paris. Ses eaux-de-vie et liqueurs y font recette. C'est le terroir de Sanvensa qui coule dans les verres.
Le week-end prochain, ne cherchez pas Paul Gayral du côté de Sanvensa. Pour le trouver, il vous faudra aller à Paris, plus précisément rue de l'Aubrac, où se tiendra la treizième édition du marché des pays de l'Aveyron. «J'y participe depuis le début», note le digne représentant d'une tradition du terroir, la distillation des eaux-de-vie.
«La vieille prune» de Paul Gayral, c'est quelque chose. Cette année, pour Paris, il a préparé des bouteilles d'une eau-de-vie distillée en 1989. Leur étiquette sera en étain. Presque des bouteilles de collection. Son stand mettra, bien entendu, à l'honneur ses créations de l'année dernière : l'eau-de-vie de châtaigne de l'Aveyron et le ratafia de coing.
Najac (12) : La maison Gayral au marché de Bercy : Les liqueurs de Sanvensa à la conquête de la capitale./ Photo DDM
La maison Gayral peut se targuer d'élever dans ses caves plus d'une vingtaine d'eaux-de-vie ou liqueurs différentes, dont une douzaine porte le label «Produit en Aveyron». À la traditionnelle «vieille prune» qui a fait la réputation de la distillerie, les années et le travail du maître des lieux ont ajouté, par exemple, les eaux-de-vie de poire, de framboise ou, plus inédit, la liqueur de safran. Goûtez aussi (avec modération) à son eau-de-vie de mirabelle. Du 100 % Sanvensa. Attenant à sa cave, Paul Gayral entretient un verger de mirabelliers qui lui garantit l'origine des fruits. C'est un souci constant chez lui : savoir d'où provient la matière qu'il distille. Un gage de qualité et l'assurance de satisfaire ses clients.
La maison Gayral exporte ses fabrications jusqu'au Japon, où elles sont servies sur la table des Bras. Des livraisons partent aussi de Sanvensa vers la Belgique ou l'Allemagne. Et, bien sûr, Paris représente un gros point d'expédition avec les restaurants aveyronnais de la capitale. Mais aujourd'hui, la consommation dans les bars tend à baisser. Paul Gayral compense par le développement d'une clientèle de particuliers. Les salons jouent là leur rôle. Paul Gayral quittera à nouveau Sanvensa les 17 et 18 novembre pour un marché à Poissy, au début décembre pour le Salon des saveurs à Paris et une semaine plus tard pour le Sisqa à Toulouse. Il emportera avec lui l'essence du terroir.
PUBLIÉ LE 28/11/2012 03:45 | La Dépêche du Midi |
Saint-Juéry (81) : Anne reprend la miellerie familiale
Kevin, Claudie, Anne, Justin, Thomas.
Bernard Remuaux a eu ses premières ruches en 1982, l'année où sa fille Anne est née.
Educateur à l'ASEI de Carmaux, passionné par les abeilles, il crée sa société en 1996 «Le Rucher des Quatre Chemins» sur les hauteurs des Avalats et continue à l'ASEI à mi-temps. En 2000, il arrête son activité d'éducateur et travaille à temps plein au Rucher. il a mis 4 ans pour construire le bâtiment avec ses enfants pendant les vacances et les week-ends. Il s'occupait de l'exploitation des ruches et du magasin où il vendait du matériel pour l'apiculture.
Sa fille Anne est venue travailler avec lui en 2005, après une formation chez des apiculteurs. En 2007, elle a débuté la construction du bâtiment à l'arrière du magasin pour prendre la succession en la faisant évoluer avec l'aide du savoir faire de son papa.
Auparavant, elle avait fait des études de musique et était luthière à Toulouse. Anne s'est mariée durant l'été 2012 avec Thomas Mis qui travaillait avec elle depuis 2011.
L'entreprise s'est agrandie, Anne a débuté seule, ils sont actuellement 6 à œuvrer dans la miellerie. L'exploitation est en bio AB et Chaine nature et Progrés avec 400 ruches de leur propre fabrication qui transhument entre le Tarn et la Haute Garonne. L'atelier cire (ils reçoivent la cire des apiculteurs et la transforment en feuilles gaufrées qui sera remise dans les ruches). Dès le début, elle a fait de la transformation, valoriser le produit avec différents miels. Elle a créé son pain d'épice et évolué en fabricant la première nonette à la ganache au chocolat et au miel. Ils vont participer à la SISQA (semaine internationale de la qualité alimentaire) à Toulouse où ils présenteront pour la première fois du nougat Bio de leur fabrication.
