Petits échos actuels du Grand Sud (1)...

20/5/2012

Publié le 19/05/2012 07:43 | Thomas Belet

Midi-Toulousain : Il va tomber des cordes ce week-end

Entre 20 et 40 mm de pluie sont attendus ce week-end sur le département./ Photo DDM. archives

Le mois de mai est habituellement le plus pluvieux de l'année pour la région toulousaine. Ce week-end ne devrait pas déroger à la règle avec des fortes pluies qui vont s'abattre sur toute la Haute-Garonne.

Le soleil n'a décidément pas de pitié. Ascension ou pas, c'est bien la pluie qui dominera très largement dans le ciel haut garonnais en cette fin de semaine. Entre 20 et 40 millimètres de pluie sont attendus sur tout le département de samedi à lundi, voir un peu plus sur la région du Comminges. Le soleil ne devrait repointer le bout de son nez qu'en milieu de semaine prochaine. « Le mois de mai est habituellement le mois le plus pluvieux de l'année sur la région toulousaine, avec des moyennes de 77 mm de pluie cumulées, mais les pluies d'avril et de mai ne permettront pas de rattraper le déficit en eau des nappes phréatiques », éclaire Pascal Boureau, prévisionniste chez Météo France à Toulouse. Les précipitations du mois d'avril permettent seulement de contenir le déficit en eau accumulé cet hiver, sans combler le déficit des nappes phréatiques. Selon le bulletin mensuel du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), le déficit en cumul des pluies efficaces entre septembre 2011 et mai 2012 reste 50 à 75 % en dessous des normales. Il est même supérieur à 75 % en certains points. « La situation reste très hypothétique pour cet été. Il faudrait vraiment un été très pluvieux pour rattraper le retard dû au manque de précipitations de

cet hiver », commentait récemment Nicolas Hébert, ingénieur à l'agence de l'eau Adour-Garonne. La recharge hydrique des nappes phréatiques s'effectue surtout l'hiver, lorsque la végétation est plus rare. Ainsi, l'eau peut facilement s'infiltrer dans les sols. Les pluies actuelles permettent de répondre aux demandes de la végétation, sans offrir de marge pour cet été. l'éventualité d'une sécheresse reste redoutée par les agriculteurs. « Si nous devions trouver une situation comparable, il faut remonter à l'année 1993 où l'hiver avait été très sec avant que la tendance ne s'inverse. Les pluies très intenses du printemps et de l'automne avaient finalement permis d'avoir une année très pluvieuse », constate Pascal Boureau. Pour l'heure, le soleil viendrait presque à manquer. Sur le mois d'avril, le déficit solaire est de 69 heures d'ensoleillement, pour 114 heures de soleil dans le mois. C'est deux fois moins qu'au mois de mars. Qui a dit que les saisons existaient encore ?

Le chiffre : 31 degrés > Le 11 mai. C'est un record depuis le début des observations météorologiques en 1947. Le 11 mai 2012, 31 degrés celsius ont été enregistrés au thermomètre sur Toulouse.

« Il a fait trente degrés jeudi à Luchon, il y fera 12 degrés ce dimanche avec le retour de la neige à partir de 2000m dans les Pyrénées ! » Pascal Boureau, prévisionniste à Météo France

?

Publié le 20/05/2012 08:05 | Pauline Croquet

Toulouse (31) : Les Augustins s'embrasent pour la nuit des musées

Le public a été au rendez-vous hier soir/Photo DDM Frédéric Charmeux

À peine 19 heures, et la file d'attente s'allonge prodigieusement devant Les Augustins. Hier soir, pour la nuit européenne des musées, l'établissement renommé pour sa collection de sculptures et de peintures, accueillait gratuitement les visiteurs jusqu'à 23 heures.

C'est entre chien et loup, que les visiteurs ont le plus apprécié le spectacle. Invitée par le musée, la compagnie « La machine » a installé dans toutes les galeries et le cloître du musée plus de 2000 bougies et photophores. Armelle et sa fille de 14 ans Sibylle, se prennent en photo à proximité du « Cauchemar », une allégorie sculptée. « C'est génial de pouvoir visiter le musée sous un autre aspect, à la bougie », plaisante-t-elle. Mais déjà quelques enfants tentent d'éteindre les petites flammes en soufflant dans les gobelets transparents. La pluie ne semble pas gâcher la fête. « Le cloître est très bien mis en valeur avec cet éclairage. Ça participe un peu du fantasme des musées la nuit, avec fantômes etc. », s'imagine Jean.

