Graulhet : Rétro Novembre 2017 -2-
GRAULHET : Du Bruc à Ricardens
Graulhet : Rétro Novembre 2017 -2-
Publié le 16/11/2017 à 08:25 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Quel avenir pour la station d'épuration ?
Une solution devra être trouvée d'ici 2020./ Photo DDM
La ville de Graulhet dispose d'une Step (station d'épuration) mise en service en 1991, initialement dimensionnée pour traiter une charge de pollution de 300 000 équivalents habitants. À ce jour, les activités de production et de distribution de l'eau potable, ainsi que la collecte et le traitement des eaux usées sont gérées par une régie municipale autonome, la RMEA.
La Step de Graulhet a été conçue pour traiter à la fois les eaux usées des particuliers et des industriels, la Chambre syndicale des patrons mégissiers ayant notamment participé aux investissements nécessaires à la création du collecteur industriel et de la Step.
Afin de compenser la baisse d'activité industrielle de la commune, la RMEA s'est dotée, il y a 5 ans, d'une unité de dépotage ultramoderne et fonctionnelle, permettant de mieux répartir la charge à traiter entre les pollutions d'origines domestiques, les pollutions issues des mégisseries et industries graulhétoises et les effluents industriels divers générés en région Occitanie dont notamment les effluents des industries agroalimentaires, vinicoles, chimiques et pharmaceutiques.
«Aujourd'hui notre usine traite une charge de pollution équivalente à 60 000 habitants. Nos finances sont bonnes, mais demeurent fortement dépendantes des activités industrielles et de leur croissance. D'autre part, des modifications structurelles devront être imaginées pour permettre l'application de la loi NOTRe du 7 août 2015, qui prévoit le transfert des compétences «eau et assainissement» vers la communauté d'agglomération à compter du 1er janvier 2020. Cette échéance est applicable à toutes les communautés de communes et à toutes les communautés d'agglomérations», explique John Dodds, délégué en charge de la distribution de l'eau potable et administrateur de la Step. Partie «eau et assainissement» étant intégré à l'ensemble des activités du site, les personnes qui en ont la charge vont devoir, comme lors des modifications de la capacité de la Step, faire à nouveau preuve d'imagination. Le compte à rebours du transfert est déjà amorcé.
Publié le 17/11/2017 à 08:21 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
500 abonnés privés de gaz au petit matin
Le collège Louis-Pasteur a été impacté par la coupure de gaz./ Photo DDM, J-C C
Un demi-millier d‘abonnés ont été victimes hier matin d‘une coupure de gaz suite à un incident survenu sur le réseau.
C‘est vers 2 heures du matin qu‘est survenu l‘incident sur le réseau d‘alimentation en gaz de la ville, impactant plus de 500 abonnés. Bien entendu les équipes de GRDF qui peuvent être jointes par téléphone au 0 800 47 33 33 ont été mobilisées en vue d‘un «rétablissement de l‘alimentation au fil de la journée».
La ville bénéficie d‘un réseau de chaleur à partir du bois de récupération géré par Trifyl. Il n‘y avait donc aucun souci pour les HLM de Crins, le lycée, la piscine, la crèche, la maison de retraite, le gymnase, la médiathèque, La Poste ou le Foyer Léo-Lagrange.
Matinée banalisée à Louis-Pasteur
Outre les particuliers, plusieurs bâtiments publics ont été touchés, dont le collège Louis-Pasteur. C'est au petit matin que le personnel de cuisine s'est rendu compte de la panne. «Nous avons averti les familles avec l'espace numérique de travail mais aussi l'envoi en masse de SMS pour ceux qui nous ont donné leur numéro de téléphone portable», explique Valérie Charpin, principale du collège. En apportant leurs enfants au collège les parents ont aussi été avertis de la suspension des cours le matin.
Sur près de 500 élèves demi-pensionnaires seule une trentaine était présente à la cantine. «Le personnel a improvisé un repas froid et bien entendu les parents seront remboursés», souligne la principale. C'est vers 11 h 30 que le gaz est revenu. Les parents ont été informés de la reprise des cours l'après-midi pour les élèves pouvant revenir dans l'établissement scolaire.
