Graulhet : Rétro Juillet 2018 -2-

7/1/2019

   GRAULHET : Du Bruc à Ricardens   



   Graulhet : Rétro Juillet 2018 -2-   


Publié le 16/07/2018 à 07:37  | La Dépêche du Midi |

Les élus en visite à La Courbe


Le groupe des officiels démarre le parcours de visite/ Photo DDM

Au quatrième jour de fonctionnement, Karine Renaud, présidente de l'Amicale Laïque, a eu le plaisir d'accueillir sur La Courbe, la présidente du conseil d'administration de la Caf, le conseiller Départemental du canton de Graulhet, le maire de Graulhet, les élu(e) s des communes de l'Agglo, les représentants d'associations ou d'organismes partenaires et les techniciens des collectivités territoriales. Elle a remercié les personnes présentes. Elle a remercié également l'investissement des bénévoles qui œuvrent au quotidien, tout comme les salariés, eux aussi très investis. 

Claude Fita, vice-président de la communauté d'Agglomération Gaillac-Graulhet, a dû excuser Paul Salvador, président de la GGA et a salué le travail soutenu de l'Amicale Laïque au profit des enfants du territoire. Mme Furini, Présidente du CA de la Caf, qui vient pour la 1re fois, s'est dite ravie du cadre d'accueil proposé aux enfants. Elle a félicité l'engagement bénévole des «Amicalistes» qui entretiennent et rénovent le centre de La Courbe. Elle a aussi informé de la signature mercredi de la convention d'objectifs générale qui définit les axes de travail et les budgets, où la parentalité est au cœur des préoccupations avec l'enfance et la jeunesse.

Visite du centre de vacances
Les enfants étaient au rendez-vous -près de 350 ce jeudi- et profitaient des 20 hectares arborés du centre de loisirs de La Courbe. Démarrant la visite au milieu du grand jeu proposé par Zébulon et ses amis aux 3-6 ans, le groupe des invités a parcouru les trois accueils de loisirs et échangé avec chaque directeur. Au cours de leur trajet, ils ont rencontré les pré-ados à La Ferme ou à la piscine, des 8-9 ans sur le parcours accrobranche, ainsi que les 7 ans qui venaient de jouer les petits chimistes avec le Savant Fou. Ils ont croisé également les équipes au moment du repas, à l'ombre sur les tables en béton extérieures ou sur la terrasse Bernard Ladet. Cette rencontre fut l'occasion de constater les bonnes conditions d'accueil sur le centre de vacances, ainsi que la qualité des animations proposées par des équipes d'animation dynamiques et impliquées.

Nouvelles infrastructures
Comme à chaque intersaison, les bénévoles ont poursuivi les aménagements, parmi lesquels l'agrandissement de l'infirmerie des 7-11 ans, la réalisation d'aires de jeux, l'accès des personnes à mobilité réduite. «Je participe à ces visites depuis le début, et je suis agréablement surpris de constater chaque année de nouvelles améliorations sur le Centre», nous confiait un adjoint d'un village voisin. Les visiteurs ont ensuite partagé le verre de l'amitié ainsi que le repas servi aux enfants. Il reste sept semaines de vacances aux enfants du secteur pour profiter des infrastructures et des activités de La Courbe, ainsi que des camps sur St-Antonin, Arcachon, Ste-Énimie et Valras…


Publié le 17/07/2018 à 07:49  | La Dépêche du Midi |  J-C Clerc

Des milliers d'œuvres vous attendent en ville


Le Forum de la ville transformé en galerie d'art./ Photo DDM, J-C C

Les lithographies du Forum aux sculptures en pierre situées aux abords du cinéma, en passant par l'atelier de peintures odorantes de la Maison des jeunes et de la culture ou l'installation de Mathilde Vialade à la Maison des métiers du cuir, il y en a pour tous les goûts avec cette seconde édition d'Art Graulhet.

Jusqu'au 22 juillet une dizaine de sites se sont transformés en galerie d'art avec, en complément de l'exposition officielle, un véritable «off» sous la halle des arts. De même, plusieurs des boutiques fermées du centre-ville mettent, le temps de l'événement, leurs locaux à disposition de l'Eveil artistique, association organisatrice, pour accueillir en leurs murs des galeries éphémères. Il est ainsi possible de flâner dans le centre-ville et de découvrir des œuvres et parfois leurs créateurs et d'entamer une discussion en toute simplicité. Comme l'an dernier, un jeu de piste est aussi organisé sur différents sites.

De nombreux rendez-vous
Les quinze jours d'exposition sur le thème «La beauté est dans la diversité» sont aussi ponctués de nombreux évènements, vernissages ou apéritifs musicaux.
Ainsi, ce vendredi 20 juillet, à 19 heures, le vernissage de l'atelier d'Anna Mano, situé dans l'ancien cinéma de la place Henri-Mérou, prendra place dans le calendrier des nombreuses manifestations artistiques de la quinzaine tout comme l'apéritif-concert qui se déroulera le lendemain à la même heure à l'Odéon avec Noël Sarrail.

Le petit marché Débal'art
La manifestation se clôturera ce dimanche 22 juillet avec, de 9 heures à 17 heures, un «petit marché de l'art» organisé par l'association Volubilo comme un vide-ateliers avec des prix abordables. Sur la place Jean-Moulin et la rue Jean-Jaurès, des artistes professionnels ou amateurs proposeront à cette occasion des œuvres dans les formats de leur choix, entre 1 et 150 euros, pour permettre au plus grand nombre de se faire plaisir et de garder un souvenir impérissable de cette seconde édition de l'évènement.


Publié le 18/07/2018 à 07:47  | La Dépêche du Midi |  G.D.

