Graulhet : Rétro Mai 2018 -2-
GRAULHET : Du Bruc à Ricardens
Graulhet : Rétro Mai 2018 -2-
Publié le 16/05/2018 à 07:46 | La Dépêche du Midi | G.D.
Le Sporting joue l'ouverture avec le trio du renouveau
Jean-Marc Aué, David Gau et Guy Laporte : trio du renouveau/ Photo DDM
La nouvelle organisation prend tournure au Sporting. Elu pour 4 ans et donc jusqu'en 2019, le président David Gau a, comme son comité directeur, pris la mesure d'une situation périlleuse qui voit le club une nouvelle fois maintenu en F1 du fait de la rétrogradation d'ordre financier de Limoges cette fois et l'urgence d'une réorganisation en prenant en compte l'arrivée de nouvelles têtes. A commencer par celle de Guy Laporte pour laquelle David Gau a joué l'ouverture.
«Le besoin d'étoffer l'organigramme était évident. Le club se rallie donc à la demande des joueurs. Guy, avec sa notoriété, ses connaissances, aura en charge la partie sportive et nous aimerions convaincre Jean-Luc Cathalau de faire une saison de plus côté administratif. Nous devons redonner une image attractive du club. Je lance ici un appel à toutes les personnes qui voudraient rejoindre le Sporting quel que soit le niveau d'encadrement et de bénévolat qu'elles désirent. D'ici 15 jours, nous allons réunir les Graulhétois pour les informer des évolutions et attentes du club». Sitôt la situation du Sporting assise en F1, le trio Gau-Laporte-Aué a réactivé les contacts pris voilà plusieurs semaines, mais encore sans garantie de niveau d'évolution de l'équipe, avec des joueurs recrues éventuelles.
«Déjà remplacer la demi-douzaine de joueurs qui nous a annoncé son départ. Mais aussi compter sur la dizaine de jeunes, intégrée sur quelques rencontres cette saison et qui a besoin de jouer pour progresser». Côté staff, Jean-Marc Aué est confirmé comme manager et responsable des trois-quarts. «Nous sommes à la recherche d'un entraîneur pour les avants. Et là, malgré les multiples pistes, nous n'avons rien de définitif. En sachant qu'il nous faut trouver un équilibre entre qualité de l'intervenant et capacités financières du club. A ce sujet, nous envisageons d'augmenter le budget en nous en donnant les moyens. Laura, la nouvelle chargée des partenaires, va nous y aider». Côté sportif, avec la suppression de la poule Elite, les Graulhétois savent que le niveau sera encore plus relevé. La nouvelle poule et son calendrier sont loin d'être connus, mais la nouvelle organisation du club commence à être identifiée.
Publié le 18/05/2018 à 07:47 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
Ksenia et Linéa, volontaires européennes en action
Linnea Johansson pour la Suède et Ksenia Lebedevan pour la Russie./ Photo DDM
Depuis plus de quinze ans, la maison des jeunes et de la culture de Graulhet accueille des jeunes effectuant leur service volontaire européen. Cette année, Ksenia Lebedevan et Linnea Johansson, venues respectivement de Yoshkar-Ola en Russie et de Linköping en Suède, effectuent leur service à Graulhet et s'impliquent dans la vie de la structure.
«C'est gratuit, c'est facile et ça permet d'apprendre une autre culture», résume Linnea Johansson. Avant de s'installer quelques mois en France, elle a déjà visité la Norvège, l'Espagne, l'Italie, l'Islande et la Turquie. «J'étais déjà venue en France et j'ai choisi ce projet pour apprendre une nouvelle langue, je parle déjà anglais et espagnol, c'est assez facile pour moi. C'est une langue intéressante qu'on utilise en Afrique. Ksenia a choisi le français «par hasard» à l'université où elle n'avait le choix qu'entre deux langues en complément de l'anglais. «Le français qu'on apprend à l'université est différent de celui qui est parlé», témoigne la jeune Russe qui a déjà travaillé comme professeur d'anglais.
Tout comme Linnea qui elle se destine à l'écriture, elle aide les jeunes dans le cadre de l'accompagnement scolaire. Cependant leur implication dans la vie de la maison des jeunes et de la culture ne s'arrête pas là. Les volontaires sont aussi souvent invités, entre autres, dans des établissements scolaires dans tout le département notamment pour présenter le dispositif de service volontaire européen. Ce soir, une soirée spéciale sur la Russie est proposé à partir de 19 heures ainsi qu'une exposition de photographies jusqu'au 1er juin. Le 22 juin, ce sera ensuite au tour de la Suède d'être à l'honneur.
Une multitude de solutions pour la mobilité à l'étranger
Le service volontaire européen s'adresse aux jeunes de 17 et 30 ans, sans condition de diplôme. La MJC de Graulhet est l'unique structure d'envoi du département. «On fait plus d'accueil que d'envoi», confie Mireille Payraste, responsable du secteur Europe, qui souligne : «On maintient chaque année l'envoie de trois à quatre jeunes pour une durée entre 10 et 12 mois». Cependant, le dispositif n'est pas le seul qui peut aider à la mobilité en Europe. Après un entretien avec la personne, ce peut être des stages, des contrats de travail, au pair, woofing ou autre.
