Graulhet : Rétro Avril 2018 -1-
GRAULHET : Du Bruc à Ricardens
Graulhet : Rétro Avril 2018 -1-
Publié le 01/04/2018 à 10:39 | La Dépêche du Midi | G.D.
Le défilé de mode forme déjà ses rangs
Des passages appréciés du public./ DDM. Archives G.D.
«Les gradins et les places assises ont été pris d'assaut l'an dernier» rappelle Daniel Sannou, co-président des commerçants et artisans de l'association Parta'G qui présentent la troisième édition du défilé de mode de l'association le 14 avril prochain.
Vu le succès des précédentes éditions, la rue Verdaussou sera interdite à la circulation, recouverte de toiles, de tapis rouge, avec des places assises. Au programme, la mode printems-été 2018 version commerces graulhétois engagés.
Les boutiques Bijoux-Cailloux, Rose-Marie cuirs, Boys and Girls, Stephany's et Maxi-Mode habilleront les mannequins, enfants et adultes, amateurs d'un jour, pour présenter les collections. Allo les Chiens toilettera les toutous accompagnateurs, deux salons de coiffure, Paprika et Delphine, donneront les tendances. Un défilé est programmé pour 11h, un autre pour 16h, avec des entractes animés par des passages en costumes d'époque présentés par des figurants de l'association culturelle du pays graulhétois. Sans oublier le défilé surprise des «mamies» de la maison de retraite du Pré de Millet.
«Le lundi au soleil»
L'animateur tarnais André Barbara, qui connaît le commerce local comme sa poche de blazer, fera les présentations sur fond musical version années 80, choisi par les intervenants. Le public pourra rencontrer l'un des sosies officiels de Claude François, Alan, repéré dans le film Podium, qui reprendra en direct «Le lundi au Soleil» ou «Alexandrie». Un show torride pour une journée que Parta'G veut installer dans la tradition. Plusieurs associations présenteront leurs activités sur des stands dédiés et la restauration sur place sera assurée par un food-truck local. Il y a fort à parier que le soleil aidant, cette troisième édition confirmera le succès des précédentes.
Publié le 02/04/2018 à 03:50 | La Dépêche du Midi | G.D.
Nouvelle présidence à l'Avant Garde
La présidente Karine Rigaud (à droite) et la quasi-totalité de son «Avant-Garde rapprochée». DDM G.D.
Comme souvent, c'est en voyant leurs enfants s'épanouir dans ce sport et dans ce club, que des parents (huit au total) ont décidé de reprendre la présidence et les responsabilités de la section gymnastique de l'Omnisports, et ce, après la démission en cours de saison de Laurent et Claire Selva
Karine Rigaud a accepté d'être la nouvelle présidente, assistée aux postes clefs de Sandie Teisseire, Jackie O'Connor, aidées en cela par Marie-Line Courtade, Marie Guérini, Amandine Spay, Finlay Hamer et Loïc Arnaud.
Un nouvel élan et de l'enthousiasme pour le club Avant Garde graulhétoise, qui compte 150 licenciés, soit 80 % de filles pour 20 % de garçons, et un tiers de compétiteurs pour deux tiers de sport-loisirs.
Baby gym renforcée
Le bureau a renouvelé sa confiance à Medhi Bouchenaf en qualité d'éducateur salarié. Il peut s'appuyer sur 8 éducateurs bénévoles pour faire fonctionner les diverses sections parmi lesquelles la Baby-gym cristallise actuellement les attentions. «Nous allons améliorer et renforcer l'encadrement et le matériel de cette section, pour laquelle la demande est forte. Nous accueillons les petits à partir de 18 mois et c'est un succès» se félicite Karine Rigaud qui dans les projets du club, mentionne l'apport de deux emplois civiques en septembre pour répartir les charges administratives et sportives.
Stage et compétitions
L'AGG organise un stage du 23 au 25 avril, ouvert aux jeunes, licenciés et non-licenciés (renseignements au 06 22 62 47 80). «Avec de la gym au programme mais aussi d'autres activités culturelles et sportives en relation avec ce sport» précise Jackie O'Connor.
Côté compétitions, une équipe de garçons va participer aux demi-finales du championnat de France, fin avril à Colomiers. Pour la fin de saison, le club annonce le gala de la gym pour le 1er juillet.
Entre satisfactions et organisations, le nouveau bureau ne manque pas de projets pour faire vivre et revenir le club aux meilleurs niveaux auxquels l'Avant Grade évolue depuis des décennies, en accompagnant les gymnastes vers le haut niveau régional voire national.
Publié le 03/04/2018 à 07:39 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
L'ACPG aménage l'ancienne usine Sudre
Le site est aujourd'hui en chantier./ Photo DDM, J-C C
C'est sur le site qu'elle a acquis il y a quelques mois que l'ACPG (association culturelle du pays Graulhétois) donnera ses spectacles historiques cet été. Du 6 au 8 juillet, les spectateurs découvriront «De la belle époque aux années folles» dans l'ancienne usine Sudre, avenue Marcel-Pagnol, un site que l'association est en train d'aménager.
Si le déménagement des milliers de costumes, accessoire et décors n'a pas été une mince affaire, l'aménagement du site n'a rien à envier à ce premier chantier. Nivellement, création d'une buvette «en dur» et de toilettes pour tous, installation de gradins, câblages souterrains ou construction d‘une régie… Les travaux vont bon train sur le site où les bénévoles sont à pied d‘œuvre mais tributaires des conditions climatiques.
Cependant, tout devrait être fin près pour le début juillet. Le choix de ce transfert devrait même faire gagner du temps aux bénévoles avec des gradins qui peuvent être installés lorsqu'ils le désirent et des répétitions qui auront lieu sur site dans des conditions optimales.
Nouveau lieu... Et nouveau spectacle.
Réservations conseillées
Pour l'édition 2018, l'association aurait pu choisir de donner des scènes qui ont été rodées au fil des ans. Les bénévoles ont cependant choisi de se renouveler et de coller à l'actualité en offrant un spectacle flambant neuf qui a été obtenu le «label du centenaire» distinguant les projets les plus innovants.
La capacité du site étant moindre qu'à la Bousquétarié, les réservations seront plus que jamais conseillées cette année.