L'aide sans faille de l'Amicale des supporters au Sporting


On ne change pas une équipe qui gagne pour aider le Sporting. / DDM

Avec, pour débuter l'assemblée générale de l'Amicale des supporters, un moment d'intense émotion avec le retour sur les démissions du président et du secrétaire du Sporting et un constat préoccupant sur l'érosion des effectifs des bénévoles de l'association, très précieuse pour le club. En ouverture, le président Bernard Rivière a demandé à l'assistance d'avoir une pensée pour les personnes proches du club qui nous ont quittés durant cette saison : Zahir Boukemach, Jean Satgé, David Saissac, Franck Montels, Guy Balezo, Bernard Bacabe et J-Claude Dutron. 

Après une revue section par section de ce qui aura été sportivement une saison plus que moyenne, Eddy Lefebvre a pu faire le compte rendu des organisations de manifestations auxquelles l'amicale a grandement participé : tournoi Marcel-Batigne, Challenge Groupama (réunissant en tout plus d'un millier d'enfants), Pavois du Tarn (regroupant près d'un millier de joueurs), Trophée du Tarn (présence de près de 250 personnes au Forum), finale du championnat de France 3e série, sans oublier les nombreux repas d'entraînements et ceux bien sûr de tous les matchs à domicile, la palme revenant au derby contre Lavaur qui avait réuni plus de 300 personnes au Forum. Bien plus tôt, le réveillon avait été un autre succès avec des résultats supérieurs à ceux de l'édition précédente. 

Ce qui a autorisé l'amicale à débloquer un chiffre conséquent de fonds - annoncé par l'inamovible trésorier Jean-Louis Vaïsse - en vue d'aider financièrement le Sporting.
«Nous sommes tout de même préoccupés par la situation du club. Qui plus est quand presque trente départs toutes catégories de joueurs confondues sont annoncés», regrette Bernard Rivière, réélu à son poste à la tête d'un bureau lui aussi reconduit, à l'approche d'une saison qui va demander à la trentaine de bénévoles, hommes et femmes, autant d'investissement dans leurs actions et organisations.


Publié le 19/07/2018 à 08:09  | La Dépêche du Midi |

Redécouvrir la ville avec le sentier patrimoine urbain


Le parcours passe par le jardin de la Rivière./Photo DDM, J-C C

C'est un circuit en douze étapes qui s‘offre au départ de la Maison des métiers du cuir. Le Sentier du patrimoine urbain propose de découvrir l'histoire millénaire de la ville au travers de ses bâtiments, balayant pour certains plus de huit siècles d'existence. Le circuit propose à la fois un voyage dans l'espace et dans le temps au travers d'un patrimoine historique, architectural, paysager, faunistique, trop souvent méconnu. 

Il prend son départ à la place des Corroyeuses, où se trouvent la Maison des métiers du cuir et l'office de tourisme. Il permet la découverte touristique du travail du cuir, des tanneries médiévales, de la belle architecture des mégisseries et de leur reconversion, de jardins paysagers, de monuments classés d'un quartier médiéval des XIe-XVe siècles avec échoppes et soleilhous, d'un petit patrimoine de pays tels de beaux pigeonniers, d'un cheminement le long des berges du Dadou, véritable havre de fraîcheur pour le promeneur en quête d'une flore et d'une faune préservées.

Au fil des pas, le sentier mène le promeneur au jardin Saint-Jean, à la tannerie médiévale et au Pont Vieux construit en 1244 et classé Monument historique. De l'autre côté du Dadou, c'est un point de vue sur la rivière qui est offert avant d'arpenter la rue médiévale de Panessac puis d'admirer la façade de l'Hostellerie du Lyon d'or, une des plus vieilles bâtisses à pans de bois de chêne du Midi, inscrite à l'inventaire des Monuments historiques.

Le pastel et les soleilhous bordent aussi ce sentier qui mène au pigeonnier du Pré de Millet, à la médiathèque Marguerite-Yourcenar et au château de Crins, en passant par les nouveaux équipements de la Plaine de Millet.
Du parchemin de l'an 961 aux aménagements d'aujourd'hui, le Sentier urbain du patrimoine offre un voyage dans le temps le long d'un parcours balisé de panneaux d'informations pour mieux (re) découvrir le Graulhet médiéval et contemporain.


Publié le 19/07/2018 à 08:08  | La Dépêche du Midi |  Gérard Durand

Quand personne ne venait gagner chez les Graulhétois


L'essai et le V de la victoire dans le ciel du stade de Crins. C'était une habitude dans les années 80./ DDM

Tous les jeudis, nous vous vous proposons une série consacrée aux clubs qui ont marqué l'histoire du rugby tarnais. Début aujourd'hui, avec le Sporting-club Graulhétois du temps où il faisait trembler les meilleurs clubs français.

Entre le début des années 50 et le milieu des années 90, Graulhet a marqué le rugby français de ses capacités à battre toutes les équipes. Et le record d'invincibilité à domicile établi entre novembre 78 et septembre 84 englobe 48 succès de rang face à tous les grands club de France, repartis du stade de Crins en ayant perdu leurs illusions.

«Les adversaires, quels qu'ils soient, quand ils venaient à Graulhet, faisaient une croix sur la victoire» confirmait André Abadie, légendaire pilier des années 60, le jour du centenaire du Sporting. Il aura joué les demi-finales de 66 et 67 face à Dax et Montauban. Dix ans plus tôt, c'est la bande à René Azémar, qui se faisait éliminer au même stade, par l'intervention d'un point de réglement absurde, la moyenne d'âge.

