Graulhet : Rétro Décembre 2018 -1-

18/1/2019

   GRAULHET : Du Bruc à Ricardens   



   Graulhet : Rétro Décembre 2018 -1-   


Publié le 01/12/2018 à 08:32  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Travailleurs retraités, moins nombreux, plus voyageurs


Jean-Louis Vaissière attentif à la bonne installation à la table d'avant assemblée générale./ DDM G.D.

Une centaine de convives à table dans la grande salle du centre de loisirs de La Courbe, ce jeudi midi, le foie gras fabriqué et servi par les bénévoles du bureau, la poule farcie préparée par un traiteur de renom, l'Association des travailleurs retraités a inversé son programme pour d'abord partager un bon repas avant de débarrasser les tables et faire son assemblée générale. Le président Jean-Louis Vaissière a été réélu sans souci, lui qui, attentif au confort des adhérents de son club, va jusqu'à installer tout son monde avec une attention particulière pour la doyenne, Odette Avizou, qui va allègrement vers ses 98 printemps. 

Le bureau, légèrement modifié suite à l'arrêt d'activité d'Emile Mokrani, associe désormais René Maurel, Maurice Ormière, Colette Pélissou, Huguette Randou, Annie Terral et Jacqueline Thuriès aux prises de décisions. «La vie de notre association est simple. Elle permet de créer du lien social, de prendre du plaisir en venant se divertir autour d'une table de jeux dans les locaux que nous attribue la municipalité avenue Gambetta, mais également profiter de journées de plein air et de voyages», a avancé Jean-Louis Vaissière, en ouverture de son discours, en reconnaissant une érosion des effectifs. «Nos adhérents prennent de l'âge, ont de plus en plus de difficulté à se déplacer ou sont malades. Il nous faut donc de la rigueur dans notre fonctionnement, car les dépenses de fonctionnement, les assurances, les frais bancaires augmentent. Contrairement à notre pouvoir d'achat et à nos retraites». 

Belle approbation dans la salle. «Notre souci majeur est de pouvoir continuer à vous offrir le traditionnel colis de Noël d'une valeur égale au montant de votre cotisation». Il sera d'ailleurs distribué le mardi 18 et le jeudi 20 décembre. C'en est suivi un long énuméré des sorties des travailleurs retraités, de la galette des Rois de janvier au voyage de l'amitié à Pineda en automne, en passant par les «gratounades» de février, les journées à Aigues-Mortes et Condom et la semaine en Bretagne. Avec autant de destinations à venir pour 2019, on a du mal à envisager que les 200 adhérents puissent prendre de l'âge, car, c'est connu, «les voyages forment la jeunesse». Pour beaucoup, l'association, le club, c'en est une seconde !


Publié le 02/12/2018 à 10:18  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Claire, la psy des enfants, de retour au pays


Claire dans la partie jeux des locaux de la rue Barricouteau. / DDM

A 30 ans, Claire Estavianne revient à Graulhet de sa jeunesse, pour ouvrir un cabinet de psychologue du développement. Et ce, après de longues études conclues à la Sorbonne, un diplôme en psychologie du développement de l'enfant et de l'ado en poche. «Il y avait ici un créneau à occuper. J'ai passé dix années loin de ma famille et mon retour est la preuve qu'on peut exercer ici, comme ailleurs, et le symbole d'une nouvelle dynamique». Depuis quelques mois, elle a ouvert son cabinet de consultations au 65 de la rue Barricouteau. Elle répond aux demandes des parents qui désirent mieux connaître leurs enfants en bénéficiant de conseils personnalisés. 
«Il existe plusieurs types de problèmes. Il y a les sociaux, les familliaux, ceux du comportement, mais aussi ceux liés aux cauchemars». 

Chez elle, pas de salle d'attente. «Pour désacraliser le fait d'aller chez le psy en pleurant. Je propose dès la prise en charge, des ateliers photo, cuisine, jardinage, tout ce qui peut permettre une prise de confiance en soi, un début de ligne de conduite». Il faut dire que Calire Estavianne a été à bonne école. Elle a passé un an dans un établissement scolaire classé très sensibles des quartiers Nord de Marseille. «Cette expérience était un choix personnel. J'y ai traité la violence et le harcèlement scolaire. J'ai rencontré l'association Zebra qui intervient pour la prise en charge d'enfants souffrant de problèmes scolaire et sociaux ou les deux en même temps». 
Un déclic pour une profession que Claire accepte comme une vocation. «Ma mère a toujours gardé des enfants, et j'ai toujours été attirée par leur comportement». La boucle est bouclée.


Publié le 03/12/2018 à :48  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Pôle Emploi et Cap emploi mettent en lien handicapés et entreprises


Gwenaëlle Garcia (pour Leclerc) Marlène Despeyroux (Foyer Léo Lagrange), Emmanuelle Ourliac (Ménage service), Patrick Maricaille, (Shoot Hunting Outdoor), Frédérique Despiau, conseillère Pôle Emploi, Lorédane Levecque conseillère Pôle Emploi et Caroline Temple psychologue du travail Pôle Emploi, Martin Maynadier conseiller Cap Emploi. Absente sur la photo, Céline Guelfi (Com ea).

