Graulhet : Rétro Avril 2019 -2-

10/12/2019

  GRAULHET : Du Bruc à Ricardens  



  Graulhet : Rétro Avril 2019 -2-  



Mis à jour le 16/04/2019 à 08:57  | La Dépêche du Midi |   J-C Clerc

Budget municipal : statu quo pour les impôts locaux


Les élus ont voté le budget au conseil municipal./ Photo DDM, J-C C

C'est dans une ambiance détendue que s'est déroulé le vote du budget communal. Concernant le taux des taxes (habitation, foncier bâti et foncier non bâti), c'est un statu quo qui a été proposé et choisi par la majorité des élus.
Concernant les comptes administratifs, l'excédent de fonctionnement s'élève pour l'exercice 2018 à 2 020 230,17 euros alors que l'investissement accuse un déficit de 2 759 392,16 euros (contre 2 417 293,22 euros de déficit reporté de 2017).

La bonne santé de la section de fonctionnement permet de venir au secours de l'investissement. Pour la première fois depuis longtemps l'exercice s'est terminé sur une capacité d'autofinancement nette positive. «Aux comptes administratifs de 2017 et de 2018, nous avons la même durée résiduelle et au budget prévisionnel 2019 nous avons toujours la même valeur, il y a un problème», a souligné Bruno de Boisseson, du groupe L'Avenir de Graulhet.
«On va regarder ça pour vérifier s'il y a une erreur», lui a répondu Claude Fita, maire de la commune.
«L'impression que j'ai, c'est que cela n'est pas très sérieux», a conclu Bruno de Boisseson.

Certaines suventions ont doublé
Concernant le budget primitif, Jacques Delaire, du groupe Graulhet Bleu Marine, a souligné pour sa part le doublement de certaines subventions, notamment attribuées au Foyer Léo-Lagrange à la MJC et au collectif Rues d'été. «Concernant Rues d'été, l'association était subventionnée, en plus de la ville, par l'agglomération. Cette dernière a décidé de rembourser la somme à la ville avec pour mission de la redonner à l'association», souligne Claude Fita.

Sur le Foyer Léo-Lagrange, c'est le périmètre d'intervention du dispositif mis en place dans le cadre de la gestion urbaine de proximité qui a été élargi. Son chantier d'insertion n'intervient plus seulement sur les quartiers d'En Gach et de Crins mais aussi sur d'autres secteurs de la ville (lire notre édition du 6 novembre 2018).
Claude Fita s'est étonné de l'intervention de Jacques Delaire puisque celui-ci avait alors voté favorablement pour ce projet d'extension en séance publique.


Mis à jour le 17/04/2019 à 09:00  | La Dépêche du Midi |   G.D.

La vie de Marthe Condat racontée par Pierre Austruy


C'est une première pour Pierre Austruy de retour dans le Graulhet de sa jeunesse. / Photo DDM, DR

Marthe Condat, première femme agrégée de médecine en 1923, est née en 1886 à l'angle de la place Mercadial.
Spécialisée en médecine thérapeutique et en pédiatrie, elle fut aussi la première femme titulaire d'une chaire de médecine en 1932 à la faculté de médecine et de pharmacie de Toulouse.
Pharmacien retraité depuis 2013, Pierre Austruy, 69 ans, installé à Seysses depuis 1982, année où il a quitté Graulhet, a écrit sur la vie de Marthe Condat il y a un an.

«Étant membre de la Société d'histoire de la pharmacie de Toulouse, j'avais évoqué avec son président l'existence à Graulhet de Marthe Condat, première femme agrégée de médecine. Il m'avait aussitôt demandé de préparer un exposé sur elle. Je ne savais pas grand-chose à part ce qu'avait écrit Henri Manavit dans «Graulhet ses célébrités» et quelques anecdotes racontées par nos anciens. Je me suis donc mis à la tâche en cherchant dans les bibliothèques universitaires, archives de l'internat de médecine de Paris, archives de presse, généalogie… pour reconstituer son parcours de vie jusqu'à la découverte de son caveau abandonné dans un cimetière de Toulouse.

