Graulhet : Dynamisme démographique
Graulhet : Dynamisme démographique
Graulhet : Le marché alimentaire se porte bien / Photo DDM, G.D.
Chaque fin d’année, l’Insee publie le chiffre des populations légales qui entrent en compte au 1er janvier. L’étude envoyée par l’agence de statistiques ce mardi 29 décembre se base sur la période de 2013 à 2018.
Et parmi les 6 villes tarnaises de plus de 10.000 habitants, c'est celle de Graulhet qui enregistre la plus forte progression démographique, talonnée par Gaillac.
Évolution moyenne annuelle de la population (2013 > 2018) pour les 6 villes tarnaises de plus de 10.000 habitants.
En 2018 Graulhet comptait 12.789 habitants.
En effet, entre 2013 et 2018 la cité du cuir a gagné 982 habitants, soit une augmentation de population annuelle moyenne de 1,6%.
Par comparaison, la région Occitanie a progressé au cours de la même période de 0,7% et le département du Tarn de 0,3%.
Population des plus grandes villes tarnaises (en 2018) :
Albi : 48.993 hab. - Castres : 41.795 h. - Gaillac : 15.345 h. Graulhet : 12.789 h. - Lavaur : 10.671 h. - Mazamet : 10.033 h. - Carmaux : 9.641 h. - Saint-Sulpice : 9.227 h.
La vitalité associative sur Graulhet constitue un avantage non négligeable pour les familles / Photo ALG
Cela confirme la tendance déjà enregistrée il y a un an par l'enquête similaire de l'INSEE.
Dans son article sur La Dépêche du Midi, Jean-Claude Clerc (21.01.2020) avait noté à l'époque quelques éléments justifiant cette progression constante depuis plusieurs années : la proximité de l'A68 qui profite à l'ouest du Tarn, l'amélioration de l'image de la ville par la reconquête notamment des berges du Dadou, le soutien au tissu économique, les services à la population, les transactions immobilières en augmentation.
Et tout cela en restant enclavée et trop souvent ignorée des institutions supérieures comme les observateurs de la fin du XIXème siècle le mentionnaient déjà, sans gare, sans lycée d'enseignement général, sans service chirurgical hospitalier digne de ce nom, contrairement aux autres localités tarnaises de même catégorie !
4ème ville du 81 quant au nombre d'habitants , Graulhet est bien installée dans "le club" des cités tarnaises qui en totalisent plus de 10.000, que pourrait rejoindre prochainement Saint-Sulpice dopée par la proximité toulousaine (9.227 hab.), au détriment possible de Mazamet (10.033 hab.) si cette dernière ne parvient pas à attirer les "confinés" extérieurs que son maire sollicite...
Publié le 30/12/2020 à 16:44 | La Dépêche du Midi | Pierre Challier
Occitanie : nous sommes 5 885 496
Évolution moyenne annuelle de la population (2013 > 2018) / Infographie INSEE
Entre 2013 et 2018, la région a gagné 40 300 habitants par an (+ 0,7 %), plus que la moyenne
nationale, mais avec un ralentissement, selon la dernière étude de l’Insee sur la population légale au 1er janvier 2018. A cette date, nous étions 5 885 496 habitants en Occitanie.
Au 1er janvier 2018, l’Occitanie comptait 5 885 496 habitants, selon une nouvelle étude publiée ce mardi par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L’Occitanie, née de la fusion de Midi-Pyrénées et du Languedoc-Roussillon, reste toujours la cinquième des treize régions métropolitaines par sa population, derrière l’Île-de-France, Auvergne- Rhône-Alpes, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine, et devant la région Grand Est.
Entre 2013 et 2018, la région gagne en moyenne 40 300 habitants par an (+ 0,7 %). Cette croissance démographique reste élevée par rapport à celle observée sur le territoire métropolitain (+ 0,4 %) : la région se classe en deuxième position derrière la Corse, mais avec un gain de population 1,1 fois plus important.
