Graulhet : Rétro Octobre 2018 -1-

13/1/2019

   GRAULHET : Du Bruc à Ricardens   



   Graulhet : Rétro Octobre 2018 -1-   



Publié le 01/10/2018 à 08:07  | La Dépêche du Midi |  G.D.

La serrurerie Durand a 100 ans : les clefs de la longévité


Cyril et Jean Durand ont salué la fidélité de la majorité de leurs employés. DDM G.D.

Quinze jours après les 100 ans de la société Weishardt, le forum fêtait ce vendredi l'anniversaire d'une autre entreprise qui a traversé un siècle ; Jean Durand serrurerie-ferronnerie-menuiseries.

Clients, fournisseurs, amis, et personnalités étaient conviées à une soirée haute en couleurs qui a débuté par le discours du dernier des Durand, Cyril, à la tête aujourd'hui de la douzaine d'employés. Un court mais intense cours d'histoire familiale, qui débute en 1918, avec l'installation de Honoré Durand, venu de Cordes, dans la rue des Peseignes, et dans son atelier de serrurerie-ferronnerie. «Avec son savoir-faire, sa volonté de fer et son moral d'acier». En 1936, il remit solennellement, à ses fils Léo et Alcide les clefs de son affaire. «Léo s'était forgé un caractère aussi souple et trempé que le fer qu'il façonnait, c'est dire !» C'est en1975, que Jean reprit la suite, donnant un nouvel élan à l'entreprise en créant un atelier de fabrication de menuiseries aluminium, tout en gardant la partie traditionnelle.

Tradition et innovation
Avec une équipe dans laquelle Cesar Zumerle et José Aldosa se faisaient une belle réputation sur les chantiers tarnais, Jean qui pouvait compter sur son épouse Michèle pour la partie comptabilité, créa en 1984 un nouvel atelier de PVC, dirigé par Christophe Escudié, toujours dans l'entreprise. En 2000, au terme de brillantes études d'économie à Egletons, Cyril, entra à son tour dans la saga familiale. «Etant tombé dans la marmite tout petit déjà avec des étés passés à mettre des joints aux fenêtres toute la journée». Il a été assisté jusqu'en 2015 par ses parents. «La plus grande valeur d'une entreprise, c'est avant tout les personnes qui la composent» conclut-il avant de passer la parole à Guy Peyre représentant la municipalité qui a salué l'esprit de modernité insufflé par Jean Durand, avant de remettre au père et au fils, la médaille d'Honneur de Graulhet. Après la séquence cadeaux, les invités ont pu partager un sympathique buffet animé et musical, prolongé tard dans la nuit.


Publié le 01/10/2018 à 08:06  | La Dépêche du Midi |

L'avant dernier numéro d'Arc-en-Ciel est sorti



Il porte le N° 153 et débute par le 153e éditorial du directeur de la publication Gabriel Rouyre. L'édition trimestrielle est aussi l'avant-dernière avant sa disparition programmée par manque de successeurs à la rédaction.

C'est donc avec une certaine nostalgie que l'ancien instituteur prend sa plume en étant proche de la rendre. Mais aussi pour souligner le dynamisme culturel d'une ville qu'il connaît autant que ces nouveaux artistes dont il fait la promotion dans l'un des textes argumentés et avertis qui composent ce numéro. Le lecteur y retrouvera les auteurs habituels, avec mention à Michel Larrue qui raconte les „Peseignes d'Antan “, Philippe Benos pour un étonnant „Caharivari “de 1749, Christine Denaux et ses pages sur la sorcellerie, ou André Rodier sur les tombeaux de Notre Dame des Vignes. Et les rubriques sur le passé et le présent signées Jean Chabbal.


Publié le 02/10/2018 à 07:47  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Quartier de Crins : début des travaux dans moins d'un mois


Danielle Damon, architecte, représentait l'équipe de maîtrise d'œuvre./ Photo DDM, J-C C

Plus d'une soixantaine de personnes a pris part jeudi dernier à la réunion publique qui s'est tenue salle de la République concernant l'aménagement du quartier de Crins. La précédente avait eu lieu à l'école du quartier en décembre 2015. Après la démolition d'un bâtiment en février dernier, les travaux d'aménagement de l'espace public débuteront dans moins d'un mois.
À cette occasion, l'objectif du projet, les intentions urbaines et patrimoniales, a été rappelé par Claude Fita, maire de la commune : la nécessité pour la ville et Tarn Habitat d'améliorer le cadre de vie et le confort des logements.

La maîtrise d'ouvrage a été transférée à la communauté d'agglomération et un partenariat avec le SDET (Syndicat départemental d'énergies du Tarn) a permis un embellissement du site avec l'enfouissement des réseaux.
Ce moment a aussi été l'occasion pour les partenaires de cette opération de rappeler l'impact attendu en termes d'image, de confort, mais aussi d'emploi et l'important investissement financier.

Cette réunion a été l'occasion pour les Graulhétois d'interpeller directement les acteurs du projet, les élus, mais aussi Danielle Damon, architecte, représentant l'équipe de maîtrise d'œuvre composée de quatre structures et d'Elian Guy représentant le SDET.
Les techniciens ont pu apporter des précisions sur les principes du projet, les matériaux ou les mobiliers ainsi que sur le calendrier, assurant le public que les travaux commenceront sous un mois et se termineront en décembre 2019.

Stationnement réglementé pendant les travaux
Il a aussi été question des nuisances que connaîtront habitants et usagers durant le chantier. Pour la circulation, un schéma sera mis en place avec les entreprises titulaires.
Pour le stationnement qui sera réduit durant quelques mois, une gestion en alternance au fur et à mesure de l'avancée des travaux sera réalisée.Pour les ordures ménagères enfin, les points de collecte seront déplacés et un plan de situation de ces derniers a été communiqué aux habitants.

Les détails du plan de financement
Le montant total de l'opération du quartier s'élève à près de 2 070 000 euros hors taxes.
Les différents partenaires présents lors de la réunion prennent part au projet de la façon suivante : Etat français 151 259 euros ; région Occitanie 120 000 euros ; conseil départemental du Tarn 141 596 euros. L'Europe, via le FEDER (Fonds européen de développement régional) géré par la région Occitanie participe pour sa part à hauteur de 471 987 euros. Le montant global des subventions pour le projet de rénovation du quartier se monte donc à 884 843 euros.