De Pauthe à Revallier
En 86, le Sporting de Guy Laporte, accédait pour la quatrième et dernière fois au dernier carré et se faisait sortir par le Stade Toulousain. Trente ans en haut des classements, des matchs à forte affluence, avec un public qui s'identifiait à son équipe en partageant son esprit rebelle. Des décennies qui auront révélé des joueurs de talent, chacun dans sa génération; des Pauthe, Rouzières, Planès, Vidal, Larrue, Cussac, Saby, Lamazouade, Gasc, Sanz, Revallier pour ne citer que les plus connus, et des dirigeants hors-pairs, comme l'incontournable Marcel Batigne, les serviteurs du club, André Papaïs, André Roumégoux ou Roger Bousquet. «On va gagner! On gagnera!» martelait le patron mégissier à l'adresse de son quinze, avant les rencontres. 

Force est de constater que le rugby produit sur les bords du Dadou n'était pas aussi spectaculaire que celui de Mont de Marsan, de Bayonne ou de Loudres souvent cités en exemple. De grandes chandelles dans le ciel tarnais, quinze guerriers, un buteur, un public qui poussait fort, et le Sporting avait raison de l'ambition des plus belles phalanges. «C'est toute la ville qui était derrière son club» assurait il y a peu un Guy Pauthe, talentueux demi-de-mêlée. Reverra-t-on un jour Toulon, Montferrand, Racing, La Rochelle, Castres ou Toulouse au stade Noël Pélissou? Il y a malheureusement longtemps que les Graulhétois ne se bercent plus d'illusions.


Publié le 19/07/2018 à 08:02  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Pierre Bardou se souvient d'un Graulhet-Beziers en 79


Pierre Bardou chez lui au milieu de ses archives. / DDM

Qui d'autre que Pierre Bardou et son savoir encyclopédique sur les belles années du Sporting, est à même, de mémoire, de se remémorer les victoires les plus éclatantes, les défaites les plus décevantes, les scores, les compositions d'équipes et les anecdotes qui vont avec. Bercé jeune dans la poussette rouge et noire de son dirigeant de père, il a assisté dans sa cinquième année à la demi-finale perdue face à Montauban en 67. Il n'en a logiquement gardé aucune image. Ce qu'il se souvient c'est du dernier match d'André Abadie trois saisons plus tard contre Romans à Carcassonne. 

Titulaire de la carte d'abonnement en tribune, depuis sa jeunesse, il a assisté à des centaines de matchs. Certains gravés dans sa mémoire. «Le meilleur, c'est la victoire fabuleuse contre le grand Béziers au stade de Crins en 79. Peu d'équipes l'ont fait. Graulhet savait les jouer, avec un Françis Bellot meneur d'hommes hors-pair». En feuilletant les archives, il tient a revenir sur deux autres succès qui ont marqué les décennies. «D'abord la victoire en 1/16e contre Agen à Lourdes le 7 avril 73. Les Agenais avaient fini premiers à l'issue de la phase de qualification et Graulhet dernier. Les Graulhétois ont été héroïques, à treize et demi contre quinze, car à cette époque il n'y avait pas de remplaçants. Guy Laporte avait été l'homme du match». 

Et un second souvenir marquant. «En avril 86, à Aurillac, Graulhet a battu Clermont-Ferrand pourtant archi-favori. Le pack en particulier, avait drôlement perturbé la machine auvergnate». Selon Pierre Bardou les qualités des rouges et noirs résidaient dans la vaillance, le courage et la ténacité. Et celle des supporters, dans la fidélité. «Il n'était pas rare de voir cent personnes assister aux entraînements avant une rencontre importante». Reste un grand regret. «Celui de ne pas avoir vu Graulhet champion de France».


Publié le 19/07/2018 à 08:02  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Marcel Roques a arrêté le rugby après la demi-finale de 57


Marcel Roques à droite et l'équipe de la demi-finale de 1957 contre le Racing./ Photo DDM

«Ecoeuré!» c'est l'impression qui revient 61 ans après dans les souvenir de Marcel Roques. Il a, juste après la demi-finale de 57 perdue face au Racing, à la «moyenne d'âge», mis un terme, à 23 ans, à une carrière que chacun annonçait prometteuse. L'international juniors, dit encore sa frustration. «C'était contre les Parisiens, et les dés étaient pipés. Je me suis même accroché avec l'arbitre juste après le match». Pour l'ancien mégissier, qui finissait 30 mois d'armée, le rugby a pris ensuite un virage en intégrant l'argent dans les rapports. «Il n'y avait plus cette camaraderie, cette fraternité qui animait l'équipe au début des années 50. Celles-là même qui nous poussait à battre les grosses équipes, comme en novembre 53 quand nous avions gagné à Pau, 11 à 9. Ou à Toulon quand Vidal manque le drop, je récupère le ballon et je marque l'essai. René Azémar vient me voir et me dit,«maintenant, les Toulonnais vont vouloir notre peau. Mais t'en fais pas, on va pas se dégonfler!» C'était ça Graulhet.».

Marcel Roques s'en souvient comme si c'était hier, déjà associé à Francis Rouzières dans une 3e ligne qu'allait intégrer André Rivals pour la légendaire 3 R. «Francis c'était le pourvoyeur de balles en touche, André, le joueur de ballons et moi, Camille Bonnet -entraîneur emblématique de l'époque retiré à Valence et qui aura 100 ans en ce mois d'août-, m'avait confié les missions de démolisseur. Il fallait empêcher l'ouvreur de jouer. Je défendais sur lui à l'extérieur sur les deux-trois première attaques. Quand il pensait logiquement prendre l'intérieur, je modifiais ma course. Ca marchait!».

A 85 ans, Marcel Roques avoue s'être quasiment coupé du rugby. «Je me suis quand même régalé en regardant les moins de 20 ans il y a quelques semaines à la télé. Mais ce sport aujourd'hui est trop formaté et les joueurs stéréotypés». Dans sa maison de Labessière-Candeil, pas de ballons, pas de maillots, pas de trophée qui rappelle la brève mais fulgurante carrière. Quatre ou cinq photos. Pas plus. «En fait, je suis venu au rugby avec les Planès, Séverac, Pauthe, Pauziès ou Cazelles, par défaut.
A Graulhet, à l'époque il n'y avait que ça». Les temps ont bien changé.