Une implication et une pugnacité
Ce travail a été passionnant et je me suis attaché à ce personnage admirable d'autant plus qu'elle avait soigné mon arrière-grand-mère Anna Cols dont j'ai retrouvé quelques prescriptions médicales», avance celui dont les parents ont longtemps tenu la pharmacie de la rue Jean-Jaurès. «L'épisode de sa vie qui m'a le plus marqué est son attitude pendant la Première Guerre mondiale quand, ayant terminé son internat en mai 2014, tous les hommes étant mobilisés, elle rempile en août jusqu'en 1919 et bénévolement pour faire fonctionner l'hôpital des enfants malades, former les étudiants, opérer les enfants, tout en préparant sa thèse, publiant des articles.

Sa vie dans ce contexte du début du XXe siècle où les femmes devaient se battre pour accéder à des professions traditionnellement réservées aux hommes et où les fléaux, conflits, épidémies, conservatismes… ont révélé ses compétences et sa pugnacité.»
C'est la première fois que Pierre Austruy va donner une conférence sur Graulhet, mais pas la dernière puisque l'association Agenda Généalogie lui a demandé d'intervenir le mercredi 15 mai.

«Je remercie l'association Graulhet Temps Libre et surtout Line Mazens de m'avoir invité pour présenter à mes amis Graulhétois la vie de cette femme qui j'espère la fera un peu sortir de l'oubli».
Il devrait y avoir foule ce jeudi 18 avril, à 14 h 30 à la salle du Temps libre, Maison des associations, place Bosquet. La conférence est ouverte à tous.


Publié le 18/04/2019 à 08:43  | La Dépêche du Midi | 
   
Rouler à l'énergie des déchets avec le «bio GNV»


Le plein de bio gaz s'effectue au siège de Trifyl./ Photo DDM

Pour l'instant, la benne à ordures ménagères (BOM) de l'Agglomération Gaillac-Graulhet est un cas unique dans le territoire de Trifyl, faisant son plein de carburant avec le gaz produit à partir des déchets ménagers… Un véritable symbole de l'économie circulaire.

Le camion-benne est celui de Gaillac-Graulhet Agglomération. Quant au gaz, il est produit par Trifyl, service public de valorisation des déchets ménagers. Si l'idée de multiplier ce type de véhicule fait son chemin, la question qui se pose est celle de l'approvisionnement : une benne qui collecte les ordures à Cordes ou Mazamet ne peut pas venir s'approvisionner au siège de Trifyl qui se trouve au centre du département du Tarn.

C'est là qu'interviennent des start-up comme Seven Occitanie qui développe, construit et exploite des stations de distribution en bio GNV (Gaz Naturel Véhicule). La première de ce type est prévue en 2019.
L'expérience a pu être réalisée à Revel où, après avoir fait le plein à Trifyl, les équipes du Sipom ont effectué deux tournées de collecte deux jours de suite. Le bilan est positif, surtout en milieu urbain : «Le camion benne au gaz est moins bruyant ; c'est un plus pour les chauffeurs et les ripeurs, comme pour la population», explique Didier Pagès, directeur du Sipom.

Satisfaction aussi sur le plan environnemental puisque le Bio GNV présente un bilan carbone quasi neutre et ne rejette pratiquement aucune particule fine. «À terme notre flotte sera composée en grande majorité de véhicules roulant au bio GNV», indique Evelyne Rouanet, présidente du Sipom. «L'inconnu, c'est l'échéance, car nous devons pouvoir nous ravitailler dans une station de proximité, mais aussi trouver une solution de secours en cas de panne.»

Ce n'est donc pas la volonté qui manque, mais bien les infrastructures. En attendant, la production de bio GNV se poursuit à Trifyl. Outre la BOM de Gaillac-Graulhet Agglo, ce carburant vert et renouvelable issu des déchets ménagers fait déjà rouler 13 véhicules légers et deux semi-remorques de la flotte de Trifyl, soit 55 000 litres de diesel évités par an.


Mis à jour le 19/04/2019 à 08:56  | La Dépêche du Midi |   Jean-Claude Clerc

Les écoliers à la découverte du patrimoine graulhétois


Les écoliers se régalent à la découverte du patrimoine graulhétois. /Photo DDM, JCC

Grâce aux «parcours citoyens» une centaine d'élèves des écoles de la ville a pu découvrir l'histoire et le patrimoine graulhétois. À cette occasion ils se sont vu ouvrir de façon exceptionnelle l'hostellerie du Lyon d‘or.