Certaines écoles comme celle d'En Gach ont aussi été touchées. Après deux heures durant lesquelles la température à l'intérieur du bâtiment, rénové et très bien isolé, a été moindre que d'habitude tout est rentré dans l'ordre en fin de matinée.
Publié le 18/11/2017 à 09:47 | La Dépêche du Midi | G.D.
Une nouvelle équipe pour le Secours catholique
Nicole Joqueviel, 40 ans de présence active au Secours catholique, ne fait plus partie de l'équipe. / DDM.G.D, archives.
«L'ancienne équipe de bénévoles du Secours catholique cesse son activité sur le secteur Graulhet-Briatexte. Une page vient de se tourner mais la page n'est pas «blanche». Elle est remplie de souvenirs, d'anecdotes, de moments fraternels et conviviaux. Merci à chacun d'entre vous pour le chemin parcouru ensemble, aux bénévoles qui se sont investis et aux généreux donateurs qui nous ont fait confiance. Nous souhaitons bonne route à la nouvelle équipe». C'est par un communiqué laconique que Nicole Joqueviel a fait état de 40 ans d'implication et de responsabilité au Secours catholique, de présence, de dépannage et de réconfort aux personnes en besoin, quasiment 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Un départ envisagé comme une reconstruction ou refondation par Charles-Yves Peronne, animateur du territoire Tarn Sud, qui précise que le présent ou futur du Secours catholique de Graulhet se réfléchit dans un souci partagé avec le père Rigaud, curé de Graulhet ; Brigitte Canadas, vice-présidente du Secours catholique du Comité diocésain du Tarn, et lui-même.
«Sur Graulhet, les bénévoles du Secours catholique présents depuis longtemps ont fait du bon travail en concentrant surtout leurs actions sur des aides matérielles mais aussi avec le souci de pallier la solitude et l'isolement de personnes précaires et fragiles. Que les bénévoles soient publiquement remerciés pour tout ce qu'ils ont fait jusqu'ici et la flamme qu'ils ont entretenue», conçoit C.-Y. Peronne, chargé de mettre en place cette nouvelle équipe». Le Secours catholique est appelé à inventer un nouveau chemin, soit en lien avec la paroisse, soit ouvert aux partenariats, afin de répondre aux défis des pauvretés économiques, sociales, culturelles, spirituelles du territoire La délégation pour le Tarn et l'Aveyron s'est fixé 3 priorités : privilégier un accompagnement fraternel, travailler pour la défense des droits et pour le bien commun en partenariats et dynamiser les territoires de vie pour répondre au plus près des besoins des personnes».
Avant de conclure en lançant un appel à ceux qui voudront bien s'investir dans le projet. «Pour travailler à ce chantier qui s'inscrit dans le droit fil des appels de notre pape François, du projet national du Secours catholique et du projet de délégation Tarn Aveyron, nous faisons appel aux bénévoles qui voudraient nous rejoindre avec leurs idées, leurs compétences, leurs talents, leur envie de s'investir, leur désir d'être utile».
Publié le 21/11/2017 à 08:17 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Remise des diplômes à Clément-de-Pémille
C'est au lycée que les élèves sont venus chercher le précieux sésame. / Photo DDM
C'est avec plaisir que les anciens élèves du lycée ont répondu à l'invitation de ce dernier qui a organisé vendredi dernier une remise des diplômes, une occasion de féliciter les anciens élèves, de se retrouver, mais aussi de suivre leur parcours scolaire ou professionnel.
Tous les lauréats de tous les diplômes de toutes les filières étaient conviés à ce rendez-vous.
Près de la moitié d'entre eux sont revenus au lycée. «Les élèves de commerce et de vente sont de Graulhet et des environs. Pour ce qui est de la filière mécanique moto, nous accueillons des élèves de toute l'académie et pour la bijouterie de plusieurs régions», explique Gregory Bailleul, proviseur adjoint du lycée.
Dans le secteur tertiaire le lycée compte une filière bac pro commerce et une filière bac provente avec pour cette dernière une spécialité post-bac dans le e-commerce.