 
Publié le 19/07/2018 à 08:03  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Aujourd'hui sur le fil du Rasoir...


Les demi-finalistes 67 au stadium de Toulouse. / DDM

Depuis plus de 15 ans, le Sporting est arrivé à se maintenir dans l'élite du rugby d'appellation amateur. Certaines saisons, les dernières en particulier, son maintien n'a tenu qu'à quelques rétrogradations d'autres clubs, ou réforme du championnat. Depuis quatre ans, le club est sur le fil du rasoir, n'arrivant pas à se sortir des fins fonds du classement et jouant sa survie sur un match. La victoire à Rodez qui a conclu le parcours 2017-2018 en est le plus récent exemple. 

Plus préoccupant encore ; à l'heure où le club aurait besoin d'unité et d'implication pour envisager son avenir avec un minimum de sérénité, en coulisses, quelques querelles intestines ont poussé à la démission David Gau, le président depuis six saisons et son secrétaire, Jean Luc Cathalau. Une situation difficile à maîtriser, malgré l'arrivée aux affaires sportives d'un Guy Laporte qui se veut rassembleur. L'assemblée générale extraordinaire du 26 juillet prochain devra élire un nouveau président et organiser des bureaux et sections en besoin de stabilité à quelques semaines de la reprise du championnat. Sous peine, si ce n'était pas le cas, de voir le Sporting basculer définitivement vers les néants rugbystiques.


Publié le 20/07/2018 à 07:52  | La Dépêche du Midi |  J-C.Clerc

10 000 euros d'aides à la création contemporaine


Floryan Varennes à la Maison des métiers du cuir./ Photo DDM, J-C C

Lors de la dernière séance publique du conseil municipal il a été proposé aux élus d'accorder plusieurs subventions d'aide à la création artistique. Elles s'inscrivent dans un cadre avec différents critères, dont l'intégration du projet dans les limites géographiques définies dans le contrat de ville, les partenariats avec les acteurs du territoire (institutions et associations), la réalisation d'une médiation culturelle (actions pédagogiques pour les enfants et les habitants autour du projet) et le rayonnement de l'agglomération graulhétoise hors de ses frontières.

Plusieurs demandes ont été présentées aux élus graulhétois : celle de l'Afiac (association fiacoise d'initiatives d'art contemporain) pour un montant de 3 500 euros pour la résidence de territoire «Graulhet-Fiac – Acte II» avec Floryan Varennes, celle de Nokill pour un montant de 3 000 euros pour le soutien au spectacle en création «Turing test», celle de l'association Silenci pour 1 000 euros pour le soutien du groupe Boucan, celle de l'association l'Hyppoféroce pour 1 000 euros pour le soutien au spectacle en création «la marche des pleureuses» et celle de l'association Volubilo d'un montant de 1 500 euros pour le soutien au projet «élément», aux expositions et médiation.

À l'issue des débats, Christian Chané, Aline Cardon, Bruno de Boisseson, Jean-Claude Amalric et Daniel Brunelle, qui avait donné pouvoir à Jean-Claude Amalric, se sont abstenus et aucun élu n'a voté contre. La proposition a ainsi été acceptée à la majorité des suffrages exprimés.


Publié le 20/07/2018 à 07:52  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

La ville comme un véritable musée de l'art de bâtir


La place du Val-d'Amour au cœur de Panessac./ Photo DDM, J-C C

La ville de Graulhet, grâce à son étendue, la variété et l'abondance de son patrimoine architectural, constitue un véritable musée de l'art de bâtir de l'époque médiévale jusqu'à aujourd'hui.
Depuis le quartier médiéval de Panessac, implanté sur un site défensif protégé par des remparts, jusqu'à la réalisation récente de la passerelle sur le Dadou, c'est une véritable invitation à la découverte de son architecture que la ville livre au fil des déambulations dans ses rues.

Merveille d'architecture
La richesse architecturale de la ville s'est organisée en quartiers différenciés, des pans de bois du quartier Panessac et ses faubourgs aux jardins d'ornement qui ont façonné l'ambiance du paysage en passant par les différents mouvements architecturaux des XIXe et XXe siècles et bien entendu ses bâtiments industriels et mégissiers.
C'est au cœur de la ville que l'on retrouve les bâtiments médiévaux, plus ou moins remaniés au fil des siècles. Le long des anciens chemins on retrouve l'urbanisme dense de la Renaissance et de la période classique, toujours avec cette prédominance des pans de bois.

On trouve ensuite l'architecture propre au siècle des Lumières avec de nombreux hôtels bâtis sur le même modèle, aux façades homogènes et sobres mais avec toujours une part d'inventivité. Le long des grandes avenues, comme celle de Charles-de-Gaulle, on retrouve les règles de l'art haussmannien et, par exemple, le maillage autour de la place Bosquet.

Et des sites plus récents
Les demeures des notables du XIXe siècle tendent à montrer leur réussite et leur fortune par l'ostentation et la provocation alors que la croissance urbaine de la ville, liée au développement des activités industrielles, connaît un véritable essor. Les quartiers se développent alors avec des maisons généralement alignées sur rue disposant d'un jardin à l'arrière. On retrouve ensuite un habitat pavillonnaire puis des lotissements. La ville témoigne aussi des courants architecturaux du XXe siècle, de l'art nouveau de l'avenue Victor-Hugo à l'art déco de la rue Jean-Jaurès ou au style néobaroque des avenues Marcel-Pagnol et Charles-de-Gaulle.