Il ne reste maintenant qu'à espérer, pour que la fête soit totale, que le début du mois de juillet ne soit pas aussi humide que la fin du mois de mars.
Publié le 04/04/2018 à 11:07 | La Dépêche du Midi |
L'Addah invite «Catinou et Jacouti»
«Catinou et Jacouti», à voir et à entendre./ Photo DDM
L'Association de Défense des Droits des Accidentés et de Handicapés (Addah), section Graulhet, organise une après-midi récréative, spectacle théâtral en occitan, «Catinou et Jacouti», mélange d'humour et de traditions, le dimanche 22 avril, à 14 h 30, au Forum de Graulhet.
Le Forum sera ouvert le 22 avril à partir de 13 h 45 pour les entrées non réservées. Une belle après-midi récréative en perspective !
Publié le 04/04/2018 à 08:03 | La Dépêche du Midi | G.D.
La Trucarié a lancé ses festivités en plein vent
L'auditoire attentif au discours de la présidente. / DDM G.D.
Du vent. Celui du renouveau du comité des fêtes de la Trucarié qui souffle depuis le début de l'année avec la nouvelle présidente Karine Olivier qui a dirigé son équipe vers un nouveau succès. Du vent d'autan aussi, pas trop pour ne pas emporter les quatre chapiteaux dressés sur la place des Festaïres qui ont abrité les 200 participants, voisins, riverains et sympathisants à l'omelette de Pâques.
Le matin déjà, le petit lac du Bouriou était entièrement ceint de pêcheurs de compétition pour concourir à qui le plus de truites, à qui le plein de gardons. À ce petit jeu de touches, c'est un habitué, vainqueur de plusieurs éditions, Serge Gayral, qui a remporté la coupe devant Philippe Oudin et Jacques Pélissou.
À midi, après la remise des trophées, la table était dressée et la présidente pouvait adresser les mots de bienvenue et les remerciements aux convives. Restait aux 28 bénévoles de remuer la salade, de cuire les omelettes, de griller les trois agneaux, de confire les haricots, de servir les fromages et découper les desserts. Un service parfait dans la bonne humeur avec, dès l'entrée, quelques voix de chorales ou duos spontanés qui ont repris Nadau ou le Tirlipinpon. La partie était gagnée et l'assemblée, repue, pouvait traverser la placette pour assister à la chasse aux œufs des enfants puis à la ruée sur une Pignata conçue et réalisée par Lucas.
Le vent redoublait de puissance emportant les derniers rires. La journée a été belle. Le comité des fêtes prépare sa sortie printanière sur les sentiers de la Clape et les rues des Festéjades à Gruissan, histoire de voir avec la tramontane comment se dressent les barnums.
Prochaine étape, les fêtes des 29, 30 juin et 1er juillet avec une formule repas revue et corrigée le vendredi et un retour en force du musette et variétés sur scène. Avec ou sans vent.
Publié le 04/04/2018 à 08:04 | La Dépêche du Midi |
Un service échographie s'est installé au groupe médical
Le guichet d'accueil du groupe médical / Photo DDM
Ouvert en 1964, le groupe médical de la rue Capitaine-Mauriès a, depuis, renouvelé son éventail de services et de soins. Aujourd'hui, ce sont six généralistes, cinq infirmières, un kiné, une psychologue, une diététicienne et deux sages-femmes qui disposent d'un cabinet. L'éventail s'est enrichi depuis décembre avec l'arrivée du service échographie médicale du docteur Nourredine Chaabane qui intervient aussi à Auterive. Un vrai plus pour un groupement et une ville qui n'en disposaient pas depuis la dernière fermeture en début d'année dernière.
Publié le 05/04/2018 à 07:45 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
Le «Troc des Trucs» collecte son fonds de départ
L'opération se déroulera sous le préau du stade Noël-Pélissou./ Photo DDM, J-C C
Si ce n'est que le mardi 17 avril que les équipes sensibilisation et contrat de ville organiseront une journée «Troc des Trucs», la récupération a d'ores et déjà commencé.
L'opération se situe dans le cadre de la GUSP (Gestion Urbaine et Sociale de Proximité) et a pour but de sensibiliser à la récupération et au réemploi avec un principe très simple : il s'agit de venir déposer un objet qui ne sert plus et de repartir avec un objet utile qu'une personne aura elle-même préalablement déposé.
Dans cette opération, il n'y a pas de notion de valeur, aussi «un objet = un objet», tout simplement. Si ce «troc» utile constitue le cœur de l'opération où chacun est le bienvenu pour troquer ses objets devenus inutiles, il sera aussi possible de participer à différents ateliers de bricolage et de réemploi qui seront proposés tout au long de la journée.
Aujourd'hui, le «Troc des Trucs» est en train de constituer un fonds de départ pour le troc afin de faciliter et de fluidifier les échanges. Il permettra aux premiers participants de troquer leurs objets. Ce fonds indispensable peut être constitué de vêtements, accessoires, livres, jouets et jeux, vaisselle, objets de décoration, petit mobilier ou petit électroménager… Tout est bienvenu.
Il est seulement demandé que les objets soient en bon état et en état de marche et qu'ils puissent être portés «à la main» afin d‘éviter les encombrants et le gros électroménager.
La collecte qui a débuté se poursuivra jusqu'au lundi 16 avril midi. Plusieurs possibilités de site sont proposées à Rabastens auprès du bureau des animateurs ou au premier étage de la mairie de Graulhet auprès de la médiatrice citoyenneté.
Le premier «Troc des Trucs», quant à lui, aura lieu le mardi 17 avril de 10 h 30 à 17 heures sous le préau du stade Noël-Pélissou.
Publié le 05/04/2018 à 07:49 | La Dépêche du Midi | G. D.
Un Graulhétois sacré prince d'Araucanie et de Patagonie
Une délégation Mapuche de Puerto Montt, au Chili, avait fait le déplacement à l'occasion de l'intronisation de Frédéric 1er. / Photo DDM
Frédéric Luz, éminent héraldiste, vient d'être sacré prince du royaume d'Araucanie et de Patagonie. Ces terres chilienne et argentine riches en matières premières où vivent des Indiens Mapuches, sont convoitées par des multinationales. Le rôle du prince est de défendre ce peuple.