Ce sont les élèves de cycle 2, de CE1 et de CE2, qui ont pu bénéficier de cette action. Chaque journée, une école a participé à ce parcours citoyens du patrimoine avec le matin des ateliers autour de la construction médiévale donnant corps à ce qu'ils ont appris en classe. Les élèves ont ainsi participé à trois ateliers d'une heure sur la construction de ponts avec des voûtes, d'un pan de mur et la réalisation de la maquette de la cité médiévale.

L'après-midi, les écoliers ont investi le cœur de ville. «Ils ont pu repérer et voir les traces de la vie médiévale dans Graulhet avec trois lieux stratégiques : l'hostellerie du Lyon d'or, la rue de Pannessac et la place du Château», explique Karine Renaud, coordinatrice du réseau d'écoles.

Divisés en trois groupes, les enfants – accompagnés par les enseignants, le conseil pédagogique de la circonscription, l'Amicale laïque et les personnes effectuant leurs services civiques – ont ainsi découvert une histoire insoupçonnée du cœur de la ville. Rares étaient ceux qui, avant d'y entrer, savaient ce qu'étaient l'hostellerie du Lyon d'or et son histoire. Ils savent désormais pourquoi certaines pierres sont taillées où se trouvaient les cuisines et où on y attachait les chevaux des voyageurs.

À l'époque médiévale la ville de Graulhet abritait des activités liées à l'hébergement. Relais de poste, auberge, logis et restauration faisaient partie des services proposés en ville.
Les élèves ont pu au cours de cette journée mettre à profit le travail déjà réalisé en classe sur la représentation de l'espace comme sur l'importance de l'eau avec le placement stratégique par rapport au Dadou. Ils peuvent aussi désormais porter un nouveau regard sur leur ville qui recèle un patrimoine encore mésestimé.


Mis à jour le 20/04/2019 à 09:30  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Gym Danse 81, c'est plus qu'une salle de sports


Une heure de sport pour faire le vide avec Anne Vidal sur son estrade. / DDM

Pour l'exemple d'une reconversion d'usine, l'ancienne mégisserie Vidal, chemin de la Bouscayrolle, peut être citée en exemple. Et quand on pénètre dans les lieux, on peut mesurer tout le travail réalisé par Anne et Franck Vidal pour transformer les magasins en lieu de vie et les séchoirs en salle de sport. C'est là sur les 150 m2 de parquet et baies à clayettes qu'officie depuis deux ans celle qui a voulu que ce lieu dédié au sport soit aussi celui d'une démarche thérapeutique. En créant l'association Gym Danse 81, cette ancienne professeure de danse classique et moderne, diplômée CQP, a investi tous ses gains en achat de matériel et en outils d'accueil. 

Car, ici, s'ouvrir à l'autre n'est pas un vain engagement. «Si le cœur d'activité de l'association reste le Pilates et le yoga, deux activités complémentaires ont été créées : zumba, version step et toning. J'ai appris à grandir avec ce qui me plaît, mais je tiens à intégrer cette notion de sport-santé et ce plus à apporter aux gens». En formation quasi-permanente, Anne Vidal fait découvrir, en les adaptant, les nouvelles disciplines. «Il y a souvent un côté thérapeutique. Je fais partie du réseau Eformip, celui pour lequel les médecins peuvent prescrire à leurs patients la pratique d'un sport avec l'obligation d'activité pour pouvoir être pris en charge». 

Elles sont plus de 200 – dont quatre messieurs quand même – à fréquenter la salle et les 12 cours différents de Gym Danse 81. «Avec l'envie de progresser en prenant soin d'elles. J'arrive, en les écoutant, à connaître leurs problèmes, à répondre à toutes les attentes individuelles, en adaptant la teneur des cours et des discours». Pour 2020, Anne Vidal s'est déjà inscrite sur une formation de coaching en nutrition et sur un stage dans un institut de médecine chinoise. «Car il faut tenir compte de toutes les demandes…» Cette semaine, elle a organisé pour la première fois les portes ouvertes de sa salle. «Les personnes qui ne sont pas adhérentes ont pu gratuitement essayer un cours». Et il y a eu du monde pour s'initier à des méthodes qui dépassent le simple cours de gym.


