Publié le 28/10/2011 13:42 | ladepeche.fr | avec Agence
Ce que signifie vraiment la Toussaint
Chaque année, les visiteurs se pressent dans les cimetières au moment de la Toussaint./Photo DDM, archives
La Toussaint rime souvent avec vacances et parfois avec week-end à rallonge. Mais cette fête catholique, bien ancrée dans la tradition, est surtout l'occasion de rendre hommage à ses morts. Alors que les cimetières sont de moins en moins fréquentés, le 1er novembre reste un jour privilégié où les familles se rendent sur les tombes de leurs aïeux ou de leurs parents disparus. Mais d'où provient exactement cette journée de recueillement ?
Célébrée le 1er novembre, la Toussaint est en réalité la fête de "tous les saints" dans l'Eglise catholique. Elle a longtemps eu lieu après Pâques ou Pentecôte et a été fixée au 1er novembre à partir du XVIIème siècle. Cette fête rappelle à tous les fidèles la vocation universelle à la sainteté. Elle n'a donc rien à voir avec la célébration des morts, contrairement à ce que pensent une majorité de Français.
Des mers de chrysanthèmes vous attendent (ici au Gamm Vert de Trèbes - 11)./Photo DDM
Les "vacances patates"
En effet, la commémoration des défunts est fixée par le calendrier liturgique au 2 novembre. Au départ, cette célébration chrétienne avait pour but d'obtenir de Dieu le soulagement des âmes du purgatoire. Le 1er novembre étant férié en France, la tradition veut que la commémoration des morts ait lieu ce jour-là, afin de permettre au plus grand nombre de fleurir les tombes de ses disparus.
Depuis le XIXème siècle, les cimetières sont donc remplis de chrysanthèmes le premier jour de novembre. Cette fleur, originaire du Japon, est synonyme d'immortalité et de bonheur, et résiste aux intempéries tout en ne nécessitant que très peu d'entretien. Avant le XIXème siècle, on ne déposait sur les tombes que de simples bougies.
Quant aux vacances de la Toussaint pour tous les élèves, elles remontent à une vieille tradition paysanne. Les enfants devaient aider leurs parents à la récolte de la pomme de terre à cette période cruciale de l'année et avaient donc tendance à manquer l'école. La France a donc instauré progressivement une période de congé pour la Toussaint, appelée à l'origine "vacances patates".
Publié le 28/10/2011 09:28 | La Dépêche du Midi
Castres (81) : Toussaint, le retour des voiturettes
Les voiturettes font leur retour dans les cimetières./ Photo DDM, archives, T.A
À l'occasion de la Toussaint, les voiturettes sont de retour ! Plus de 900 personnes les ont utilisées l'an passé. Durant quatre jours, elles vont donc à nouveau sillonner les deux plus grands cimetières de la ville. Comme chacun le sait, ces deux plus grands cimetières sont celui de St-Roch, qui couvre plus de sept hectares, et celui de la Barque qui s'étend désormais sur 6 hectares.
Les voiturettes sont semblables à celles qui circulent sur des parcours de golf. Elles fonctionnent donc sur batteries électriques. Pas d'odeur, pas de bruit. Aucun risque de déranger la tranquillité qui sied en ces lieux, en particulier durant ces moments d'intenses recueillements. Les voiturettes feront des navettes gratuites à l'intérieur de deux cimetières afin de faciliter les déplacements des usagers. La priorité sera bien entendu donnée aux personnes à mobilité réduite.
Publié le 29/10/2011 03:48 | Anne-Marie Meyssonnier
Albi (81) : Le chrysanthème fait toujours recette
La course au plus beau pot a démarré.
Pas de crise sur le chrysanthème, la fleur du souvenir fait de la résistance, symbole de joie et de santé au Japon elle est toujours la préférée des Européens pour accompagner la mémoire des disparus.
Pourtant le goût évolue, l'aster devient plus modeste en hauteur pour limiter la prise au vent mais plus riche en couleurs, trois nuances s'enchevêtrent harmonieusement dans le même pot, effet optimum.
