Graulhet : Rétro Juin 2018 -2-

5/1/2019

   GRAULHET : Du Bruc à Ricardens   



   Graulhet : Rétro Juin 2018 -2-   


Publié le 16/06/2018 à 08:26  | La Dépêche du Midi |  G.D.

L'énorme élan de solidarité autour de l'ancien rugbyman sinistré


Plus rien n'est récupérable dans la maison entièrement détruite ce 31 mai. / DDM G.D.

Le matin du 31 mai, Pascal Johan était seul dans la maison de plain-pied qu'il partage avec sa compagne Nathalie et ses trois enfants, impasse du Relais, quand il a senti une odeur âcre de plastique qui brûle. «Je suis allé au garage, j'ai vu de la fumée et le feu qui attaquait les combles. Par instinct, j'ai fait le tour des pièces, même en sachant que les enfants étaient partis à l'école. J'ai récupéré quelques objets et le chat et j'ai dû sortir». Quelques minutes plus tard, les 122 m2 de toiture doublée de panneaux photovoltaïques s'effondraient juste avant l'arrivée des pompiers. «Cette maison, nous l'avions construite pierre par pierre il y a quinze ans avec mon père Jean-François. C'est une catastrophe, autant pour lui que pour nous. Nous sommes une famille soudée. Ça nous fait mal!», lâche l'ancien seconde ligne du Sporting, encore envahi par l'émotion. 

Un sentiment qu'il partage désormais avec la volonté farouche de rebâtir. Car dès le sinistre et avant le passage des experts, un élan de solidarité s'est mis en place. Ce sont d'abord les parents d'élèves de l'école de Labessière-Candeil toute proche qui ont porté une enveloppe, puis les voisins qui en ont fait de même. «Elles nous ont permis de racheter des affaires pour les enfants et pour nous, en sachant qu'il ne nous restait que celles que nous portions ce jour-là». Puis, c'est une proche qui a lancé une souscription sur Facebook. Nombreux sont ceux qui ont répondu en donnant suivant leurs possibilités.

«Je ne pensais pas être autant soutenu dans cette épreuve» reconnaît-il, en assurant que la solidarité du milieu du rugby a bien aidé. «J'ai joué toute ma carrière au Sporting et j'y ai de nombreux amis. Là aussi, les joueurs se mobilisent, à commencer par Jules Montels qui est aussi mon assureur et qui suit le dossier». Un geste a particulièrement touché Pascal Johan, et il n'est pas financier. «Le lendemain de la finale du CO, mon fils Tristan a été hissé sur la tribune pour soulever en public le Bouclier de Brennus. Le rugby c'est bien une seconde et grande famille!».


Publié le 17/06/2018 à 09:55  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Pôle Emploi sur le terrain de la valorisation


Un auditoire attentif. / DDM

Dans le cadre des actions partagées avec les partenaires de la Maison Commune Emploi Formation de l'Ouest du Tarn, Le Pôle Emploi de Graulhet a co-organisé une journée d'information sur les métiers de la valorisation des déchets et des énergies renouvelables à destination d'un groupe de chercheurs d'emploi. L'originalité de l'action résidait à la fois dans son contenu, sa durée et son lieu de réalisation car c'est au sein de TRIFYL (établissement public spécialisé dans le traitement des déchets et les énergies renouvelables) que Pôle Emploi avait invité les demandeurs d'emploi et qui ont assisté à une information sur les métiers. M. Ichard chargé de communication au sein de trifyl a évoqué son propre parcours avant de détailler les métiers d'ambassadeur du tri, d'agent de tri et de gardien de déchèterie.

Un service hors les murs
M. Rabusseau, directeur d'Occitanis, entreprise spécialisée dans le stockage de déchets spéciaux, venu en voisin a également parlé de son parcours et il a présenté les métiers de conducteur d'engins et de laborantin. «Il est très intéressant de partir des parcours de chacun afin de démontrer que notre métier est souvent la résultante d'un parcours certes scolaire mais aussi personnel et fait de rencontres et d'opportunités saisies au bon moment.» Une façon d'encourager les personnes présentes à élargir leur horizon professionnel en s'interrogeant sur leurs attentes et sur les compétences qu'ils peuvent mettre au service d'un métier. Ensuite les conseillères Pôle emploi présentes ont évoqué l'ensemble de la filière, des métiers aux entreprises du territoire et les actions d'aide à la recherche d'emploi possibles pour accéder à un emploi.

La conseillère du bureau territorial de la Région Occitanie a ensuite présenté les formations dans le domaine. La deuxième partie, a été consacrée à la visite pédagogique du site, là aussi une façon concrète d'appréhender le secteur. Les conseillères Pôle Emploi en fin de journée ont pu recueillir des candidatures et ainsi elles pourront les promouvoir auprès des entreprises de cette filière.