Avec autant de visiteurs, la partie tableaux des Augustins « ressemble à l'antichambre du Louvre », selon Denis, un Toulousain, qui ne visite pas souvent les musées. « Si ce que je vois me plaît aujourd'hui, je reviendrais probablement visiter plus en détail. »

?

Publié le 18/05/2012 09:07 | La Dépêche du Midi

Lavelanet (09) : Les fromages affinés d'Alain

Il y a cinq ans, Alain Esquirol a eu un coup de cœur pour une maison qu'il visitait, à Bélesta, surtout pour l'une des pièces où aussitôt il a dit : « C'est là que je vais installer la cave pour les fromages ». Ce qui fut fait. Depuis cinq donc, Alain, fromager et spécialiste de l'affinage de fromages, certains jusqu'à un an, propose à la vente du marché lavelanétien « des merveilles, des produits extraordinaires ». Mais cet Ariégeois n'est pas nouveau dans ce métier, qu'il exerce depuis près de vingt ans, qui le passionne et qu'il développe de plus en plus. Après une adolescence passée en Couserans, Alain s'est installé à Pamiers, puis à Bélesta, au cœur d'un pays d'Olmes qui l'a adopté ; il n'est pas prêt à en changer.

?

Publié le 20/05/2012 03:47 | La Dépêche du Midi

Quillan (11) : Les Joyeux Fécos maintiennent les traditions

Quelques jeunes filles et jeunes enfants ont incorporé la troupe des Joyeux Fécos.

« Dans un contexte actuel relativement morose, dans le cadre d'une société qui s'individualise et qui s'enferme face à des écrans, avec une jeunesse qui ne comprend plus son avenir et à qui on est incapable d'expliquer pourquoi, il faut à tout prix maintenir l'identité de son coin de terre, seule garantie de rapprochement et de stabilité. Devant une société blasée qui ne réagit qu'à ce qu'elle pense être de grands événements, quelques Quillanais maintiennent avec courage la petite tradition folklorique de la haute vallée de l'Aude « les fécos » qui, on doit le rappeler, est unique au monde », explique Michel Jean, fervent amoureux du carnaval de la cité des Trois Quilles et membre de l'association Les Joyeux Fécos.

Cette année encore, ils n'ont pas failli à leur tâche et, pour la quarante-cinquième fois, ont brillamment évoqué le passé de la ville dans une ambiance colorée et joyeuse telle qu'elle était dans ce que l'on appelle « le bon temps », les glorieuses. Au carnaval des enfants, à la journée des Joyeux Fécos ou au Festival des fleurs, les Joyeux Fécos ont amené leur bonne humeur à grands coups de confettis. « Et si on prenait le temps de réfléchir, on pourrait retrouver facilement ces ambiances festives conviviales auxquelles participaient les associations et des groupes d'amis. C'est le grand principe de la soudure identitaire réalisée actuellement dans de nombreux coins de France… Mais voilà ! Il faut vaincre l'apathie, il faut la vaincre rapidement si l'on ne veut pas vivre dans des rues sans âmes. Ce serait dommage pour Quillan qui, telle une jolie fille, n'offrirait que son beau visage et rien de sa richesse culturelle ».

?

Publié le 20/05/2012 09:48 | La Dépêche du Midi

Sébazac-Concourès (12) : Jokolor l'artiste graffeur va colorier la France

Jokolor devant la fresque qu'il a réalisée avec un autre artiste et les jeunes de Ramadier à Rodez. Un grand mur gris est devenu un feu d'artifice de couleurs./Photo DDM

Florent, plus connu sous le nom de Jokolor, originaire de Concourès où il a grandi, s'est cherché durant plusieurs années. Les couleurs se sont un jour imposées à lui. Il a à son actif de nombreuses réalisations. Il vient de terminer une fresque de 250 m2 environ avec les jeunes du quartier Ramadier à Rodez. Il vient aussi d'exposer des toiles à Ceignac. Ses couleurs s'affichent dans de nombreux lieux en Aveyron, à la vue de tous. Avant-hier, il est parti pour un tour de France en couleur. Neuf mois ont été nécessaires à la préparation de ce projet : faire des fresques avec des gens. Pour les trois premiers mois, des rendez-vous sont pris.