Depuis le 24 mars, Frédéric Luz, héraldiste graulhétois, peut arborer fièrement et symboliquement le collier de l'Ordre de l'Etoile du Sud en tant que nouveau prince du Royaume d'Araucanie et de Patagonie. Cet éminent spécialiste des blasons et armoiries, essayiste à ses heures, a été élu à bulletins secrets par le Conseil de régence parmi huit candidats, tous engagés à perpétuer la mémoire, l'œuvre et l'engagement d'Antoine de Tounens. Cet aventurier français, qui fut le fondateur du feu royaume d'Araucanie et de Patagonie, en fut aussi le premier roi sous le nom d'Orélie-Antoine Ier au XIXe siècle et fut chassé de son trône et du pays par les autorités chiliennes en 1862*.
«Je connaissais le prince précédent décédé il y a quelques mois. Je n'avais au départ pour les fonctions qu'un enthousiasme mesuré, en me remémorant le côté folklorique qui les caractérisait il y a encore trois ou quatre décennies Aujourd'hui, l'engagement est un combat en faveur de la défense des intérêts des Indiens mapuches. Via l'ONG Auspice Stella qui a son siège à Tourtoirac, en Dordogne, nous voulons défendre la culture, la langue, les traditions de ces peuples et les supporter dans leur revendication pour l'autonomie de leur territoire malheureusement pour eux riche en matières premières et convoité par de nombreuses multinationales», explique Frédéric Luz qui, après l'ONU, va tâcher de sensibiliser l'Unesco à leur cause.
«Notre devoir est de défendre les droits des 700 000 Mapuches du Chili et des 300 000 vivants en Argentine en œuvrant pour la Fédération des communautés différentes qui composent ce peuple, tout en continuant les recherches historiques et en maintenant la mémoire d'Antoine de Tounens.» Un rôle que le Graulhétois né à Toulouse prend très au sérieux, en sachant que, désormais prince, il est l'interlocuteur de tout un peuple en Occident. Il envisage de se rendre en Amérique du Sud dès que possible.
Les territoires du royaume d'Araucanie et de Patagonie ne sont plus indépendants depuis le partage de ceux-ci en décembre 1902 entre le Chili et l'Argentine
Publié le 06/04/2018 à 10:25 | La Dépêche du Midi |
Décès brutal de Bernard Bacabe, maire de Briatexte
Bernard Bacabe, ici lors d'une séance du conseil départemental./ Photo DDM, E.C
La tragique nouvelle est tombée hier en fin d'après-midi. Bernard Bacabe, maire de Briatexte, conseiller départementale de Graulhet, président du Syndicat mixte de Cap'Découverte, est décédé subitement dans la journée d'un malaise cardiaque. Il était âgé de 55 ans. Dès l'annonce de son décès, les réactions ont été nombreuses.
Christophe Ramond, président du conseil départemental : «J'apprends à l'instant le décès brutal de Bernard Bacabe. Élu au conseil départemental depuis 2015, Bernard Bacabe était un homme de caractère et de conviction, s'impliquant au quotidien dans les projets du Département, notamment sur le devenir de Cap'Découverte. Militant infatigable de sa commune, profondément attaché à son terroir et au Tarn, il laissera le souvenir d'un homme politique chaleureux, enthousiaste et engagé dans tous les dossiers dont il avait la responsabilité. Au nom de l'ensemble de la collectivité départementale, de ses collègues élus et des agents, j'adresse mes plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches».
Florence Bélou, son binôme au conseil départemental : «Bernard était un homme profondément de gauche, humaniste et attachant qui s'inquiétait sans cesse de ses administrés. Je ne connaissais pas bien l'homme en tant que tel mais l'élu qu'il était était respectable. Il avait été opéré du cœur. L'engagement politique est compliqué ça ne l'aidait pas à avoir une vie calme car il ne s'arrêtait jamais. Je suis effondrée».
Thierry Carcenac, sénateur du Tarn : «C'est un homme que j'appréciais beaucoup, avec sa convivialité, son exubérance, sa façon d'être avec les autres. Ancien rugbyman il en imposait avec sa stature. Ancien cuisinier au collège de Saint-Sulpice, il avait une approche humaine avec les jeunes. Je lui avais proposé de s'occuper de Cap'Découverte, une mission qu'il remplissait avec talent. C'est assurément une perte pour le département, on savait qu'il fallait qu'il fasse attention car il avait subi des opérations et on était toujours un peu inquiet pour lui».
Didier Somen, président de la communauté de commune du Ségala-Carmausin, ex-président du syndicat de Cap'Découverte : «Nous étions encore ensemble la semaine dernière, son décès m'a bien entendu très surpris. C'était quelqu'un de bien, d'humain, pas tordu, il comprenait vite les choses, c'est une grande perte. Il avait pris à cœur le dossier de Cap'Découverte et son investissement était sans limites».
Alain Glade, 1er adjoint à Briatexte où tous les élus de la commune étaient réunis hier soir à la mairie : «Je suis surpris et consterné, Bernard Bacabe était un homme humain, fédérateur, élu depuis 18 ans dans la commune et maire depuis deux mandats, quelqu'un qui savait impulser les projets».
Claude Fita, maire de Graulhet qui avec Florence Bélou a rejoint les élus de Briatexte hier soir : «C'est terrible, je suis bouleversé, j'ai perdu un ami, il s'est toujours battu pour sa ville et son territoire, on perd un grand homme».
Publié le 07/04/2018 à 08:56 | La Dépêche du Midi | G.D.
Le Football Club joue placé pour la montée
Le club est prêt à revenir au niveau qu'il a connu il y a quelques saisons. / Photo DDM
Dimanche, à 15h, sur son stade fétiche de l'Estarié, là où peu d'équipes repartent avec un succès, le Football Club Graulhétois reçoit l'équipe castraise Les Copains d'Abord. «Un match et si possible une victoire très importante toujours dans l'optique de la montée», assure d'emblée l'entraîneur manager Patrice Insa. À ce sujet, les niveaux de R1, R2 et R3 de la saison prochaine ont été modifiés suite à la fusion entre les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. «Il y avait quatre niveaux régionaux, il n'y en aura que trois. Le FC Graulhet a le niveau pour se maintenir en R3 mais il faudrait deux ou trois recrues, mais surtout encore plus de rigueur avec les joueurs actuels car nous rencontrerions des clubs déjà rompus à l‘exercice. Notre équipe première a joué en PH Norme qui est supprimée donc, mais la R3 apparaît un peu plus compliquée.
