DDM 31 : Guide de l'été 2020 -1-

26/7/2020


Publié le 09/07/2020 à 11:38  | La Dépêche du Midi |  

Toutes les façons de voir la ville


Toulouse / DDM

Séduisante avec la délicate teinte rosée des ses briques, magnifiée par la lumière des eaux de la Garonne, la Ville rose possède tous les attraits d’une belle métropole qui cultive une douceur de vivre incomparable et une forte personnalité enrichie par l’histoire.

Ville des promeneurs
Toulouse est la ville des promeneurs. Sur le Pont-Neuf ou le Pont Saint-Pierre, vous pourrez admirer les bords de Garonne au coucher du soleil.
Flânez rue d’Alsace-Lorraine, la grande artère passante du centre-ville, avant de bifurquer vers le square arboré du Général de Gaulle.
Rejoignez alors la place du Capitole avec ses bars et terrasses. L’Hôtel de ville émerveille par la richesse de ses salles de cérémonies. De là, flânez par la rue du Taur jusqu’à l’église Saint-Sernin. Ou jusqu’aux Jacobins et son cloître.

Sur les traces de ses hôtes illustres
Si Toulouse a vu naître Claude Nougaro, elle a aussi accueilli des hôtes illustres, comme l’inspirateur du tango, Carlos Gardel, ou l’écrivain Antoine de Saint-Exupéry. D’ailleurs, l’auteur du "Petit Prince", pionnier de l’Aéropostale, avait même sa chambre attitrée (la n° 32) à l’hôtel du Grand Balcon, place du Capitole. La chambre existe toujours et vous pouvez la louer pour vous imprégner de l’époque.

Des fleurs emblématiques
Lors de vos balades, vous allez vous initier aussi aux plantes traditionnelles de la ville : la violette, célèbre fleur de Toulouse, et la fabuleuse épopée de l’Or bleu : le pastel. De somptueux hôtels "pasteliers" issus de la Renaissance, comme celui d’Assézat, jalonnent les anciens quartiers et dévoilent de belles cours intérieures dignes de palais.


Sur la route des joyaux


Grenade, Cadours, Merville / DDM

Le nord-ouest de la Haute-Garonne, vous offre une myriade de bijoux du patrimoine.
Embarquement pour quelques perles à revisiter. En route pour la superbe bastide de Grenade qui possède en son cœur un trésor, une halle médiévale du XIII ème siècle unique en France, par la qualité de son architecture, l’une des plus vastes de l’hexagone (1 800m2) et sans doute la plus remarquable de la région. Sa charpente monumentale est impressionnante, elle abritait des salles communes et le premier hôtel de la ville. Elle accueille aujourd’hui, un espace d’exposition et le marché très renommé de Grenade. A ne pas manquer également, la très belle église Notre-Dame de l’Assomption et le superbe pont médiéval de Save.

Un temple grec à Cadours
Autre temps, autre époque, l’étonnante halle de Cadours, dont la toiture est posée sur des colonnes à chapiteaux doriques, un bel édifice en briques, construit en 1830, qui évoque l’architecture d’un temple grec.

Moins connu que celui de Merville ou de La Réole, le château de Drudas, vous surprendra par son charme particulier. Achevé en 1774, l’édifice du marquis de Miremont, qui présida le Parlement de Toulouse, a été entièrement rénové dans le respect du style de l’époque. Stucs, ornements, frises, fresques, parquets vous plongent dans l’univers feutré de l’aristocratie du XVIIIème siècle .

De la halle au pigeonnier et au moulin
Direction Merville, pour admirer le magnifique pigeonnier octogonal de Beillard, datant du XVIIIème et classé Monument Historique. Coiffé d’une toiture à huit pentes surmontées d’un clocheton, il est considéré comme le plus beau de la région. Une superbe perspective de cyprès conduit le regard vers ce bijou d’une rare élégance.

Poursuivons cette balade dans les couloirs du temps par un autre joyau exceptionnel, le moulin à vent de Brignemont, édifié en 1 740, et qui a tourné jusqu’en 1926. Classé monument historique, il a été entièrement restauré par son actuel propriétaire. Après 70 ans de sommeil, le moulin a repris du service, ses énormes meules de pierre écrasent le blé pour produire une farine complète sort du moulin. Le moulin ouvre ses portes pour une visite passionnante, vous pouvez repartir avec une farine unique, à l’ancienne.


Un véritable joyau occitan


Saint-Bertrand-de-Comminges / DDM

On ne peut séjourner en Comminges sans l’avoir visité : le site de Saint-Bertrand-de-Comminges, sa cathédrale médiévale et son église romane, chefs-d’œuvre inscrits au patrimoine mondial de l’Humanité au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Classé parmi les plus beaux villages de France, Saint-Bertrand est surnommé "Le Mont-Saint-Michel des Pyrénées". On y accède par trois portes médiévales. Dans la cathédrale, le mausolée de Saint-Bertrand a été édifié au XIVe siècle. Trois magnifiques vitraux témoignent de cette époque. Un petit couloir, situé entre le dos du retable majeur et le tombeau de Saint-Bertrand, permet de s’approcher des reliques conservées dans un coffre-fort. La nef et le mausolée, mais aussi le gisant de l’évêque Hugues de Castillon, le trésor et le cloître sont à visiter.

À proximité du village de Saint-Bertrand-de-Comminges, un détour s’impose par les vestiges gallo-romains et la basilique romane Saint-Just-de-Valcabrère, érigée au XIe siècle. Isolée dans les champs, cette charmante église romane, terminée au XIIe siècle, a été construite à côté d’une des nécropoles de l’ancienne ville romaine de Lugdunum. On trouve par conséquent dans ses murs de nombreux remplois de l’époque romaine, principalement funéraires. Elle présente un beau portail sculpté et un clocher carré du XIVe siècle.

Située sur plusieurs voies vers Compostelle (chemin du Piémont, Via Garona) la basilique Saint-Just est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1998, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. En marchant quelques centaines de mètres, il ne faut pas manquer le point de vue qui embrasse d’un seul coup d’œil la basilique Saint-Just et la cathédrale Sainte-Marie.
 
 

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