Des rencontres

« Quand on est seul, on fait beaucoup de rencontres et je n'ai pas d'attache forte ici qui m'empêche de partir. J'ai conscience que ça va chambouler les choses… » Jokolor va réaliser des œuvres collectives participatives pour donner une œuvre globale avec des villes, des associations de culture, jeunesse, des organisateurs, des scolaires, des accueils spécialisés.

La mise en état du camping-car, « ma chambre de monde sur roues », comme le nomme Florent, a un coût. Deux sponsors, Daycolors, jeune marque de bombes de graff, et Dripschurch, magasin de graff de Tarbes, ont aidé à cette préparation. Afin de pallier à cette longue absence, une association 4oloriArt se met en place. Weps, éducateur et graffeur, prend le relais de Jokolor pour répondre aux demandes de l'Aveyron. Il n'est pas question d'oublier son département.

Son état d'esprit

« Je me sens bien. Je surfe », exprime Jokolor avec satisfaction. « Mes parents m'encouragent à fond. Jokolor représente plus une personne qu'une entité, une démarche artistique qu'une entreprise. « Un peintre peint sur une toile. Moi, je peins sur des supports complètement différents. Tout le monde en profite. Je m'identifie, je me considère plus comme un artiste que comme un graffeur ».

Jokolor est fin prêt pour cette aventure qui le porte. De tagueur marginal de son adolescence, la mue s'est effectuée et donne Jokolor l'artiste. Un long chemin qui s'est empli de couleurs, de rencontres, de gens, un feu d'artifice coloré tiré par un artificier généreux et humaniste.

?

Publié le 20/05/2012 08:22 | Corinne Gonzalez

Lapeyrouse-Fossa (31) : Dégustez La tarte aux fraises de Gargantua

C'est aujourd'hui dimanche que sera dégustée la tarte géante confectionnée hier./Photo Xavier de Fenoyl.

La tarte géante aux fraises de Lapeyrouse-Fossat attire chaque année de nombreux visiteurs. Un chiffre qui ne cesse de s'accroître : une centaine de personnes à son lancement en 2004 pour arriver à friser les 7000 en 2011. Cette notoriété prend de l'ampleur et s'étend hors des frontières départementales. En effet depuis hier la commune voit arriver camping-cars et voitures immatriculés en Haute-Vienne, Landes, Ariége ou encore Gironde… Ce qui leur a valu le privilège d'assister à la confection de ce gigantesque dessert. Et peut être pouvoir dire un jour « j'ai assisté au nouveau record de la plus grande tarte aux fraises. » Car c'est sous haute surveillance qu'hier, dès 14 heures, la reine de la fête s'est apprêtée pour le grand jour. Pour pouvoir prétendre à ce nouveau titre, référencié dans le Guiness book, la tarte a été mesurée, pesée en présence d'un huissier de justice, maître Anne Millou, ainsi qu'un géomètre, Pascal Santes, du bureau d'études Jacky Perie. L'équipe du comité et une cinquantaine de bénévoles venus prêter main forte à la confrérie de « La tarte géante ô fraises », se sont donc attelés à l'élaboration de la tarte géante aux fraises.

500 kg de fraises

Les dimensions de l'édition 2012: 10m30 X 2.20m. Sous le chapiteau, en plein centre du village et ce sous les yeux du public ils ont nettoyé et équeuté plus de 500kg de fraises venues du Tarn-et-Garonne. En début de soirée la voici donc prête à passer la nuit au froid avant d'arriver sur la place du village en fanfare et pouvoir être dégustée aujourd'hui vers 16 heures.

Le groupe Zebda ou encore Yvan Cujious feront partis des hôtes d'exception et seront présents pour cette mega manifestation autour de la fraise. Venez nombreux éveiller vos papilles sans modération en dégustant cette tarte géante : 2€50 la part pour un plaisir… immense !

?

Publié le 20/05/2012 09:28 | La Dépêche du Midi

Gers : Le foie gras scelle une alliance avec le foie gras

Les gastronomes connaissent déjà le foie gras au Porto, le foie gras au Sauterne… Mais aujourd'hui, sur le Salon de l'agriculture Aquitaine, la Ferme de Serres et Ricard présentent un nouveau produit sucré/salé né d'une collaboration très terroir Aquitain : le foie gras au Lillet !