A l'occasion de la 22e Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées, du 19 au 25 novembre, l'Agefiph a organisé de nombreux événements dédiés à l'emploi des personnes en situation de handicap.
C'est dans le cadre de cet événement que, en partenariat, Cap Emploi – association pour l'insertion professionnelle des travailleurs handicapés – et Pôle Emploi ont organisé une rencontre avec six employeurs du secteur.

«Des chefs d'entreprise, sensibilisés au handicap et qui peuvent accueillir au sein de leur effectif des personnes en situation de handicap ont reçu au cours d'entretiens une quarantaine de demandeurs d'emplois» explique Cathy Cabrit, directrice de l'agence de Graulhet. Il s'agissait des établissements locaux Leclerc, de la structure Foyer Léo Lagrange, de l'association Ménage service – Graulhet-, de l'entreprise Shoot Hunting Outdoor de Briatexte, et COM EA de Lavaur. L'entreprise Evasion Friperie, absente sur cette matinée avait confié le repérage de candidats à une conseillère entreprise de Pôle Emploi, ce sont trois profils qui seront présentés à l'entreprise. 

«Ces entreprises proposaient différents postes liés à la vente, l'administratif, l'entretien de locaux, l'aide à la personne, la manutention légère ou encore la production sur chaîne de fabrication. Déjà des contacts ont été établis et des contrats sont en cours de négociation. Un bel exemple de collaboration entre Cap Emploi, Pôle emploi et nos partenaires que sont les entreprises et qui nous ont fait confiance encore une fois pour les aider dans leur recrutement.»

Les actions lancées en septembre par Pôle Emploi intitulées «#VersUnMétier» se poursuivront toute l'année 2019. L'agence de Graulhet, comme toutes les agences Pôle Emploi, avec différents partenariats, proposera chaque semaine une action en lien avec des recrutements sur des métiers en tensions mais également de l'information sur ces métiers et sur les formations permettant d'acquérir les compétences nécessaires pour pouvoir postuler.


Publié le 03/12/2018 à 07:57  | La Dépêche du Midi |

Graulhet dépassé

Céret 41 – Graulhet 16


Graulhet n'a guère existé en pays catalan./ Photo DDM Archives M.P.V.

Le score est un parfait indicateur. Hier sur leur pelouse balafrée en amont par le match des Espoirs entre Céret et Graulhet, les hommes de Nicolas Grelon ont fait le job. La victoire, le bonus, le pastis et les cacahuètes avaient du goût quelques minutes plus tard dans un club-house heureux de jouer les prolongations. Le Sporting Club Graulhétois, club prestigieux des années 80-90 qui a donné naissance aux Revalier, Auradou, Pelous, Moscato et consorts, n'est plus que l'ombre de lui-même, et la Fédérale 1 propose une marche trop haute pour lui.

Derniers au classement, les rouge et noir ont néanmoins combattu avec beaucoup de courage, ont même chahuté à deux reprises les Cérétans en mêlée, ont fait sauter le verrou une fois et possèdent en Icart à l'ouverture un animateur-buteur de haut vol. Et Céret dans tout ça ? Pas forcément génial, branché sur courant alternatif, mais pile à à l'heure pour planter les essais, là où ça fait mal ! Et des essais il y en a eu. Six au total côté Catalan. Aussi bien construits les uns que les autres, et dans plusieurs configurations.

Avec tout d'abord celui de Carmona au bout d'un quart d'heure de jeu, en dernier porteur de balle, poussé aux fesses par toute la famille. Après le prés, place au large ! Une œuvre ciselée à plusieurs mains qui voyait Bosch pointer en coin, imité dans la foulée par l'autre ailier Faconnier lancé comme un obus dans l'intervalle par Gateau, ce dernier auteur d'une surprenante pichenette en fond d'alignement. De la belle ouvrage, d'autant que Graulhet privé de ballons n'avait jamais vu le jour dans les 22 locaux.

Malgré tout, Graulhet restait au contact, grâce ce diable d'Icart et son pied de plume. Conscient qu'il fallait élever son niveau de jeu pour ne pas laisser les Tarnais espérer, Céret a alors passé la surmultipliée. L'apport d'un banc déterminé conjugué à une prise conscience collective, après l'essai en force du Graulhetois Lapassouse, aura l'effet escompté. Dufour dernier servi inscrira le 4e essai, Margail (bien qu'un peu gourmand sur le coup) parviendra à se faufiler dans un interstice pour aggraver la marque et Faconnier, décidément irrésistible, inscrira un doublé après une longue échappée.


Publié le 04/12/2018 à 07:50  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Projet des Résilianes Pastel fin : livraison prévue en 2020


L'ancienne usine a pour l'heure été rasée./ Photo DDM, J-C C

Le site de l'ancienne usine Tignol devrait rependre vie avec le projet des Résilianes comprenant dix-sept maisons situées à proximité immédiate de la médiathèque et du cinéma. La livraison, initialement prévue en 2019, aura lieu en 2020 après une modification du projet initial.
Le projet s'adresse à des personnes de plus de 60 ans autonomes, seules ou en couple, qui veulent profiter d'un logement fonctionnel, adapté à leurs besoins avec plusieurs services disponibles à la carte et le tout pour un budget raisonnable. L'association des Résilianes a pour but de gérer les résidences puis d'organiser les animations et des activités nécessaires pour le maintien à domicile.