L'idée principale est d'aider et d‘accompagner les jeunes qui ont des projets de mobilité en Europe et même plus loin.
Publié le 19/05/2018 à 08:33 | La Dépêche du Midi | G.D.
Pilotes de rallye de père en fille chez les Valette
Tel père, telle fille chez les Valette. Un cas rare sinon unique. / DDM
Ce week-end, c'est la 12e édition du rallye Val-Dadou. Une course à laquelle ni Joël Valette ni sa fille Lise ne participeront, accaparés par l'organisation de l'événement automobile. «Avec l'avantage que la rallye passe devant chez moi à Brousse. C'est un atout pour avoir l'adhésion des riverains».Chez les Valette, le pilotage est une affaire de famille. Joël, 63 ans, retraité de garagiste et transporteur, a couru sa première course de côtes à Mazamet en 76, au volant de la Rallye 2 conseillée par ses amis Jo Morillas et le garage Birbès où il a fait ses armes de mécano. Depuis, il a pris le départ de 200 rallyes ou courses de côtes. Il est devenu un personnage haut en couleur du paysage automobile de la région, souvent associé à sa puissante Manta GTE.
«Il faut être un peu sauvage pour piloter ce modèle. C'est de la conduite pure», assure Joël qui, avant de courir sous les couleurs de l'écurie graulhétoise Auto Sport Passion, défendait celles de Dadou Racing et a usé huit copilotes durant sa carrière. «Une passion qui coûte cher. Mais quand on aime...», reconnait-t-il en se disant en préretraite de la course. «J'ai couru trois fois la course de côtes du Monte Dore. Je voudrais la refaire cette année en août avant de rendre le casque!». Mais avant l'échéance, il va prolonger l'apprentissage de sa fille Lise. «Elle a fait son premier rallye comme copilote pour ses 16 ans. J'avais un peu d'appréhension, vite passée».
Ils ont partagé ensemble cinq fois l'expérience des courses de côtes. Depuis, la fille, employée d'une société de transports, a pris le volant. C'était en septembre dernier pour la course de côtes de la Courbe. «Elle écoute mes conseils et s'affirme de sortie en sortie! Elle a aussi de grandes capacités dans le secteur de la réglementation sur les courses». Joël prépare la Civic de Lise qui, comme le père, s'aguerrit au fil des expériences. «J'ai trouvé ma voie» conçoit-elle, préférant s'éclater au volant que commenter ses prestations. «Une chose est sûre. Dans ce milieu, très peu de filles pilotent», annonce fièrement Joël. Et quand c'est la fille du père, alors là, au moins dans la région, c'est un cas unique.
Publié le 20/05/2018 à 12:11 | La Dépêche du Midi |
8e édition de Naturabeillou
Les water-balls, une animation phare de Naturabeillou. / DDM
Samedi 26 mai de 14h à 18 h 30 sur le site de Nabeillou, la mairie de Graulhet invite à la découverte d'un éventail de sports nature. Au bord du lac, au cœur de son écrin de verdure, ce sera l'occasion de s'adonner au Baby-foot humain, au VTT, à l'escalade, au tir à l'arc, au canoë, à la pêche, initiez-vous à la slackline (marche sur sangle), de laisser les enfants profiter des châteaux gonflables, de découvrir le waterball (marche sur l'eau dans un ballon), ou encore de se lancer dans la course d'orientation.
Des stands et ateliers viendront compléter ce panel d'activités sportives et de loisirs en pleine nature, à savoir une sensibilisation à l'environnement (animation tri, compostage, prévention des déchets), un atelier de fabrication de toupies et un espace culturel et créatif.
Un goûter bio et un gobelet seront offerts aux enfants participant aux activités. Tout au long de la journée, les convives de cette après-midi loisirs et sport en plein air pourront se sustenter au point de petite restauration. Pour clôturer la manifestation à partir de 18 h 30, la compagnie TSN «Voilà tout» présentera un spectacle de Hip-Hop. Le public est invité à venir en nombre découvrir ou redécouvrir ce havre de paix qu'est le lac de Nabeillou à Graulhet et profiter de cette journée de détente en plein air.
Une animation totalement gratuite et idéale pour une sortie en famille.
Publié le 21/05/2018 à 07:42 | La Dépêche du Midi | Émilie Lauria
Biocybèle s'installe à la Bousquétarié
Certains visiteurs viennent pour se promener et se détendre en famille. D'autres, plus habitués à la manifestation, en profitent pour faire le plein de nouveaux plants afin de parfaire ou de renouveler leurs jardins./ Photos DDM, Émilie Cayre
Pour la 36e année consécutive, le salon dédié aux produits issus de l'agriculture biologique et alternative, organisé par Nature et Progrès Tarn, a installé ses quartiers dans le parc de la Bousquétarié de Graulhet. Au grand plaisir du maire de la ville, Claude Fita, qui considère que «cet événement correspond tout à fait à la philosophie et à l'envie de préserver l'environnement insufflées à Graulhet».