Les 781 823 euros restant pour boucler le financement de l'opération seront à la charge de la ville et de l'agglomération. Les partenaires investiront à parts égales dans le projet, soit 390 912 euros pour chacune des entités.


Publié le 02/10/2018 à 17:42  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Le mythique Dewoitine D551 bientôt assemblé à Graulhet


Thierry Bosch et Sébastien Henry autour du moteur Hispano-Suiza du Dewoitine D551 qui sera entièrement assemblé à Graulhet. /DDM G.D.

L’association Replic Air a pour objectif de faire revivre l’esprit des pionniers de l’aviation, de reconstruire et faire voler des avions d’exception et de promouvoir l’aéronautique. Installée depuis deux ans sur la plateforme de l’aérodrome de Graulhet-Montdragon, elle va organiser le 13 octobre et pour la première fois, son propre meeting aérien. Une organisation qui va permettre aux 80 adhérents de présenter leurs activités et d’inaugurer officiellement le nouveau hangar de 1 440 m2, qui abrite depuis quelques jours les quatre avions de l’association et d’autres appartenant à des particuliers. Le club a fait le choix d’une toiture en photovoltaïque pour amortir le coût du financement. 

Le Dewoitine D551 assemblé sur place volera à Graulhet fin 2019
Ce bâtiment servira d’atelier de montage pour un mythique Dewoitine D551 qui sera entièrement assemblé à Graulhet et devrait voler fin 2019. Une première qui mobilise les passionnés de Replic Air, comme Thierry Bosc. « Une grande partie de nos adhérents sont ingénieurs, concepteurs, mécaniciens ou pilotes d’essais dans leur vie professionnelle. Ce projet est en cela fédérateur. » 
Le meeting sera scindé en deux parties. « Le matin, le public pourra voir les avions de près, au sol, dont la plupart sont des modèles de la Deuxième Guerre mondiale. Parmi eux, un Corsair venu spécialement de la région parisienne ou un Morane Saulnier arrivant de Suisse. » 

Le 13 octobre, des pilotes seront aussi présents pour répondre à la curiosité des visiteurs. «L’après-midi, les aéronefs seront en évolution. Dans le ciel, le public pourra assister à des patrouilles aériennes, des voltiges et des enchaînements commentés. » 
Au micro, c’est un écrivain aéronautique, pilote de ligne, résidant à Graulhet, Ian Tutaj, qui fera le commentaire avec des anecdotes sur l’histoire de l’aviation. « Nous avons été très bien accueillis ici par la mairie autant que la communauté d’agglomération. Nous voulons rendre cette sympathie, par meeting aérien interposé, au public », conclut Thierry Bosch.


Publié le 03/10/2018 à 03:51  | La Dépêche du Midi |

L'école de rugby doit s'étoffer


Les jeunes « ramasseurs de balles » au Sporting parfois invités au CO./ DDM G.D.

École de rugby : Elle arrive presque à 100 inscrits. Elle a besoin de bénévoles pour l'encadrement. Rendez-vous le mercredi en fin d'après-midi ou le samedi matin sur les terrains de la Jonquière.
Coup dur : Pour Olivier Regnier, blessé en début de rencontre à Nîmes et qui a terminé le match. Les examens ont révélé une luxation du coude avec immobilisation de quatre semaines et reprise dans six.

Anciens : Ce dimanche, ce sont les anciens des années 70-75 qui sont invités au repas et au match avec présentation à la mi-temps.
Partenaires : Laura Migné, chargée des partenaires, va proposer son premier «jeudi des entreprises», le 11 octobre chez Esprit Maison.


Publié le 03/10/2018 à 08:07  | La Dépêche du Midi |

Jean Thomas cet autodidacte parfait copieur


Jean Thomas cet autodidacte parfait copieur / DDM

Étonnante l'exposition que propose la Far dans ses locaux du centre-ville. Jean Thomas, un Graulhétois né à Paris, présente pour la première fois une série de tableaux qu'il n'a que peu sorti de son atelier. Une bonne quarantaine de copies des grands maîtres du XVe siècle au XIXe siècle en passant par Van Gogh, Toulouse-Lautrec et Monnet.

Un travail de précision qu'a effectué l'artiste local de 88 ans qui se définit comme un autodidacte, lui qui, artisan en moulages pour l'industrie, a débuté par le dessin. Mais l'adresse et la dextérité de Jean Thomas ne s'arrêtent pas à ces huiles de qualité, complétées par quelques tableaux personnels. Avec Marcello Carpaneto comme professeur, il a découvert la sculpture et a réalisé une dizaine d'œuvres présentées jusqu'au 20 octobre.


Publié le 04/10/2018 à 08:08  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Un nouveau calendrier pour la maison de santé


La construction du bâtiment prendra plus de temps que prévu./ Photo DDM, J-C C

Si une chose est sûre concernant la future maison pluridisciplinaire de santé, c'est qu'elle ne pourra pas ouvrir ses portes en janvier. Les intempéries subies durant la période de réalisation des fondations ont retardé le chantier plusieurs mois. Car c'est au moment de la réalisation des fondations de l'édifice que les pluies incessantes ont rendu difficile l'opération, engeandrant d'entrée de jeu un décalage de «deux bons mois».

Les carences du territoire dans le domaine de la santé ont été diagnostiquées par l'atelier santé ville dès 2010. Leur traitement passe par la création d'une maison pluridisciplinaire de santé dans laquelle les professionnels pourront travailler ensemble et pourront aussi faire de la prévention. C'est aujourd'hui l'agglomération Gaillac-Graulhet qui est maître d'ouvrage du projet situé chemin des Litanies, à proximité immédiate de l'écoquartier d'En Gach.

Pour permettre la réalisation de cet ambitieux projet, de nombreux financements ont été sollicités. Ainsi est-il financé à hauteur de 14,88 % par le conseil départemental du Tarn, 7 % par le conseil régional occitan et 46,13 % par l'agglomération Gaillac-Graulhet sous forme d'autofinancement et d'emprunt. Ces trois acteurs agissent ici hors de leurs champs de compétence avec une volonté de soutenir ce projet dont le budget total s'élève à 1 424 237 euros hors taxes.