«On ne peut pas démarrer les travaux tant que tout n'a pas été vendu», explique Charles Moreau, président de l'association. Après une longue phase de gestation, il restait à choisir le mode de construction entre l'ossature bois, la maison modulaire ou le traditionnel. C'est cette dernière option qui a été choisie. Une autre modification concerne la technique de construction qui prévoit désormais des maisons en bande qui, comme dans un lotissement traditionnel, permet de diminuer les coûts d'implantation.

«Au final, cela va permettre de proposer, pour une qualité identique, des tarifs moins élevés. On sera à un coût à partir de 96 000 euros TTC pour un T2», confie Charles Moreau. Le projet comprend trois T2 et quatorze T3 avec des coûts variables suivant la taille du terrain et les avantages fiscaux possibles.
Les personnes engagées vont donc bientôt recevoir un avis pour leur faire part de la bonne nouvelle. Cette diminution du coût va aussi engendrer une diminution des loyers. Ces derniers comprennent aussi la rémunération de l'association gestion et des services, notamment l'entretien.

Le projet entre ainsi dans sa phase de commercialisation après que de nombreux contacts ont été pris avec des acheteurs et des locataires potentiels. «Si on réussit à vendre toutes les maisons fin janvier, la livraison devrait avoir lieu début 2020», espère Charles Moreau.
À défaut, si le projet porté par la structure associative ne remportait pas le succès escompté, il pourrait laisser place à un projet de lotissement classique, sans les services apportés par ce projet novateur à l'adresse des seniors.
Pour de plus amples informations, il est possible de téléphoner au 06 78 09 23 22.


Publié le 05/12/2018 à 07:48  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Le directeur du Leclerc regrette son coup de sang contre les Gilets jaunes


Le rond-point où a eu lieu l'altercation./ DDM G.D.

«Lors du premier jour du mouvement des Gilets jaunes, le 17, j'ai manqué de respect lors du barrage filtrant et je suis parti du rond-point sans mesurer le risque de blesser une personne.»
C'est ainsi que Bruno Lefebvre, PDG du Leclerc Graulhet, résume son coup de sang au cœur d'une altercation avec les Gilets jaunes sur le rond-point qui dessert son commerce, au bout de l'avenue Maréchal-Juin. Ce samedi, en guise de mea culpa, il a reçu quatre représentants des Gilets jaunes.

Les explications de Bruno Lefebvre
«Ils m'ont formulé trois demandes : des excuses de ma part qui soient rendues publiques, un don de produits à DLC courtes et les arguments du pourquoi le centre E. Leclerc n'avait pas fermé le 17 octobre en signe de solidarité avec eux. Après avoir présenté mes excuses, j'ai accepté de leur donner des produits à dates courtes en les informant que depuis cinq ans le magasin les donnait à deux associations graulhétoises qui sont le Secours Populaire et les Restos du Cœur.

Après cette information, ils m'ont dit qu'ils ne souhaitaient plus ces produits car ils profitent déjà à des gens qui en ont besoin. Sur le fait que le magasin n'avait pas fermé le 17, je leur ai expliqué qu'économiquement ce n'était pas possible. Leur argument était que le vendredi la fréquentation avait été plus importante. Certes, mais cela ne compense pas le manque de chiffre d'affaires du samedi. À l'heure actuelle, sur les trois week-ends, nous enregistrons une perte de CA de 30 % non compensée par les autres jours de la semaine. Le magasin doit faire face à des échéances financières importantes et doit pouvoir honorer les salaires de ces 110 collaborateurs.»

La réaction des Gilets jaunes
Côté Gilets jaunes, Cédric Plucain, le porte-parole local, dit arriver à comprendre sa première attitude et sa réaction quelques jours après. «Nous avons eu affaire à quelqu'un d'excédé sur le moment. Ce samedi, nous l'avons trouvé désemparé et sincère. Nous avons accepté ses excuses et nous refusons de céder à une quelconque vengeance ni ne voulons stigmatiser le mouvement à une querelle de personnes.» Ce même Cédric Plucain ne sait absolument pas le devenir ni immédiat ni à plus long terme de ce point chaud de l'action locale des Gilets jaunes. Une indécision qui laisse Bruno Lefebvre soucieux.

«Ils nous ont dit que, pour le moment, ils ne bloqueraient pas les accès au magasin pour les clients et les livraisons. Mais que la situation pourrait être différente dans les jours à venir.»


Publié le 06/12/2018 à 08:16  | La Dépêche du Midi |  J-C Clerc

«Salvateur» prend ses marques à la pépinière


/ Photo DDM

La pépinière Granilia accueille une nouvelle entreprise. Avec Salvateur, Olivier Pinel offre une vie à du bois qui n'est habituellement pas exploité tout en réalisant des produits «tendance» à contre-courant de la fabrication industrielle.