Attendons cependant la fin de saison», avertit le manager des seniors et ancien président Michel Cuxac. «Il reste cinq matchs à jouer et actuellement nous sommes premiers avec 5 points d'avance sur le cinquième, sachant que les quatre premiers montent. Pour ma part, avec deux victoires, la montée sera acquise», envisage Patrice Insa qui va pouvoir compter sur la solidité d'un groupe autour du capitaine Jordy Lavit et du meilleur buteur depuis deux saisons, Thierry Surtout. «Paradoxalement, nous sommes dans une période, footballistiquement parlant, moins performante mais je dispose d'un groupe qui sait ce qu'il veut. Il arrive à être costaud dans beaucoup de domaines. Le moteur est tout simplement l'envie, le désir et la volonté d'aller toujours plus loin même si parfois cela peut être désordonné». Des qualités qui seront nécessaires pour finir cette saison en atteignant les objectifs. «Ils sont de terminer premier du groupe et au soir du 19 mai, pour le dernier match, pouvoir se dire que la saison a été très belle et que le club puisse évoluer sereinement en Régionale 3 l'année prochaine». La montée, ça commence ce dimanche à l'Estarié.
Publié le 08/04/2018 à 03:52 | La Dépêche du Midi | G.D.
Les Coquettes vont mettre l'ambiance
Inoubliables interprétations de «la danse des canards» et de «à la queue leu leu». / DDM
Après Bérangère Krief, qui avait enchanté et fait éclater de rire un demi-forum l'an dernier le service culture de la mairie de Graulhet a renouvelé une bonne pioche en invitant le trio les Coquettes à se produire dans cette même salle le 14 avril à 20h30. En tournée dans toute la France, Lola Cès, Marie Facundo et Juliette Faucon proposent un spectacle entre humour et café -théâtre. Quand on découvre Les Coquettes on pense bien sûr aux Andrews Sisters, pour leur swing, leurs voix qui s'accordent si bien et l'ambiance cabaret. Mais là s'arrête la comparaison. Car si ces trois jeunes femmes ont fait le choix, pour leur premier spectacle, de mélodies rétro, elles y ont glissé des textes coquins et impertinents. Grâce à un rythme cartoonesque, ce trio dégage une gaieté communicative.
En ces temps de grande morosité, le côté à la fois joyeux, culotté et glamour de ces trois chanteuses-comédiennes amène une bouffée d'air réconfortante, un bol de fraîcheur irrésistible. Accompagnées d'un pianiste, alternant sketchs et chansons, Les Coquettes ont du chien, du pep's et une vision bien à elles du féminisme. Elles se l'étaient promis en 2014, au début de leur aventure. C'était même presque devenu un gag, mais en juin 2017, elles ont relevé le défi de remplir leur premier Olympia, dans une ambiance survoltée.En point d'orgue d'une année triomphale, les Coquettes les plus célèbres du théâtre musical ont ainsi tenu leur promesse, pour le plus grand plaisir d'une salle pleine à craquer qu'elles ont régalé de leurs sketchs, de leurs chansons devenues des classiques et de leurs répliques délirantes. Trois ans à peine après la naissance de ce groupe de filles glamour, gageons que le forum, cette fois plein, se lèvera pour applaudir ce trio à l'humour hors normes.
Publié le 09/04/2018 à 08:33 | La Dépêche du Midi | G.D.
Le salon de l'auto passe la vitesse départementale
L'an dernier 2 ventes directes de voitures et 3 induites ont assuré le succès du premier salon. / DDM. Archives G.D.
Comme souvent, les participants potentiels à une manifestation, attendaient la première pour tester la formule. Le 2 salon de l'auto va bénéficier de l'adhésion de nouvelles marques, dont les concessionnaires avaient hésité l'an dernier. «Les concessionnaires se sont discrètement ou ouvertement renseignés. Ils ont pu constater le succès initial. Avec deux ventes fermes de véhicules sur place et trois touches avec des clients potentiels qui se sont transformées en vente, on peut parler de réussite. Même s'il a fallu trouver une date qui convienne à tous, nous pouvons déjà remercier les nouveaux venus» assure Nadège Roussel du garage Renault qui porte l'organisation.
Et ils ne sont pas des moindres, puisqu'aux enseignes locales, Opel, Citroën et Renault, engagées sur la première, viennent s'ajouter, ces 13 et 14 avril, Audi, Skoda, Wolksvagen, Honda et Suzuki. Du beau linge albigeois ou castrais qui proposeront leurs modèles actuels sur le parking du centre Leclerc, ouvert pour l'occasion par Bruno Lefebvre. «Le printemps est la meilleure saison pour la vente de voitures, c'est reconnu» ajoute-t-elle. La surface d'exposition sera doublée, et plus de 60 véhicules seront présentés avec quelques occasions de choix triées sur le volet. «L'objectif premier sera d'installer le salon de l'auto de Graulhet dans le temps pour les années à venir. Le but parallèle reste de faire à plus ou moins long terme, venir la totalité des marques grand public en profitant d'un emplacement géographique idéal dans le Tarn» espère Nadège Roussel, qui sera aussi sur scène pour présenter avec sa petite troupe une pièce de théâtre «Le garage Crissou» dédiée aux garagistes actuels ou retraités, qui a déjà été jouée pour une occasion dans son garage.
Le club de vol à voile et celui d'aéromodélisme présenteront leurs activités. Une tombola permettra de remporter des lots offerts par les marques présentes. Rendez-vous les 13 et 14 avril au centre Leclerc.
Publié le 09/04/2018 à 07:34 | La Dépêche du Midi | R. Sch.
Graulhet valeureux mais impuissant
La débauche d'énergie de Graulhet n'a pas payé./ Photo DDM R. Sch.
Valence d'Agen se déplaçait dans le Tarn avec de l'ambition et avec une équipe complète et sans ménager les titulaires, dans la course à la qualification. Graulhet, toujours dans la lutte pour le maintien avec la volonté d'un bon résultat à domicile espérait accrocher des points précieux après la défaite de la veille de Lombez à Castanet.