Remuaux (SARL) : Les Quatre Chemins 81160 Saint-Juéry. 09 65 26 97 10, ouvert : mercredi, jeudi et vendredi de 14h30 à 18 heures, samedi de 9 à 12 heures et de 14h30 à 18 heures. Les produits de l'exploitation : miel, matériel pour apiculteurs, cire gaufrée, dérivés des produits de l'apiculture : propolis, gelée royale, pollen, pain d'épices. Pâtisserie fraîche au miel : pain d'épice, nonettes au chocolat.
PUBLIÉ LE 27/06/2012 08:20 | La Dépêche du Midi | Olivier Auradou
La Région et l'Irqualim, une démarche unique en France
Martin Malvy a fêté les 20 ans de l'Irqualim./Photo DDM Xavier de Fenoyl
Il y a 20 ans, la région innovait en créant l'Institut régional de la qualité agroalimentaire de Midi-Pyrénées, le premier de France. L'Irqualim a désormais acquis ses lettres de noblesse. « Le soutien politique de la Région à notre démarche est unique en France, beaucoup de régions nous envient » confirme le directeur de l'Irqualim, Jacques Poux. C'est donc tout naturellement dans les locaux du conseil régional qu'était célébré, hier, cet anniversaire, en présence d'André Valadier, l'un des fondateurs et présidents d'honneur de l'Irqualim, de son président actuel Jean-Louis Cazaubon ou encore du président de région Martin Malvy.
L'occasion pour l'élu, ardent défenseur de la qualité alimentaire notamment à travers le salon Sisqa qu'il a créé, de défendre la ruralité et l'agriculture, premier pourvoyeur d'emplois en Midi-Pyrénées.
Devant plus d'une centaine de personnes, producteurs et partenaires de l'Irqualim, Jean-Louis Cazaubon a pu dresser un bilan positif des vingt années passées, avec aujourd'hui plus de 120 produits labellisés : « Le chemin parcouru a été immense, grâce à des visionnaires dès le départ ».
Quant aux perspectives, le « travail du futur sera de conquérir des parts de marché, notamment par le biais de la bannière Sud-Ouest, qui servira à l'export ». Les nouvelles technologies ne seront pas en reste, avec le développement d'une application mobile et d'un site pour éduquer les jeunes générations.
De quoi, peut-être, éveiller des vocations. La Région y compte bien, qui vient d'annoncer un nouveau plan de soutien à la transmission-installation, doté de 6 millions d'euros.
Les Jeunes Agriculteurs ont rassemblé leurs produits sur un stand lors du 1er salon des producteurs fermiers des Pyrénées. /Photo DDM Laurent Dard
Quelques photos "en direct" du salon :
(Photos facebook "région Midi-Pyrénées" + site Sisqa)
Monsieur le Ministre de l'Agriculture en visite sur le stand de l'Ail Rose de Lautrec
Les Halles (photo : Bénédicte Deramaux)
Dans les allées de la SISQA (Photo : Frédéric Lancelot)
Producteur de noix - Les Halles (photo : Bénédicte Deramaux)
Producteur d’ail blanc - Les Halles - Crédit photo : Bénédicte Deramaux
Producteur Bio - Crédit photo : Bénédicte Deramaux
Boulanger - Crédit photo : Bénédicte Deramaux
Producteurs de liquoreux (photo : Bénédicte Deramaux)
Producteur de miel - Crédit photo : Emmanuel Grimaul
Photo : Bénédicte Deramaux
Photo : Bénédicte Deramaux
Photo : Bénédicte Deramaux
Photo : Frédéric Lancelot
Photo : Frédéric Lancelot
Photo : Frédéric Lancelot
Parcours des sens - Photo Lancelot Frédéric
Photo : Grollier Philippe
Stéphane Le Foll, Ministre de l'agriculture visite la Ferme de la SISQA guidé par Martin Malvy
Les apprentis du centre de formation agricole horticole d'Auzeville vous accueillent à la SISQA
Démonstrations culinaires
Les démonstrations culinaires rencontrent déjà un franc succès auprès des gourmands à la SISQA !
L'oie Sisqua aime les gâteaux à la broche...
Les petits du jour à la SISQA
À la SISQA l'oie s'est laissée guider par son odorat.
La SISQA est aussi l'occasion pour les lycéen(ne)s de rencontrer les producteurs de Midi-Pyrénées
Venez poser aux côtés de l'oie sur le stand Midi-Pyrénées de la SISQA !
L'heure du dîner à la ferme de la SISQA
Si vous n'avez pas de carrosse, une navette sera à votre disposition pendant toute la durée de la SISQA au départ du Cours Dillon
En attendant le salon, l'Oie profite de son temps libre pour faire de la luge dans les Pyrénées
On en a pas mal discuté avec les copines, la SISQA est "the place to be !"
En attendant la SISQA, rien de tel qu'un marché (Villefranche de Rouergue) pour rencontrer les producteurs de Midi-Pyrénées.