Ce chantier compte aussi de nombreux corps de métiers et entreprises qui doivent travailler de concert pour la réalisation de l'imposant édifice. Les retards pris lors de la réalisation des fondations du bâtiment ne pouvant être comblés, un nouveau calendrier a été établi. Il devrait ainsi être livré en mars prochain, sous réserve de nouveaux contretemps techniques.

Cependant, la livraison de l'ouvrage ne signifiera pas sa mise en service immédiate de la maison pluridisciplinaire de santé. À ce jour, une vingtaine de professionnels a souhaité bénéficier de cette mutualisation et il faudra qu'ils prennent possession de leurs locaux avant de pouvoir accueillir leurs patients.
 

Publié le 05/10/2018 à 07:47  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

J-1 avant le premier Bulles en Cases


Le forum de la ville accueillera son premier festival de bandes dessinées./ Photo DDM, J-C C

C'est l'effervescence chez Bulle en Cases. Après des mois de préparation, le premier Festival de bande dessinée de la ville ouvrira ses portes demain grâce à une poignée de bénévoles sans qui rien n'aurait été possible.

Mise en place de la décoration, installation des stands et les sempiternels soucis de dernière minutes à régler… Les bénévoles n'ont pas le temps de traîner aujourd'hui car la naissance de leur premier bébé aura lieu demain. Avant cela, il aura fallu au noyau dur contacter les artistes, assurer leur transport, leur hébergement et leurs repas mais aussi arriver à convaincre les partenaires financiers ou encore assurer la communication autour de l'événement.

Des bénévoles multitâches
«Dans le bureau, nous ne sommes qu'une poignée, mais demain il y aura une quarantaine de bénévoles», explique Fred, membre du bureau de l'association, qui souligne : «Certains auront en charge l'accueil des visiteurs, peut-être sur le parvis, en fonction du temps. D'autres tiendront la buvette, surveilleront la salle et l'espace de jeux pour les enfants en extérieur». Car s'il s'agit d'une première réalisation pour l'équipe, les passionnés sont des habitués des salons de bande dessinée et savent que pendant que les parents attendront les précieuses signatures des artistes, il y faudra générer l'impatience des enfants. «Il y aura des jeux de société mais aussi des jeux en grand format en bois», confie l'organisateur.

S'il y a le côté pratico-pratique, les bénévoles ont aussi dû convaincre les élus et les partenaires privés de l'intérêt de l'organisation de ce festival.
«De ce côté-là, il faut souligner le travail exemplaire des agents municipaux qui ont permis l'installation des banderoles en ville et sans qui on ne pourrait pas installer les décorations aujourd'hui», précise Claude, un autre membre du noyau dur de l'association.
Ce festival sera pour eux l'occasion de concrétiser leur rêve mais aussi de convaincre certains visiteurs qu'eux aussi peuvent venir rejoindre l'équipe pour une seconde édition encore plus détonante.


Publié le 05/10/2018 à 07:46  | La Dépêche du Midi |

Hommage au colonel Naudy



Cet été, une plaque a été inaugurée en hommage au colonel Naudy. «La famille Naudy a été très honorée de la participation de nombreuses personnalités dont le président du conseil départemental, de la député, du sénateur, de conseillères régionales, d'élus municipaux et départementaux, de la gendarmerie, des bénévoles de l'ACPG, des représentants de nombreuses associations d'anciens combattants, des parents et descendants de résistants, des porte-drapeaux d'anciens combattants, d'Anne Parra, de l'Association des sous – officiers de l'armée de l'air et de nombreuses personnes à titre personnel venues rendre hommage.

Nous remercions tout particulièrement le maire de Graulhet, la conseillère régionale, la secrétaire générale de mairie, pour son dévouement, Philippe Gonzalez pour l'organisation et le bon déroulement de cette cérémonie, les divers orateurs pour leurs émouvantes et brillantes interventions et bien sûr les personnes venues rendre hommage au colonel Naudy».


Publié le 06/10/2018 à 08:45  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Pôle Emploi se rapproche de la maroquinerie


Pôle emploi veut que le hashtag #VersUnMétier soit plus qu'un slogan./ Photo DDM

Chaque agence Pôle Emploi mobilisée organise toutes les semaines un événement ciblé sur un métier ou un secteur en tension. Objectif : rassembler des entreprises du bassin d'emploi local confrontées à des difficultés de recrutement ainsi que des demandeurs d'emploi identifiés pour occuper potentiellement ces postes.

Une opération dénommée #VersUnMétier a été lancée par Pôle Emploi dès le mois de septembre et elle est programmée jusqu'à la fin de l'année, comme les 7 000 actions déjà programmées sur 818 agences Pôle Emploi de France. Chaque agence Pôle Emploi organise toutes les semaines un évènement ciblé sur un métier ou un secteur en tension avec l'objectif de rassembler des entreprises du bassin d'emploi local confrontées à des difficultés de recrutement ainsi que des demandeurs d'emploi identifiés pour occuper potentiellement ces postes.

En lien avec le bassin de l'emploi local
«Sur notre bassin d'emploi Graulhet-Gaillac, les secteurs identifiés en tension sont notamment les secteurs de l'aide et du soin à la personne, les métiers de bouche comme boulanger, la maçonnerie, les métiers d'usinage et soudure, la menuiserie et la mécanique avec une particularité sur Graulhet avec le secteur cuir», explique Cathy Cabrit, directrice de l'agence locale. «Déjà quatre actions faites sur le mois de septembre, dont un job dating intérim qui a permis à 55 demandeurs d'emploi de présenter leur candidature à six entreprises d'intérim du territoire qui proposaient un panel diversifié d'offres dans le secteur industrie et logistique.

Le lundi 8 octobre, à 9 h 30, en partenariat avec la MCEF Ouest du Tarn, nous organisons à la MJC de Graulhet un «zoom métiers» consacré aux métiers de l'aide à la personne, Pôle Emploi présentera le marché du travail du secteur et les métiers, des professionnels viendront apporter un éclairage d'expert sur ces métiers, des salariés du secteur seront présents pour parler de leur travail au quotidien, le Bureau territorial de la région Occitanie fera une focale sur les formations du secteur, l'Urssaf interviendra pour apporter des informations sur le CESU.»