Pas de miracles pour des locaux vaillants et présents dans le combat. Les Tarn-et-Garonnais rentrent tout de suite dans le match et se montrent dangereux sur leur premier mouvement de jeu et en profitent pour passer rapidement un drop. Graulhet répond tout de suite, également par un drop. Mais c'est Valence d'Agen qui prend le jeu en main et Graulhet qui défend avec beaucoup d'énergie en montant, vite, fort et haut. Rapidement, les visiteurs font la différence par un essai en débordement de l'ailier Benoît Borderies puis un second en force par le pilier Taeae.
Mais Graulhet ne cède pas et comble le trou par des pénalités pour un score encore serré à la mi-temps (9-13). Valence d'Agen va accroître sa domination et l'occupation du terrain en seconde période. Mais les Graulhetois leur posent des problèmes dans le secteur de la mêlée fermée. Si bien que la domination reste peu fructueuse jusqu'à l'heure de jeu, où ils font le choix payant de la pénaltouche et le seconde ligne Aisake est emmené par son pack dans l'embut pour l'essai du bonus. Les visiteurs vont continuer leur emprise sur le match et contenir les Graulhetois dans leur camp. Un seul éclair des locaux sur une contre-attaque, mais le ballon tapé à suivre échouera en touche. Valence ne desserre pas son emprise et sa pression et hérite d'un essai de pénalité qui s'avérera utile car dans une réaction d'orgueil dans les arrêts de jeu, Graulhet marquera un essai honorifique mais sans conséquence.
Publié le 10/04/2018 à 07:44 | La Dépêche du Midi |
Le 22e anniversaire des Amis de la danse se dessine
Depuis 22 ans les thés dansants des Amis de la danse enchantent le Forum./ Photo DDM
Voilà 22 ans déjà qu'un petit groupe de Graulhétois à la retraite - dont l'actuel président José Paz qui venait de quitter ses fonctions d'employé municipal - a décidé de créer une association qui offrirait aux personnes dites du «troisième âge» une animation dansante un jour de semaine au Forum avec l'accord et le soutien de la mairie.
C'est la journée du mardi qui fut choisie et qui demeure encore aujourd'hui la règle à laquelle il arrive parfois de déroger tant la salle est demandée.
C'est le mardi 16 avril 1996 que s'est tenu le premier thé dansant animé par le tout jeune orchestre Francis Bernard dont José Paz était le trompettiste et le chanteur. Depuis cette époque plusieurs milliers de danseuses et danseurs ont dansé dans cette belle salle au cours de 865 thés dansants. «Il faut dire que cette période, qui, espérons-le, durera encore quelques années, est vraiment une période dorée pour toutes les personnes retraitées amoureuses de la danse musette», se félicite le président.
Une vingtaine d'orchestres enchantent les thés dansants du mardi. Cette année, c'est une nouvelle formation qui animera le bal anniversaire qui aura lieu le mardi 24 avril puisque c'est le réputé et fameux orchestre Thierry Bonnefous qui sera de la partie.
Publié le 11/04/2018 à 07:42 | La Dépêche du Midi | G.D.
Le Troc'Plantes a pris racine
Troc Plantes, rendez-vous des amateurs de plantes rares ou insolites. / DDM
En créant un premier Troc'Plantes il y a neuf ans, Christophe Assalit espérait qu'il deviendrait un carrefour des talents et compétences horticoles autant que des échanges d'idées et de spécimens. C'est chose faite puisque la manifestation en est à sa neuvième édition. Ce samedi 14 avril, de 9 heures à 13 heures, la salle de l'Odéon - près de l'Auditorium-, accueillera peu de plantes fleuries communes comme dans les grandes enseignes mais plutôt des plantes de jardin assez rustiques, parfois des espèces ou variétés plus rares que l'on ne trouve pas forcément en jardinerie. «Le système de troc en général se développe un peu pour tous les secteurs et donc il est normal que cela soit pareil pour le jardin.
Cette journée permet d'échapper à la marchandisation à outrance, d'économiser des sous mais aussi et surtout peut-être de rencontrer d'autres amateurs et d'échanger des conseils», assure Christophe Assalit, jardinier chef à la mairie de Graulhet et animateur d'une association dédiée aux seuls cactus et succulentes. «Après un hiver particulièrement long et pluvieux et malgré un temps encore perturbé, le printemps est bien là. Les arbres développent leurs nouvelles feuilles, les bulbes et certains arbustes commencent leur floraison et les jardiniers ressortent leurs outils pour préparer la nouvelle saison. C'est donc l'occasion idéale de faire des échanges pour enrichir son jardin ou son potager et la bonne saison pour les plantations. Pour les plantes annuelles, il faut encore être prudent et mieux vaut ne pas être trop pressé, conseille le spécialiste.
Il est facile de diviser certaines plantes vivaces, de prélever des semis naturels ou bulbes en surplus pour en faire profiter d'autres amateurs. Certains ont des graines en trop ou ont déjà commencé leurs semis et disposent peut-être de trop de plants». Qu'elles soient d'intérieur ou d'extérieur, comestibles ou simplement décoratives, toutes les plantes sont les bienvenues au troc. «Enfin, si l'on n'a pas pensé ou pas eu le temps de préparer des plantes, il reste de nombreuses autres possibilités d'échange, comme les pots, outils divers et même des produits comestibles issus du jardin pour les gourmands; des confitures, et des gâteaux». Troc'Plantes réunit en moyenne une trentaine de stands et a enregistré plus de 200 visiteurs sur certains millésimes.
Publié le 12/04/2018 à 09:49 | La Dépêche du Midi |
Les cadets ont leur revanche
La joie d'une équipe qui gagne. / Photo DDM
Vainqueurs de trois petits points au match aller à Graulhet face à Mazamet, les chances des Graulhétois pour ce huitième de finale de championnat au pied de la Montagne Noire étaient minces, d'autant plus qu'en matchs de poule ils avaient perdu deux fois contre ce même adversaire. C'est une éclatante victoire, 16 à 3 qu'ont remportée les jeunes de Thomas Pégorer. «Très gros match. Nous connaissions le système de jeu de Mazamet et savions comment contrer l'équipe ! En étant sûrs de notre tactique, nous n'avons pas hésité à jouer et au final ça a payé ! Le mérite revient aux joueurs qui sont sérieux, pleins d'envie de bien faire et ça se concrétise. Ça faisait un moment qu'on ne battait plus Mazamet qui a fini premier de poule ! Les jeunes avaient à cœur de renverser la tendance ! Chose faite maintenant, place aux quarts de finale! «.