Car d'environnement il en est en effet bien question. Outre la part belle faite aux agriculteurs bios, on peut également rencontrer bon nombre d'associations environnementales. Les Faucheurs volontaires en ont d'ailleurs profité pour lancer leur campagne tarnaise afin de trouver des volontaires au dépistage de glyphosate. L'objectif étant ensuite de déposer une plainte collective contre l'autorisation de ce produit.
Par ailleurs, de nombreux artisans, dont le travail et le mode de vie se veulent en harmonie avec le concept même du salon, étaient également présents. Pour Claude Le Guerrannic par exemple, tourneur sur bois et exposant à Biocybèle depuis les années 90, au-delà de l'aspect commercial qui lui permet d'aller au contact direct de sa clientèle, c'est aussi un moyen de respecter ses convictions. «Je suis un compagnon de route de Nature et Progrès depuis plus de 40 ans parce que ça correspond à mes choix de vie et à ma démarche de manger plus sain, de protéger la Terre et la nature», affirme-t-il.
Tri des déchets et stand de vaisselle auto-gérée
De fait, toutes activités, animations et services proposés sur le site se veulent en parfait accord avec ces principes. Les visiteurs sont ainsi invités à trier leurs déchets et utiliser des toilettes sèches. «Rien de très original» pour Yohann Michaud, coordinateur de l'association, qui précise que cela a été mis en place il y a de nombreuses années. Les visiteurs ne s'en étonnent même pas en effet, et beaucoup d'entre eux n'en sont pas à leur première venue. «On est habitué, on trouve cela très bien», explique une jeune femme.
Sur les stands qui vendent de la nourriture, pas d'assiettes en carton, d'emballages ou de couverts en plastique. Un espace «vaisselle autogérée» est à la disposition des pique-niqueurs pour qu'ils puissent, une fois restaurés, nettoyer leurs vaisselles.
Aujourd'hui encore, le site, en accès libre, accueillera les visiteurs. «Nous attendons comme chaque année environ 20 000 visiteurs», précise Rein Schipper, le président de Nature et Progrès. Pour cette 36e édition, près de 200 exposants régionaux ont fait le déplacement, dont une trentaine pour la première fois.
Publié le 21/05/2018 à 07:48 | La Dépêche du Midi | G.D.
Une fête sans pareil pour la mobylette
Glen et son équipe, des Toulousains, des gersois, des montalbanais, déjà au travail dans l'atelier de Glen. / DDM G.D.
Pour Glen Talbot de l'association Frog and Rock, il ne fait aucun doute que Graulhet est la capitale, au moins régionale, de la mobylette et des engins associés. Tellement ce créateur de tendances vintage, ce mécanicien du mono cylindre et cet amateur écalairé par le phare jaune des belles à pédales, sait mettre la poignée des gaz à fond quand il s'agit d'organiser. Et là, en matière de grands rendez-vous, le Graulhétois sait convaincre et se faire aider.
Les 23 et 24 juin, sur le site de la Bousquétarié, Glen Talbot va refaire la fête de la mobylette, trois ans après la cinquième et dernière édition.
Concours d'élégance
«Nous n'avions pas trouvé les bénévoles et les financements nécessaires pour la poursuivre. Trois ans plus tard, c'est de nouveau possible. La mairie nous prête le terrain, à nous de l'équiper. C'est notre premier challenge». Car, dans ses calculs, Glen Talbot annonce plusieurs milliers de visiteurs, la plupart sur leurs machines d'époque. «Des Anglais, des Suisses, des Nordistes, des Parisiens, des Espagnols…» assure-t-il en énumérant les modèles des bécanes dont une belle et rare Peugeot BB à vitesses, des Flandria, des Malaguti, des Gitane Testi dans leurs atours d'origine.
Mais avant de s'en mettre plein les yeux, l'équipe à Glen s'en met plein les oreilles en maniant la scie circulaire et le rabot pour fabriquer ici les toilettes, là le comptoir, plus loin, les panneaux de signalisation de l'aire d'évolutions.
Le programme, lui, est établi depuis plusieurs semaines.
«Le grand moment grand public, sera le concours d'élégance et Mob ou même en auto, avec des participants habillés en concordance avec l'époque de leur machine».
Il est aussi prévu des concerts, une sortie dans la campagne, une bourse aux pièces détachées, un marché artisanal, une fête foraine avec de vieux manèges et une tombola pour repartir au guidon d'une Mobylette customisée Star Wars.
Publié le 22/05/2018 à 07:38 | La Dépêche du Midi |
Une «Journée nature» pour voir l'invisible
Une serre pour comprendre... l'effet de serre / Photo DDM
Mercredi 23 mai, les sites de traitement des déchets Trifyl et Occitanis proposent au grand public une «journée nature». pour découvrir et comprendre les phénomènes du gaz issu de nos déchets, du vent, de l'atmosphère, de certains produits chimiques qui sont invisibles… ou pas.
La journée débutera à 13 h 30 sur les deux sites voisins. Les deux structures, l'une privée (Occitanis), l'autre publique, (Trifyl) s'associent chaque année au mois de mai pour offrir une palette d'expériences ayant trait à la nature et aux phénomènes naturels. L'idée est d'apprendre en se distrayant avec des publics de tous les âges. Cette année, le thème porte sur l'invisible.