Le lendemain, ils pourront au Pôle Emploi de Graulhet se préparer aux entretiens type job dating qu'ils pourront avoir le vendredi 12 octobre, à partir de 9 h, avec les structures d'aides à domicile au sein du Pôle Emploi. «Le 16 octobre, nous menons une action en direction de la maroquinerie, chaque conseiller Pôle Emploi va parrainer un demandeur d'emploi intéressé pour travailler dans ce secteur et le demandeur d'emploi aura la possibilité d'être reçu par trois chefs d'entreprise de maroquinerie qui ont accepté de jouer le jeu portes ouvertes aux recrutements. Aujourd'hui, la maroquinerie offre des opportunités pour toutes personnes qui posséderaient des compétences transférables ou des habiletés adaptées», conclut-elle.


Publié le 06/10/2018 à 08:43  | La Dépêche du Midi |  Vincent Vidal

Le Tarn, terre de créateurs de bandes dessinées


La bande dessinée dans le Tarn, ça marche. / Photos DDM, Emilie Cayre.

Le Tarn, terre de créateurs de bande dessinée. C'est un fait, même si aucune école n'existe dans le département, même si on n'est pas à Angoulême ou Macon.
Pourtant. Il y a du talent, de la reconnaissance nationale. Tout a vraiment commencé par le collectif des Requins marteaux. Il a été fondé en 1991 par Guillaume Guerse, Marc Pichelin et Bernard Khatou, vite rejoint par Pierre Druilhe et Moolinex. Il est amusant de rappeler qu'en 2018, Druilhe et Khatou partagent encore le même atelier de création à Albi avec Christophe Bec.

Durant plusieurs années, ces dessinateurs vont apporter un vent de fraîcheur et de provocation à la bande dessinée française. La création est totale dans leur magazine Monsieur Ferraille. On y trouve le gotha de la scène graphique.
Avec le temps, les publications se multiplient, des expositions et festivals sont organisés. À cette époque, Albi est la place forte de la nouvelle bande dessinée… avant que le collectif n'explose. Certains sont partis vers d'autres cieux. D'autres ont continué de développer la marque «Requins marteaux» dont le siège est aujourd'hui à Bordeaux.

Cette rupture n'a pas empêché de voir émerger de nouveaux talents, reconnus nationalement comme Christophe Bec, Jean Bastide et Bruno Madaule ou le Québécois installé à Albi, Niko Henrichon.
C'est aussi, ce week-end, une grande première. L'association Bulles en cases organise le premier festival de bande dessinée du département.

«Cette idée me trotte dans la tête depuis pas mal d'années», confie le président de l'association Paco Salamander, lui-même dessinateur. Depuis plus d'un an, il a mis en marche ses nombreux contacts pour que ce festival soit une réussite. «Je crois que pour une première, c'est un beau plateau. 30 auteurs présents, beaucoup d'animations et la venue d'une grande partie des dessinateurs actuels de Pif Gadget pour fêter les 70 ans du titre.»

On imagine que la pression est là ? «Évidemment. C'est le succès de cette première qui permettra de pérenniser le festival. J'ai de nombreuses idées pour développer la manifestation autour de la BD bien sûr, mais aussi les jeux vidéo et le cinéma. On verra.» Quant aux auteurs ? «Nous avons des dessinateurs de qualité. D'autres ne sont pas là, attendant de voir comment ça va se dérouler. On envoie les copains au feu et on attend», sourit le président.
Un festival qui naît. Des auteurs qui vivent de leur art. Des créations reconnues, une librairie à Albi, Gaia Lib, qui, au fil des ans, est devenue une référence avec son catalogue de vente. Alors oui, le Tarn est bien une terre de dessinateurs de BD. Pourvu que ça dure.


Publié le 07/10/2018 à 08:36  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Bulles en Cases : la BD à l'honneur


Le stand librairie d'auteurs réunis sur ce premier salon./ DDM G.D.

Ce samedi, ils étaient nombreux au forum, les visiteurs de «Bulles en Cases» à se faire dédicacer le livret promotionnel, par les auteurs présents. Par la qualité des invités et la diversité des styles, ce premier salon qui est ouvert tout ce dimanche, est déjà un succès. Ne serait-ce que par la présence des «historiques de Pif» qui fêtent ainsi le 70e anniversaire de leur personnage leader de bande dessinée, créé par José Cabrero Arnal. François Corteggiani est de ceux-là. Actuel auteur de Pif version page de l'Humanité, le dessinateur venu tout exprès de Carpentras, parle avec nostalgie des premières planches qu'il a signées en 1975. «L'éditeur avait relancé une formule trimestrielle qui était très bien. Celle qui lui succède nous satisfait moins. Dans les histoires de Pif, l'inspiration est quotidienne. Elle peut venir, de l'actualité, d'une réflexion, d'une rencontre !»

Bonaventure dédicace
À ses côtés, Bonaventure dédicace ses «Mel», des Bd à destination de la jeunesse, édités chez Sarbacane. «Mon inspiration vient de la Rome ancienne, en version fiction. Je suis coloriste de profession et ce monde de la mythologie me fascine». Ainsi vont les connus et les moins connus dans ce salon qui réserve aux visiteurs de multiples surprises au détour d'une allée. Un tatoueur, pour ceux qui voudraient garder la trace indélébile de ces deux journées, une portraitiste version bande dessinée ou encore un curieux atelier tenu par les toulousaines Dinah et Kaeru, toutes deux présentes en habit de mangas japonais.

«C'est du Cosplay. Nous réalisons, des costumes inspirés par les personnages de bandes dessinées. Couture, coiffure, maquillage, bricolage, la finalité de notre travail se retrouve dans la présentation sur scène assortie de la bande-son qui va avec». Au total, ils sont une trentaine à présenter leurs particularités, avec dédicaces et photos souvenir. Des projections, des tables rondes, des jeux et des concerts sont au programme de ce dimanche. En bonus, une collection complète des planches de 70 ans de Pif le Chien. De quoi ravir les familles et les nostalgiques. Et l'entrée est gratuite.

