Publié le 08/02/2020 à 09:09 | La Dépêche du Midi | V. M.
Philippe Oro, entraîneur des trois-quarts de Graulhet : "On a essayé de faire la part des choses..."
Les Graulhétois portent désormais un maillot floqué « Beka », le prénom de leur pilier géorgien récemment disparu. / Photo DDM, Laurent Dard
Le match s’est terminé comme il a débuté : par des applaudissements nourris. Il y a d’abord eu cette minute hommage à Beka Burdiashvili, le pilier géorgien du SCG décédé il y a deux semaines, avant le coup d’envoi ; puis la reconnaissance du public tarbais envers cette équipe graulhétoise, qui a fait preuve de courage et de dignité dans un contexte pesant.
Au-delà du score, anecdotique, l’entraîneur des trois-quarts tarnais Philippe Oro préfère retenir le mieux aperçu en deuxième période.
On imagine qu’appréhender cette rencontre a été compliqué…
La préparation a été tronquée depuis deux semaines. On n’avait clairement pas la tête aux entraînements ces derniers jours même si on a essayé de ne pas s’arrêter… L’état d’esprit et les jambes n’étaient pas présents, on l’a payé sur l’entame.
Samedi soir : Stado tarbes 42 - Graulhet 3 / Photo DDM, Laurent Dard
Votre équipe a néanmoins fait preuve de courage en deuxième période…
On a essayé de faire la part des choses, de se remettre dans le droit chemin car il faut continuer à avancer. C’est vrai que la seconde période nous réconforte un petit peu. Quand on se remet à penser au jeu, on arrive un peu à rivaliser même si Tarbes a levé le pied dans la mesure où ils avaient déjà 30 points d’avance. À la mi-temps, j’avais peur que l’addition soit plus lourde à la fin, ça n’a pas été le cas.
Vous vous êtes inclinés lourdement face aux équipes du top 3 de la poule : la formule actuelle de ce championnat est-elle pertinente selon vous avec ce mélange d’équipes pros et amateurs ?
La question, tout le monde se la pose. Ce n’est pas nous qui décidons mais bien sûr qu’en termes d’intérêt… Surtout qu’on nous bassine avec la sécurité des joueurs. Physiquement, il y a une différence entre nos jeunes et ceux des grosses écuries.
Graulhet n’a pu donner le change face à Tarbes / Photo DDM, Laurent Dard