Hommage. Par une minute de silence, les joueurs, entraîneurs, dirigeants supporters et spectateurs de Graulhet-Valence-d'Agen ont rendu hommage à Bernard Bacabe, ancien joueur du Sporting et maire de Briatexte, décédé la semaine dernière.
Espoirs. Défaite 24 à 17 (bonus défensif) chez le premier de la poule, Nîmes. «Face à une grosse équipe de Nîmes, on fait une mauvaise première période où pendant les 25 premières minutes nous avons été absents défensivement et avons subi le jeu nîmois. Puis enfin nous refaisons surface par un essai transformé, mais prenons un essai de pénalité très sévère juste avant la mi-temps (24 à 10). La deuxième mi-temps sera nettement à notre avantage pour finir sur un score de 24 à 17. Beaucoup de regrets par rapport à cette entame de match qui nous prive d'un meilleur résultat», résume Olivier Planès. «On paye aussi le nombre de blessés ou absent en équipe 1 qui fait que nous ne sommes partis qu'à 20 joueurs. Même si nous sommes quand même contents pour les jeunes à qui cela a permis d'intégrer la première. Maintenant, réception de Vienne dimanche à 15 heures avec pour seul objectif la victoire pour ne rien regretter et on attendra le résultat des autres matchs pour la qualification. On aura besoin de monde à Pélissou» , lance Romain Balayé.
Publié le 12/04/2018 à 07:51 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Bilan positif pour le dispositif «Garantie jeunes»
C'est au foyer Léo-Lagrange qu'a été lancé le dispositif après une période d'expérimentation /Photo DDM, arch.
Le dispositif «Garantie jeune» permet d'accompagner tout jeune en situation de précarité. Depuis janvier, il a atteint son rythme de croisière avec une promotion par mois à Graulhet, après un rythme bimestriel. Depuis la phase d'expérimentation, il a concerné à Graulhet 165 jeunes depuis novembre 2016.
La méthode employée est innovante à plus d'un titre, s'appuyant sur le potentiel et les capacités de chaque jeune. Chaque promotion débute par quatre semaines d'accompagnement collectif. «On travaille d'abord sur leurs compétences et à les accompagner vers une plus grande autonomie sur tous les champs de la vie quotidienne avec différents ateliers sur la santé, la mobilité, la culture, la citoyenneté, la culture, entre autres, avec l'intervention de partenaires», explique Véronique Laforgue, coordinatrice du dispositif. Si l'accompagnement est ensuite individuel, le groupe se retrouve une fois par mois. «Cela leur permet de se retrouver, de créer un réseau, de voir ce qu'ont accompli les autres membres de la promotion et de se motiver», souligne Véronique Laforgue.
Après un premier groupe de 14 personnes en 2016 à titre expérimental, 106 jeunes ont été accompagnés en 2017 et déjà 45 cette année.
Le dispositif se basant sur les qualités parfois insoupçonnées qu'ils possèdent déjà s'adresse habituellement aux jeunes âgés de 18 à 25 ans ayant quitté l'école et sans emploi ou formation. A l'heure du premier bilan, on compte 52% de sorties positives, c'est-à-dire avec un emploi ou bien une formation diplômante.
«L'objectif est avant tout l'accès à l'autonomie. Parfois on n'a pas encore basculé sur le volet professionnel mais on a pu développer les compétences du jeune et lui redonner confiance en lui», explique Véronique Laforgue. C'est la raison pour laquelle il s‘inscrit pour une durée de 12 mois et ne s'interrompt pas même si le jeune a trouvé un emploi dans ce laps de temps, le dispositif allant bien au-delà du simple accompagnement vers l'emploi.
Publié le 13/04/2018 à 07:41 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
Impôts locaux : les taux des trois taxes restent inchangés
La mairie de Graulhet où s'est déroulé le dernier conseil municipal./ Photo DDM
Hier soir, le budget de la commune était à l'ordre du jour du conseil municipal qui s'est déroulé en séance publique. Les élus ont eu à examiner les comptes de 2017, voter les taux des impôts locaux pour 2018 après avoir examiné le budget.
Les comptes de gestion et le compte administratif pour l'exercice 2017 ont fait état d'un déficit global de 632 837 €. Du côté du fonctionnement, le compte de l'année dernière présente un excédent de 1 784 456,22 € pour un déficit d'investissement de 2 417 293,22 €. Cette somme s'explique pour presque sa totalité par un déficit reporté de l'exercice précédent de 2 223 203,82 €. L'excédent dégagé durant 2017 a été réparti pour 750 000 € sur le compte de réserve et a été reporté pour un peu plus d'un million d'euros.
Après l'adoption de ces comptes, l'assemblée avait ensuite à voter les taux des trois taxes communales (taxe d'habitation, foncier bâti et foncier non bâti). Dans un contexte de baisse des dotations de l'État la municipalité s'était engagée à ne pas augmenter la fiscalité locale tout en poursuivant ses investissements.
Après trois années de «plan d'effort partagé» qui se situe à trois niveaux (baisse des charges générales, du poste des personnels et des subventions aux associations), c'est un «plan d'effort valorisé» qui a été présenté le mois dernier en conseil municipal lors du débat d'orientation budgétaire. Ce nouveau plan pluriannuel vise à valoriser les marges dégagées par le plan précédent.
Aussi, dans la droite ligne de la politique menée jusque-là, il a été proposé de maintenir ces taux, à savoir 12,68 % pour la taxe d'habitation, 33,62 % pour le foncier bâti et 120,34 % pour le foncier non bâti. Les élus n'ont en revanche aucun pouvoir quant au calcul des «bases» à partir desquelles sont calculés les montants des impôts dont les citoyens auront à s'acquitter.
Les comptes administratifs de l'exercice 2017 et le budget primitif de 2018 sont disponibles sur le site de la ville.
Publié le 14/04/2018 à 08:16 | La Dépêche du Midi | G.D.