C'est d'un rayon d'une centaine de kilomètres au maximum que proviennent les bois sélectionnés pour leurs essences destinés à devenir de beaux plateaux. Alors que l'industrie ne peut pas utiliser les trop gros volumes, grâce à l'œil et au savoir-faire d'Olivier Pinel, ce sont des œuvres d'art qui prennent vie. «Le bois est une matière vivante qui évolue au fil du temps» explique-t-il. Cela se traduit concrètement, par exemple, par un respect de l'art de l'abattage dit «traditionnel» lors la période hors sève pour un séchage optimal qui minimise toute dilatation du bois.

Le processus artisanal employé permet de conserver l'aspect naturel du bois et de mettre en valeur ses singularités. C'est d'ailleurs grâce à ce qui est considéré ailleurs comme des défauts, des veines tourmentées, aux nœuds en passant par les cernes, que naissent des pièces uniques très prisées.

Unique et sur-mesure
C'est d'ailleurs en fonction de ces singularités, entre autres, que sont choisis les bois pour proposer un objet unique et singulier aux clients, particuliers et professionnels. Chaque plateau est limité à un exemplaire et estampillé par un numéro unique. «Nous savons que tous les modèles ne peuvent pas répondre à toutes les demandes et proposons à chacun de définir ses envies avec précision pour que chacun puisse trouver ce qui lui conviennent et lui ressemble», souligne Olivier Pinel.

Pour s'installer, il a pu bénéficier de l'aide des dispositifs que propose l'agglomération aux créateurs d'entreprises qu'il tient à remercier et d'un prêt Foster. «Sans ces dispositifs tout cela n'aurait pas été possible», confie-t-il, ravie de son installation graulhétoise.
 

Publié le 07/12/2018 à 07:48  | La Dépêche du Midi |  Propos recueillis par J-C Clerc

MJC : c'est l'heure de la retraite pour Jacques Brossard


Après seize années à la direction de la MJC,  Jacques Brossard vient de faire valoir ses droits à la retraite./ Photo DDM, J-C C.

Quels sont vos souvenirs les plus marquants ?
Ils sont nombreux. Je repense au carnaval, un événement très fort organisé par la MJC avec les Plasticiens Volants. Ce n'était pas qu'une parade mais des ateliers pendant six mois avec des associations qui intervenaient. Cela fédérait aussi les administrateurs de la MJC et les habitants. Il y a aussi la création de Musitérrannée qui est une action qui continue. Le rôle de l'animateur est de créer des actions.

Comment définiriez-vous la fonction de directeur ?
Mon métier est animateur socioculturel. Les fonctions que j'ai occupées ont consisté à diriger des équipes soit dans des municipalités, soit dans des associations. Le rôle est de donner des axes de travail, d'orienter avec un conseil d'administration. C'est un exercice démocratique très intéressant. C'est aussi avoir une gestion administrative, trouver les moyens pour que l'association fonctionne.

Quelle a été l'évolution de la MJC pendant ces années ?
Quand j'ai pris la direction, la MJC était menacée d'un dépôt de bilan. Sans l'intervention de la mairie et du conseil départemental elle aurait cessé son activité. Nous nous sommes retrouvés sans domicile fixe et avons quitté le foyer Léo-Lagrange pour déménager ici. On a passé le cap grâce à la ténacité de l'équipe de la MJC. On a apporté des clubs d'activités artistiques, linguistiques en portant un projet d'éducation populaire en continuant les actions de l'AGIS. On propose aujourd'hui de nombreuses activités qui sont toujours créées sans concurrence avec l'existant.

Des projets ?
C'est un métier qui prend énormément de temps, j'ai beaucoup de bricolage à faire chez moi. Il y aura aussi du temps pour mes enfants et mes petits-enfants, des amis… J'aimerais dans mon village mener des actions de proximité.


Publié le 08/12/2018 à 08:44  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Le huitième Forum du bien-être se prépare


A peine la 7e édition terminée, que Sylvie Mas s'était déjà projetée sur la 8e / Photo DDM

Les 22, 23 et 24 mars 2019 le Forum accueillera la 8e édition du Forum du bien-être, initiée et depuis organisée par Sylvie Mas, présidente de l'association Protection de la Santé et du Cadre de Vie. «Notre challenge sera «un mieux-être pour les résidents des maisons de retraite graulhétoises» et le soutien à l'école la Ferme des enfants «Université vivante Le Hameau des Buis Chaulet».

Des conférences et des artistes
Toute l'équipe de bénévoles vous accueillera pour le salon exposant, les conférences, les artistes, au milieu du jardin éphémère avec des repas bio de Couleurs Papilles. Les conférences, qui ont enregistré 1 780 participants l'an dernier, seront encore plus nombreuses. Elles débuteront le vendredi avec pour thème la fin de vie, ou «comment appréhender celle de nos proches, voire la nôtre ?». Seront sur scène, Sylvie Dedieu avec «Dans les coulisses du grand départ – expérience de mort imminente», Patrick Le Berre avec «La sortie du coma longue durée et préparation du décès à sa prochaine incarnation», Jacques Lecocq avec «Ma vie après mon O.B.E. ou sortie hors du corps», Patrick Donnadille avec «Elixirs floraux du bush australien pour l'accompagnement de personnes en fin de vie», Brigitte Jouzeau-Couderc avec «De l'obscurité à la lumière», Patricia Baïsse-Fabre avec «La Maîeusthésie vers une nouvelle naissance de soi» et Marie-Line Revellat avec «Voyage entre deux vies grâce à l'hypnose spirituelle». 