Madame Chouette au salon



Parmi les stands de «Bulles en Case», Pascale Paradis, propose ses cinq bandes dessinées avec le sourire graulhétois en prime. Atsem à l'école de Crins, elle participe à son deuxième salon, et y présente ses histoires illustrées, nées de son imagination. «J'adore la Bd depuis mon enfance. J'ai comme tout le monde plein d'histoires dans la tête. Il restait à les développer et les dessiner». Madame Chouette est le personnage central de trois de ses parutions, imprimées chez un artisan d'Aiguefonde. L'une d'entre elles la rend particulièrement fière. C'est «La petite rivière qui voulait voir la mer». Elle est inspirée par le Tarn qui prend sa source en Lozère d'où sont originaires mes grands-parents, passe dans l'Aveyron paternel et arrive dans le Tarn ou je réside.


Publié le 08/10/2018 à 03:51  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Eveil Artistique : un goût qui se cultive


Anne Marie Jardry (à gauche) avec Emma Odin et les stagiaires d'un jour. /  Photo DDM, G. D.

«Nous invitons les personnes hésitantes à venir voir et essayer.» C'est Anne-Marie Jardry, la présidente de l'Eveil Artistique, qui lance l'invitation, à l'heure où les ateliers viennent de rouvrir dans les locaux de la rue du General Sudre. Et l'offre, comme toujours est attractive. À commencer par ce stage de collage acrylique sur le thème de l'abstrait, qu'anime Emma Odin pour la première fois. Une présentation et une démonstration des techniques qui en appelle d'autres, d'une artiste s'inscrivant sur la liste de la dizaine d'intervenants qui animent la «halle des arts». La soixantaine actuelle d'adhérents a donc le choix pour des activités de peinture, de dessin, de sculpture, de modelage ou de poésie.

«Débutants, amateurs, vous qui avec le goût pour ces arts-là, qui désirez apprendre ou parfaire vos connaissances, c'est le moment de vous inscrire sur ces cours.» Geneviève Ribes que l'on ne présente plus, donne depuis des décennies, des cours de dessin et de peinture les lundis après-midi et les mercredis soir. Marcelo Carpaneto dispense de son côté les cours de sculpture sur terre le mardi en fin d'après-midi et de dessin de nu au même moment le lundi, avec en parallèle, un atelier libre de dessin avec modèle un dimanche par mois. Joël Kurgouale, propose de son côté, un stage mensuel sur une journée entière pour apprendre la technique de la peinture au couteau. Autre branche de l'Eveil Artistique, la poésie avec un atelier-échange animé par Jean Paul Aymes de «Poêtes dans frontières», les 3es vendredis de chaque mois. «Diverses activités et sorties complémentaires sont prévues durant la saison. Toujours en lien avec l'art». Avec déjà une réflexion sur une réédition d'Art Graulhet qui a été un grand succès l'été dernier. 


Publié le 08/10/2018 à 07:37  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Pour Graulhet l'écart était trop grand


Graulhet 7 – Romans/Valence 37 : La marche était trop haute pour les Graulhétois./ Photo DDM Archives

Le contexte : On ne donnait pas cher de la peau des Graulhétois, un nul face à Aubenas au compteur, et trois défaites jouant pour le fond du classement, face à un Roval invaincu, venu dans le Tarn pour faire aussi bien qu'à Fleurance et à St Sulpice sur Lèze pour assurer son statut de leader. Les compos : Graulhet sans trois de ses secondes lignes, avec Llach descendu par la force des choses dans le cinq de devant. Regnier, le grand absent des débats. Côté Roval deux absents, Faure à la mêlée et Tuatagaloa à l'aile. Mais une équipe d'expérience sur le papier. Déficit de taille et de poids chez les Tarnais.

Le match : Roval a ouvert le score au bénéfice d'une pénalité sanctionnant un hors-jeu local. Et au fil des minutes la confirmation que les deux clubs ne jouent pas le même championnat. Quatorze à zéro à la 14e minute, pour tuer tout suspense. Une réaction graulhétoise en fin de première mi-temps, face à un mur, un ballon échappé, une relance des centres visiteurs et déjà quatrième essai de Mege avant la pause pour 30 points d'écart. Un essai de trois-quarts tarnais à la reprise, et une énorme percé de Davis dans la foulée pour redonner de l'allant à son équipe devenue opportuniste et réaliste avec un gros pressing offensif. Espoirs annulés par le pragmatisme drômois, récompensé par un essai de pénalité pour le bonus assuré.

Le tournant : Ou plutôt la ligne droite des Drômois, toujours devant puis loin au score, qui ont juste ralenti durant les trente premières minutes de la seconde mi-temps.
L'essai : Outre les cinq réalisations de Roval, celui de Graulhet a été initié et conclu de la plus belles des factures. Une touche aux 40 mètres, trois temps de jeu, Icart qui transperce, sert Planès dans l'axe qui donne à «Château» qui marque malgré trois adversaires accrochés à ses effets.

Les hommes : Chez des visiteurs sûrs de leur force et de leurs capacités à alterner, mentions à la seconde ligne solide et entreprenante, à l'ouvreur Javaux et à ses trois-quarts pour leur facilité à se trouver. Côté graulhétois, la constance de Barthe, Kesseiri et Llach, l'efficacité de Davis, la vista d'Icart et la solidité de la mêlée.
 

Publié le 09/10/2018 à 07:23  | La Dépêche du Midi |

48 heures d'interventions pour rétablir l'eau potable


Les agents ont travaillé jour et nuit./ Photo DDM

Il aura fallu près de quarante-huit heures d'interventions ininterrompues aux agents de la Régie municipale des eaux et de l'assainissement (RMEA) pour que l'ensemble du réseau soit désormais rétabli suite à plusieurs coupures d'eau imprévues sur le réseau d'alimentation.
Le chantier de l'avenue du Sidobre a nécessité la bascule du réseau sur le réservoir de Nabeillou alors que l'alimentation est habituellement réalisée par celui de Nagassié. Cette bascule a occasionné un manque d'eau sur les points eau et surtout généré des coupures d'alimentation en eau potable avenue Victor-Hugo mais aussi dans d'autres sites tels que la côte Bouriette, la rue Hoche, la côte des Peyres ou la rue du Capitaine-Mauriès, entre autres.