«De l'avis des personnes présentes, cette journée a été très riche d'enseignements, une autre manière d'aborder la recherche d'emploi en en s'ouvrant à d'autres métiers parfois méconnus mais qui aujourd'hui se développent», conclut Cathy Cabrit, directrice de l'agence graulhétoise de Pôle Emploi.
Cette journée a été organisée en partenariat avec la MCEF, avec un accueil privilégié de la part de Trifyl et la participation d'Ocitanis, une collaboration qui a permis à ces chercheurs d'emploi de bénéficier d'un service Pôle Emploi hors les murs et de donner un nouvel élan à leurs démarches.


Publié le 18/06/2018 à 07:37  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Tout sera prêt le 6 juillet pour le spectacle historique


Les gradins sont déjà en place sur le nouveau site. / DDM

Plus que quelques semaines avant les représentations du spectacle historique de l'Association Culturelle du Pays Graulhétois. Cette année, centenaire de l'Armistice du 11 novembre 1918, l'association a décidé d'évoquer la vie d'un jeune graulhétois entre le 31 décembre 1899 et 1920. Le spectacle intitulé «De la Belle Époque aux Années Folles» sera donné les 6, 7 et 8 juillet 2018 dans le nouveau site que l'ACPG a acquis auprès de la ville de Graulhet.

Le label du centenaire 14-18
Notons que ce spectacle a obtenu le label centenaire délivré par la Mission Centenaire 14-18 ainsi que le label qualité de la Fédération Française des Fêtes et Spectacles Historiques. Celui-ci, situé au 31 avenue Marcel Pagnol (route de Gaillac) est en cours d'aménagement. «L'ensemble des travaux ne sera pas terminé cette année, mais les conditions d'accueil du public seront optimisées afin d'offrir le maximum de confort dans ce nouveau théâtre de verdure» assure le président Alai Huc. Cette année encore, les après-midi, entre 15 heures et 19 heures, seront consacrées au Moyen Âge avec des reconstitutions historiques, tournois, quintaines, combats de chevaliers et pour la première fois, un marché médiéval sera proposé avec des échoppes diverses et variées (forgeron, tourneur sur bois, plumassière, objets en cuir etc...), une taverne sera à disposition du public.


Publié le 19/06/2018 à 07:46  | La Dépêche du Midi |  J-C Clerc

Cafés citoyens : un espace pour échanger ses points de vue


Les rencontres ont lieu au centre social, place du Languedoc./ Photo DDM, J-C C

«Pourquoi est-il si difficile de changer ?» Il ne s'agit pas d'un des sujets de philosophie du baccalauréat 2018, mais du sujet du prochain «café citoyen» qui aura lieu à Graulhet. Après «Est-ce que la prison est toujours un concept d'actualité ?», ça promet.
Chantal Peyrin, la directrice du centre social, explique le concept : «Il s'agit d'un espace de débat citoyen. Personne n'est là pour faire du prosélytisme ou convaincre les autres, mais pour réfléchir et apprendre à faire un pas de côté, voir que les autres ont des points de vue différents, ce qui permet d'entretenir une réflexion et nourrir une pensée personnelle.»

Un rendez-vous mensuel
Les cafés citoyens graulhétois sont animés par La Nouvelle Arcadie d'Albi. Créé en 1997 par ce qui deviendra plus tard l'équipe de La Nouvelle Arcadie, le premier café citoyen est né à Caen avec pour objectif de rétablir des «lieux publics d'expression où tous les citoyens peuvent se retrouver pour discuter librement». Un café citoyen est régi par une charte garantissant la liberté d'expression de chaque citoyen.

À Graulhet, les rencontres ont lieu le quatrième mardi du mois au centre social. À la fin de chaque séance chacun peut proposer un thème pour la suivante. «Il peut y avoir de multiples propositions, on peut voter pour autant de thème qu'on veut si plusieurs intéressent la personne et celui qui obtient le plus de voix est choisi. La personne qui l'a proposé assure l'introduction la fois suivante», explique Chantal Peyrin.
En moyenne, entre quinze et vingt personnes se trouvent pour échanger, soit de façon régulière, soit en fonction du thème qui sera abordé.
Depuis un an, c'est ainsi une cinquante de personnes différentes qui est venue discuter et échanger dans une ambiance conviviale.


Publié le 19/06/2018 à 07:46  | La Dépêche du Midi |

«Sensation cuir» en visite libre à la Maison des métiers du cuir



La Maison des métiers du cuir propose actuellement une exposition «Sensation cuir» en visite libre.
Cette exposition tactile, ludique et intuitive pour découvrir la cité du cuir, ses hommes, la matière et ses usages actuels. Vue, toucher, odorat… Ce sont les sens qui entrent en résonance avec la «matière cuir», une peau d'animal sur laquelle sa vie est inscrite.
Les professionnels eux-mêmes utilisent toutes leurs sensations pour comprendre et sublimer la peau jusqu'à produire de véritables prouesses techniques frisant parfois l'œuvre d'art.


Publié le 20/06/2018 à 09:14  | La Dépêche du Midi |

Des grenouilles dans le bassin du Jourdain


Une présentation du plus bel effet / Photo DDM G.D.

