Rugby Top14 : Le CO en finale

27/5/2018


Castres : Le retour des héros / Photo DDM, BM

"Quand tu joues au CO, tu représentes Castres, mais également Gaillac, Graulhet, Lavaur..."


Castres jouera la finale du Top 14 contre Montpellier, une finale 100 % occitane  / Photo DDM, Xavier de Fenoyl


Castres cuit le Racing à l'étouffée et s'offre une finale au Stade de France / Photo DDM, Xavier de Fenoyl


La mêlée héroïque du CO estampillée Pro D2 ! / Photo DDM, Xavier de Fenoyl


Capitaine ou flanker, Mathieu Babillot fait l'unanimité / Photo DDM, Xavier de Fenoyl


Urios : «Nous sommes fiers d'avoir réalisé cela !» / Photo DDM, Xavier de Fenoyl


Depuis quand Castres n'était pas retourné au Stade de France ? Depuis 2014. / Photo DDM, Xavier de Fenoyl


Toute une ville en liesse a fêté la victoire de son équipe d'irréductibles Castrais / Photo DDM, Br. M.


Castres, cette équipe que personne n'imaginait en finale, affrontera Montpellier : l'Occitanie au sommet ! / Photo DDM, Lnr



"Quand tu joues au CO, tu représentes Castres, mais également Gaillac, Graulhet, Lavaur... Il y a un vivier énorme, et quand tu joues les ténors, tu es fier de défendre le Tarn." (Antoine Tichit)


 

Publié le 29/05/2018 à 21:34   | La Dépêche du Midi |  Eric Théron

Le Castres Olympique cultive sa fibre tarnaise

Le club finaliste n'est pas seulement la vitrine d'une ville, mais de tout un département.


Antoine Tichit fait partie de ces joueurs qui revendiquent leur appartenance tarnaise./ Photo DDM, Emilie Cayre

Cinq joueurs du CO sont nés dans le Tarn. Une spécificité qui renforce le côté atypique du club, de plus en plus ancré sur son territoire.

Antoine Tichit et Geoffrey Palis à Gaillac, comme Mathieu Bonello en son temps, Yannick Caballero et Florian Vialelle à Castres, Baptiste Delaporte à Labruguière… Le CO compte cinq joueurs natifs du Tarn, tous passés par les diverses sélections tarnaises et le centre de formation local. Sans compter Mathieu Babillot, qui a débarqué sur les bords de l'Agout à l'âge de 10 ans et Rodrigo Capo Ortega, le plus Castrais des Uruguayens, au club depuis 2002 et qui envisage de prendre sa retraite dans la sous-préfecture du Tarn (le plus tard possible). Il n'est pas rare de les voir arpenter les mains courantes de Laborie à Gaillac ou supporter Sor Agout, club de cœur de Yannick Caballero.


Il n'y a pas que les pros du CO qui joueront samedi une finale au stade de France, il y a aussi nos Crabos qui affronteront Grenoble en lever de rideau / Photo FB, CO

Une proximité naturelle
Comme dans bien d'autres domaines, le Castres Olympique fait là aussi figure d'exception dans un Top 14 où les étrangers de renom voire les mercenaires se comptent par légions.
À chacune de ses rares interventions médiatiques, Antoine Tichit n'oublie jamais d'évoquer sa ville et ses supporters. Une proximité naturelle. C'était encore le cas samedi soir. «On a rendu fier tout un peuple et j'imagine la ‘'mongolie‘' que ça va être ce soir. On aura besoin d'eux au Stade de France.»

Très imprégné par la philosophie du club, le pilier du CO n'hésite pas à monter au créneau pour plébisciter la formation du cru. «Les jeunes, c'est notre fonds de commerce, il faut qu'ils prennent de l'ampleur sous le maillot castrais. Quand on arrive à les garder, on peut rivaliser…»


Entraînement délocalisé du CO à Graulhet / Photo FB, Mairie Graulhet

100 % région
C'est toute l'ambition de Michel Giacomini, ami de vingt ans de Christophe Urios à l'époque où celui-ci exerçait comme éducateur au comité du Tarn et responsable du centre de formation jusqu'à l'année dernière. «Avec Christophe, on est convaincus qu'on doit se rapprocher des ‘‘petits clubs''. On a mis en place une convention baptisée 100 % région, signée avec une dizaine de clubs du département, Lavaur, Graulhet, Gaillac, Mazamet, Lacaune, Sor Agout l'Aviron Castrais… Ils nous envoient leurs meilleurs éléments et les jeunes qu'on ne garde pas à la sortie du centre de formation alimentent ces clubs, notamment Lavaur et Graulhet. On a des relations privilégiées avec les éducateurs. ça se fait proprement.»

Le CO n'a pas d'autre choix que d'être «très fort sur son territoire» pour échapper aux tentacules hégémoniques du Stade Toulousain, longtemps prophète en Midi-Pyrénées. Et qu'Antoine Tichit se rassure, ça marche.
Samedi soir, au Stade de France, en lever de rideau de leurs aînés, les Crabos du Castres Olympique joueront la finale de leur championnat face à Grenoble (17h30). De quoi alimenter en continu la filière castraise.


 

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