Publié le 22/04/2019 à 10:25  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Pour Graulhet, seul l'honneur est sauf


L'honneur est sauf pour les Graulhétois./ Photo DDM Archives M.P.V.

Le contexte : Entre un Graulhet démobilisé, la tête à la Fédérale 2, avec un effectif restreint pour ne pas déshabiller les Espoirs, un Céret n'ayant plus rien à espérer, en cours de règlement de problèmes internes, avec une demi-douzaine de jeunes sur la feuille de match, et sous la fine pluie, cet ultime match de championnat pour les deux équipes, n'annonçait pas une furieuse empoignade.

Le match : C'est bien une entame de match de championnat qu'ont fourni les deux équipes, avec de l'engagement et un surplus de jeu à la main. Et le premier ballon tarnais, remonté des 22 par nombre de joueurs, et conclu par Planès bien servi par Ravulo, a donné le ton et l'espoir d'une seconde victoire cette saison. Et conforté du moment que Terme en slalomant est allé à l'essai quatre minutes plus tard. Derrière son pack, Poujol d'une feinte de passe a triplé la mise rapidement. À la demi-heure, Céret a enfin émergé de sa léthargie, mais s'est heurté à la défense sans concession des locaux. 

Jusqu'avant la mi-temps quand Gateau poussé par les seins a enfin franchi la ligne. À la reprise devant des Tarnais amorphes, les Catalans ont pris le jeu à leur compte et Bosch, a confirmé le retour des qualités en allant à l'essai en coin, bien préparé par ses trois-quarts. C'est Dumont qui a sonné l'heure de la révolte d'un plongeon rageur dans l'en-but cérétan. Il fallait un essai d'avant et c'est Ducombs, fraîchement entré qui a pris tout le monde de vitesse pour un essai façon trois-quarts. Céret a conclu la guirlande en force par Bimenyiamana.

Le tournant : Avec 24 points marqués en autant de minutes, les Graulhétois qui ont connu le contraire plusieurs fois cette saison, ont-ils eu peur de cette situation inédite ? Toujours est-il qu'à partir de là il aura fallu attendre plus de demi-heure.
L'essai : Trois essais de trois-quarts en première mi-temps et un en seconde pour les Tarnais. Là aussi c'était une première.

Les hommes : La solidité de Brou, la vélocité d'Icart, le coup de reins de Masima, le sérieux de Davis et Llach, la pointe de vitesse de Ducombs côté Graulhet.
L'abattage de Gateau, les facultés à faire jouer de Fournials, la tonicité de Faconnier et Bosch à Céret.

GRAULHET 36 – CERET 19
Mi-temps : 24 – 7 ; Arbitre : M. Paris (Aura)
Pour Graulhet : 5 E. Planès (8e), Terme (15e), Poujol (24e), Dumont (57e), Ducombs (66e), 4 T. (8e, 15e, 24e, 57e), 1 P. Dumont (3e)
Expulsion temporaire : Montels (33e), Terme (46e)
Pour Ceret : 3 E. Gateau (37e), Bosch (45e), Bimenyiamana (80+1), 2 T. Vergara (37e, 80+1)
Expulsion temporaire : Gateau (22e), Drais (53e)
Graulhet : Dumont, Planes, J. Montbroussous (cap), Masima, Terme (A. Montbroussous, 79e), (o) Icart, (m) Poujol, Ravulo, Davis (Atufele, 57e), Montels (Regnier, 43e), Abed, Llach, Brou (Berail, 72e), Berail (Ducombs, 58e), Noui (Crepel, 36e).
Ceret : Vergara, Bosch (Nou, 55e), Coma (Pomarede, 60e), Margail, Faconnier, (o) Fournials (Colom, 55e), (m) Giraud, Drais, Gateau (cap), Lopez, Fiches, Viguier (Duverge, 55e), Pardo Butina (Goullet, 55e), Carmona (Enrique, mt), Melaine (Bimenyimana, 55e).