Durant cet après-midi, le public pourra découvrir qu'avec des expériences, des observations attentives, des démonstrations, on peut voir l'invisible. Et l'invisible se révélera lors d'une multitude d'animations avec, côté Occitanis, une visite guidée du parcours biodiversité, la fabrication d'un moulin à vent, ou encore des expériences sur «un air scientifique» et côté Trifyl la découverte d'une fameuse bulle protectrice, un atelier sur l'encre invisible ou encore du gazon qui devient… gaz.
Un partenariat public/privé
Occitanis est une installation de traitement et de stockage de déchets dangereux, classée ICPE (installation classée pour la protection de l'environnement) basée à Graulhet. L'entreprise s'est engagée depuis sa création en 2002 dans la préservation de ses espaces naturels. Ces engagements concrets en faveur de la préservation des milieux se sont traduits par la signature de la charte Jardins de Noé et par la reconnaissance par le ministère de l'environnement de son engagement volontaire dans la stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) et la certification Ecocert.
Trifyl, syndicat mixte départemental de valorisation des déchets ménagers et assimilés, valorise chaque année, dans son bioréacteur, 180 000 tonnes de déchets résiduels en chaleur, électricité, bio méthane carburant, et en hydrogène énergie. Il remplit aussi une mission d'information et de pédagogie auprès du grand public. Pour clore cet après-midi, un goûter «zéro déchet» sera offert à tous les participants.
Publié le 23/05/2018 à 07:42 | La Dépêche du Midi | G.D.
1 200 enfants à la Jonquière pour les finales Groupama
Les U14 de Graulhet qualifiés joueront sur leur pré. / Photo DDM
Quelques jours après le tournoi Batigne et les Pavois du Tarn, la plaine des sports de la Jonquière va connaître une troisième grande organisation. Après avoir défendu leur sélection tout au long de la saison, les 48 équipes invitées aux finales du trophée Groupama y seront accueillies par le SC Graulhet pour partager une journée finale, le dimanche 27 mai. Convivialité, respect de l'adversaire et de la règle, fair-play, qualité et plaisir du jeu, esprit d'équipe et esprit d'entreprise sont les valeurs fortes de ce trophée animé par les Comités Midi-Pyrénées, Armagnac-Bigorre, Limousin et l'assureur Groupama d'Oc. Elles sont régulièrement rappelées dans le cadre du développement du rugby éducatif. Elles sont transmises aux jeunes qui arbitreront l'ensemble des rencontres du 27 mai. Une façon concrète de les sensibiliser et de les impliquer également dans l'assimilation des règles du jeu.
Ce sont 1 200 enfants qui seront en compétition et aussi pour perpétuer cette passion du rugby et les valeurs fondatrices chères à ce trophée qui assure de façon exclusive la promotion des écoles de rugby dans les comités départementaux, et cela sur les 3 phases du Challenge fédéral M14 correspondant aux phases de brassage et de secteur. Ils viendront des écoles de rugby des Comités Midi-Pyrénées, Armagnac-Bigorre et Limousin. À cette occasion, l'association Terres en Mêlées lance une grande collecte de ballons, maillots, plots, chasubles, boucliers, pour soutenir les écoles de rugby en Afrique. Le Comité Territorial de Rugby de Midi-Pyrénées encourage les clubs participants au tournoi à récolter et faire don de matériel sportif, en particulier des ballons, qui permettront aux écoles de rugby nouvellement créées en Afrique et soutenues par Terres en Mêlées de participer aux compétitions organisées avec un équipement convenable. Côté Sporting, tous les bénévoles seront sur le pont, à commencer par l'amicale des supporters, pour assurer l'intendance et la restauration.
Publié le 24/05/2018 à 07:43 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Maison de santé : l'ouverture des portes est prévue pour janvier
Les élus se sont rendus sur le chantier./Photo DDM, J-C C
La visite cantonale de Christophe Ramond, président du Conseil départemental du Tarn, a été l'occasion de visiter le chantier de la Maison de santé pluridisciplinaire qui devrait ouvrir ses portes en janvier 2019.
«L'atelier santé ville que l'on a créé en 2010 nous a montré les carences dans le domaine de la santé sur le territoire», a rappelé Claude Fita, maire de la commune, soulignant : «Le but est que les professionnels travaillent ensemble et puissent faire de la prévention». Aujourd'hui, seize professionnels de santé sont attendus sur le site situé chemin des Litanies. Paul Salvador, président de Gaillac Graulhet Agglomération, maître d'ouvrage, s'est félicité du choix de ce site à proximité immédiate du parc Boyer et de l'écoquartier d'En Gach.
Christophe Ramond a rappelé l'objectif du département : mettre en place un plan santé. «Il faut qu'on travaille comme vous l'avez fait ici, avec les professionnels, avec l'Agence régionale de santé, la Caisse primaire d'assurance maladie, pour que les professionnels s'installent sur notre territoire. On travaille très bien avec l'Ordre des médecins du Tarn». L'élu s'est, en outre, félicité de ce projet adapté à ce territoire précis, les solutions trouvées ici ne pouvant pas s'appliquer telles qu'elles à d'autres secteurs du département.