Publié le 21/07/2018 à 07:06  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Le périple de trois cyclos graulhétois entre Carcassonne et Pyrénées 2000


Les trois valeureux cyclos graulhétois en haut du col du Puymorens. / DDM

Fin juin, Jean-Guy Pécontal Peyrouzet, Michel Nogueira et Serge Bertorelle, du club cyclo Dadou Cyclotourisme, ont participé à un périple de 350 km et 5 400 m de dénivelé positif à travers les Pyrénées audoises, catalanes et ariégeoises. Une longue chevauchée parmi 360 participants qu'ils ont tenue à raconter. «Il y avait Michel avec son profil de coureur complet, Serge avec son gabarit de rouleur flamand et Pépé avec son âge», annonce le président J-Louis Bories. «Départ à 6 h 26 exactement de Carcassonne. La température monte progressivement, superbes paysages, après Quillan, les gorges de la Lys, Axat et après Sainte-Colombe, le col de Jau. La pente est très raide et comme tous les autres participants, chacun monte à son rythme».

Michel est bien entendu le premier là-haut, il attend Pépé et le grand Sergio. «Il a géré son effort, nous sommes tout de même un peu inquiets car il est blanc comme un linge, mais cela est dû à la sueur et à la crème solaire !». Plateau-repas à Prades, il fait très chaud. «Le démarrage est dur et l'on pénètre dans le Parc national des Pyrénées catalanes. Il fait de plus en plus chaud, 38 ° dans l'interminable et désertique col de Llose. Le feu aux pieds pour Pépé et Serge, lesquels n'hésitent pas à tremper directement leurs chaussures dans la seule source pour parvenir en haut du col avec les orteils qui font flop flop. Que du bonheur !». Bilan de la journée : 170 kilomètres et plus de 9 h 30 de selle. Le lendemain, départ à 8h.

Crevaison près du but
«La machine se remet en marche avec le col de Porté-Puymorens, et la descente vers Andorre. Nous sommes toujours trois, il y a des participants disséminés sur peut-être 40 ou 50 kilomètres». Ax-les-Thermes et montée du col de Chioula, le col de Festes, le retour vers le point de départ est long.

À deux kilomètres de l'arrivée à Carcassonne, Sergio est victime d'une crevaison, il ne trouve rien de mieux pour terminer que de mettre la chambre à air crevée en bandoulière, tels les coureurs de l'époque héroïque. Bilan de la deuxième journée : 176 kilomètres et plus de 7 h 30 sur le vélo. «Durant ces deux jours, nous avons côtoyé des hommes et des femmes, sportifs et passionnés de vélo, mais mention à un couple de Biscarrosse. Lui avait bricolé une laisse rétractable pour chien qu'il fixait sous sa selle, reliée au guidon du vélo de son épouse, et la tractait dans les cols. Voilà de l'amour, un champion. Chapeau !». Michel, Serge et Pépé, revenus fourbus, se sont fabriqué des souvenirs qu'ils ne sont pas près d'oublier et qu'ils racontent volontiers aux collègues de Dadou Cyclotourisme.


Publié le 22/07/2018 à 12:01  | La Dépêche du Midi |  Recueilli par G.D.

Paco Salamander dessine les lignes du premier festival de BD


Paco Salamander avec l'affiche du premier festival. / DDM

À deux mois et demi du premier festival de BD – les 6 et 7 octobre au Forum- l'organisateur et dessinateur graulhétois Pascal Pautrot, alias Paco Salamander, auteur des Wipers, vient de livrer la version définitive d'un programme complet et qui devrait attirer sur Graulhet tous les amateurs du 9e art de tout l'hexagone.

Quel sera le thème du festival ?
Les 70 ans de Pif. L'idée me trottait dans la tête depuis deux ans.
Claude Perez m'a aidé à la concrétiser et à monter un festival qui rende hommage à la bande illustrée qui a bercé ma jeunesse, notre génération et qui survit aujourd'hui. Le noyau dur des dessinateurs de Pif sera présent avec François Corteggiani – Pif et Hercule-, Nikita Mandrika – le Concombre masqué-, Mircea Arapu -Placid et Muzo-, Quinquis Herlé ou Eric Ivars. Un concours de dessin individuel ou collectif dans les établissements scolaires, permettra d'élire les meilleurs dessinateurs en herbe».

Un festival de BD de cette ampleur, c'est un peu un pari sur sa réussite en étant le premier ?
Nous avons réussi à convaincre une trentaine d'auteurs de bandes dessinées, de venir à Graulhet. Ils seront en dédicace. Pierre Alain De Garrigues, la voix de centaines de publicités, de films comme le Grand Bleu ou Nikita, de Groland et autres sera aussi présent pour animer ces deux jours.
La bande dessinée a ses inconditionnels et ses amateurs sont nombreux, même si le chiffre stagne un petit peu. Côté sorties, avec 5 000 albums qui sortent chaque année, le marché est malheureusement saturé.

Vous avez prévu un gros budget.
»Oui, il avoisine les 35 000 euros. Ce qui est conséquent pour une première. Nous avons bénéficié du soutien de la mairie et de nombre de partenaires privés.

Nous avons avant tout monté le programme en activant nos réseaux, en faisant intervenir nos connaissances. Nous avons voulu éclater le programme en faisant participer divers lieux et commerces de Graulhet. Il existe une vraie dynamique culturelle et artistique sur la ville. Le festival Bulles en Cases va faire en sorte d'y participer.


Publié le 23/07/2018 à 07:50  | La Dépêche du Midi |  G.D.