Rappelons que le Lillet est né en 1872. Il est très vite devenu l l'un des apéritifs, en rouge ou blanc) parmi les plus prisés des terrouirs et des villes du Sud-ouest

Il aura fallu pas moins de trois collaborations pour que cette nouvelle recette arrive sur la table des gastronomes. D'un côté Ricard, détenteur de la marque pour le Lillet rouge et blanc et La Ferme de Serres. C'est là dans ce petit coin de paradis que de Laurent Lechevallier élève les canards qui serviront à réaliser le foie gras. Troisième partenaire de cette équipe,

Le chef Vincent Poussard, du Quai des saveurs. Ila longuement pensé cette recette et en a élaboré la procédure de conservation du produit

Le Salon de l'a griculture Aquitaine fait donc découvrir ce produit en avant première aujourd'hui à partir de 12h sur le stand du Cercle culinaire d'Aquitaine, à l'espace forum sous le Hall 4.

Une dégustation sera proposée aux visiteurs. Mais très rapidement la recette devrait être développé dans le Sud-ouest.

En attendant, ce nouveau produit gourmand sera disponible à l'achat à la Ferme de Serres de Laurent Lechevallier à Gajac (33) et dans la boutique du musée Lillet à Podensac (33).

?

Publié le 20/05/2012 09:59 | La Dépêche du Midi

Cazals (46) : Affluence record à la fête des fleurs

Un stand bien achalandé : « Le vieux curé » de Thédirac.

Jeudi, jour de l'Ascension c'était la traditionnelle fête des fleurs, de la nature et du cheval à Cazals. Elle se déroulait dans un cadre idyllique, autour du plan d'eau. Cette année, elle a connu une affluence record de visiteurs, le temps étant idéal pour une telle manifestation.

Dès l'ouverture des portes, de nombreux visiteurs se pressaient et toute la journée ce fut un défilé de visiteurs qui repartaient les bras ou les brouettes chargés. Une grande variété de fleurs, de plants de légumes, de plantes aromatiques, d'arbustes était proposée au public. Il faut dire qu'il y avait plus de 70 exposants rien que pour les fleurs.

Le thème retenu de la nature concernait cette année les animaux de la ferme et les oiseaux, avec une exposition vente d'oiseaux exotiques. Le bio et le 100 % naturel avaient leur place, ainsi que l'artisanat qui comptait une vingtaine de stands. L'après-midi était comme chaque année consacré au cheval avec le spectacle équestre de Laurent Galinier, la démonstration de labour à cheval, les promenades à cheval, à poney, en calèche. Une vente d'ânes et de chevaux avait également lieu. Le repas champêtre sous chapiteau a attiré les inconditionnels de la mique.

Durant toute la journée, l'animation musicale était assurée par le groupe folklorique les Bourianols de Montcléra. Les organisateurs, dont le président Daniel Brondel, étaient plus que satisfaits de cette journée réussie.

?

Publié le 20/05/2012 03:47 | M. A.

Lot & Garonne : La ruée vers l'ortie

L'association Festi Séounes propose le 13e Festival de l'ortie jusqu'à ce soir : autour de l'église, les plantes se déclinent à toutes les sauces. / Photo Morad Cherchari

La tarte à l'ortie, voilà une recette qu'on piquerait volontiers. Mais il ne s'agit là que de l'une des multiples « sauces » à laquelle se décline jusqu'à ce soir, la reine des urticacées à la Sauvetat-de-Savère. Et comme notre fameuse ortie est du genre partageur, elle partage l'affiche de ce « festival » au charme si singulier avec d'innombrables cousines végétales, aux noms à tomber par terre comme ce « romarin rampant », ou qui font saliver comme cette « menthe banane ».

En crèmes, en huiles, en gâteaux, en bijoux…

En crèmes, en huiles, en gâteaux ou en confitures, aromatiques ou médicinales, toutes les plantes sont à la fête au fil de ces étals qui assiègent la petite église plantée au cœur du village. L'occasion de découvrir que ces végétaux plus ou moins miraculeux se retrouvent aussi dans des endroits où on les attend beaucoup moins, comme notre lit : sous la forme, par exemple, de cette « mousse viscoélastique » qui rembourre un matelas sur lequel on pourra faire de bio rêves… à base d'huile de soja. Ou plus paradoxal : la plante vouée au débroussaillage - dire plutôt : « épilation naturelle ».