« Ce dynamisme est dû pour l’essentiel aux arrivées, nettement plus nombreuses que les départs : c’est le solde migratoire (+ 0,6 % par an sur la période) qui porte la croissance de la population », expliquent les auteurs de l’étude, Stéphane Méloux et Christophe Péalaprat.
Mais par rapport à la période quinquennale précédente, la croissance démographique ralentit en Occitanie.
Le taux de croissance moyen passe de + 1,0 % par an entre 2008 et 2013 à + 0,7 % par an entre 2013 et 2018, résultat d’un ralentissement conjugué des dynamiques naturelle et migratoire.
Dans le détail, sept départements d’Occitanie gagnent des habitants entre 2013 et 2018, et six connaissent une relative stabilité.
Toulouse est la ville la plus peuplée d'Occitanie (ici le 21 décembre 2019 avant le coronavirus). / Photo DDM archives, Xavier de Fenoyl
Les locomotives Toulouse et Montpellier
« La dynamique démographique est particulièrement marquée dans les deux départements les plus peuplés de la région. Ainsi, sur la période, la Haute-Garonne et l’Hérault, qui regroupent 43 % de la population régionale, ont les taux de croissance démographique les plus élevés de métropole (+ 1,2 % par an). En valeur absolue, la Haute-Garonne gagne 16 400 habitants chaque année et l’Hérault 13 400 », expliquent les statisticiens. « Entre 2013 et 2018, la Haute-Garonne cumule dynamisme naturel (+ 0,5 % par an) et dynamisme migratoire (+ 0,7 % par an).
C’est le seul département d’Occitanie dans ce cas. Parmi les six autres départements en croissance durant cette période, trois comptent plus de décès que de naissances (solde naturel négatif) : les Pyrénées-Orientales, le Tarn et l’Aude. » « Au sein de la région, les territoires constituant l’armature urbaine concentrent l’essentiel du dynamisme démographique. Celui-ci est très marqué dans l’agglomération toulousaine (+ 1,3 % par an entre 2013 et 2018), la cinquième de France avec 1 019 460 habitants, et encore plus dans celle de Montpellier (+ 1,6 %), dixième de France (449 187 habitants) », note l’Insee.
Place de la Comédie à Montpellier, pendant le couvre-feu / ML, Richerd de Hullessen
Les deux poids lourds de la région sont logiquement la Haute-Garonne et l'Hérault, les deux seuls départements qui dépassent le million d'habitants, grâce au dynamisme de Toulouse et Montpellier. Cinq autres départements ont vu leur population augmenter de 2013 à 2018 : les Pyrénées-Orientales, le Tarn, l'Aude, le Tarn-et-Garonne et le Gard.
Les départements les plus ruraux de la région - Ariège, Aveyron, Gers, Hautes-Pyrénées, Lot et Lozère - ont une population qui est restée relativement stable entre 2013 et 2018.
Tarn : Côté Ouest
Avec 388 596 habitants au 1er janvier 2018, le Tarn est le 5e département le plus peuplé de la région Occitanie, devant l’Aude et derrière les Pyrénées-Orientales. La population augmente de + 0,3 % en moyenne par an, entre 2013 et 2018, grâce à un excédent migratoire largement positif (+ 0,5 % par an).
La dynamique démographique est surtout présente dans l’ouest du département, qui profite de la proximité avec Toulouse. Les communes situées le long de l’A68 reliant Toulouse à Albi (Gaillac, Saint-Sulpice-la-Pointe) affichent une croissance démographique importante (respectivement + 1,4 % et + 1,7 % par an).
L’augmentation de la population est aussi visible plus au sud de cet axe (Graulhet : + 1,6 %).
Dans le sud-est du département, le secteur situé entre Castres, Mazamet et Lacaune connaît à l’inverse un déclin démographique.
Le Grand Albigeois, un territoire qui attire mais qui vieillit / Photo DDM, MPV
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