La présentation aussi change, les coupes rondes à l'aspect coussin sont dans l'air du temps, on note aussi l'arrivée de jardinières rectangulaires auxquelles un feuillage genre lysimachia est associé dans un but ornemental supplémentaire.
Le nombre en hausse des columbariums, qui accueillent les urnes cinéraires, induit des présentations spéciales moins volumineuses, plus raffinées.
Il reste toujours des inconditionnels de la tête ronde qui témoigne d'un savoir-faire particulier, ébourgeonnement de la tige pour l'effet pommé. 90 % des ventes sont réalisées avec les petites fleurs. Les prix restent stables entre 5 et 16€ selon le modèle.
Toutes ces fleurs, avant d'orner massivement les cimetières, mettent une note de couleur supplémentaire dans les jardineries. Gilles Rieucau, depuis un quart de siècle, occupe en accord avec la municipalité une partie du parking face à son magasin, l'accès est facile et l'effet masse des quelque mille têtes maximum. Des efforts exceptionnels d'ouverture pour favoriser l'achat du chaland sont faits, Michel Vigné, entre autres, annonce une ouverture exceptionnelle le dimanche 30 octobre.
Au Rudel, chez Cécile et Michèle Rességuier, horticultrices, la culture du chrysanthème est une tradition familiale, du champ on passe à la serre puis à la vente. Même si le début des achats a connu du retard pour cause d'été indien, depuis deux jours plus de doute le vent et la pluie annoncent novembre, la course au plus beau pot est lancée.
Elles ajoutent le conseil de la jardinière, le chrysanthème après avoir embelli les cimetières peut être récupéré, mis en pleine terre et taillé, il fera un magnifique massif au printemps.
Publié le 27/10/2011 08:51 | Emmanuel Vacksmann
Saint-Marcel-Paulel (31) : Le secret des chrysanthèmes reste bien gardé
Au milieu de leurs chrysanthèmes, Paulette et Jean-Marie veillent à la bonne croissance de leur production./ Photo DDM
En cette Toussaint, le chrysanthème est à la fête. Malgré sa popularité saisonnière, on connaît mal cette fleur. Si, en France, elle évoque d'abord les cimetières, aux Etats-Unis c'est une fleur d'ornement, et au Japon on la déguste. Il en existe des centaines de variétés pour autant de teintes. Suivant la souche, il faut la pincer en juin ou en juillet, avec des techniques adaptées que seule l'expérience permet de bien maîtriser.
A Saint-Marcel-Paulel réside l'unique productrice de chrysanthème du canton de Verfeil. Il s'agit de Paulette Malmon qui, avec l'aide de son époux Jean-Marie, produit des chrysanthèmes depuis 16 ans. Il y a 10 ans encore, ils géraient une pépinière et une société d'entretien d'espaces verts mais, depuis, ils ont décidé de consacrer toute leur énergie et leur savoir-faire au chrysanthème.
«Le gel est l'ennemi»
« Le gel est l'ennemi du chrysanthème. C'est pour ça que depuis 6 ans, on cultive sous serre », précise Paulette. En effet, les premières gelées sont la cause de dégâts considérables dans ce type de plantation. D'ailleurs, c'est suite à un automne particulièrement froid, qui lui a fait perdre près de 450 pieds, que Paulette a décidé d'investir dans des serres. Aujourd'hui, elle ne le regrette pas. Car la saison du chrysanthème est particulièrement courte et il ne faut pas rater le coche. Un coup de gel sans protection représenterait une véritable catastrophe économique.
«De l'amour et de la vigilance»
Ces jours ci, les journées de Paulette et Jean-Marie commencent à 4 heures du matin. Ils chargent leur camion et s'en vont distribuer leur production sur les marchés et chez les grossistes jusqu'à midi. L'après-midi est consacré à l'entretienet à la préparation des livraisons du lendemain.
Tellement éphémère et si technique, nous avons cherché à percer le mystère de la culture du chrysanthème. Mais le secret est bien gardé, même si Paulette et Jean-Marie acceptent quand même de lever une partie du voile sur leur recette : « Pour avoir de beaux chrysanthèmes, il faut de l'amour et de la vigilance ». Et, à parcourir leurs serres, ça saute aux yeux...