Les services municipaux viennent de mettre le bassin du Jourdain en eau la semaine dernière. Le résultat de la rénovation est à voir. Les jets d'eau sont désormais crachés par quatre belles grenouilles sur leur piédestal. Une légende prétend que la place était marécage et que les amphibiens y étaient légion. D'où le nom de la ville par déformation, avancent certains historiens ? Peu importe pour Graulhet Mémoire et Patrimoine, dont l'état des angelots anciens, usés ou cassés, hors service, avait poussé à la création de l'association qui veut défendre et faire vivre le patrimoine local. Et là, en voyant cette eux fraîche et limpide, ce bassin tout blanc et ces grenouilles sympathiques, les gens de GM et P se disent entièrement satisfaits de la réaction de la mairie sur cet élément centenaire du patrimoine, important dans le cœur des Graulhétois. Les touristes apprécieront.


Publié le 20/06/2018 à 07:43  | La Dépêche du Midi |  G.D.

La longue transformation de la mégisserie de la Maysou


L'usine de la Maysou visitée pour ses portes ouvertes./ DDM G.D.

Elle aurait pu rester Flynn ou Tana Pel ou Usine Pagès de ses dénominations industrielles passées. Claude Archelon, qui a racheté en 2012 la mégisserie de la rue Colonel-Naudy, attenante au pont et à la chaussée de Ferran, l'appelée Mégisserie de la Maysou en souvenir, argumente-t-il d'une ferme qui était jadis non loin des lieux. Depuis, outre les activités de l'association chorale Star'Diams et des animaux en liberté ou en bassins, elle abrite sur ses 5 800 m2 le siège d'une société de cosmétiques. Depuis 5 ans, le propriétaire était en attente d'un label décerné par la Fondation du Patrimoine qui a inscrit l'ancienne mégisserie, fin 2017, aux Bâtiments de France. C'est donc logiquement qu'il a ouvert ses portes, ce samedi, dans le cadre des Journées du Patrimoine. 

«Nous voulons ainsi montrer l'évolution des lieux. Certains Graulhétois me traitent de fou. Ceux-là mêmes qui pour moi sont des lâches de laisser péricliter ces bâtisses industrielles qui ont fait leur richesse». On l'aura compris, Claude Archelon n'a pas la langue à la poche quand il aborde les sujets qui fâchent ou qui divisent. Et d'argumenter : «La rénovation des toitures, des bâtiments, va débuter. Avec des financements propres et de généreux donateurs par le biais de fondations», assure-t-il, en faisant visiter ce qui étaient rivière, retaille et séchoirs. Mais c'est dans l'ancien magasin qu'il situe son plus grand projet. Celui de réaliser et d'ouvrir d'ici quatre à cinq ans une dizaine de logements à destination d'un public bien précis. 

«Je pense ici aux futurs retraités qui auront forcément moins de moyens que leurs prédécesseurs. Je serais en mesure de leur proposer de petits appartements avec en plus des parties communes pour 350 € par mois, charges comprises, tout en respectant toutes les normes obligatoires». Un investissement qui s'élève, selon Claude Archelon, à un million d'euros. Un investissement conséquent pour que social et culturel puissent faire bon ménage.

 

Publié le 21/06/2018 à 08:03  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

L'eau de la Montagne Noire est (enfin) dans les tuyaux


/ Photo DDM, J-C C

C'est un chantier colossal qui s'achève aujourd'hui. Dicté par la raison autant que par la nécessité, le choix a été fait par la RMEA (Régie municipale des eaux) d'arrêter la production d'eau potable puisée dans le Dadou au profit d'un approvisionnement auprès de l'IEMN (Institut des eaux de la Montagne Noire) dont le site de production se trouve à une cinquantaine de kilomètres.

Le projet baptisé «Interc'Eau Sud-Ouest tarnais» avait pour objectif d'assurer l'alimentation en eau potable par l'IEMN de la RMEA de Graulhet mais aussi celle des syndicats intercommunaux d'alimentation en eau potable (SIAEP) de Vielmur Saint-Paul et du Pas du Sant, ainsi que la sécurisation du réseau de ce dernier.

En 2012, la RMEA a souhaité que soit étudiée une solution alternative à la poursuite de sa propre production. Le projet Interc'Eau a été validé en juin 2013 en intégrant les besoins des autres syndicats.

«L'eau prélevée dans le Dadou était impactée par deux paramètres : la variabilité du débit et la qualité», souligne Claude Fita, maire de la commune, qui insiste sur le fait que «la mutualisation a rendu ce projet viable économiquement et portable par tous».