Cet ambitieux projet est financé à hauteur de 14,88 % par le département et 7 % par la région et 46,13 % par l'agglomération sous forme d'autofinancement et d'emprunt. Tous trois agissent hors de leurs champs de compétence avec une réelle volonté de soutenir ce projet d'un budget total de 1 424 237 euros hors taxes.
«La région participera toujours à ces opérations de création de maisons pluridisciplinaires de santé et accompagnera aussi le département dans son plan santé qui est ambitieux et nécessaire», a assuré Claire Fita, conseillère régionale. Cette année 2018 devrait être dédiée à la construction du bâtiment qui, si le calendrier prévu peut être tenu, devrait ouvrir ses portes aux patients dès le 1er janvier 2019.
Publié le 25/05/2018 à 07:43 | La Dépêche du Midi |
Mille et une façons de redécouvrir le lac
Le calme lac de Nabeillou va déborder d'activités./Photo DDM
Pour la huitième année, le lac de Nabeillou accueillera, demain samedi 26 mai, de 14 heures à 18 h 30, «Naturabeillou». L'évènement permet de découvrir gratuitement toute la palette de «sports nature» qui se déroulent sur le site.
À chaque nouvelle édition le projet se peaufine. Cette année, la ville de Graulhet, qui porte l'évènement, a souhaité proposer plus d'activités à destination des adolescents.
Si les activités autour et sur le lac s'adressent à tous les membres de la famille, un baby-foot géant et un jeu gonflable multisports (foot et basket) s'adresseront sans doute à un public adolescent.
Chaque année cette fête est un moment familial. Les enfants ne seront pas oubliés avec de nombreux jeux en bois proposés mais aussi des jeux gonflables et un atelier «Ça boom» avec création de toupies.
Au bord du lac de Nabeillou, toutes les activités habituelles seront aussi au rendez-vous. Le site accueille, en effet, de nombreuses activités associatives. Les bénévoles prennent toujours plaisir à partager leurs passions du VTT à l'escalade en passant par le tir à l'arc, le canoë ou la pêche à la ligne.
Ce moment sera aussi l'occasion de s'initier aux caisses à savon, à la slackline (marche sur sangle) et de laisser ses enfants profiter des châteaux gonflables ou des balades à poneys. Les «waterballs» qui permettent de marcher sur l'eau dans un ballon sont toujours un succès. Cette année, une course d'orientation sera aussi proposée.
Durant tout l'après-midi, des stands et ateliers viendront compléter ce panel d'activités sportives et de loisirs de pleine nature dont une sensibilisation à l'environnement avec des animations de tri, de compostage et de prévention des déchets.
Le goûter offert sera quant à lui bio et traditionnel avec pain et chocolat et jus de pomme. Un gobelet sera aussi offert aux enfants participant aux activités. Tout au long de cette douce après-midi, les participants pourront aussi, en plus des activités physiques, se délecter au point restauration. De quoi passer une après-midi idyllique au bord du lac.
Publié le 26/05/2018 à 08:29 | La Dépêche du Midi |
Fiesta a fait un triomphe en Catalogne
Fiesta en compagnie de MM. Giuliani, Torrent et du guide local./ Photo DDM
C'était le moment attendu du calendrier chargé du groupe choral de l'Amicale laïque. Fiesta a été reçu à Céret les samedi 12 et dimanche 13 mai avec les égards dus au rang du nouveau standing de ce chœur d'hommes dirigé par une femme.
Après un tour d'animation au marché samedi matin malgré un temps incertain, ils ont chaleureusement été reçus à la sous-préfecture par M. Giuliani, sous-préfet, dont beaucoup se sont rappelé son passage à Graulhet, et M. Torrent, le maire et amateur éclairé de rugby, qui a rappelé un glorieux Graulhet. Un apéritif très convivial que Fiesta a agrémenté de chansons. Le soir, les Graulhétois se produisaient dans la belle salle de l'Union dans une bonne ambiance. Dimanche matin, ils ont visité la ville et son musée, attentif à la présentation très commentée de leur guide local. Après avoir dégusté une «fideua» et entonné quelques chansons, ils ont quitté le pays des premières cerises et repris le chemin du Tarn.
Un retour dans la bonne humeur après ces deux excellentes journées en Catalogne. Fiesta sera en concert le 22 juin à Gaillac et participera à l'animation de la Ballade gourmande le 14 juin au Château Candastre.
Publié le 26/05/2018 à 18:23 | La Dépêche du Midi | G.D.
Fédérale 1 : Jean-Christophe Bacca, nouvel entraîneur au Sporting
Près de 50 ans après Rolland le père, Jean-Christophe le fils arrive au Sporting./ Photo DDM
Son nom circulait depuis quelques jours. Jean-Christophe Bacca a signé vendredi soir son engagement en tant qu’entraîneur des avants du Sporting, en remplacement de Julien Pauthe. Le président David Gau en a informé les joueurs dans la foulée.
Entraîneur durant huit saisons au SC Albi, avec Béchu, Broncan, Millas et Mola, il sera associé à Jean-Marc Aué, en charge des trois-quarts, ce dernier restant aussi manager de l’équipe 1. Un duo supervisé par Guy Laporte, responsable de la section sportive du club.