La journée se terminera par une pièce de théâtre de la Cie Sauterelle en Scène : «Jour de chance». «Nous nous sommes appliqués à ce que ce forum soit accessible gratuitement en demandant aux visiteurs de participer à un challenge. Si les premières années ont été récompensées par les dons, nous ne pouvons pas en dire autant de 2018. Aussi, afin de nous permettre de continuer notre travail «de partage», nous avons pris la décision de faire payer deux euros chaque conférence qui est proposée, ainsi nos actions pourront perdurer», assure Sylvie Mas. «Nous dédierons ce forum à un conférencier local, Robert Paggi, qui nous a quittés en octobre 2018. Il avait fondé l'Association des géobiologues du Tarn et de l'Aveyron et il travaillait en étroite collaboration avec l'association du bâtiment Cobaty.»


Publié le 09/12/2018 à 09:32  | La Dépêche du Midi |  Recueilli par G.D.

Guy Laporte : «Ne pas abandonner notre rugby»


Confiance renouvelée au duo Bacca-Aué. / DDM G.D.

À mi-championnat – le Sporting est dernier et donc relégable. Entretien avec le co- président Guy Laporte.

Le classement n'est pas conforme aux objectifs de début de saison ?
«Notre objectif reste le maintien en Fédérale 1 et tout n'est pas perdu. Le problème vient de la fédération, qui met en compétition des clubs amateurs et des clubs pro».

L'équipe a failli dans quels secteurs ?
«Elle a pêché dans le secteur défensif, c'est une évidence. Mais aussi dans la construction, elle se perd dans un brouillon de jeu. Dans notre recrutement nous avions décidé de mettre de la densité dans le pack. Nous avons rivalisé avec tout le monde sauf face à Narbonne.
Nous sommes moins mobiles que les autres et les conditions de jeu ne nous ont pas avantagés. Enfin, j'aimerais voir une fois l'équipe au complet, ce qui n'a jamais été le cas en dix rencontres».

Le message des entraîneurs passe toujours ?
«Ils ont tant à faire à rendre cette équipe efficace ! À utiliser les points forts ! Ils sont, comme les joueurs et comme nous les dirigeants qui y croient, sur le même bateau. Il faut trouver des solutions ensemble, rester solidaires. Eux ont confiance, même parfois la tête dans le guidon, emportés par leur passion. Mais il faut aussi reconnaître que leur message n'est pas toujours mis en pratique».

La phase retour s'annonce aussi compliquée ?
«Il nous faudra au moins entre 14 et 15 points en sachant que nous recevons Saint-Sulpice, Rodez et Céret qui sont à notre portée et que nous pouvons tenter quelque chose à Fleurance. La trêve va faire du bien pour préparer ces matchs retour».

La perspective de la Fédérale 2 est-elle à craindre ?
«Personnellement, je ne me suis pas engagé pour descendre en Fédérale 2. La Fédérale 1 est une belle compétition et descendre, ce serait jouer un rugby bien différent. Il faut saluer ici le travail de tout un club et en particulier de Pierre Grand qui s'est fortement impliqué dans le volet financier de son fonctionnement. Et puis, il ne faut pas abandonner le rugby que tous à Graulhet, avons toujours connu !».


Publié le 10/12/2018 à 07:46  | La Dépêche du Midi |  G.D.

L'Orchestre Batterie-Fanfare honore ses fidèles musiciens


Des musiciens de longue carrière salués par les élus locaux. / Photo DDM

L'Orchestre Batterie-Fanfare de Graulhet Tarn s'est réuni le 24 novembre dernier, dans ses locaux de la rue des Peseignes, pour fêter sa traditionnelle Sainte-Cécile autour des présidents Nathalie Kosin et Ricardo Salgado. Ce moment a permis de clore cette année 2018 en convivialité mais aussi de remettre des médailles d'ancienneté à quelques membres actifs de l'association. Quatre médailles de 15 ans d'ancienneté ont été décernées à Yves Doudiès (Guitare basse), Nicolas Doudouch (Trompette basse), Axel Oliver (Cor), et Aurélien Py (Batterie et cor) ; trois médailles de bronze pour 20 ans d'ancienneté à Lionel Rouanet (Cor), Dimitri Mas et Patricia Séjourné (membres du Conseil d'Administration).

Enfin deux médailles d'or pour 40 ans d'ancienneté ont été attribuées à Jean-Louis Brunetta et Christophe Benazech. Le premier a commencé la musique en 1976 à Saint-Sulpice, formation où il sera directeur pendant une quinzaine d'année pour ensuite intégrer les rangs de la formation graulhétoise en 2005 au sein du pupitre de trompettes. Chrisophe Benazech est entré au sein de la clique municipale de Graulhet en 1978 pour y apprendre le clairon. Ses capacités lui ont permis d'intégrer rapidement le pupitre de trompettes où il fut très longtemps le chef de file, aujourd'hui c'est en trompette basse qu'il trouve bonheur et passion intacte tout en assurant depuis 20 ans également la direction adjointe. 