Aux côtés des quatre maîtres d'ouvrage, l'Agence de l'eau Adour Garonne et les départements du Tarn, de la Haute-Garonne et de l'Aude ont aussi apporté leur concours financier. Christophe Ramond, président du Conseil départemental du Tarn, a tenu à souligner la qualité de ce projet. «L'eau est une ressource à préserver. Je remercie l'IEMN, dont j'ai visité l'infrastructure, qui procure une eau de qualité à un prix compétitif. On le doit à cette vision à moyen et long terme de la gestion de l'eau.» Si sur ce dossier le conseil départemental n'était pas tenu d'intervenir, il a choisi d'accompagner ce projet de façon volontariste à hauteur de 2 millions d'euros. «Les usagers ne se rendent pas toujours compte de l'investissement réalisé par les collectivités territoriales pour avoir cette eau qui coule au robinet vingt-quatre heures sur vingt-quatre», a rappelé Christophe Ramond. Grâce à cette synergie, les vannes de l'IEMN sont désormais ouvertes, alimentant le réseau d'eau à hauteur de 90 % puis, à partir du mois de juillet, dans son intégralité.

Le chiffre : 13,5  millions d'euros> Investis. L'Interc'Eau Sud-Ouest Tarnais dessert plus de 35 000 habitants et représente un investissement de 13,5 millions d'euros et la pose de 6 200 tuyaux.

42 kilomètres de canalisations et un forage de 350 m
Pour faire venir l'eau de l'IEMN jusqu'à Graulhet, il aura fallu créer quarante-deux kilomètres de canalisations.
Si l'eau circule depuis le site de production sans pompe de relevage, par la simple force de gravitation, les embûches ont été nombreuses sur le parcours.

Il a bien entendu fallu convaincre de très nombreux propriétaires le long de ce parcours du combattant pour le maître d'œuvre. Mais au-delà de ces petites péripéties, deux embûches de taille se trouvent sur le tracé reliant la Montagne Noire à la Cité du cuir.
Pour franchir l'Agout la solution adoptée a été celle d'un forage dirigé de 350 mètres passant sous le lit de la rivière. Un autre obstacle de taille a été la traversée sur la commune de Guitalens-L'Albarède de la ligne de chemin de fer reliant Castres à Toulouse.


Publié le 22/06/2018 à 09:28  | La Dépêche du Midi |  J-C C

«Rues d'été» va souffler sa dixième bougie


La place du Jourdain transformée en scène de spectacle./Photo DDM, arch.

L'édition 2018 du festival «Rues d'été» s'annonce très spéciale. Cette année, seront fêtés, les 13 et 14 juillet, les dix ans du festival des arts de la rue.
Dix ans, c'est pas rien. Pour l'occasion, la collégiale a mis les petits plats dans les grands : stage de chant avec présentation d'un numéro lors du festival, flashmob, diaporama photos des meilleurs souvenirs du festival sur écran géant et beaucoup de spectacles, de cirque, de danse, de théâtre…

Au-delà des spectacles, le festival est aussi un espace citoyen, lieu de partage entre les générations et les cultures avec atelier de yoga, massage, fabrication de cerfs-volants, sérigraphie…
De nombreuses associations seront aussi présentes, telles que la MJC de Graulhet, le système d'échange local ; Confluence 81, le lieu qui bouge ; Frissons et Hanneton, Tourne mioches et, comme toujours, l'espace de gratuité avec des objets à prendre et à laisser. Comme toujours, la participation sera libre.

Un stage de chant en amont
Pour ses dix ans, le stage de «Rues d'été» sera sous le signe du chant. L'idée est de faire raisonner la ville de chants polyphoniques tout au long du festival sous forme d'impromptues surprises et de concert de la chorale de la Rugissante.
Ce stage de chant du monde aura lieu trois jours en amont du festival. 


Publié le 23/06/2018 à 08:21  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Stand refusé : échanges aigres-doux entre anciens colistiers


Pas de place pour le stand de l'association sur le marché du Jourdain. / DDM G.D.

Jean-Marie Vigny faisait partie de la liste initiale de Claude Fita quand il s'est présenté à l'élection municipale. Il a, depuis 2008, rejoint le Parti de gauche puis en 2016 les rangs de la France Insoumise. Dans le but, assure-t-il, de créer, développer et amplifier le lien social, culturel et civique sur le bassin graulhétois et ses environs, il a créé l'association Commun'Action et fait la demande orale puis écrite de participer à la fête de la Musique et d'installer un stand sur le marché pour faire connaître les activités de sa structure. Or, par courrier du 29 mai dernier, les deux demandes lui ont été refusées. Au prétexte que, en ce qui concerne le marché, «le règlement prévoit d'attribuer des emplacements uniquement aux commerçants inscrits sur le registre du commerce pour la vente de marchandises (sic)». 

Ce qui a fait réagir Jean-Marie Vigny qui a répondu par courrier du 16 juin : «Notre conscience citoyenne et laïque peine à admettre qu'une association cultuelle, par exemple, tienne un stand depuis de nombreuses années sur ce même marché où vous refusez notre présence. Seriez-vous, Monsieur le maire, plus enclin à favoriser le prosélytisme religieux que la laïcité et la citoyenneté ? (sic)». La seconde grande déception pour l'ancien colistier vient du refus de participation à la fête de la Musique sur la place du Jourdain (le gros de la manifestation a eu lieu place Bosquet). «Votre refus de nous permettre d'organiser un moment convivial et festif dans le cadre de la fête de la Musique sur la place centrale de Graulhet est également incompréhensible. Vous évoquez une «demande d'autorisation tardive d'animation musicale place du Jourdain excentrée et non concertée», alors que le mémento a été remis en mains propres entre le 15 et le 20 mars 2018». 