Mis à jour le 23/04/2019 à 08:20  | La Dépêche du Midi |   J.-C.C

Un nouveau souffle grâce aux jeunes en service civique


Kenza et Thibaud au centre de l'équipe d'animation de la MJC./ Photo DDM

Kenza et Thibaud effectuent leur service civique à la Maison des jeunes et de la culture. Cet engagement volontaire indemnisé offre une occasion d'acquérir de nouvelles compétences et permet à la structure d'accueil de bénéficier de nouveaux porteurs d'idées.

Thibaud connaissait la MJC où il se chargeait parfois de certaines animations durant les vacances. «Lorsque j'ai vu l'offre de service civique après avoir terminé ma licence de biologie, c'était le bon moment. Je reprendrai mes études après le contrat qui se termine en septembre» explique l'étudiant qui a préféré s'investir ici plutôt que dans un CDD. «C'est l'occasion d'apporter quelque chose à un projet» explique Thibaud.

Après deux années d'études d'histoire à la Sorbonne, Kenza, qui était acceptée à l'Universdité Descartes, a choisi de revenir suivre une licence de droit à la Fac Champollion d'Albi avant de repartir plus tard à Paris. «J'avais déjà fait de l'aide aux devoirs, c'est ce qu'on me proposait avec en plus une découverte de l'animation. Sur un CV cela peut apporter un plus». Pour l'aide aux devoirs, Thibaud intervient sur les matières scientifiques car les choses sont loin d‘être cloisonnées et l'intégration au projet est totale.

Expériences positives
Même si l'objectif n'est pas ici de se préparer à un métier mais d'acquérir de nouvelles expériences, Walid, lui, a effectué son service civique ici avant de signer un contrat de travail.
«J'ai passé mon adolescence à la MJC. Y effectuer mon service civique était une façon de redonner ce que j'avais reçu quand j'étais jeune. J'étais étudiant en histoire, les horaires étaient compatibles. Finalement j'ai décidé de poursuivre dans la voie de l'animation».

Comme pour celui du corps européen de solidarité, l'accueil des services civiques fait partie de l'organisation de la structure.
«L'idée est de pouvoir les accueillir sur la partie jeunesse mais aussi la culture et la partie Fab'Lab. Il s'agit de donner des opportunités d'engagement aux jeunes qui nous apportent aussi du souffle, des idées nouvelles et de l'énergie» souligne, enthousiaste, Julie Paucot, directrice de la MJC.

 

Mis à jour le 25/04/2019 à 08:06  | La Dépêche du Midi |   Jean-Claude Clerc

La fête des sports aériens : le rendez-vous des passionnés


Le dernier arrivé dans la flotte de l'aéro-club. /Photo DDM, J-C C

La Fête des sports aériens 2019 aura lieu partout en France du 11 au 19 mai. Les sports aériens, comme tous les sports, sont affaires de gens passionnés. C'est notamment le cas autour de l'aérodrome de Graulhet qui ouvrira ses portes au grand public le dimanche 12 mai, de 9 heures à 18 heures. Ces «portes ouvertes» constitueront une occasion de découvrir les différentes associations engagées et leur dynamisme.

Depuis 1935, le site accueille un aérodrome doté aujourd'hui de trois pistes : une bitumée de 1000 mètres, une enherbée de 800 mètres réservée aux avions planeurs et une enherbée de 300 mètres réservée aux ULM. Le complexe comprend aussi une aire de stationnement pour les avions de passage, des hangars, une station d'avitaillement H24, un restaurant, une aire de vol pour les modèles réduits, ainsi que plusieurs entreprises. Mais ce qui rend vivant ce site reste avant tout le «travail» des bénévoles des associations de la plate-forme. Ces passionnés auront à cœur de communiquer leur passion avec le public.

Il y aura beaucoup à découvrir le dimanche 12 mai sur le site. Le public pourra prendre place dans des simulateurs avions et planeurs et bénéficiera d'une présentation de la flotte aérienne.

Baptêmes de l'air et simulation
Mais cet évènement sera aussi pour beaucoup l'occasion de réaliser des baptêmes de l'air en avion. Pour cette animation, les réservations sont à faire sur le site de l'aéro-club : www.aeroclub-graulhet.com. Des baptêmes de l'air en hélicoptère seront aussi proposés avec l'association Heli-base, tout comme en planeur avec l'Association tarnaise de vol à voile et en ULM avec l'association tarnaise d'ULM.