«Nous sommes intervenus pour rétablir au plus vite l'alimentation sur le réservoir de Nagassié et offrir ainsi un bon fonctionnement à tous nos abonnés en rétablissant la pression sur tous les points hauts», explique Charles Landry, directeur de la RMEA de Graulhet, qui précise : «Les agents de la RMEA veillent à ce que tous les riverains soient alimentés, engagent des purges de réseau pour limiter l'eau sale et enfin restent en veille quant à d'éventuelles casses liées aux variations de pression».

Loin de là, des coupures ont également eu lieu dans la rue Carlac. Ces incidents, sans rapport direct avec les travaux en cours sur l'avenue du Sidobre, sont liés à quatre fuites qui ont été réparées entre 13 heures le mercredi 3 octobre et 16 heures le jeudi 4 octobre. «Tout comme sur le secteur de l'avenue du Sidobre, les agents de le RMEA font preuve de vigilance, la remise en eau générant parfois de nouvelles casses», explique Charles Landry. Une nouvelle fuite a d'ailleurs eu lieu rue Charles-Serres, réparée le jeudi sur la pause méridienne. Vers 17 heures, c'est une nouvelle fuite qui a occasionné une gêne pour une dizaine d'habitations sur la place du Château. Une fois repérée, la fuite a pu être réparée dans la soirée.
Face à ces problèmes en cascade, les agents de la RMEA restent toujours qui le qui-vive.


Publié le 10/10/2018 à 03:54  | La Dépêche du Midi |

Les échos de la cité


La grande échelle pour le clocher de Labessière-Candeil. /  Photo DDM

Pompiers. Ils ont été appelés ce 8 octobre à Labessière-Candeil pour dégager des pierres du clocher de l'église qui menaçaient de tomber. L'adjudant-chef Jean-Christophe Larrue et son équipier Domi Fabries se sont dépêchés sur les lieux avec le camion échelle pour pouvoir effectuer leur mission.


Publié le 10/10/2018 à 07:40  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Moins de monde que prévu à la Rando Santé Mutualiste


Départ à 9 h de la plus longue randonnée sous la pluie. / DDM G.D.

«Hier nous étions en short, aujourd'hui on met les bottes !» Côté météo, la Rando Santé Mutaliste au départ de St-Gauzens, dimanche matin, n'a pas trouvé une alliée de circonstance. Et la fréquentation prévue a donc été revue à la baisse. Alain Hicter, à la tête des 65 bénévoles dédiés à l'organisation, a salué le «courage» des participants. «Cette journée, qui bien que maussade côté météo, aura été chaleureuse côté randonnée et convivialité. Toutes et tous étaient ravis d'avoir malgré tout affronté durant la matinée les crachins et averses du jour même qu'ils n'ont pas hésité à recommencer durant l'après-midi». 

Ils étaient tout de même une bonne centaine le matin dès 9 heures à s'élancer bien équipés sur le grand circuit de 9,3 km malheureusement amputés des points de vue sur les vallées du Dadou et de l'Agout. Au total sur la journée, ils sont 220 à avoir participé aux divers parcours. À l'arrivée, ce sont une vingtaine d'experts, de professionnels de la santé et du CDRP 81 qui ont reçu ceux qui le désiraient dans le cadre du «Village Santé» pour échanger sur l'activité physique et la santé. Un podologue-posturologue, une diététicienne, deux conseillères en sport qui ont fait faire des étirements aux participants, la Croix-Rouge pour les gestes de premiers secours, les opticiens des Mutuelles d'Oc, une praticienne de bien-être qui a massé les gens toute la journée ont été très sollicités.

Les inscriptions, le balisage, le guidage et le ravitaillement étaient assurés par les bénévoles d'associations de Graulhet et de St-Gauzens. En fin de journée, essorés, les marcheurs ont pu partager le pot d'avant dissolution et apprécier les félicitations de Patrick Maurelo, secrétaire général de l'UMT-Mutualité Terres d'Oc ; André Masse, président du CDRP 81 ; Alain Glade, maire de Briatexte ; Florence Belou, conseillère départementale ; et Christian Durand, maire de Saint-Gauzens, qui a donné la conclusion à une Rando Santé mutualiste fraîche dehors et chaleureuse dans ses intérieurs.


Publié le 11/10/2018 à 07:46  | La Dépêche du Midi |  J-C C

La fête au Dadou débute demain


Les bénévoles entourant la mascotte Dadoubilo. / Photo DDM, J-C C

«Dadou en Fête» est un événement familial où se croisent pratiques artistiques amateurs et professionnelles, promenade artistique, ateliers créatifs, troc plante, espace bien-être et musique. Cette année, les bénévoles ont choisi le thème des quatre éléments, présent depuis l'exposition qui se déroule en amont de la manifestation à la Maison des métiers du cuir jusqu'à la mascotte Dadoubilo.

L'inauguration officielle de l'événement aura lieu demain à 18 heures avec un départ du cinéma Vertigo pour une découverte de la promenade artistique Création 2018 du Cha môkeur. S'ensuivra un apéritif musical, vers 19 heures, à la Maison des Métiers du cuir avec Les Donneurs de Son qui proposeront une «musique du monde intuitive» avec un lâcher de bougies biodégradables à la nuit tombée. À 21 heures, «Eden» sera donné, le premier spectacle du Théâtre Jaleo, à l'Usine des Plasticiens Volants.
«Ce sont les habitants qui ont choisi le thème, les artistes de l'exposition et qui organisent aussi les animations durant Dadou en Fête», explique Mika, de l'association Volubilo.

Samedi, la fête se poursuivra avec autour des thèmes des loisirs et de l'environnement au Cinéma Vertigo de 14 heures à 17 heures avec un troc plantes des Amis du Jardin, des ateliers créatifs des associations As de Cœur et Volubilo et une rue de la gratuité. Un goûter sera offert à 17 heures avant le départ de la balade botanique avec Christophe des Amis du jardin à la Maison des Métiers du cuir. À partir de 19 heures, de la musique sera au programme avec le trio jazz NFX.La dernière journée sera riche en animations avec, après la projection de «River and time», à 11 heures, au Vertigo, l'orchestre des Berges à midi sur le marché puis de 13 heures à 14 heures un repas partagé suivi par un espace bien-être, de la cuisine de saison, l'atelier note bleue et pliage de photogramme, le fameux atelier petits bateaux et à 17 heures la course de bateaux sur le Dadou à la Maison des Métiers du cuir et un concert de clôture à 18 heures Syder & Robyn.