De ce côté, la mairie invoque aussi dans son courrier un manque de matériel doublé du manque de cohérence en multipliant les lieux de production. Commun'Action avait envisagé de promouvoir de jeunes musiciens, des rappeurs et un atelier de graf. «Quant à votre argument rendant la place du Jourdain excentrée de la ville, il ne peut être qu'humoristique ! Loin de nous l'idée de «boycotter» l'initiative de votre service culture pour l'organisation de la fête de la Musique, place du Bosquet, mais la fête de la Musique ne peut et ne doit pas être uniquement un spectacle. Elle doit aussi et surtout offrir différents lieux où les citoyens qui le désirent puissent venir faire de la musique», conclut J.-Marie Vigny dans sa lettre, en confiant ne pas comprendre cet acharnement, ses initiatives partant selon lui d'un bon sentiment.


Publié le 24/06/2018 à 09:30  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Un 1er concours de pêche aux carnassiers


Anthony Sorin, le président de Carna 81 devant la lac de Nabeillou. / DDM G.D.

Sous les eaux calmes du lac de Nabeillou, vivraient des monstres d'eau douce. C'est l'avis d'Anthony Sorin, le graulhétois, qui a été élu président de l'association nouvellement créée, Carna 81. «Mais ils ne dépassent pas 45 ou 50 cm» s'empresse-t-il de préciser. Il y a des black-bass, des sandres, des perches et peut-être des silures en plus des poissons blancs. Ce sont les carnassiers qui intéressent les 20 concurrents déjà inscrits au premier concours Carna 81 avec le concours de l'Aappma de Graulhet-, du dimanche 1er juillet. «Les inscriptions ont été limitées et ont rapidement été closes. Nous allons matérialiser quatre zones de pêche, avec changements toutes les 1 h 30. C'est une pêche sportive, du bord, qui doit s'adapter aux conditions et à la qualité de l'eau. Les spectateurs pourraient assister à de belles bagarres».

Initiation
Pour accueillir les visiteurs, Carna 81 a convoqué Cédric Gandini, moniteur de pêche, qui proposera des initiations et présentera les techniques et matériels de pêche au carnassier. Carna 81 réunit déjà 65 adhérents de toute la région. «Nous avons vocation à les réunir, pour les informer, et surtout partager les expériences et de bons moments ensemble en toute convivialité» assure Anthony Sorin. «Nous proposons une sortie par mois. La dernière, à Razisse a rassemblé 32 pêcheurs. Ce dimanche c'était à Gaillac sur le Tarn. Il y a ceux qui pêchent du bord, en float-tube ou même en kayak. Chaque pêche, même si elle concerne le carnassier est différente de l'autre. C'est pour cela que la rencontre et l'échange sur les lieux et techniques sont essentiels et fournis». Le premier concours à Nabeillou va en précéder deux autres déjà annoncés, à Gaillac en septembre et à Carmaux en octobre. Carna 81, est bien une association graulhétoise, mais qui a pris une dimension départementale.


Publié le 25/06/2018 à 07:38  | La Dépêche du Midi |  G.D.

La crèche les Moussaillons entre fête et amertume


Un accueil sympathique des personnels autour de la directrice Muriel Delbès (3e en partant de la gauche). / DDM G.D.

Le sourire est de rigueur chez la directrice Muriel Delbès. Mais le sien comme celui des neuf auxiliaires est aussi un brin nostalgique ce vendredi soir qui fête trente ans de service. Car la crèche multi-accueil Les Moussaillons, dans un an, va devoir quitter les locaux qu'elle occupe depuis trois décennies, au 14bis rue Cardinal Roques, pour rejoindre la structure de la communauté d'agglomération, avenue de Provence. La faute aux mises aux normes. Car les Moussaillons ne sont que locataires dans ce qui était jadis une habitation avec une gestion est associative. Pour cette fin d'année, tous les actuels et anciens membres du conseil d'administration étaient invités à la fête, en même temps que les parents, Luisa Kaouane représentant la mairie, et Arnaud Laffont, le premier bébé inscrit il y a 30 ans.

Les neuf salariées les ont accueillis, habillées en petits mousses. L'association les Moussaillons, présidée par Laurence Hochart, accueille vingt jeunes enfants de 2,5 mois à 3,5 ans. «Ils vivent tous ensemble, comme dans une grande famille, se plaît à préciser Muriel Delbès. Les grands tirent les petits vers le haut et nous devons bien leur montrer qu'ils sont utiles dans les rapports que nous accompagnons».