Une remise qui confirme la fidélité à la formation graulhétoise de nombre de ses musiciens, au seuil d'une année 2019, qui verra l'OBF participer à un grand festival et organiser une soirée de gala au forum. Pour les musiciens «historiques» honorés ce soir-là comme pour les autres et les nouveaux, les répétitions ont depuis longtemps débuté sous la baguette de Robert Lacourt le directeur de la formation.


Publié le 11/12/2018 à 08:00  | La Dépêche du Midi |  J-C C

Découvrez l'atelier «boxe et confiance en soi»


La boxe  pour reprendre confiance en soi./ Photo DDM  arch.

Le CBE du Net (Comité de bassin d'emploi du nord-est toulousain) proposera le lundi 17 décembre un atelier de confiance en soi à l'attention des bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active). Le CBE du Net, acteur du développement économique des territoires, a pour mission la mise en commun de moyens techniques, de savoir-faire et d'informations au profit des hommes et des femmes qui vivent et travaillent sur son territoire.

L'atelier, qui se déroulera le lundi 17 décembre avec le soutien du Conseil départemental du Tarn, est en direction des bénéficiaires du RSA résidant dans le département. Il a pour objectif d'accompagner les demandeurs d'emploi dans une démarche de confiance en soi. Pour se faire, cet atelier se compose de deux grandes étapes : une initiation à la boxe avec Laurent Buzeau d'ASAPE 31 le matin au complexe Robert-Primault et d'un travail sur soi avec Céline Guelfi de COM'EA l'après-midi dans la salle de la démocratie de l'hôtel de ville.

Les places sont limitées car le groupe se veut être en petit comité (15 à 20 personnes). Il est gratuit et le repas est pris en charge. Pour s'y inscrire, les personnes résidant dans le département, bénéficiaire du RSA, doivent contacter le CBE du Net par téléphone au 05 62 89 07 70.

Les CBE, associations locales d'animation du dialogue social, de concertation et d'action, s'intéressent au maintien et à la création d'emplois, d'où la diversité des thèmes abordés. Ils développent leurs activités sur le territoire du bassin d'emploi en s'appuyant sur trois logiques d'intervention : une logique territoriale en partant des besoins et potentialités du bassin d'emploi et des acteurs, une logique partenariale avec l'implication des acteurs économiques et sociaux locaux et une logique de projet avec des démarches de diagnostics, stratégies et plans d'action.

Le CBE du Net proposera dans le cadre de sa mission d'animation de la communauté d'agglomération un «job dating» le même jour, de 13 heures à 17 heures, à la salle polyvalente de Couffouleux.


Publié le 11/12/2018 à 03:50  | La Dépêche du Midi |

Les échos de la cité


L'avenue en travaux./  Photo DDM

Avenue du Sidobre : L'entreprise Carceller a commencé à préparer le terrain la semaine dernière pour la pose de l'enrobé. La pause devrait être effectuée aujourd'hui ou mercredi. Durant les travaux, la circulation est interdite à partir du passage de la Geysse.


Publié le 11/12/2018 à 08:00  | La Dépêche du Midi |

La défense incendie au menu du conseil municipal


/ Photo DDM

La prochaine séance publique aura lieu ce jeudi 13 décembre, à 18 h 30, dans la salle de la République de l'hôtel de ville. L'adoption d'un quart des investissements pour le budget 2019 sera à l'ordre du jour ainsi que des subventions exceptionnelles d'équipement. Les élus auront aussi à valider une demande de subventions au conseil régional dans le cadre de l'aide à la diffusion, régulariser des noms de voirie. Ils auront aussi à se prononcer sur la réforme de la défense intérieure contre l'incendie et examiner trois conventions pour l'entretien et la réparation des bouches et poteaux d'incendie avec la Régie municipale des eaux, les syndicats d'alimentation en eau potable du Gaillacois et d'aménagement hydraulique du Dadou.
 

Publié le 12/12/2018 à 08:02  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Jean-Louis Bories, 15e mandat à la tête de Dadou Cyclotourisme


Jean Louis Bories – à droite – en discussion d'avant assemblée générale. / DDM G.D.

On voit plus souvent la solide silhouette de Jean-Louis Bories sur un vélo, au détour d'une départementale, que derrière un bureau. Une fois par an, c'est au pied de la tribune de l'assemblée générale qu'il gare son BMC pour faire le point et présenter les perspectives du club cyclos qu'il préside et ce en étant réélu pour son quinzième mandat. C'est à la salle du Temps libre, jeudi dernier et en présence de Blaise Aznar, adjoint au maire en charge des sports, et d'Eric Vergnes, vice-président du Comité départemental du cyclotourisme, qu'il a avec grand plaisir évident souhaité la bienvenue au club de quatre nouveaux adhérents dont un jeune de 17 ans. 