Nombreux étaient les joueurs qui attendaient la nomination du nouveau coach des avants avant de se prononcer sur le futur immédiat de leur carrière. C’est donc une «pointure» et une valeur sûre, contactée par d’autres clubs, qui va sûrement apporter une autre philosophie à l’équipe. A noter que son père, Rolland Bacca, a joué seconde ligne plusieurs saisons au Sporting au début des années 70.
Autre info importante pour le Sporting, Kevin Velasco, éducateur des cadets cette saison, se voit confier la préparation physique du groupe seniors.
Publié le 27/05/2018 à 03:51 | La Dépêche du Midi |
Le CBG champion régional des A.S
Ibanez, Boumedienne, Boyer, Coll, Boumesla, Rodière et Méric. En bas : J. Venzal, Larroque, Aussenac et D. Venzal./DDM
«Vous êtes tous champion, joueurs , dirigeants bénévoles!» tel était le message lancé par le président Boumedienne. Après son titre départemental , le CBG vient de s'emparer du titre régional à domicile qui mettait aux prises les champions respectifs de leur département. En quart de finale la compétition débuta par une victoire face aux Gersois de l'entente de la Lomagne. Le lendemain matin la demie qui les opposait à Millau vit la victoire des locaux 24 à 16. Elle les propulsait en finale face à Toulouse qui avait éliminé Figeac, pas moins que le champion national 2016 et vice champion 2017 de la discipline et Lavelanet.
La finale se solda par un succès incontesté des graulhétois 26 à 14. «A régularité , l'application et l'implication ont récompensé le groupe» assure le coach José Venzal. Place maintenant au seizième de finale comptant pour le championnat de France , le 30 juin et 1° juillet qui se dérouleront à Portets dans la banlieue Bordelaise. Si l'équipe désormais championne des Pyrénées et qui se connait par cœur pour jouer ensemble depuis de nombreuses saisons, s'y rend au complet et avec la forme du moment tous les espoirs sont permis.
Publié le 27/05/2018 à 03:51 | La Dépêche du Midi | G. D.
Le Salon de Printemps prend de l'envergure
A la remise des prix, des lauréats ravis. / Photo DDM G .D.
Le 17e salon de Printemps organisé par l'association Tourisme et Culture dans la salle de l'Odéon, a pris une nouvelle dimension. En passant d'une vingtaine d'exposants l'an dernier à trente-cinq cette année, et en invitant deux artistes confirmés de grande réputation, pour encore hausser cette qualité et diversité défendue par la présidente Geneviève Ribes.
Jean-Guy Dagneau a fait tout exprès le voyage de Libourne pour participer au vernissage vendredi soir qui a rassemblé artistes, élus, et invités. Ce «peintre de la lumière», qui privilégie le contraste dans la majorité de ses toiles -au moins celles qui sont exposées- a reçu maintes fois les honneurs des Grands Prix, en particulier à Saint-Malo, parmi 600 peintres. La vie rurale telle qu'il la voit, la lumière telle qu'il l'utilise font de la douzaine de toiles présentes, une invitation à la visite.
Pour Brignac, régional de l'étape et «ponceur de Rodin», c'est le revalorisation de rebuts de scieries, qui font l'originalité de ses «gueules de bois» en œuvres sculptées. Comme il le définit par une citation, «la beauté c'est le nom que l'on donne aux choses en retour du plaisir qu'elles nous donnent». Et puis, il y a les exposants, anonymes, autodidactes, néophytes, ou confirmés qui se sont partagés le palmarès. Une diversité saluée par le maire Calude Fita qui a renouvelé tout son intérêt pour une vie culturelle dense.
«En aidant les artistes en mettant des lieux d'exposition à leur disposition». De son côté son adjointe à la culture Claude Albouy a rappelé l'imminence d'un Arts Graulhet en juillet qui réunira pour sa deuxième édition, près de 100 artistes. Restait à donner le palmarès. En peinture, Jean-Pierre Baïle de Damiatte, remporte le Grand Prix. En aquarelle, le titre revient à A. Marie Jardry de Busque.
En techniques diverses, c'est Danièle Passemar de Trévien qui l'emporte, tout comme Christine Ségura de Lombers en catégorie huile. Enfin, Marie-Christine Belaud remporte le premier prix sculpture. Pour sa part, le castrais Gerard Lafourcade présente un étonnant tableau de Graulhet, son pont, et ses symboles. Le Salon de Printemps peut être visité jusqu'au 10 juin.
Publié le 28/05/2018 à 09:34 | La Dépêche du Midi |
Tous à vélo dimanche
Dadou Cyclotourisme sera à l'organisation. / DDM
Dimanche 3 juin, c'est la Fête du vélo à Graulhet, comme chaque année le premier week-end du mois de Juin. Cet événement est placé sous l'égide de la Fédération française de cyclotourisme. Il s'adresse à tout type de public, jeunes et moins jeunes, adeptes du vélo de route ou du VTT. Il sera encadré par les membres du club Dadou cyclotourisme. La participation est gratuite, une inscription sera réalisée au départ, elle permettra d'assurer les cyclistes. Le rendez-vous est fixé devant la mairie de Graulhet à partir de 8 h 30. Une collation avec des boissons chaudes sera servie aux participants avant de pédaler sur un parcours facile qui traversera Graulhet en passant par la passerelle, la rue ST. Jean, le centre ville, Lézignac en direction de Briatexte avec une halte sur la place des couverts et retour à Graulhet. À midi, les participants et les invités se retrouveront autour d'un pot de l'amitié, dans la cour d'honneur de la mairie.