Une réalité exigeante
Pas de discours, un duo guitare-harpe, un clown expert en ballons gonflables et un buffet coloré pour cette soirée sympathique, mais un peu d'amertume au moment ou les jours qui séparent du déménagement sont comptés. Une amertume palpable dans les propos de Maryline, 26 ans chez les Moussaillons. «Nous avons vu la crèche évoluer, par le fait des normes liées à la sécurité et au sanitaire. La réalité pédagogique est devenue de plus en plus exigeante. Le changement est aussi réel, dans l'implication des parents en faveur de l'association. Elle est devenue moindre et il n'est pas facile de maintenir cet esprit participatif !» Des propos confirmés par Muriel Delbès qui termine sa douzième année de directrice. «La gestion administrative est aussi de plus en plus complexe !».


Publié le 26/06/2018 à 07:55  | La Dépêche du Midi |  J-C C

Label Éco Défis : les deux lauréats graulhétois


Norauto Atelier 127 (ci-dessus) et Briques Technic Concept sont les deux lauréats graulhétois./ Photo DDM, J-C C

L'agglomération Gaillac-Graulhet et la Chambre de métiers et de l'artisanat du Tarn ont remis le label Éco Défis à six artisans commerçants du territoire, dont deux Graulhétois : Norauto Atelier 127 et Briques Technic Concept.

Ce label a pour finalité de dynamiser le commerce et l'artisanat de proximité sous l'angle du développement durable et de la croissance verte. «Nous avons déjà une réglementation avec Norauto qui est assez poussée et participer nous a permis de nous demander comment on pouvait aller encore plus loin», explique Roland Brenot, gérant de l'atelier 127. Tout le tri des déchets était déjà effectué avec des bacs pour les batteries, l'huile ou des fûts pour récupérer ce qui est souillé par l'huile comme les papiers ou les gants. «En discutant avec les personnes qui s‘occupent du retraitement nous avons découvert après l'obtention du label que nous pouvions encore améliorer notre prestation avec l'utilisation de tapis qui remplacent les granulés absorbants. Une fois traités ils peuvent être réutilisés et permettent de limiter la quantité de déchets. On continue à chercher de nouvelles solutions et une fois qu'on a pris l'habitude, ça devient automatique», souligne Roland Brenot, dont l'atelier produit 1 500 litres d'huiles usagées par trimestre.

Pour Briques Technic Concept, le souci du développement durable est dans la base même du projet de fabrication de briques en terre crue. «Pour moi, c'est une reconnaissance du travail engagé dans la gestion des déchets de la façon de travailler. C'est toute une logique de fabriquer à moindre coût qui entraîne une réflexion autour de tout ce qui est utilisé», explique Étienne Gay qui a fondé l'entreprise il y a six ans. Il n'a pas été aisé de trouver des points d'amélioration. Ils ont été réalisés dans l'isolation thermique du bureau. Les seuls résidus sont «le substrat du tamisage supérieur à 25 millimètres», c'est-à-dire des cailloux qui sont utilisés dans l'agriculture ou la construction et les sacs de chaux destinés à la déchèterie. L'entreprise produit 40 000 briques par an et il lui est possible de tripler la production. Après trois années d'activité avec une machine venue des États-Unis (ce type de construction étant prisé au Nouveau Mexique), Étienne Gay a développé sa propre machine qui permet de remettre au goût du jour une technique ancestrale offrant aujourd'hui des caractéristiques thermiques, acoustiques et hydriques inégalées.


Publié le 27/06/2018 à 07:39  | La Dépêche du Midi |  G.D.

La Trucarié : les petits plats dans les grandes assiettes


Le comité des fêtes de la Trucarié au grand complet. / DDM G.D.

«À la Trucarié, on sait recevoir !». Et ce ne devrait pas être les festivités de ces 29, 30 juin et 1er juillet qui démentiront cette qualité d'accueil reconnu de ce hameau sur les hauteurs de Graulhet qui perpétue la tradition de la fête champêtre. Et depuis 54 ans non-stop ! Le changement pour cette édition sera la nouvelle organisation à la tête du comité des fêtes, un trio exclusivement féminin ayant, l'hiver dernier, accepté les trois grands postes de l'organigramme. À responsables nouvelles, nouvelles idées. Le repas «assis» du vendredi soir, celui dont le service débutait à 21h pour se finir à minuit passé, les danseurs étant obligés d'attendre que la piste se libère, a vécu. 

«Au moins pour une année, précise Karine Olivier, la nouvelle présidente. Nous testons une nouvelle formule. Nous espérons qu'elle plaira car la commission repas a pas mal travaillé là-dessus». Au menu du vendredi soir, donc, trois assiettes gourmandes à partager - une chaude, une espagnole et une basque - sur les tables et les tonneaux installés dans le hameau. Et ce sera l'orchestre De Michel, celui-là même qui vient d'être le sujet d'une grande émission télé, qui animera le moment avant de monter sur scène pour le bal de soirée. La tradition de plus d'un demi-siècle imposait la messe dans la petite église de Notre-Dame des Vignes. Elle sera célébrée le samedi 30 juin à 18h. 