Le nec plus ultra : les plantes qui soignent… les plantes : de l'absinthe dans un coin du jardin, c'est une protection contre les ravages des limaces et des pucerons. Les plus jeunes manifestent quant à eux un intérêt particulier pour le stand de ce taxidermiste dont le sanglier empaillé fait son petit (son gros) effet. Christine, entre deux de ces succulentes crêpes 100 % naturelles dont elle régale le chaland, dévoile une recette à base « de patates, d'orties et d'oignon. Mais il ne faut prendre que les têtes d'orties, avant qu'elles fleurissent », explique-t-elle. Son compagnon embraye, un rien penaud : « C'est vrai qu'on aurait pu faire des crêpes aux orties, tiens… ». Ben oui, c'était l'occasion… Allez, ce sera pour l'an prochain, pour la 13e édition. En attendant, rabattons-nous sur les tartes.

?

Publié le 20/05/2012 09:40 | Sandrine Le Lay.

Hautes-Pyrénées : Spéléologie, au cœur du 6e continent

La salle de la jonction dans la grotte de Bouhadère, massif de Saint-Pé de Bigorre./ Photo Envergure.

Tenue de rigueur : une combinaison, des bottes, des gants, un casque avec une frontale, un baudrier équipé d'un descendeur, 2 longes et nous voilà partis à la découverte d'un monde à la fois particulier, étonnant et d'une rare beauté. C'est dans la grotte de Bouhadère, située dans le massif de Saint-Pé de Bigorre, que notre petit groupe s'est enfoncé dans les entrailles de la terre à la découverte de la spéléologie avec « Envergure ». Après quelques explications nécessaires à la pratique et à la sécurité puis la vérification du matériel, nous avons commencé à ramper pour pénétrer dans la grotte. Premières sensations en immersion : le silence, la fraîcheur avec environ 12°. Le milieu est inconnu mais petit à petit le groupe s'adapte. A l'écoute du moniteur, un par un, la progression débute.

Tout d'abord à l'horizontale sur 30 mètres puis à la verticale avec une descente en rappel et en autonomie de 10 mètres dans un puits, c'est génial ! De nouveau à l'horizontale avant d'entrer dans une première salle, celle du Chaos. C'est magnifique et tellement inhabituel. Les frontales projettent un éclairage en harmonie avec le milieu, conservant l'aspect aventurier de l'expérience, ni trop, ni trop peu. Une petite étroiture se présente : on rampe un peu dans la gadoue, mais quel plaisir de se salir. Le passage nécessite une position particulière. On s'agrippe, on se tortille, on passe la tête et on se laisse glisser de l'autre côté : vivre une seconde naissance à l'âge adulte, c'est fantastique.

L'avancée se fait maintenant sur une ligne de vie (corde) et d'escalades en désescalades, le groupe atteint la salle Bourdon qui est occupée : une chauve-souris fait la sieste ! Et non, nous ne sommes pas seuls sous la terre. Pause contemplative durant laquelle le spéléologue commente le paysage avant de se faufiler parmi les roches humides. Hop ! Nous sautons une crevasse avant d'effectuer une nouvelle descente en rappel de 4 mètres. Le temps semble s'être arrêté… non, il s'écoule vite et nous rejoignons une autre galerie après une escalade de 8 mètres. Une dernière sensation nous est offerte à l'approche de la sortie lorsque nous marchons toutes lampes éteintes, le noir est complet.

Tous nos sens sont en éveil et peut-être même celui que nous ne soupçonnons pas. La nature à l'air libre nous saisit dès notre sortie, les odeurs sont décuplées et il fait si bon humer ce mélange de terre et de flore. Nous avons parcouru entre 150 et 200 mètres en 2 h 30 et à 30 mètres sous terre, une expérience inoubliable.

Un patrimoine à découvrir

Découvrir le monde souterrain appelé « le 6e continent » s'envisage avec un spécialiste. Thomas Braccini, créateur d'Envergure, spéléologue diplômé d'état et breveté éducateur sportif, met au service du grand public son expérience de 12 ans et propose de très belles découvertes : celles du patrimoine des grottes et des gouffres de notre région. Les Hautes-Pyrénées se prêtent particulièrement à l'activité et le massif de Saint-Pé de Bigorre, avec ses nombreuses cavités, est devenu un haut lieu de la formation pour les spéléologues.