Il y aura aussi à faire sur le plancher des vaches pour cette journée exceptionnelle qui sera aussi l'occasion de découvrir deux expositions.
La première, réalisée par le club d'aéromodélisme Jean-Mermoz, concerne les modèles réduits. La seconde est une collection d'avions de collection avec l'association Replic'Air


Mis à jour le 24/04/2019 à 08:12  | La Dépêche du Midi |  G.D. 

Un ouvrage sur les disparus durant la guerre 14-18


Eric Bruguière fac-similé en mains et les membres de Mémoire Sociale Graulhétoise./ DDM, G.D.

En novembre dernier, l'association Mémoire Sociale Graulhétoise avait fait de l'expo sur les soldats graulhétois morts au champ d'honneur durant la guerre de 14-18 un véritable succès populaire.
Six mois plus tard, début mai, sortira un livre illustré sur lequel la demi-douzaine de bénévoles travaille pour donner accès aux centaines de documents exposés à l'occasion du centenaire de la fin du conflit.

Éric Bruguière, qui a fourni la plupart des originaux, est donc le premier concerné par la rédaction d'un ouvrage qui se voudra référence.
«Nous n'avons eu après l'exposition que des remarques et des retours positifs. Ce livre est le fruit d'un travail collectif. Tous nous avons participé à la réalisation de l'exposition autant que du livre. Le seul petit regret vient du fait que personne parmi les centaines de visiteurs ne nous a proposé de prêter d'autres documents».

Des vers de Paul Calvignac à l'histoire des Poilus
Mais les 100 pages du recueil sont déjà assez complètes, ne serait-ce que par une longue énumération des 290 soldats graulhétois qui ont laissé leur vie sur les champs de bataille avec statistiques, lieux où ils sont tombés, origines, professions et âges.
«La première partie relate l'histoire générale des Poilus de Graulhet. La seconde propose des vers de Paul Calvignac, le poète local. La troisième est illustrée de clichés des objets de l'expo, réalisées par Jeanine Bressole. La quatrième et dernière raconte le parcours de trois soldats, Aimé Amalvy, Charles Blavette et Joseph Mouriès».

La semaine dernière, les membres de Mémoire Sociale Graulhétoise se sont réunis pour finaliser les mises en pages.
Le 10 mai, à partir de 20 heures, au cinéma Vertigo, pour le centenaire du Traité de Versailles, ils présenteront le livre juste avant la projection publique du film «La vie et rien d'autre». Une parution – tirée initialement à 100 exemplaires – qui avec celles du même auteur sur la grande grève des ouvriers moutonniers et celles de Gabriel Rouyre et Henry Manavit sur la vie à Graulhet durant la Première Guerre mondiale, offrent un panorama complet de cette période de crises sur les rives du Dadou.


Mis à jour le 26/04/2019 à 08:01  | La Dépêche du Midi |   Jean-Claude Clerc

Jardin de la rivière : le nouveau plan de financement adopté


Le jardin de la rivière./ Photo DDM, J-C C

Lors de leur dernière réunion en séance publique, les élus ont débattu du financement de l'extension du jardin de la Rivière, création d'Arnaud Morière située rue Saint-Jean, notamment en demandant au conseil régional d'Occitanie une subvention.
Situé sur une ancienne friche industrielle et tournée vers le Dadou, le site propose 5000 mètres² avec des palmiers, roseraies, amphithéâtre de pierre et de verdure, cognassiers, figuiers.

Situé à proximité des vestiges du Moulin du Seigneur, il a été réalisé en régie par le personnel municipal et est amené à s'agrandir. Il n'y avait pas lieu de débattre de ce projet d'extension qui avait déjà été adopté par les élus en mai 2018. En octobre dernier, les élus avaient actualisé le plan de financement de cette réalisation.