Suivra le service plateaux-repas qui connaît un grand succès depuis une décennie. Il sera animé par le groupe de danses aveyronnaises Dynamic Danse de Cabanès tout proche. Le comité des fêtes qui approche les trente bénévoles ne relâche donc pas son effort d'organisation, leurs prédécesseurs leur ayant tracé la voie. «Nous profiterons de l'occasion pour remercier la demi-douzaine de riverains qui nous prêtent leurs terrains pour pouvoir installer les chapiteaux, la buvette, les manèges et les parkings. Sans leur accord rien ne serait possible, la fête étant installée à 95 % sur des terrains privés. C'est bien sûr notre plus gros challenge de maintenir la Trucarié dans cet état d'esprit, de partage et de participation», conclut Karine Olivier.

Vente solidaire de curbelets
Comme pour chacune des éditions, le comité des fêtes de la Trucarié met en place une action solidaire. Elle s'adresse cette année à l'association Vivre Ensemble Chez Nous, qui œuvre pour le bien-être et les activités parallèles des résidents des maisons de retraite de la ville. Durant 3 jours, une vente de curbelets réalisés par les résidents et le personnel sera proposée. Les bénéfices iront aux actions de l'association.


Publié le 28/06/2018 à 09:12  | La Dépêche du Midi |

Les écoliers ont animé le marché


Les écoliers ont vraiment bien animé le marché./ Photo DDM

C'est par un temps magnifique que les Graulhétois ont eu la surprise d'assister à un concert des élèves de l'école de Crins sur le marché de la place du Jourdain.
À l'occasion de la fête de la musique, les élèves appartenant à la CHAM (classe à horaires aménagés en musique) de l'école se sont rendus - accompagnés de leurs enseignantes et professeurs du conservatoire de musique et de danse du Tarn - sur la place du Jourdain pour proposer quelques morceaux de musique.

La CHAM propose aux élèves de l'école de Crins scolarisés en classe de CM1 et de CM2 d'avoir des séances de musique et de danse sur les temps scolaires et périscolaires avec le conservatoire de musique. Ils font partie d'une chorale et, à partir du CM2, pratiquent un instrument de musique.
Les élèves apprennent aussi à se produire devant un public. Sur le marché ils étaient cette fois-ci très impressionnés de se retrouver face à un public à conquérir. Cela fut pourtant chose facile.
Les commerçants et les habitants ont été ravis de cet intermède musical et les élèves ont reçu en guise de remerciements des fruits qu'ils ont ramenés à l'école.
 

Publié le 29/06/2018 à 07:41  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Dernière ligne droite pour les spectacles historiques


Répétition d'une partie dansée du spectacle./Photo DDM, J-C C

Dès demain samedi 30 juin, il sera possible de se rendre à l'ACPG tous les jours de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures pour réserver des places pour «De la Belle Époque aux années folles».

Cette année, les spectacles de l'ACPG (Association culturelle du pays graulhétois) n'auront pas lieu à la Bousquétarié mais au 31 avenue Marcel-Pagnol. L'association y a acheté une ancienne usine qui est devenue à la fois lieu de réunion, de stockage des décors et des costumes et qui, grâce au travail des bénévoles, possède une aire scénique et des gradins pouvant accueillir un demi-millier de spectateurs.
Depuis plusieurs semaines, près d'une centaine de figurants participe aux répétitions et s'approprient le nouveau site. Il ne manque plus à ce dernier que les toilettes pour les personnes handicapées et la finalisation du bar «en dur» pour être entièrement opérationnel lors de la première.

Pour l'heure, les réservations donnent une indication positive quant à la fréquentation à venir. «Du côté des places de parking, nous avons compté près de deux cents emplacements autour du site, il n'y aura pas de soucis de ce côté-là», rassure Alain Huc, président de l'association.
Reste encore l'inconnu du temps qu'il va faire durant les trois soirs. C'est aussi lui qui conditionne en partie la qualité du spectacle sons et lumières, de la pyrotechnie et de la projection sur écran géant.

Si l'intégralité du spectacle - entièrement repensé - est consacrée à la fin du XIXe et au début du XXe, une fête médiévale sera aussi organisée l'après-midi de 15 heures à 19 heures. On y retrouvera des jeux d'antan, des joutes, du tir à l'arc ou des combats de chevaliers dans un campement médiéval.
Quant aux figurants, ils ont jusqu'au 6 juillet, date de la première représentation publique, pour terminer leur préparation.


Publié le 29/06/2018 à 10:35  | La Dépêche du Midi |

Rues d’été à Graulhet


Le festival Rues d'été à Graulhet. / DDM

Il y a sept ans, une joyeuse bande d’affictionados du spectacle de rues créait Rues d’été. Ce festival des arts de la rue, gratuit, convivial et familial aura lieu les 12, 13 et 14 juillet dans les rues de Graulhet. Soirée d’ouverture le 12 juillet au bar de la Fontaine : apéritif et concerts avec Lolo Robas (Chanson française du monde) et Feràmia (chimère sonore semi-domestiquée).