« La spéléologie se pratique toute l'année et par tous les temps » insiste Thomas, en effet beaucoup de gens pensent que cette pratique est dangereuse et le risque de montée des eaux ou de chutes vient très vite à l'esprit. « L'eau n'a pas d'influence dans toutes les grottes. La plupart du temps ce risque n'existe pas. Le cas échéant, la météo est scrupuleusement consultée. De plus, le matériel moderne régulièrement vérifié répond à des normes de sécurité obligatoire » ajoute-t-il. Pourquoi la spéléologie ? « Pour le dépaysement, le dépassement de soi. L'activité est originale de part la tranquillité qui règne sous terre. Cela apporte des sensations physiques. On fait travailler tout le corps en découvrant notre patrimoine sous-terrain ». Qui peut pratiquer ? « C'est accessible à tous dès 7 ans. Le parcours est adapté ». De la demi-journée à la journée complète avec pique-nique ou sur plusieurs jours avec bivouac pour les initiés, Envergure propose une large gamme de découvertes. Pour mêler sensations et splendeurs de la nature, changer de monde l'espace de quelques heures : contact www.envergure-speleo.com

?

Publié le 20/05/2012 08:47 | J.T-B.

Tarn : Les Amap veulent garder des paysans tarnais

Reine Soulmiac, à l'origine de la création de l'amap de la Saudronne, mardi soir à Lagrave avec Nicolas et Stéphane Picat, producteurs, à l'heure de la distribution des paniers./Photo DDM

«On était déterminé à faire une Amap. On s'est engagé envers eux il y a cinq ans pour trente paniers par semaine et ils mettent les semences en conséquence» témoigne Reine Soulmiac, membre très actif de l'Amap de la Saudronne (lire ci-dessous). Mardi soir, jour de distribution des paniers, c'est Reine qui s'y colle, « mais tous les « amapiens » se relaient à tour de rôle pour la distribution » précise Reine. En une demi-heure de temps, les 30 paniers sont distribués aux représentants des familles engagées à faire fonctionner cette association. Un moyen déterminé et actif de faire vivre les petits producteurs, maraîchers, fruitiers, éleveurs ou encore boulangers ruraux.

« Une Amap, ce n'est pas un panier ni un service. C'est un contrat solidaire avec un paysan. On s'engage à le faire vivre et lui à nous faire manger. Mais si le paysan n'en vit pas, que son exploitation n'est pas pérenne, ça ne sert à rien » insiste Annie Weidknnet, responsable du réseau Midi-Pyrénées.

Une façon de mettre l'accent sur l'importance du partenariat et du contrat mutuel entre producteur et adhérent de l'Amap, avec un objectif prioritaire, permettre à ce dernier de continuer à produire à son échelle et sur place.

Les Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap), nées en Midi-Pyrénées il y a tout juste 10 ans continuent à se créer. Mais elles sont confrontées à des systèmes de ventes au panier plus commerciales que solidaires. « Nous voulons continuer à réfléchir sur ce qu'est la production agricole et surtout sur le respect du coût réel de production. Au bout de 10 ans, les Amap sont toujours là et certains agriculteurs ont pu s'installer. Ce qu'on voudrait c'est que nos enfants aient encore des paysans pour produire » résume Annie Weidknnet.

Le chiffre : 34 amap > tarnaises. deux sont adhérentes du réseau des Amap de Midi-Pyrénées. 4 nouvelles Amap sont en création.

Associations pour le maintien de l'agriculture en milieu rural (Amap)

Les adhérents d'une Amap s'engagent à acheter un panier de produits par semaine. Le producteur s'engage à produire et à vendre à des prix liés au coût réel de production. Le réseau des Amap-Midi-Pyrénées compte 170 associations. Deux Amap le Ségala à Albi et le Cérou à Monestiés), adhèrent à ce réseau auquel 8 producteurs tarnais collaborent. Quatre nouvelles amap sont en phase de création à Albi, Brassac, Verfeil et Villemur.

?

Publié le 19/05/2012 10:30 | La Dépêche du Midi

Caussade (82) : Préparation des Estivales du chapeau

Afin de préparer dans les meilleures conditions les Estivales du chapeau qui se dérouleront du 12 au 16 juillet, à Caussade, l'association Chapeau Caussade invite toutes les personnes intéressées à une réunion qui aura lieu jeudi 24 mai à 19 heures, dans la salle de conférences des Récollets. Le but de cette réunion, outre la présentation du programme, consistera à inviter les associations et autres groupes à réaliser un nombre maximum de chars pour le carnaval et à trouver le plus de logeurs possibles afin d'accueillir les délégations et modistes du village des estivales. Toute l'équipe de Chapeau Caussade compte sur le soutien du plus grand nombre pour réussir pleinement ces vingtièmes Estivales du chapeau.

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégories

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
 



Créer un site
Créer un site