Publié le 27/10/2011 09:31 | Thierry Dupuy
Montauban (82) : Chrysanthèmes, rush à la ferme Segond
Nathalie et Bernard Verdu sont aidés par leur fils Vincent avant la Toussaint./Photo DDM, Chantal Longo.
Un symbole qui ne prend pas de rides. Cette année encore, le chrysanthème sera la fleur incontournable des cimetières. Celle qui inonde les trottoirs des magasins de pompes funèbres et des marchands de pétales. Blancs, jaunes, orangés, en formes de petits pompons ou de grosses boules, il y en a pour tous les goûts et les couleurs.
A Montauban, sur le chemin de Saint-Martial, Nathalie et Bernard Verdu en cultivent une trentaine de variétés, toutes différentes et parfois baptisées de noms plutôt gais : Malibu, Malabar, bonbon rose… Comme chaque année, une tendance s'affirme : « Les gens se dirigent beaucoup vers les pots multicolorés et d'un volume moyen. Le chrysanthème en forme de boule n'a plus l'exclusivité des ventes depuis belle lurette, même s'il reste une clientèle fidèle pour les grosses têtes », explique l'horticulteur.
A quelques jours maintenant de la Toussaint, c'est évidemment le grand rush sous les 18 000 m2 des serres de l'Earl Segond qui abritent un nombre impressionnant de chrysanthèmes. Ces milliers de pots sont destinés à la grande distribution, aux fleuristes et particuliers qui viennent choisir et se servir sur place. Nathalie a repris l'exploitation créée par sa famille en 1966. Bernard, son mari, a quitté l'armée voilà sept ans pour travailler sur la ferme horticole. L'ancien adjudant-chef de l'aviation légère, mécanicien sur les hélicoptères, se félicite d'avoir pris ce tournant : « C'est un travail très agréable. Nous produisons des fleurs de printemps et d'automne. Si je devais trouver des similitudes avec mon ancien métier dans l'armée, disons que l'horticulture demande aussi des qualités de rigueur et de discipline. »
Quinze jours où il ne faut pas se planter
Pour les chrysanthèmes, la grande affaire de l'automne, tout se joue en quatre mois. « On les met en culture fin juin. Il y a ensuite un gros travail manuel pour sélectionner les boutons, que l'on fait avec mon épouse. Je ne prends des saisonniers qu'à l'approche de la Toussaint, pour le chargement des camions. Le prix du chrysanthème reste stable depuis des années et il faut donc maintenir un coût de production le plus faible possible », assure Bernard Verdu.
Pour l'heure, l'horticulteur ne peut pas encore savoir si l'automne 2011 sera un bon cru pour lui. La saisonnalité de cette fleur est très courte et tout dépend des ventes de cette toute dernière semaine : « En 15 jours, nous vendons toute notre production. On n'a donc pas droit à l'erreur. Les derniers jours sont souvent décisifs. En revanche, le 31 octobre au soir, les dés seront jetés. Car c'est vraiment anecdotique ce que l'on vend après la Toussaint. » Une page sera tournée et une suivante prête à écrire : celle des fleurs de printemps qu'il faudra mettre en culture.
Le chrysanthème va encore régner en maître tout-puissant sur la Toussaint. A Montauban, sur le chemin de Saint-Martial, Nathalie et Bernard Verdu en cultivent des milliers dans leurs serres.
Publié le 29/10/2011 03:50 | La Dépêche du Midi
Vabre (81) : Toussaint, dans le secret des tombes de granit
Deux ouvriers granitiers calculent la découpe d'un retour sur une semelle à revers d'eau.