«Pac», l'homme aux trois boucliers


Pierre Alain, dit «Pac» avec le bouclier 2017-2018. / DDM

Né rue Villebois Mareuil, Pierre Alain Cisek, dit «Pac» est un pur Graulhétois et un supporter inconditionnel du Sporting. Mais depuis quelques années, cet ancien commercial dans l'automobile fait des infidélités indéniables à son club de cœur. La première idylle a débuté en 2002, à Montauban. «J'habitais là-bas et j'avais du temps de libre. Je me suis proposé au club alors en Top 16, comme bénévole. J'ai été engagé comme dirigeant avec les Espoirs, champions de France deux ans plus tard. La saison suivante je suis «monté» en équipe 1 qui, en 2006, a été championne de France de Pro D2, entraînée par Travers et Labit». La carrière de Pas était lancée.

En 2011, il suivait le duo d'entraîneurs à Castres. Et depuis 7 saisons, il est aux petits soins du groupe professionnel. Un engagement qui oblige Pierre Alain résidant à Graulhet, à faire quotidiennement les allers-retours avec la sous-préfecture. «Le matin et l'après-midi, j'assure l'intendance, l'approvisionnement, la distribution des équipements. Les jours de matchs, je suis au plus près de l'équipe, à répondre aux moindres demandes». Durant ces sept années au cœur du C.O, il a pu tisser des liens affectifs et amicaux avec nombre de joueurs. «J'apprends Kockott à parler Occitan, j'échange des blagues avec Caminati. Castres est un club qui est resté famille. Les rapports sont conviviaux. Les gars savent qu'ils peuvent compter sur moi». 

Témoin privilégié des préparations de matchs, il a appris à «lire» dans le comportement de ses protégés. «À l'attitude des gars, à leur concentration, je devine souvent si nous allons gagner ou pas !» Toujours présent, il doit, à 76 ans, entretenir sa condition physique pour pouvoir intervenir sans faillir. Mais le jeu en vaut la chandelle. Et Pac a eu le privilège de lever deux fois le bouclier de Brennus. «Celui de 2013 était grandiose car cela faisait 20 ans que la ville attendait le retour du titre. Celui de cette saison est chargé d'émotions, car Castres était loin d'être favori et battre Montpellier en finale tenait lieu d'exploit». Pour justifier ses fins, Pierre Alain conclut : «Je suis passé de supporter à acteur, tout en restant supporter». Kockott, Caminati et les autres ont saisi la nuance?


Publié le 24/07/2018 à 07:43  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

La seconde édition d'Art Graulhet confirme son succès


Les rues de la ville, galerie d'art à ciel ouvert./ Photo DDM, J-C C

Dimanche, la place Jean-Moulin et la rue Jean-Jaurès avaient de faux airs de place du Tertre. À l'instar de ce lieu parisien où les artistes dressent leurs chevalets chaque jour pour les touristes, la seconde édition du «Debal'art» est venue clôturer en beauté la quinzaine d'Art Graulhet.

Une soixantaine d'exposants était au rendez-vous cette année. Peintures, sculptures, photographies, naïfs ou abstraits, amateurs locaux où exposants venus de loin (parfois même de Belgique) sélectionnés pour Art Graulhet… Il y en avait pour tous les goûts et pour toutes les bourses avec des œuvres originales vendues moins de 150 euros. «Le matin, des gens sont venus du marché. Pistil y a fait un show. Certaines personnes venues faire leur marché sont reparties avec des tableaux», se félicite Mika Lopez de l'association Volubilo, organisatrice du Debal'art. La structure prépare désormais une exposition sur le thème des éléments qui aura lieu à la Maison des métiers du cuir à la rentrée et qui se clôturera avec Dadou en fête.

Ce moment de bonheur des visiteurs ravi aussi les artistes. «On rencontre des gens qui ne vont pas dans les galeries et les musées. Leur regard est intéressant, j'aime ce contact, des gens qu'on ne soupçonnerait pas de l'être sont réceptifs», témoigne Pascale Vergeron.
En ce dernier jour de la quinzaine des arts, l'Eveil artistique, association organisatrice, pouvait se féliciter : «Le retour est très positif. Cela a été un salon de bonne qualité avec beaucoup de diversité. Il y a eu moins de passage en semaine mais il y a eu cette année plus de ventes que l'an dernier», témoigne Anne-Marie Jardry, présidente de l'association.

Si le bilan n'a lieu qu'à la rentrée, plusieurs pistes d'améliorations se sont déjà fait jour, comme une meilleure signalétique. L'évènement se déroule dans une dizaine de points de Graulhet, une ville que les visiteurs ne connaissent pas, venant parfois de loin. Une autre piste est le travail en lien avec les écoles de la ville. Ce travail devrait débuter dès la rentrée pour une troisième édition pleine de promesses.


Publié le 25/07/2018 à 07:46  | La Dépêche du Midi |  G.D.

La brocante et vide-greniers de Sirou en plein essor


Le mois de mai a fait le plein. Juillet est pas mal non-plus./ DDM G.D.

L'adresse est connue de tous les amateurs. Le parking de la grande surface de bricolage Bricomarché, à Sirou, est, deux fois par mois, le rendez-vous de chineurs et des vendeurs comme acheteurs de vide-greniers. C'est Michel Demoustiers qui en assure l'organisation et le bouche-à-oreille qui en fait le succès. Il n'y avait qu'à voir ce dimanche, pas un emplacement de libre sur l'aire de stationnement. «Il y a une clientèle intéressée dès l'ouverture le matin, puis des habitués, et toujours plus de curieux. Ils sont Graulhétois et de tout le Tarn. Les chineurs portent pour l'instant leur attention sur les cartes postales, les pièces de monnaie !», assure Michel Demoustiers, Cht'i de Maubeuge - et qui le revendique - qui gère depuis trois ans cette brocante et vide-greniers, tout en tenant, naturellement, sa «baraque à frites» et restauration rapide, de laquelle il a vu sur pratiquement tous les stands. 