«L'année 2018 a été riche en sorties de toutes sortes. De nombreuses épreuves sportives, l'Ariégoise, la Castraise et une cyclo montagnarde Carcassonne-Pyrénée 2000 ont été au programme. Il y a eu des séjours organisés par la FFCT ainsi que la Semaine fédérale à Epinal dans les Vosges. La randonnée du Mesturet, que nous organisons avec 180 participants, a été une réussite. Avec le vélo route, le VTT et la marche, cette organisation est devenue un rendez-vous annuel des cyclos du département et hors département», assure le président-rouleur en annonçant qu'en 2019 la Fête du vélo sera reconduite ainsi que la randonnée du Mesturet le premier dimanche de septembre. Dans le club, plusieurs groupes de niveau sont constitués afin que chacun trouve son plaisir. Un capitaine de route prend la direction des cyclistes. «À Dadou Cyclo la sécurité est une priorité». 

Le trésorier Cédric Fourez a pu présenter le bilan financier avant que Blaise Aznard félicite le club pour sa bonne santé et annonce la réalisation d'une voie cyclable sur la rocade courant 2020, ainsi que pour la liaison Graulhet-Briatexte. Après 8 ans au secrétariat, Michel Latgé a cédé sa place au nouveau secrétaire Christophe Dubarry. Jeannette Gontié, représentante de Dadou Cyclo sur de nombreuses manifestations nationales, a été confirmée à son poste de responsable de la commission féminine, et Alain Noethinger délégué sécurité. Les sorties hebdomadaires sont toujours les lundis, mercredis et vendredis, à 13 h 30, place du Jourdain, le dimanche à 8 h devant la MJC.


Publié le 12/12/2018 à 07:32  | La Dépêche du Midi |  Béatrice Dillies

Un tas de terre et des pneus sur la route provoquent un accident entre Graulhet et Gaillac


Les gendarmes ont sécurisé les lieux après l'accident matériel survenu ce mercredi à 5h30, sur la D964. / Photo DDM

La montée en tension du climat social n’excuse pas tout. Tel est en substance le message que veulent transmettre les gendarmes et le parquet après l’accident, heureusement sans gravité, survenu ce mercredi à 5 h 30, sur la D964, entre Graulhet et Gaillac.
C’est en effet un tas de détritus composé de terre, de paille et de pneus qui est à l’origine de la perte de contrôle du véhicule accidenté. Tas déposé de nuit dans un virage ! Est-ce l’œuvre des Gilets jaunes ? D’agriculteurs mécontents ? Ou le geste fou d’un inconscient ? Difficile à dire pour le moment.

Les Gilets jaunes condamnent cette action
Les gendarmes qui ont sécurisé les lieux le temps que la route soit déblayée ont fait les prélèvements d’usage pour nourrir leur enquête. Si elle permet de trouver les auteurs, ils encourent 1 an de prison et 15 000 € d’amende pour cette action qualifiée d’« irresponsable » par les forces de l’ordre.
Olivier, porte-parole temporaire des Gilets jaunes du Tarn, condamne lui aussi. «Quand les Gilets jaunes font une action, y compris de nuit, ils la signalent avec des panneaux, font ralentir les gens. La consigne est claire : pas mettre la vie d’autrui en danger. Ce type d’action va à l’encontre de tout le combat qu’on mène en réunion actuellement. Aujourd'hui, on a absolument besoin du soutien des gens. » 


Publié le 13/12/2018 à 07:44  | La Dépêche du Midi |

La CCI visite l'entreprise de mécanique Mecaform


Une visite de l'usine a été réalisée dans le cadre de cette rencontre./Photo DDM, J-C. C.

Cette semaine, le Mardi de l'industrie de la CCI a fait escale au sein de l'entreprise Mecaform Eurotechnics Industries. Créés en 2003, ces rendez-vous permettent chaque mois aux ressortissants de la Chambre du commerce et de l'industrie du Tarn ainsi qu'à différents partenaires de découvrir les entreprises du département.

Cela faisait longtemps que la CCI souhaitait organiser un de ces rendez-vous dans l'entreprise graulhétoise. «En fait, cela faisait pas mal d'années mais nous attendions d'avoir les capacités d'accueil. Avec les nouveaux bureaux nous avons de quoi accueillir une cinquantaine de personnes», explique Benoît Alquier, directeur du site. Une hausse d'effectifs liée à l'augmentation du chiffre d'affaires de la société depuis trois ans.
Mecaform est un prestataire de services dans la chaudronnerie industrielle qui compte aujourd'hui 45 personnes et dont le chiffre d'affaires s'élève à cinq millions d'euros.

Deux millions d'euros investis
Elle fait partie des entreprises qui comptent sur le territoire.
En 2014, elle a commencé un important plan d'investissement.
«On a investi deux millions d'euros avec une découpe laser, une extension du bâtiment et des bureaux, l'achat d'une plieuse il y a un an ainsi que la rénovation de la station de peinture. On arrive maintenant à un processus de production assez étoffé et surtout intégré qui permet de répondre à beaucoup de prestations sur un seul site», confie Benoît Alquier.

L'entreprise se positionne sur des prestations de sous-traitance dans les domaines du travail des métaux, de la fabrication d'ensembles mécaniques complets à la pièce unitaire. Ses réalisations répondent à de nombreux besoins touchant tous les secteurs d'activité, des structures de mécaniques soudées pour l'industrie aux outillages aéronautiques en passant par la serrurerie pour le bâtiment et les pièces agricoles. Ses prestations couvrent une large gamme de produits. Une diversité, en travaillant pour plusieurs clients dans différents secteurs de l'économie, est l'une des clés pour que l'entreprise prestataire de services aborde son avenir sereinement.