Cette opération fait l'objet d'une inscription dans le contrat «Bourgs-centres Occitanie / Pyrénées- Méditerranée» validée en décembre. L'instruction du dossier par les services régionaux permet d'intégrer les dépenses de fournitures de végétaux dans la dépense prise en compte. Ce choix des végétaux a d'ailleurs été modifié pour une meilleure adaptabilité au sol, donnant lieu au passage à une réduction du coût de l'opération.

L'opération s'élève à 194 731 euros
Au total, cette dernière coûtera 194 731,50 euros hors taxes.
Le plan de financement prévoit que la municipalité engage 77 360,95 euros après les participations du conseil régional à hauteur de 30 %, du programme européen Leader à hauteur de 30 % et du conseil départemental à hauteur de 20 %.
Concernant la demande de subvention auprès du conseil régional, elle a été adoptée par l'ensemble des élus de la majorité du conseil municipal. Les trois groupes d'opposition présents ont quant à eux choisi de s'abstenir.


Mis à jour le 27/04/2019 à 10:01  | La Dépêche du Midi |   Recueillis par Gérard Durand

Luc Bascugnana pilotera le 13e rallye du Val Dadou


Luc Bascugnana a déjà ses dossiers prêts./ DDM, G.D.

La 13e édition du rallye régional Val Dadou, les 18 et 19 mai prochain, sera la première pour Luc Bascugnana, 36 ans, employé de travaux publics, en tant que président de l'association organisatrice, l'Écurie Auto Sport Passion.

Quelles sont les circonstances de votre élection ?
Christian Géromin, qui a tenu le club durant de très nombreuses années est décédé l'an dernier.

Il avait à cœur de me laisser la présidence. J'ai mis un terme à ma carrière de pilote. Si le poste, avec l'organisation du rallye par exemple, est à forte responsabilité, surtout en matière de sécurité, je sais que je peux m'appuyer sur une équipe rodée avec Marylou Géromin, la secrétaire historique, Damien Vigroux, coprésident après avoir été mon copilote et Noël Meyssonié.

Avez-vous des projets pour ce club ?
J'aimerais que la vie du club soit plus conviviale et j'espère mettre en place quelques soirées qui puissent réunir les plus de 50 adhérents actifs que nous sommes en animant un peu plus ce local qui nous est accordé.

Le rallye ça approche. Il y aura des changements ?
Oui, déjà en termes de tracé des spéciales. Nous avons dû modifier la première, «La Pelousié» qui part de Fassac car une portion de route de l'édition précédente a été dégradée.
Le pilotage n'en sera que plus technique. L'autre, «La Canguilan» au départ de la Pélanquié reste identique.
Nous restons sur les communes de Saint-Julien-du-Puy, Brousse, Puycalvel, Moulayrès et bien sûr Graulhet.

Pour l'instant nous n'avons que peu d'engagés en sachant que l'érosion est générale et que les pilotes s'inscrivent peu de temps avant.
Nous espérons revenir à une centaine de concurrents. Le fait que les finales de la Coupe de France des rallyes se déroulent à Albi en fin d'année joue en notre faveur. Nombreux sont les pilotes régionaux qui veulent obtenir les points pour y participer.
Début mai, nous allons mobiliser les 200 bénévoles nécessaires à l'organisation et débuter le balisage des zones, d'accès au public en particulier, et la mise en place du panneautage.


Mis à jour le 29/04/2019 à 08:01  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Les Graulhétois vont jouer leur histoire


Comme chaque été une grosse centaine d'acteurs et figurants seront mobilisés. / Photo DDM, ACPG.

Durant trois jours et trois soirées de suite, Graulhet va rejouer sa propre histoire. L'Association culturelle du Pays Graulhétois (ACPG) vient de dévoiler le scénario du prochain spectacle son et lumière qui sera joué les 19, 20 et 21 juillet sur le nouveau site del'avenue Marcel Pagnol. De 10 h 30 à 20 h 30, le site se transformera en cité médiévale et Renaissance : marché et métiers du Moyen-Âge (le bois, la pierre), produits du terroir, spectacles et reconstitutions, campement, promenades équestres (poneys, ânes), tournois, joutes, quintaine.

Le soir, à 22 h 15, se déroulera le grand spectacle avec 120 acteurs et figurants, encadrés de professionnels, feront revivre dans un théâtre de verdure, au cœur d'une ancienne mégisserie, les moments forts ou méconnus de l'histoire locale.