«Je surveille d'ici. Car il y a parfois des gens qui «oublient» de payer les bibelots ou l'objet qu'ils convoitaient en profitant de l'inattention du vendeur… C'est moi qui interviens pour les rappeler à l'ordre et informer celui qui a failli se faire gruger». Tous les deuxièmes et quatrièmes dimanches du mois durant toute l'année, de 6 h 30 à 19h - à 16h les courts et froids dimanches d'hiver - ils sont en moyenne 25 stands à proposer l'insolite comme récurrent à la vente. «Les 13 et 27 mai dernier, nous avons enregistré 76 emplacements occupés. C'est un petit record. Au point que nous avons dû utiliser les parkings mitoyens !».

Un geste pour le handicap
Qu'en sera-t-il le dimanche 2 septembre. Michel Demoustiers, sensible à la situation de personnes en mal de se déplacer, va organiser un vide-greniers spécial, dont une partie des gains de la journée sera reversée à l'Addah (Association de Défense des Droits des Accidentés et Handicapés), présidée localement et départementalement par la Graulhétoise Maryse Escribe. «Il y a des handicaps qui m'interpellent. Si je peux aider cette association, je le fais avec mes moyens !».


Publié le 26/07/2018 à 08:06  | La Dépêche du Midi |  J-C Clerc

Plongez au centre nautique


Les bassins extérieurs sont accessibles au public./ Photo DDM, J-C C

Doté de trois bassins extérieurs, dont un de 50 mètres, le centre nautique municipal de Graulhet est unique dans le département. S'il fait la joie des nageurs, surtout avant 14 heures, le site comprend aussi un bassin ludique avec bain à bulles, espaces avec jets de massage, fontaines ou encore jets d'eau... De quoi amuser et rafraichir toute la famille.

En cette période estivale le bassin d'intérieur est à l'arrêt. A la rentrée une période de transition sera opérée pour la remise en eaux et l'arrêt des bassins extérieurs. Ainsi le centre nautique municipal assure un service été comme hiver avec, bien entendu, un pic de fréquentation lors des fortes chaleurs.

Inaugurée en 1968, la piscine a su évoluer au fil des ans pour répondre aux attentes du public. L'arrivée des plages et la rénovation du bassin olympique ou la création du bassin ludique avec des jets d'eau et des bulles a été construit, ou encore la création les espaces verts il y a quelques années sont le fruit de cette évolution

Une équipe soudée
En cette période estivale trois personnes sont à la caisse et à l'accueil du public, trois agents de sécurités sont présents sur le site ainsi que trois maitre-nageurs. L'équipe est complétée par deux machinistes qui assurent la maintenance mais aussi le nettoyage de bassins matin et soir. Les agents du centre nautique sont unis et complémentaires dans l'organisation et le partage des tâches, attachés au service public et mettant toujours tout en œuvre pour ouvrir la piscine et répondre aux nombreuses demandes émanant des publics (clubs, scolaires, particuliers) usagers du centre nautique municipal.

Une piscine pour tous
Si le «tarif plein» est de 2,40 euros, de nombreuses réductions sont possibles pour les enfants, étudiants, demandeurs d'emplois, groupes ou en prenant un pack de 20 entrées donnant un accès à moitié prix. Les enfants de moins de huit ans ans doivent être accompagnés par un adulte. Les shorts et les bermudas sont interdits à la baignade.

En cette période estivale l'heure est surtout aux jeux d'eau pour le grand public, mais la structure accueille aussi le reste de l'année des activités municipales (aquaphobie, bébés plouf, etc.) mais aussi de nombreuses activités associatives de l'aquagym à la plongée en passant par la natation synchronisée offrant à tous la possibilité de goûter à tous les plaisirs de l'eau.
 

Publié le 26/07/2018 à 07:59  | La Dépêche du Midi |  R.B.

150 caravanes de gens du voyage sur le site de la Bousquétarié à Graulhet


Les caravanes sont installées depuis dimanche./ Photo DDM

Près de 150 caravanes ont investi le site de La Bousquétarié. Il s’agit de gens du voyage dans le cadre des grands passages. «Pour l’été 2018, c’est Gaillac Graulhet Agglomération qui devait proposer une aire d’accueil pour les grands passages estivaux. La collectivité a aménagé un terrain respectant le cahier des charges du schéma départemental d’accueil : une surface de plus de 4 hectares, dotée de sanitaires, des réseaux eau et électricité, mise à disposition des services d’ordures ménagères dans le cadre de la salubrité publique et à proximité d’un échangeur d’autoroute. Ce terrain est situé à Lagrave», précise Pascal Néel, vice-président à l’agglomération. En juin dernier suite aux intempéries, le terrain de Lagrave était impraticable. Il a fait l’objet de travaux de drainage.  Graulhet avait accepté d’accueillir dans l’urgence une cinquantaine de caravanes sur le site de la Bousquétarié pendant le chantier aucune manifestation imminente n’étant prévue sur ce site.

Deux arrêtés en un mois
Début juillet, un autre grand passage est annoncé. À nouveau, la Bousquétarié est investie, alors que Lagrave peut les accueillir. Les gens du voyage avaient occupé l’espace graulhétois une semaine durant, amenant le maire à demander au Préfet un arrêté de mise en demeure de quitter les lieux. Dimanche 22 juillet, nouvelle arrivée. Cette fois près de 150 caravanes. Les riverains qui avaient fait preuve de tolérance sur les 2 premiers passages, commencent à faire part de leur mécontentement, la Bousquétarié étant pour eux un espace idéal pour les promenades en famille. Face à la grogne des riverains, le maire Claude Fita, a de nouveau interpellé la Préfecture : «L’État a pris ce mardi 24 juillet un nouvel arrêté notifié dès le 25 juillet par la gendarmerie aux intéressés, qui avaient 24 heures pour quitter les lieux. Nous avons ainsi chacun assumé nos responsabilités». 