Publié le 12/10/2018 à 08:31  | La Dépêche du Midi |  J-C C

La fête se poursuit à la Maison des métiers du cuir


Découvrez les métiers du cuir./ Photo DDM

Après les visites guidées sur «Graulhet, insolites et secrets au-delà des façades», le week-end dernier, la fête de la science se poursuit du 15 au 17 octobre à la Maison des métiers du cuir (MMC) avec des visites guidées spéciales axées sur la science.
Les deux visites guidées ont permis de découvrir ou redécouvrir hier et avant-hier la ville à travers ses différents quartiers du Moyen-Age à nos jours. La déambulation urbaine, à partir de la Maison des métiers du cuir, entre histoire et anecdotes, a permis durant deux heures de découvrir des recoins de celle qui fut la capitale mondiale du cuir (hostellerie du Lyon d'or, rue de Panessac…).

Après les aspects historiques de la ville, ce sont désormais la physique et la chimie qui sont au programme de trois journées les lundi 15, mardi 16 et mercredi 17 octobre. La Maison des métiers du cuir fêtera cette année la science avec une animation baptisée «Scènes de cuir». Ce rendez-vous permettra de découvrir cette fois tous les secrets de la transformation de la peau grâce à une étonnante collection de machines et de peaux. Les visites guidées se dérouleront au cœur même d'une ancienne usine de mégisserie. Au fil de ce parcours, il sera possible de suivre toutes les étapes techniques et les innovations qui ont fait de Graulhet la capitale mondiale de la basane, cette peau préparée par tannage végétal, utilisée plus particulièrement pour la doublure des chaussures.

Cette action s'inscrit dans le cadre d'un projet scientifique et culturel ambitieux porté par la structure autour de la mégisserie et de la maroquinerie d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
Les trois visites guidées débuteront à 10 heures. Les réservations sont indispensables auprès de la Maison de métiers du cuir par téléphone au 05 63 42 16 04. À l'occasion de la fête de la science ces visites guidées, d'une durée d'une heure, seront totalement gratuites.


Publié le 12/10/2018 à 08:31  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Les pros du cuir ouvrent leurs portes


Elus et professionnels du tourisme et du cuir réunis./ Photo DDM, J-C C

A l'occasion de deux journées exceptionnelles «Le cuir dans la peau», la Maison des métiers du cuir (MMC) et des entreprises de la filière ouvriront leurs portes le mercredi 24 et le jeudi 25 octobre.
«L'an dernier on a eu un beau succès avec de très belles remontées. Le but de l'opération est de montrer au grand public le savoir-faire de la profession des Graulhétois, comment se fabrique le cuir de l'intérieur», se félicite Claude Fita, maire de la ville, qui compte aujourd'hui 80 entreprises dans cette filière qui emploie 650 personnes.

Comme l'an dernier, les réservations seront indispensables pour visiter les entreprises. Elles seront cette année plus nombreuses. «Ce programme complet permet de comprendre ce qui se passe sur Graulhet. Cela permettra de se rendre compte que toute la filière est présente, découvrir le traitement des eaux usées, le travail sur la couleur, la création des emporte-pièces. On aura aussi d'anciennes mégisseries reconverties», explique Marie-Zoé Cau, de l'Office de tourisme Bastides et Vignoble du Gaillacois.

Lors de la première édition de l'opération, 815 personnes avaient pu être accueillies dans les entreprises et de nombreux refus avaient été essuyés faute de place. Avec l'augmentation des entreprises ouvrant leurs portes, 1 400 places sont disponibles cette année.

L'opération a été couronnée de succès l'an dernier non seulement par le nombre de visiteurs (et les ventes effectuées dans les boutiques éphémères) mais aussi par la qualité des personnes reçues, qui va bien au-delà des demandeurs d'emploi et des personnes avides de connaissances. «Des professionnels ont aussi fait les visites et se sont déplacés pour faire affaire avec les entreprises graulhétoises, dont de grandes marques qui fabriquent des fauteuils dans l'aviation ou l'automobile. Cela présente aussi un intérêt sur le long terme», confie Claude Fita.

L'opération se déroulant en semaine, lorsque les entreprises sont en activité, des visites tardives ont été prévues après 18 heures pour permettre à tous de prendre part à ces portes ouvertes.


Publié le 13/10/2018 à 08:42  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Un petit train en ville à Noël


Pour les fêtes de fin d'année, le Père Noël est déjà sur les rails. / DDM Archives G.D.

Pas un train électrique sorti de la hotte du Père Noël, ni le tortillard des années 30 dont se rappellent les plus anciens, mais Graulhet, juste avant Noël, aura son train de voyageurs. L'association Parta'g du commerce, artisanat et industrie graulhétois, va proposer du 21 au 24 décembre la visite de la ville en petit train avec le Père Noël en passager VIP. «Les enfants et parents seront invités pour un tour de ville plein de surprises et d'animations», assurent les adhérents organisateurs de ce qui devrait être une première. 

Le départ sera matérialisé place Jean-Moulin avec au «buffet de la gare» le comité des fêtes de la Trucarié qui proposera au retour de venir partager un plateau de fruits de mer ou des assiettes d'huîtres. Le convoi fera une première escale place du Jourdain où des jeux attendront les familles. Il se dirigera ensuite à la Maison des métiers du cuir qui pourra être visitée sur présentation du billet de train. De là, il partira vers le boulevard Georges-Ravari où des jeux gonflables permettront de faire une halte associée à des boissons chaudes. Enfin, il fera un large crochet par le centre Leclerc où des associations présenteront leurs activités et proposeront de s'y essayer. 

«L'association Parta'g consacre cette année un gros budget à cette animation qui couvrira une grande partie du territoire de la ville et mettra en avant la diversité du tissu associatif. La mairie et la communauté d'agglomération aidant, nous sommes en mesure de proposer le ticket de petit train à 2 €, animations comprises. À ce jour, nous avons déjà vendu plus de 1 500 réservations. Les commerçants, artisans, industriels, associations et familles sont invités à réserver ce qui peut être une attention pour les uns comme pour les autres en cette période de fêtes. Il suffit de prendre contact avec un adhérent de Parta'g.» Après la calèche, la moto à trois roues ou la décapotable, cette année, le Père Noël voyagera en train.