Sous le ciel gris et venteux de la Toussaint le village se réanime un peu. C'est le rendez-vous des Vabrais d'ici et d'ailleurs avec leurs ancètres, que ceux-ci reposent au cimetière catholique ou protestant. Nettoyer puis fleurir les tombes reste une exigence morale pour beaucoup et les cimetières seront après le premier novembre de grands espaces colorés par des centaines de chrysanthèmes. Devant ces tombes de granit, en plein pays du Sidobre, le travail de ceux qui les réalisent est trop souvent ignoré. A Vabre, ce sont cinq entreprises de granitiers qui emploient une quarantaine d'ouvriers à l'année. La Graniterie de La Prade que nous avons visité avec son créateur Emile Trinquier est l'une d'entre elles.
A partir d'un bloc brut de granit dont le poids oscille entre 12 et 20 tonnes, ces granitiers vont proposer un produit fini spécifique à la région de France où la tombe sera installée. Par manque de place , en ville les tombes sont de tailles plus modestes, environ 2 mètres sur 1 mètre, alors qu'en milieu rural les concessions sont souvent plus grandes. Dans ce bloc on va débiter, à raison de 50 cm par heure, grâce à un câble diamanté, des plaques qui seront polies pour obtenir ce beau brillant qui fait apparaître le grain et la couleur. Celles-ci sont variées en fonction du pays d'origine du bloc granitique. De ces plaques on va découper les différentes pièces du monument en donnant la forme et les contours.
Il faudra polir les champs, polir les courbes, ajuster, de multiples opérations et manipulations sur un matériaux dont le nom est le synonyme même de la dureté. C'est dans d'immenses ateliers où l'eau est omniprésente et la température en hiver proche de celle extérieure que les granitiers travaillent. Se confronter dans ces conditions avec cette roche lourde et cassante et arriver par son savoir et son expérience à créer des monuments véritables petits chef d'œuvre d'architecture de plusieurs tonnes, c'est ce que font sans jamais se mettre en avant les artisans du granit.
Publié le 28/10/2011 09:13 | La Dépêche du Midi
Saint-Sulpice (81) : Mémoire, la quête du Souvenir Français
« On nous oubliera, le temps inexorable fera son œuvre, les soldats mourront une seconde fois», Roland Dorgelès. / Photo DDM. P.B.
Comme chaque année, le Souvenir Français quêtera du 29 octobre au 1er novembre 2011 pour l'entretien des tombes de ceux qui sont morts pour la France. Né en Alsace et Lorraine occupées, en 1887, reconnu d'utilité publique en 1906, le Souvenir Français est l'une des plus anciennes associations privées françaises. Combattant de la 1ère guerre mondiale, Roland Dorgelès, auteur du magnifique roman «Les croix de bois», publié en 1919, écrivait : « On nous oubliera, le temps inexorable fera son œuvre, les soldats mourront une seconde fois». Pour que cela n'advienne pas, chaque année, le Souvenir Français entretient, rénove, fleurit plus de 100.000 tombes, restaure une centaine de monuments, réalise une quarantaine de stèles et monuments commémoratifs, organise des visites scolaires sur des lieux de mémoire. La moitié de son budget provient de ces quêtes. La réhabilitation d'une tombe coûte en moyenne trois cent euros. Dans le secteur de Lavaur, le Souvenir Français a rénové en 2010 et 2011, sept tombes et monuments de compatriotes morts pour la France.
Publié le 29/10/2011 03:48 | La Dépêche du Midi
Tarn : Le message de prudence du préfet
Le préfet s'est fait présenter le dispositif de transcription automatique des PV./ Photo DDM, E.Cayre
Il pleut aussi dans le Tarn. Le préfet Jean-Marc Falcone, qui a pris ses fonctions sous le soleil en début de semaine, a pu s'en rendre compte hier soir à Lombers, au bord de la route départementale 612. Le nouveau représentant de l'État dans le département a réservé aux acteurs de la sécurité routière sa première visite sur le terrain. Un symbole fort en ce jour de départ pour le long week-end de la Toussaint. « Il s'agit souvent d'une des périodes les plus meurtrières de l'année sur les routes. C'est une triste tradition mais ce n'est certainement pas une fatalité. »
Et le préfet Falcone, qui fut aussi commissaire de police pendant 10 ans, d'évoquer « la double action des pouvoirs publics qui sera en vigueur dans le Tarn pour ces deux ponts successifs de la Toussaint et du 11 novembre. Il s'agit d'appeler l'attention des conducteurs à la prudence, surtout par mauvais temps et sur un réseau qui risque d'être dense en circulation. Mais la prévention ne suffit pas toujours, et on est obligé de verbaliser. »
En une heure et demie de contrôle sur cet axe Albi-Castres, le radar mis en place avant « La Détente » par les gendarmes de la brigade motorisée de Saint-Juéry, avec l'appui des militaires de la compagnie d'Albi, avait déjà enregistré une dizaine d'infractions entre 110 et 118 km/h. « C'est irresponsable de rouler si vite alors que la route est détrempée », s'insurge le préfet, informé des chiffres par le capitaine Régis Mourot, commandant de l'EDSR. « Par temps de pluie, sur cette portion hors agglomération, la vitesse est limitée à 80 km/h », rappelle le lieutenant-colonel Andreani.
