Toulouse : La guerre de 1914-1918

6/11/2018



 
Toulouse et la guerre


Toulouse - Hôpital complémentaire N° 35

Toulouse est indirectement touchée par la guerre car elle ne se trouve pas sur les lignes de combat, mais très vite participe à l'effort de guerre.
La gare Matabiau devient un « théâtre de la guerre » : les hommes partent au Front, les réfugiés de guerre sont conduits dans des camps, les troupes étrangères et coloniales passent pour rejoindre les zones de combats. Des hôpitaux complémentaires et auxiliaires s'improvisent dans des locaux de la ville, coordonnés par l'administration municipale. Très vite, des prisonniers de guerre rentrent dans la ville et sont mis au travail pour collaborer à l'économie de guerre. Des œuvres de guerre s'organisent.
Le 11 novembre 1918, la signature de l'Armistice suscite la joie dans les rues de Toulouse.


Toulouse : Retour du 17ème corps (9 août 1919)

Le grand jour du retour des troupes victorieuses arrive : le 9 août 1919, la mairie fait ériger un cénotaphe sur la place du Capitole en hommage aux poilus, aux victimes et aux morts. Pour mieux se souvenir, les Toulousains participent spontanément à l'érection d'un grand nombre de monuments aux morts dans les quartiers (79), qui accompagnent l'initiative municipale du grand monument du cimetière de Salonique. Les monuments des quartiers sont offerts à la mairie dès leur inauguration par le maire.

Après la guerre


Toulouse pendant la guerre : Sortie de l'Arsenal

Au lendemain de l'Armistice, Toulouse, à l'instar du pays, hésite entre la joie célébrant la victoire, qui connaîtra son apogée avec le retour des troupes, et le deuil de tous ses enfants qui ne reviendront pas et dont elle honorera le souvenir. En tant que ville de l'arrière, elle n'a pas connu directement de destructions ; et pourtant sa physionomie, son économie ont été profondément bouleversées par ce conflit qui s'achève. 
Une grande industrie de fabrication de poudre et de munitions s'y est développée sous l'impulsion de l'État ; des quartiers entiers ont été mobilisés à l'Arsenal, la Cartoucherie et la Poudrerie, qui s'est étendue bien au-delà de l'île de Braqueville, sur la rive gauche de la Garonne.


La guerre 1914 à Toulouse : Les blessés

Cette expansion a entraîné dans son sillage des opérateurs privés qui se sont lancés dans la production de matériel militaire. C'est le cas de Pierre-Georges Latécoère qui a installé ses usines de construction aéronautique dans le quartier de Montaudran en 1917. Mais à la fin de cette année 1918, il faut déjà envisager la reconversion de ces industries de guerre.
Il faut aussi penser aux 4,3 millions de blessés que le conflit a laissés derrière lui. Véritable ville-hôpital entre 1914 et 1918, Toulouse va utiliser son expérience dans l'organisation des politiques de santé publique, aidée en cela par les médecins de retour du front.
(Source : Archives municipales Toulouse)


"La France au sortir de la guerre", exposition au Conseil départemental de la Haute-Garonne / Photo FB, Archives départementales Haute-Garonne 

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