Publié le 14/10/2018 à 10:37  | La Dépêche du Midi |

Une expo haute en couleurs chez Mulard


Les artistes présents au vernissage de vendredi. / DDM G.D.

Ce vendredi, Eric Mulard a réuni amis et artistes venus de Paris, de Pau, de Toulouse, de Lisle-sur-Tarn et de Graulhet, pour le vernissage de l'expo haute en couleurs dans la galerie qui porte son nom, rue du Dr Bastié. On peut y être interpellé par les toiles de Mao To Laï, peintre défunt au vécu historique et culturel riche, et aux toiles parfois censurées.

On sera aussi étonné des sculptures lumineuses de Sylvie, ces éléments en fibre optique avec un travail de l'artiste autour de la conduction de lumière un temps prisonnière, un temps rayonnante. Mahé elle, excelle dans une technique singulière, celle du papier collé sur bois, sur lequel elle superpose les vernis et les pigments pour interpréter l'éclosion de la vie, la retransmission du vivant “. Nadine Delherm, la Graulhétoise, présente ses meilleurs clichés. Des photos dans la nuit, à main levée, avec flash, sans aucune retouche “, précise-t-elle en de définissant photographe de l'instantané, du reflet.


Publié le 15/10/2018 à 08:25  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Plus de 2 500 spectateurs pour le meeting aérien


Graulhet n'avait pas connu de meeting aérien depuis près de 50 ans. / DDM G.D.

Organisation parfaite et bénévoles jamais débordés pour la réussite de ce premier meeting aérien, présenté par l'association Replic Air. En début d‘après-midi, le parking du forum rapidement plein, les 2 500 spectateurs ont garé parfois loin leur véhicule. Mais ils n'ont pas regretté leur marche forcée. Il y avait les stars, le Corsair, le Breguet 14, le T6 de l'US Navy ou encore le planeur dessinant des arabesques colorées rapidement effacées par le Vent d'Autan, ou encore le Morane 406, seul avion de ce type à voler encore.

Et les autres, une vingtaine d'aéronefs exposés au public le matin, en évolution l'après-midi dans le ciel bleu-gris. Et puis il y avait tous ces passionnés de l'association, venus humer le grand air. Des pilotes de ligne, d'essai, des mécaniciens, des ingénieurs, et des retraités, la plupart Toulousains. Tels le dynamique Michel Janssen, un ancien ingénieur de chez Dassault, concepteur de systèmes des Mirages. En quittant la vie active en 2 000, il a décidé le lendemain de construire son propre avion. «J'ai acheté l'hélice, le moteur et une partie du kit. Après plus de 2 000 heures de travail et les homologations nécessaires, j'ai pu voler sur mon Mcr 01. J'ai 900 heures de vol et 80 ans en janvier prochain.»

Ils sont comme ça les 75 membres de Replic Air et ils sont ravis d'avoir installé leurs activités en bordure d'aérodrome. En fin de journée, ils inauguraient le grand hangar qui abrite les avions du club et de particuliers ainsi que l'atelier de montage. Dans son discours inaugural, en présence de Claude Fita et Florence Belou, le président Jérémy Caussade, en remerciant la mairie, la communauté d'agglomération et maintenant les Graulhétois pour leur accueil, a confirmé la fin de l'installation de Replic Air sur le site. «Cette journée était destinée à faire connaître nos activités. Nous n'avons pas d'autre ambition que d'honorer le patrimoine aéronautique. Nous aurons d'autres occasions de manifestations publiques», a-t-il assuré.
À commencer par la sortie du Dewoitine D 551 qui sera assemblé sur place l'an prochain par les passionnés de vieilles ailes, et devrait voler début 2020.


Publié le 15/10/2018 à 08:32  | La Dépêche du Midi |  J.M.

Graulhet pouvait faire mieux

St Sulpice 26 - Graulhet 10


Les Graulhétois ont résisté tant qu'ils ont pu mais en vain./ Photo DDM

L'essentiel : On jouait la toute dernière minute du match et paradoxalement c'est sur le premier ballon de la partie perdu en touche amenant leur première balle gagnée en mêlée que les Saint-Sulpiciens ont marqué par Viozelange le quatrième essai et récupéré le bonus offensif.

Curieusement aussi, alors qu'ils avaient démarré les deux mi-temps de ce match de la même façon par un essai inscrit dans la première minute, par Caujolle puis Bonaldo, après avoir bien déplacé le ballon que les Saint-Sulpiciens vont choisir de raccourcir leur jeu et notamment sur ballons portés de rester et avancer dans un petit périmètre, la densité du pack adverse les incitant certainement à ne pas trop s'aventurer sur le terrain des phases statiques.
D'ailleurs, la première mêlée «ordonnée» ne fut finalisée qu'à la demi-heure de jeu alors que l'USSS menait déjà 12 à 0.

Avec ces 5 points ajoutés dans leur escarcelle les locaux occupent ainsi une inespérée troisième place dans cette poule 3 qui, même temporaire, encourage et permet un certain optimisme quant au maintien dans cette division.
Les hommes : Avec son centre Masima et des troisièmes lignes dynamiques Graulhet va se retrouver en seconde période et sa domination sera récompensée par un essai de pénalité qui relancera l'intérêt de la partie.

Chez les locaux Déjean et Doussain ont bien essayé de varier le jeu autour de leurs avants et avec leurs lignes arrières réussis malgré tout quelques beaux mouvements.
Ils ont dit : Eric Montels (Président Graulhet) : «On a perdu trop de ballons en touche mais on a bien répondu et même dominé en mêlée, on avait la place et on aurait dû faire beaucoup mieux»
Victor Labat (coentraîneur USSS) : «On s'attendait à un match âpre et compliqué. Les joueurs sur le terrain ont décidé de se recentrer sur leurs points forts, un jeu moins ambitieux mais réaliste, on a su s'adapter à l'adversaire et au vent»

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
 

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