« Il vaut mieux perdre 10 minutes sur son trajet que de courir le risque d'avoir un accident mortel. Un conducteur doit avoir à l'esprit que s'il commet une imprudence au volant, il met en danger non seulement sa vie et celle de ses passagers mais aussi les autres usagers », souligne le préfet. À bon entendeur… P.-J. P.
Publié le 27/10/2011 09:12 | J.-N. G.
Toulouse (31) : Cimetières sous surveillance pour la Toussaint
Hier, une patrouille à l'entrée du cimetière Terre-Cabade de Toulouse. /Photo DDM Didier Pouydebat
À l'approche de la Toussaint, les policiers municipaux toulousains surveillent les cimetières, notamment Terre-Cabade, pour empêcher vols et agressions.
«ça fait 45 ans que je viens au cimetière et il y a toujours eu des vols. Mais depuis quelques années, c'est aussi des agressions », déplore Christiane, une des fleuristes du cimetière Terre-Cabade qui, pour améliorer une modeste retraite, vient toujours vendre des chrysanthèmes à la Toussaint. Elle qui connaît tout du grand cimetière de Toulouse sait de quoi elle parle: il y a quelques années, elle a été éjectée de sa voiture par un inconnu qui lui a fauché son fond de caisse.
Le rush de la Toussaint a commencé et les policiers municipaux toulousains, répartis par secteurs, concentrent leur attention sur les cimetières, notamment Terre-Cabade et Salonique. Depuis plusieurs jours, ils patrouillent aux abords des sépultures et parfois même entre les tombes. « Ils exercent une surveillance particulière des cimetières dans le cadre de leurs patrouilles », souligne Jean-Pierre Havrin, adjoint au maire en charge de la sécurité.
Les municipaux ne traquent pas la grande délinquance mais plutôt une forme de mendicité agressive. À chaque Toussaint, des bandes d'ados offrent leurs services aux personnes âgées. Un bon moyen pour recevoir une gratification. Mais l'affaire se transforme parfois en harcèlement ou agression. « S'ils peuvent piquer le porte-monnaie ou le sac, ils ne se gênent pas », observe la fleuriste. Parfois, ce sont les voitures qui, laissées ouvertes le temps de décharger les fleurs, sont visitées. Les cimetières de Terre-Cabade et Salonique sont déjà régulièrement, pendant l'année, la cible de vandalismes. « Les gardiens sont de moins en moins nombreux », déplore Christiane qui n'a pas sa langue dans sa poche et regrette que, « depuis trois ans, la porte du Milieu soit fermée ».
Attention les possibilités de stationner sont très limitées près de Terre-Cabade. Tisséo met en place une navette depuis le métro Jolimont le 1er novembre.
Mission à cheval
La surveillance des cimetières est l'exemple « d'une bonne mission pour la brigade équestre », affirme Jean-Pierre Havrin. Retardée à cause de problèmes liés aux chevaux, la brigade équestre doit voir le jour le 1er décembre. Trois policiers municipaux sont opérationnels. On les trouvera dans les zones vertes mais aussi, à terme, dans le centre ville.
Les Jardins de Saint-Pierre à Verdun sur Garonne / Photo DDM