Le 13 et 14 juillet, des spectacles de cirque, de chorale, de théâtre interactif, de théâtre gestuel acrobatique, de spectacles décalés, des concerts, des clowns, de la danse contemporaine, du théâtre de rues, du théâtre interactif… se partagent les places Jourdain, place du Val d’Amour, école de Crins, école Victor Hugo ou encore à la maison des métiers du cuir. Ces animations se succéderont de 14 h 45 à 1 h 55 du matin. D’autre part durant ces deux jours, le carrousel « La plaque tournante » sera ouvert ouvert au public, place Henri Mérou. Comme autres animations, à noter : un théâtre d’ombres, un cinéma ambulant et spectacle numérique, des déambulations musicales, des sculptures de ballons, des graffitis en mousse végétale et des interventions chantées impromptues.


Publié le 29/06/2018 à 10:25  | La Dépêche du Midi |

Fête Médiévale et Spectacle Historique à Graulhet



Pendant trois jours, les 21, 22 et 23 juillet, Graulhet s’anime d’une fête médiévale et propose un spectacle historique sur la période de la Belle Epoque, de la Première Guerre Mondiale et les Années Folles sur le site de la Bousquétarié.
De la Belle Epoque aux Années Folles, de 1900 à 1920, nous allons suivre le Graulhétois Léo Guilbert à travers les évènements qui ont marqué le début du XXe siècle.
Après-midi de 15 heures à 19 heures, une grande fête médiévale, avec des reconstitutions historiques et des spectacles, sera proposée avec la compagnie Chevaliers et Gentes Dames d’Occitanie, la troupe Passdarm.

Au programme: des tournois de chevalerie, des combats de cavaliers, la reconstitution d’un camp médiéval, le secret de la Botte de Nevers (les Mousquetaires du Roy), Pied au Planchet, une initiation au combat d’armes anciennes (sabre, épée.), des promenades en calèche, en charrette ou à dos de dromadaire. Spectacles du soir à 22 heures : évocation de l’histoire de Graulhet et de l’Occitanie à travers diverses époques : Préhistoire, gallo-romaine, Moyen Age, Renaissance, XVIIIe siècle, 1900, 14-18, Années Trente, Seconde Guerre Mondiale (notamment les maquisards), les années hippies. Avec l’évocation des personnages illustres de la ville et de la région (Jean Jaurès, Clément de Pémille…) et le rugby à Graulhet. 1 h 40 de spectacle, d’effets spéciaux, de feux d’artifice, des jeux de lumières…


Publié le 30/06/2018 à 08:21  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Théâtre démontable pour faire le tour de l'Espagne


Alice et Arnaud dans le théâtre arène qu'ils ont construit eux-mêmes. / DDM G.D.

C'est l'aboutissement de pratiquement un an de travail pour Alice et Arnaud. Des premières ébauches aux derniers motifs peints, ils se sont totalement investis dans le projet. A l'arrivée, de longues journées, de l'huile de coude et la joie de voir se réaliser ce théâtre circulaire et démontable de 100 places assises, inspiré de l'art forain. Alice est arrivée il y a dix ans à Graulhet avec un gros bagage d'accordéoniste et de marionnettiste. Arnaud, lui aussi musicien, était là 5 ans plus tôt et a participé à la création du Théâtre du Rugissant. Les deux se sont rencontrés et ont installé leur atelier mitoyen de celui des Plasticiens Volants. Durant toute l'année, outre la construction, ils ont travaillé sur les personnages, les musiques et le scénario du spectacle l'Eden. «Il s'inspire des sept péchés capitaux. Nous l'avons monté en version cabaret en présentant sept tableaux avec des personnages adaptés suivant les endroits et les circonstances. C'est un spectacle vivant, jamais figé», assure Arnaud.

«Ce sont plus des histoires humaines que la révélation d'un message. Nous y parlons des travers de chacune et de chacun en passant d'un univers à un autre. En faisant tout nous-mêmes et donc dans un timing assez serré», relève Alice. A eux deux, ils doivent installer le public, changer les décos, animer leurs marionnettes, régler le son, jouer de la guitare et de l'accordéon, chanter et surtout monter et démonter la structure pour la ranger sur la grande remorque du camion. Un gros investissement qui sera testé début juillet en Espagne. Car Alice, qui adore le flamenco, et Arnaud ont choisi l'Andalousie pour roder leur spectacle. Au fil d'un programme de représentations qu'ils veulent aléatoire, «à leur rythme», ils remonteront leur gros attelage doucement vers le Tarn où ils devraient présenter l'Eden en septembre.

«Nous envisageons de participer aux grands festivals de rues en 2019», assurent-ils. Ils vont aussi proposer la location de leur théâtre à d'autres troupes ou associations pour des événements à même d'accueillir du public.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
 

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