Il ajoute : «Je regrette que nous soyons contraints d’en venir à de telles décisions mais la loi est la loi. Il existe un espace dédié aux grands passages à Lagrave, c’est lui qui doit être utilisé ! Conscient de l’attachement des Graulhétois à ce site de La Bousquétarié, je m’engage dès lundi, à ce que nos agents, dont je salue l’engagement et le sang froid, se penchent sur sa remise en état pour que nous puissions au plus vite profiter de ce poumon de verdure et que la fête du cheval puisse se dérouler dans de bonnes conditions».


Publié le 28/07/2018 à 08:30  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Sporting : quatre présidents pour une relance


P. J. Pauthe, Pierre Grand, Emile Taillefer, J. Louis Trouillet, Guy Laporte et Eric Montels, nouveaux responsables du Sporting. / Photo DDM G.D.

Toujours impeccable dans ses chemises de belle facture et dans son rôle d'orateur pour un passage de témoins attendu après la démission des hauts responsables du Sporting, Emile Taillefer, devant une salle comble, aura été l'homme providentiel de l'assemblée générale extraordinaire. Faisant fi des différends, «Milou» a su aller à l'essentiel, celui-là même attendu par tout un club, joueurs, entraîneurs, supporters, dirigeants restés fidèles et supporters compris. Une situation - que tous les participants connaissaient - rapidement présentée, et le doyen des membres actifs du comité directeur a pu présenter les quatre candidatures écrites reçues pour succéder à David Gau à la présidence. 

Quatre noms qui circulaient depuis quelques jours et qu'il a sollicités pour le rejoindre à la tribune. Guy Laporte, Pierre Grand, Pierre-Jean Pauthe et Eric Montels vont donc présider en toute complémentarité aux destinées du club. Sitôt proposés, sitôt élus à l'unanimité. Quatre engagements et, notoriété oblige, une projection instantanée vers ce que devrait être le Sporting de demain par l'ancien ouvreur international. «J'ai, depuis trois mois, souhaité me consacrer au volet sportif, aider ce club qui m'a permis d'atteindre la consécration nationale.

Trois chantiers nous attendent. Le premier concerne les effectifs à renforcer au niveau des jeunes, le deuxième devra veiller à présenter une équipe 1 compétitive en gardant l'état d'esprit remarquable qui l'anime et le dernier vise les relations avec notre fédération. Le règlement ne joue pas en notre faveur. Nous intégrons une poule relevée de 11 clubs avec un seul club qui monte de Fédérale 2 dans un championnat qui se terminera par deux descentes. Alors que d'autres poules comptent 12 clubs, 3 équipes promues et toujours deux descentes ! Comment alors parler d'équité devant un auditoire tout acquis ? 

Eric Montels, en saluant le travail remarquable effectué par ses prédécesseurs, souhaite de son côté jouer un rôle fédérateur». «Et faire revenir ceux qui pour des raisons diverses se sont «éloignés» du Sporting». Pierre Grand, en mettant en avant la saine situation financière du club, a tenu à remercier les partenaires restés fidèles malgré la crise. Et Pierre-Jean Pauthe, en conclusion d'une assemblée générale de 20 minutes, a rappelé le rôle primordial de l'équipe 1. «C'est l'image du Sporting, celle à laquelle les jeunes joueurs s'identifient». Jean-Louis Trouillet a été nommé trésorier, aidé en cela par Fred Lacazedieu.
Les jours à venir devraient permettre de nommer un secrétaire. Dans cinq semaines, la saison débute. C'est, paraît-il, l'heure de la relance. Ce jeudi soir, c'était le temps de la sérénité retrouvée.


Publié le 31/07/2018 à 07:49  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Un Fab Lab bientôt en ville


La délégation graulhétoise à Toulouse./ Photo DDM

Plusieurs jeunes de la MJC (accompagnés de parents) ont pris part à la quatorzième conférence internationale du réseau des Fab Lab en se rendant à Toulouse. Dans quelque mois la structure accueillera à son tour un de ces «laboratoires de fabrication» qui changeront le quotidien de ses utilisateurs.

Dans ce type de lieux publics des machines et des outils utilisés pour la conception et la réalisation d'objets de toutes sortes sont mis à disposition. Les machines sont d'ores et déjà commandées. Si la cyberbase dispose déjà d'imprimante 3D, on passera ici à la vitesse supérieure avec, par exemple, un scanner qui permettra de numériser un objet, quel qu'il soit, avant de le reproduire en plastique mais aussi en bois ou en chocolat…

Il n'y aura pas que des objets à cloner (avec fraiseuse numérique, découpe vinyle, découpe laser ou brodeuse numérique pour les tissus), presse à chaud, mais aussi des casques virtuels ou des cartes de type «Arduino» qui permettent de programmer des objets, donnant vie à des machines autonomes ou à des systèmes plus ou moins complexes programmés. «Je serai là pour accompagner les personnes, leur apprendre à se servir elle-même des outils», souligne Mathieu.

Le projet est financé par le Conseil régional, la communauté de communes, la municipalité et le Fonds européen FEDER. Après la livraison et l'installation, le Fab Lab graulhétois devrait être opérationnel en novembre prochain. À noter que certains équipements légers et portables pourront permettre au Fab Lab de sortir de ses murs, à la rencontre du public. Car l'enjeu est là : comme il y a quelque temps, l'ordinateur, l'imprimante et Internet, aujourd'hui rentrés dans les foyers, tous ces équipements pourraient faire le quotidien de demain. Il ne reste qu'à les découvrir. Quant à leur potentiel, il est aujourd'hui faramineux. Il n'a pour limite que la création des utilisateurs. Ces derniers ont encore quelques longues semaines à attendre avant de franchir les portes de la MJC et de découvrir le nouveau monde de créations qui s'offre à eux.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
 

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