L'histoire locale mise en scène
De Julius Pompeus Gracius, ancien légionnaire venu s'installer près de ce qui deviendra plus tard Graulhet,
jusqu'au comte Louis d'Amboise d'Aubijoux, lieutenant général du royaume de France et gouverneur du

Languedoc, lequel donnait au XVIIe siècle de splendides fêtes dans son chateau de Crins. Ou encore le comte Raimon de Toulouse, comte de Rouergue, par Henri III de Navarre, (futur Henri IV de France), par Salomon de La Broue, enfant de Graulhet et inventeur de l'équitation moderne : un merveilleux livre d'histoire va ouvrir ses pages et défiler sous les yeux du public.
«Les gladiateurs, les chevaliers, les mousquetaires et autres escrimeurs, les danses, les jets d'eau et les feux d'artifice, cette Histoire-là va vous faire rêver» assurent Alain Huc et Françis Auriol, promoteurs naturels de cette affiche estivale.


Mis à jour le 30/04/2019 à 08:07  | La Dépêche du Midi |   Jean-Claude Clerc

Une formation aux premiers secours et au civisme


La formation s'est déroulée au local de la Croix-Rouge./ Photo DDM, J-C C

Parmi ses nombreuses activités, la délégation locale de la Croix-Rouge française organise des sessions de formation au PSC1 (prévention et secours civique). Samedi dernier, une dizaine de personnes en ont suivi une au local situé rue des Peseignes.
L'objectif de cette formation de base aux premiers secours est de préparer les citoyens à pouvoir réagir dans des situations d'accident de la route, une personne qui s'étouffe, trébuche dans la rue, etc.

La durée de la formation est aujourd'hui de sept heures, hors modules complémentaires ajouté par l'organisme formateur. A Graulhet, une session est organisée chaque trimestre. «Chaque fois, cela concerne huit à neuf personnes par session. Au-delà c'est compliqué», confie Bernard Mialet, responsable de la délégation locale qui dispose de locaux assez spacieux pour organiser la formation en dehors du temps d'ouverture au public. Si une partie des personnes suivant la formation est composée de néophytes, d'autres sont déjà titulaires du PSC1 ou de son ancêtre l'AFPS.

Il y a quelques années, il n'était pas question dans les formations d'utiliser un défibrillateur. Les points de compression ont été abandonnés… «Les techniques changent. On les apprend mais généralement on ne les utilise pas», souligne François Maurel, formateur et équipier secouriste, qui précise : «Une des clefs de la sécurité de tout un chacun est là. Il est plus facile d'assurer une prise en charge d'autant plus qu'on a une base de formation réactualisée, notamment avec les effets de stress que peuvent procurer ce genre d'événements». Pour l'instant, il n'est pas obligatoire de réaliser des mises à jours.

Outre l'organisation de ces formations, la délégation locale assure un secours alimentaire auprès d'une centaine de familles et organise une vestiboutique. Cette vente de vêtements d'occasion est ouverte à tous le mardi et le jeudi après-midi.

Ils ont choisi de suivre cette formation
Astrid Biraben > 20 ans, Briatexte. «J'effectue actuellement mon service civique à l'association de gymnique briatextoise. Cette formation de prévention et secours civique fait partie de ce cursus, elle est obligatoire. Je savais un peu ce que c'était avant, j'avais déjà passé le PSC1 lorsque j'étais au collège. Il s'agit plus d'un renouvellement car au fil des années on oublie un peu tout ce qui a été vu.»

Alexandre De Pinho > 16 ans, Graulhet. «J'effectue cette formation pour être sensibilisé aux risques mais aussi pour connaître les gestes à effectuer. En cas de problème, j'aimerais pouvoir aider. Par exemple je suis souvent sur la route, en voiture et surtout en deux-roues. S'il se passe quelque chose au lycée, par exemple, j'aimerais pouvoir agir.
Sonia Przybylski> 39 ans, Castres. «J'ai décidé de m'engager dans cette voie et d'effectue cette formation car je finalise une formation à la médecine chinoise traditionnelle. J'ambitionne d'ouvrir ensuite un cabinet d'acupuncture.
 
 

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