Publié le 28/05/2018 à 07:39 | La Dépêche du Midi | G. D.
Une vitrine de la rue Jean Jaurès s'anime avec la «chine»
Maryline et Marcel, par expérience connaissent la valeur des objets anciens. / DDM G.D.
Maryline et Marcel Thévenin inaugureront leur commerce le 1er juin, mais la brocante est déjà ouverte, reprenant une vitrine commerçante de la rue Jean Jaurès en plein centre-ville. Ce couple originaire de Grenoble, s'est pris depuis longtemps de passion pour la «chine», et s'est lancé «à fond dans le truc» après avoir exercé comme forains et vendu des parfums. «Nous avons découvert la région en rendant visite à un ami dans l'Aveyron. Nous avons décidé de nous y installer et trouvé notre bonheur à Graulhet. Nous habitons désormais au-dessus du magasin» assure l'ancien arrière de Bourgoin Jallieu. «Et depuis ma retraite je m'intéresse aux choses anciennes, tout en privilégiant les relations avec les clients. Chiner a toujours été notre grande passion. Je n'inventerais rien en disant que beaucoup de gens ne connaissent pas la valeur d'objets anciens qu'ils possèdent».
Dans le local qui a connu ses grandes heures commerçantes en tant qu'électro-ménager, on trouve de tout, bien que le stock soit encore en cours d'alimentation. Parmi les curiosités, Marcel présente une presse à livres avec son meuble d'origine, un réchaud portatif de l'armée avec sa gamelle, une machine publique à rouler les cigarettes qui équipait les bars à l'époque, une ménagère rare de style, une pendule tirelire en état de marche. «Il faut mettre une pièce tous les jours sinon elle s'arrête». En fait, ne serait-ce que pour la qualité des objets proposés, la boutique de Maryline et Marcel Thévenin vaut la visite. Avec l'accent isérois en prime.
Publié le 29/05/2018 à 07:45 | La Dépêche du Midi | J-C C
Art Graulhet tisse lentement sa toile
Réunion de travail sous la Halle des Arts./ Photo DDM, J-C C
Initiée par l'association l'Éveil artistique, Art Graulhet a réuni l'an dernier plus de 100 artistes (peintres, sculpteurs, photographes, graveurs, plasticiens) sur différents lieux de la ville. A l'occasion de sa seconde édition, l'événement s'étoffe et s'enrichit de nouveaux partenariats.
Cette année, Art Graulhet accueillera à nouveau une centaine d'artistes sélectionnés par un jury de professionnels. Aux lieux désormais habituels (le Forum avec 65 artistes exposés, la Maison des métiers du cuir avec 29 et la salle de l'odéon avec 13), de nouveaux lieux en ville prendront part à la manifestation.
D'autres lieux seront aussi mis à contribution comme le cinéma et pour la première fois la bien nommée Halle des Arts. Les amis de l'Éveil artistique y seront présents pour une exposition «off». Mais la principale nouveauté - côté lieux d'exposition - se trouvera à la MJC.
Trois salles à la MJC
Trois salles thématiques seront ouvertes durant le salon. La première est une salle noire qui mettra sur un pied d'égalité publics voyant et non-voyant. Cette prouesse sera rendue possible grâce au travail de la photographe Marie Colombier. Dans cette salle il ne sera pas possible de toucher avec les yeux mais voir avec les doigts photographie, peintures et sculptures. Une seconde salle sonore rassemblera des sons collectés en ville. La troisième proposera des activités de modelage les yeux bandés et de la peinture odorante.
L'art en cœur de ville
Cette année ce ne seront pas deux mais cinq galeries éphémères qui ouvriront leurs portes dans le cœur de ville le temps du salon. Elles proposeront de découvrir les travaux desdits artistes. Le centre-ville sera lui aussi animé avec le «debal'art». Le dimanche 22 juillet, la circulation sera fermée pour proposer entre 9 heures et 19 heures un petit marché de l'art, type vide-ateliers, avec des pièces dont les prix se situeront entre 1 et 150 euros. De quoi permettre à chacun de rentrer chez soi avec une toile, une vraie, sans se ruiner.
Publié le 30/05/2018 à 09:11 | La Dépêche du Midi |
Le trophée Groupama a tenu ses promesses
Des rencontres disputées sous le soleil dominical. / DMM G.D.
Tous les parkings mitoyens pleins, voire saturés par les dizaines de bus venus de tout le Sud-Ouet, les terrains impeccablement tondus et tracés, les 1200 enfants bien présents avec les parents sur la touche ou autour des barbecues et des buvettes, les bénévoles du Sporting une nouvelle fois sur la brèche, La Jonquière a été animée ce dimanche par le tournoi Groupama. Le classement a été effectué, conformément à la philosophie du tournoi, pour chaque poule, sans phase finale et sans autre esprit de compétition.