Vacances de printemps, c'est encore mieux à la Courbe
Des jeux adaptés à tous les âges sont dispos durant quinze jours. / Photo DDM
Du lundi 16 au vendredi 27 avril, l'Amicale laïque propose d'accueillir les enfants pour des vacances actives au centre de loisirs de la Courbe. 15 ha propices aux activités pédagogiques qui permettent aux enfants de sortir de leur cour d'école goudronnée. Ian Nespoulous et son équipe ont pensé un programme adapté aux 3-6 ans sur les traces de Yakari, avec des jeux sur le thème au centre, spectacle, kermesse, loto, chasse aux œufs, mais aussi des sorties au club de poney ou à la ferme pédagogique.
Pour les 6-12 ans, le thème en sera «Vive le printemps». Au programme, jeux, kermesse, grillades, fabrication de tacos, visite du centre de secours et au zoo de Montredon-Labessonnié. Ces vacances seront agrémentées, d'une rencontre ORNI (objets roulants non identifiés ) le jeudi 26 avril à la ferme attenante au centre. Les deux catégories d'âges participeront à une course en équipage chronométrée et une course lancée avec ensuite un goûter offert par les Francas du Tarn.
«Les accueils de loisirs qui souhaitent participer doivent apporter une draisienne customisée et constituer une ou des équipes. Une équipe est composée de quatre enfants. Un à un les enfants vont effectuer un parcours et passer le relais au suivant. Ne pas oublier le casque! Les supporters sont les bienvenus , ils peuvent se déguiser et faire de la musique ou du bruit pour encourager les équipes», précise Frédéric Marty, de l'Amicale laïque.
Un château gonflable et un trampoline géant seront utilisables durant toute la durée des vacances. Parmi les nouveautés, l'Amicale laïque prévoit que les enfants maternelles (3/6 ans) de Briatexte / Saint-Gauzens / Puybegon peuvent désormais prendre le bus de Briatexte matin et soir, comme les enfants élémentaires. Pour Graulhet, un ramassage en bus est prévu sur divers points de la ville.
Publié le 15/04/2018 à 12:21 | La Dépêche du Midi | Propos recueillis par G.D.
Jacques Larrue: «Une ode à la cuisine ancestrale»
Le livre de Jacques Larrue est disponible à la Maison de la presse. / Photo DDM
Quel est votre passé de Graulhetois ?
Malgré 34 ans dans le Var et en habitant maintenant à Nasbinals en Aubrac, je n'ai jamais cessé, au fond de moi, d'être graulhétois. C'est mon côté fidèle et obstiné. Comme a chanté Ferrat «Nul ne guérit de son enfance». Graulhet je l'ai en moi. C'est moi. Même si je souffre de voir ce qu'il est devenu en 40 ans. C'est d'ailleurs un peu ma faute puisque j'en suis parti. Et quand on part… On la ferme ! Mais je l'ai quitté parce que je n'avais plus de possibilité de boulot ici.
Votre parcours professionnel et personnel ?
À 16 ans je «tombais des cuves» à la SOCOP. J'ai entamé ma carrière de journaliste à Midi Olympique à Graulhet, puis à Toulouse. J'ai été recruté par Var Matin qui recherchait un spécialiste de rugby. Cela a duré 27 ans, j'ai couvert quatre Coupes du monde, 20 Tournois, des centaines de matches. Quelques Graulhet – Toulon. Pas assez à mon goût ! Je rêvais d'une finale en 1986 mais les deux ont perdu contre Toulouse et Agen. Bref ! en 2009 j'en ai eu marre. Et du rugby gangrené par le pognon, annexé par les étrangers. Et de la presse, elle aussi plus du tout à mon goût.
Pourquoi ce livre ?
Quand j'étais môme je m'endormais avec un ballon de rugby dans les bras, après avoir écrit poèmes et «romans». Ma grand - mère (des Peseignes) et ma mère (de Saint-Jean) m'ont donné une troisième passion : la cuisine. Ce sont donc tous ces moments intimes, de sensations olfactives, de connivences effectives qui ont alimenté mon imaginaire et se sont mis à mijoter. J'ai régalé les miens durant 30 ans avant de me décider à ouvrir un restaurant. Avec les produits d'Aubrac. À Toulon. Je me suis dit qu'il pouvait être intéressant de faire le récit en unissant les trois. Romancé avec Mémé, authentique avec Maman et Aubrac-sur-mer. Ce n'est pas un livre de recettes, Georges Ravari et Vergnes ont fait ça tellement mieux. C'est une ode à la cuisine ancestrale où l'instinct et la passion guident le geste. Juste. Enfin, je l'espère !
Publié le 15/04/2018 à 10:32 | La Dépêche du Midi | V.V.
Claude Archelon: «Restaurer cette mégisserie, c'est la folle aventure d'une vie»
L'immense mégisserie de «La Maysou» que Claude Archelon a décidé de restaurer./ Photo DDM, Marie-Pierre Volle.
Une superficie de 5 800 m2 au sol. Et on ne parle pas des immenses pièces aux étages, de ces multiples couloirs, de ces dépendances. Une usine, une mégisserie des temps anciens, au doux nom de «La Maysou», laissée à l'abandon à Graulhet. À l'abandon ? Plus aujourd'hui. Deux hommes ont décidé de se lancer dans un projet pharaonique, onirique. Restaurer ce temple industriel pour lui donner une seconde vie, une deuxième chance.
«C'est vrai que l'idée peut paraître un peu folle. Pas pour nous. Je sais que dans trois-quatre ans, tout sera terminé.» Claude Archelon se tient face à l'immense bâtiment central de sa propriété. «Ici, il y a eu jusqu'à 300 employés au temps de sa splendeur. On y a fabriqué du cuir de qualité pour les grandes marques de la mode parisienne.»
980 000 euros de travaux
La mégisserie de la Maysou est située à moins d'un kilomètre du ciné et de la médiathèque de Graulhet, sur le bord du Dadou. «Le cadre est superbe même s'il reste beaucoup de boulot.» Il y voit déjà sa future salle de danse, des pièces lumineuses, pourquoi pas des panneaux solaires et, au rez-de-chaussée, un centre d'affaires pour générer un vrai business (lire ci dessous).