Publié le 14/12/2018 à 08:11  | La Dépêche du Midi |  Propos recueillis par Jean-Claude Clerc

Julie Paucot, nouvelle directrice de la MJC


La nouvelle directrice a pris ses fonctions lundi /Photo DDM, J-C C

Julie Paucot est la nouvelle directrice de la MJC de la commune. Entretien.
Quel a été votre parcours professionnel ?
J'ai un cursus professionnel culture, jeunesse, éducation populaire avec une vingtaine d'années d'expérience dont treize ans à Barcelone. Après des études administratives et sociales à Toulouse, j'ai passé un diplôme d'ingénierie culturelle à Lille.

Comment s'est déroulée cette expatriation ?
J'ai d'abord été bénévole dans l'association SOS Racisme catalane qui organisait de gros festivals avec d'importantes têtes d'affiche. Je me suis engagée pour développer des projets. Ce qui m'intéressait était de travailler la culture comme un outil social et pédagogique. J'ai ensuite travaillé pour une association qui œuvrait pour la mobilité internationale des jeunes. J'ai été chargée de mission puis je suis devenue responsable.

Qu'est-ce qui a motivé votre retour ?
Il y a eu la crise économique en Espagne. À Toulouse, je suis rentrée à l'AFEV en tant que coordinatrice régionale Midi-Pyrénées et Aquitaine avec un pôle à Barcelone. L'an dernier, j'étais au service partenaires à la CAF de Haute-Garonne. Mais j'avais envie de retrouver des choses concrètes avec des enjeux sociaux d'éducation populaire et du développement territorial.

Pourquoi Graulhet ?
En plus d'être près de chez moi, ce qui m'intéressait à Graulhet plutôt que dans la région de Toulouse, c'est qu'on peut autour de la jeunesse travailler sur du développement territorial. Les jeunes ont ici moins d'opportunités qu'à Toulouse ou Barcelone.

Comment prépare-t-on une arrivée ?
Dans ma vie personnelle je vis déjà sur l'agglomération. Je me suis renseignée, intéressée à la ville, à ses enjeux spécifiques. J'ai consulté les données démographiques et discuté avec de nombreuses personnes. Et j'en ai d'ailleurs encore beaucoup à rencontrer. Je pense qu'il y a ici énormément de choses à faire et il y a beaucoup d'envies ce qui est réellement motivant.


Publié le 15/12/2018 à 08:34  | La Dépêche du Midi |  G.D.

La revue Arc-en-Ciel perd ses dernières couleurs


Gabriel Rouyre et Jean Chabbal ont déjà établi les choix des textes de ce dernier numéro./ DDM G.D

«Nous en sommes au choix de la couverture. Peut-être une toile d'Henry Manavit, lui qui a tant contribué à plus de 40 ans de parution de la revue». Pour Gabriel Rouyre, le rédacteur en chef, l'heure est venue de «boucler» l'éditorial, le sommaire et les textes qui composeront ce n° 153, disponible en début d'année et qui sera le dernier. Triste réalité pour un trimestriel à vocation culturelle, qui a connu ses heures de gloire dans les années 80-90 avec plus de 600 abonnés. «Il faut rester philosophe et accepter de concevoir que c'est le temps qui passe», lâche l'ancien instituteur qui fêtera ses 91 ans en février. Comme le lectorat, la rédaction a vieilli, et faute de continuité, Arc-en-Ciel va disparaître du paysage littéraire local. 

«Et ce n'est pas faute d'avoir lancé des appels vers d'éventuels repreneurs. Sans retour. Nous avons même réuni les associations de Graulhet touchant à la culture. Sans plus de succès», regrette Jean Chabbal, impliqué dans la rédaction, la ligne éditoriale et le montage des paragraphes, récent auteur du cahier spécial sur les surnoms. «Je voulais essayer de prouver en prenant la retraite que je pouvais faire autre chose que banquier !». Sous l'aile de l'association Eveil Artistique qui, elle, continue de fonctionner, Arc-en-Ciel aura traversé quatre décennies. «Nous l'avions créée au départ pour donner à la culture la place qu'elle n'avait pas dans les rubriques des journaux et en particulier dans La Dépêche. Rapidement, des Graulhétois, d'ailleurs, se sont abonnés pour avoir des nouvelles du pays», se souvient Gabriel Rouyre, alors adjoint à la culture, qui formait le duo moteur avec Henry Manavit qui était aussi secrétaire général de la mairie. 

«Nous faisions alors taper à la machine les textes par les employées de la bibliothèque. Le concierge, en fin de journée, faisait les copies et nous faisions l'assemblage et l'agrafage à la main». Dans les années 90, Arc-en-Ciel a acquis une certaine autonomie en gardant ses pages toujours vierges de toute publicité. «Nous avons contribué à faire parler de Graulhet, à en relater l'histoire, assure humblement Gabriel Rouyre. Nous en sommes satisfaits. Mais à l'impossible nul n'est tenu !», conclut-il.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
 

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