Au palmarès, le Tec, Sor-Agout, Saverdun-Auterive-Mazères, Aviron castrais, Verfeil, Saint-Girons-Couserans, L'Union, Montauban-Honor de Cos, Espalion, La Saudrune et l'Entente Amagnac. Au palmarès du fair-play sur la journée et par terrain : le FCCT-Tac, Astarac, Villemur-Fronton, Saint-Affrique, l'URBR et les filles du CMP bleu et rouge.
Publié le 30/05/2018 à 07:44 | La Dépêche du Midi | G.D.
Mémoire : ils transcrivent les correspondances des Poilus
Karine, Monique et Martin en plein travail. / DDM G.D.
Transcribaton est une structure européenne qui récolte tous les documents relatifs aux événements majeurs et, actualité oblige, c'est vers la Guerre de 14-18 que les recherches se centralisent depuis plusieurs mois. Des centaines de milliers de documents ont donc été numérisées; cartes, courriers, photos, documents. Transcribaton a donc fait appel aux bénévoles pour retranscrire ces correspondances dont les écritures ont souvent subi les outrages d'un siècle. «Il y a difficulté de lire . Notre travail consiste à les rendre lisibles en retapant les textes en numérique», précise Karine Andarelli, bibliothécaire, qui dirige une petite équipe de bénévoles qui œuvre dans les locaux de la médiathèque, associée à la structure, une ou deux fois par mois.
«Nous retrouvons toutes les difficultés que connaissaient les Poilus dans des conditions difficiles à écrire avec des encres ou des papiers de qualité ou dans l'orthographe. Nous retrouvons régulièrement les préoccupations de ces gars qui étaient souvent de la campagne. Nous entrons un peu dans l'histoire par l'intimité de ces soldats». Ce sont des documents relatifs à la région que traite la petite équipe. Monique, aide-soignante, et Martin, étudiant en histoire, en font partie. Tout comme Sylvaine et Jean-Philippe.
«La vingtaine de bénévoles sur Graulhet et Gaillac viennent sur les dates prévues mais la plupart transcrivent de chez eux. Quand nous avons un doute sur un mot ou le sens d'une phrase, nous nous consultons ou avons recours à un outil adapté. L'ultime vérification et validation est faite par Transcribaton». Il y a aussi les documents en occitan ou en langue étrangère. «Pour ceux-là aussi nous recherchons des bénévoles pour nous aider à traduire». En novembre, tous les documents réécrits et d'autres seront exposés dans le hall de la médiathèque. Y seront associées des lectures publiques sur un conflit mondial qui a pris fin voilà un siècle. Prochain rendez-vous pour les transcripteurs le samedi 9 juin. «Tous les nouveaux seront les bienvenus», conclut Karine Andarelli.
Publié le 31/05/2018 à 08:08 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Ce qui se concocte dans la cuisine pédagogique
Les participants aiment à se retrouver en cuisine./Photo DDM, J-C C
Il y a les gourmets et les gourmands. Ceux qui débutent et les cordons-bleus… Tous ont en commun de venir apprendre - régulièrement ou occasionnellement - dans la cuisine pédagogique. Des cuisines du monde avec Camille aux desserts de Max en passant par les menus de Jacques, il y en a pour tous les goûts.
«La cuisine, c'est quelque chose qu'on a en commun. On peut parler de plein de choses au travers de la cuisine, du budget, des saisons…», souligne Camille. Salariée du centre social, elle anime depuis de longues années des ateliers, bien avant son arrivée à Graulhet. Ici elle assure deux ateliers par mois. Le premier est dédié aux cuisines du monde, où un habitant vient présenter une recette familiale, et le second est préparé avec une nutritionniste dans le cadre du dispositif «Bouger pour grandir».
Chaque semaine il y a aussi les ateliers de Max (le mercredi) et de Jaques (le jeudi). Leur mission est simple : vous apprendre à concocter un dessert pour le premier et un menu pour le second avec à chaque fois un budget de 3 euros par personne. L'ancien pâtissier et l'ancien pharmacien aiment les défis. «Depuis six ans, je n'ai jamais proposé deux fois le même menu», précise Jacques, qui souligne : «Chez certains, on sent que ça cuisine à la maison. Le public est très disparate et il y a une solidarité qui se crée entre ceux qui peuvent et ceux pour qui c'est moins facile, ça se fait naturellement, on aide, on explique».
Car si l'assiette est au centre de toutes les attentions, elle est aussi un savoureux prétexte aux échanges. En moyenne, les ateliers de Max et de Jacques comptent seize personnes. Pour y prendre part il suffit d‘être adhérent du centre social et de s'inscrire. Certains participants viennent une fois par mois, d'autres en fonction de ce qui va être réalisé. Cette absence d'engagement est aussi sans doute une des clefs du succès des ateliers cuisine depuis de nombreuses années. Quant à l'équipement, il peut être prêté à d'autres structures associatives, devenant un véritable ingrédient de projets en cours mais aussi à venir.
Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
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