Claude a fait ses comptes. Entre l'achat et les travaux, il table sur une dépense 1,4 million. «Et je ne demande ni ne veux aucune subvention. Nous voulons rester libres, ne pas devoir quelque chose, que l'on ne nous impose pas des idées.»
Quand on entre dans cette immense friche industrielle, on se rend compte de la démesure du projet.
Un lieu de culture
«Tout est calculé, programmé. Vous verrez, on va réaliser un bel ensemble harmonieux.» Dans l'une des dépendances, le second pilier du projet, Alexis Fontoratio, s'occupe des nombreux animaux qui ont pris possession de l'espace. Ce nom n'est pas inconnu. Depuis des années, il arpente les scènes de France et de Belgique en revisitant les grands titres de la chanson française. Il est aussi le sosie officiel de Polnareff.
«On se connaît depuis tellement d'années. J'étais déjà son producteur à 22 ans. Diable. Cela fait plus de trente ans.»
Claude pénètre dans une immense pièce qui servait à la production du cuir.
«Le site a longtemps été la propriété d'un Américain du nom de Flyn. Il avait investi à Graulhet pour le savoir-faire des ouvriers. Et d'après les écrits que l'on a pu trouver, il faisait partie de ces patrons qui faisaient attention à ses employés. Non pas par philosophie sociale, mais en bon Américain, il savait qu'un ouvrier bien dans son usine, produit plus et mieux.» Une histoire que Claude et Alexis ne veulent pas voir tomber aux oubliettes.
Un film en préparation
«C'est un patrimoine industriel incroyable. Du coup, on a aménagé une pièce spéciale avec trois caméras pour filmer leur témoignage et monter un film que l'on présentera lors de certaines soirées.»
Des idées, Claude et Alexis en ont en stock. À chaque étage, une logique, une conception. On a prévu une salle de danse, de chant, de spectacle. Mais aussi réduire et détruire certains blocs pour des raisons d'économie.
Au fait. Comment ces citoyens belges sont venus s'installer dans le centre du Tarn. ? «Tout a commencé avec Martine Caussé qui depuis des années travaille sur Gaillac et Graulhet avec son association Star-Diams (ex-troupe d'Yves Duteil.) Un jour, je l'ai rencontrée à Périgueux lors d'un spectacle d'Alexis. Puis nous sommes venus la voir ici. On n'est plus jamais reparti», admet Claude.
À Graulhet, il y a du beau, du très beau
Dans l'entrée, une fontaine a été réhabilitée. Dans le bac, des carpes font les quatre coins. «Nous avons aussi, en contrebas sur le Dadou, deux cygnes blancs.»
Pourquoi Graulhet ? «Je suis fatigué d'entendre dire qu'ici il n'y a rien, que la ville est figée. C'est faux. Nous sommes nombreux à venir investir. Dans le nord de la France et surtout à Paris, on dit «Graulet». Ça m'énerve. Il y a du beau, du très beau ici. C'est pourquoi, avec Alexis on investit nos deniers et notre temps dans cet immense bâtiment. On n'est pas là de passage mais pour rester. Restaurer cette mégisserie, c'est l'histoire folle d'une vie, de notre vie.»
En continuant le long tour du propriétaire, on y découvre une ancienne chaufferie qui va devenir un jardin d'hiver. À côté, une future salle de danse.
«Ça va être un endroit génial, vraiment, où on fera tout pour pousser les jeunes qui n'ont aucune attache avec le monde artistique à venir nous voir et découvrir tout ce que la danse, le chant, la scène peuvent leur apporter pour leur vie future», savoure par avance Claude qui rappelle que leur école de chant cartonne déjà depuis pas mal de temps. «On a entre 60 et 80 gamins en permanence à nos cours.»
Allez ! Entre rêve et réalité, il y a des milliers d'heures de travail. Mais la motivation est là. L'envie aussi. La passion surtout.
Claude et Alexis sont à la recherche de témoignages d'ouvriers de cette mégisserie de La Maysou. Vous pouvez les joindre au 07 83 47 76 58 ou par mail : assmegisseriemaysou@free.fr
A la recherche de donateurs
Si une partie non négligeable des fonds pour la restauration vient de Claude et Alexis, réaménager une telle usine demande une levée de fonds importants.
«La totalité des travaux s'élève à 980 000 euros. L'achat de la bâtisse est déjà entièrement réglé», confie Claude.
Alors, comme souvent, il faut aller trouver de l'argent ailleurs.
«Après trois ans de procédure, nous venons d'obtenir notre inscription à la Fondation du Patrimoine, organisme privé reconnu d'utilité publique, avec l'accord des Bâtiments de France», confirme le propriétaire. La chose est d'importance.
«Cela nous permet de délivrer des reçus fiscaux pour les dons perçus qui ouvrent droit à des réductions d'impôts. Pour cela, il faut aller sur le site de la Fondation du Patrimoine avec l'inscription «association Mégisserie de la Maysou.»
N'oublions pas que ces dons sont déductibles à hauteur de 60 % du don. «On va tout faire pour démarcher ces personnes, ces chefs d'entreprise, pour qu'ils nous aident dans ce projet.» Très bientôt, ils lanceront leur collecte sur le site de financement participatif «dartagnan».
Conférences, réunions et centre d'affaires
Mais Claude et Alexis ne veulent pas en rester là. «Je réfléchis à un cadeau pour chaque donateur qui serait fait avec du cuir graulhétois.» Autre projet. «Nous avons décidé de faire du rez-de-chaussée un espace de conférences, de réunions mais aussi et surtout un centre d'affaires.» C'est-à-dire. «Il faut sortir des carcans traditionnels. J'ai beaucoup voyagé. Vous savez, dans les pays anglo-saxons, il n'est pas rare de réunir des chefs d'entreprise qui se présentent mutuellement leurs produits pour les faire connaître du plus grand nombre. C'est cela que je veux réaliser ici à Graulhet, avec des gens venant de partout. Et vous verrez, on y arrivera», appuie Claude. Grâce à son réseau tissé depuis 30 ans, Alexis et Claude espèrent attirer de nombreux partenaires qui en passant pourraient s'intéresser à la restauration de son usine. «Tout est lié. Il faut le vouloir, avoir l'énergie et surtout croire que c'est possible», conclut Claude Archelon.
Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
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