La cérémonie de remise des diplômes permet de mettre en exergue toute la richesse de l'établissement qui compte des filières très diversifiées et une préparation à des diplômes allant du CAP à l'enseignement supérieur.
Un suivi des élèves
«À l'issue de la remise, la collation permet d'avoir un moment d'échanges et de suivre leurs poursuites d'études. On a besoin d'avoir ce suivi, de savoir ce à quoi ils se destinent», souligne Grégory Bailleul. Les enseignants sont eux aussi attentifs aux discussions qui ont lieu à l'occasion de ces échanges informels. «On leur demande quelles sont leurs difficultés et on essaie de mettre en place des choses dans l'établissement pour préparer nos élèves à la poursuite d'études qui sont loin d‘être simples», confie Mme Serrano, professeur de vente. Si l'organisation de l'évènement a été particulièrement soignée, c'est qu'elle a été confiée aux premières années de bac pro-vente et commerce. Elle fait d'ailleurs partie d'une de leurs épreuves avant que, dans 2 ans, ils ne soient à leur tour les invités de cette cérémonie solennelle.
Publié le 22/11/2017 à 08:46 | La Dépêche du Midi |
Ju-jitsu pour apprendre à se défendre
Le ju-jitsu, ou art de la souplesse, est le plus ancien des arts martiaux japonais / Photo DDM
Un sport de défense praticable en douceur par tout le monde, plutôt entre 18 et 70 ans, et sans danger. C'est ainsi que Philippe Barthès, président du Judo Club, qualifie une discipline parallèle qui a ses adeptes regroupés lors des cours du lundi et vendredi soir dans la salle dédiée aux arts martiaux, dans le complexe Primault. C'est Gilbert Raymond qui les dispense en accueillant les nouveaux venus pour une première approche de ce sport qui peut se faire en simple survêtement. «Le ju-jitsu, ou art de la souplesse, est le plus ancien des arts martiaux japonais. À l'origine, technique secrète du guerrier, il s'est enrichi autant dans sa forme que dans son contenu jusqu'à devenir un art de détente et d'autodéfense accessible à tous».
Publié le 22/11/2017 à 07:50 | La Dépêche du Midi | G.D.
La bourse aux jouets et cadeaux a trouvé sa salle
Trois salles en un an, l'Agecos espère s'établir à l'Odéon. / DDM. archives G.D.
La salle de l'Odéon, en plein centre-ville, avec du parking autour. C'est là que l'Agecos, ou Association graulhétoise économie et social, organise sa traditionnelle bourse aux jouets et objets la semaine prochaine. «Ce sera la deuxième fois que la mairie nous attribue cette salle qui convient très bien à notre bourse. Jusqu'à aujourd'hui, après le déménagement du foyer Léo-Lagrange vers le préau du stade pour l'Odéon, les gens qui viennent habituellement étaient un peu perdus. Cette attribution, qui semble définitive, nous convient et leur convient aussi», assure Jeanine Mardon qui préside aux organisations de l'association, créée il y a une trentaine d'années. Lundi 27 et mardi 28 novembre, entre 10 heures et 18 heures, les gens pourront porter les objets, cadeaux, bijoux et autres jouets en bon état.
Les bénévoles de l'Agecos - elles sont une grosse trentaine mobilisable - vont les récupérer, les répertorier, les étiqueter après avoir défini le prix avec le vendeur, puis les ranger sur les tables par catégories. «Le prix doit être modique. N'oublions pas que la bourse est à but social», rappelle la responsable. Même les gros volumes peuvent être proposés, à la condition que ce ne soit pas par petite annonce interposée, affichée sur un tableau réservé à ces objets. Mercredi de 10 heures à 18 heures et jeudi de 10 heures à 17 heures, les deux journées seront consacrées à la vente avec conseil aux clients potentiels de se munir d'une ou deux grandes poches pour emporter leurs achats. «Il y a eu une baisse ces dernières années. Peut-être le fait de la multiplication des vide-greniers, mais ça repart à la hausse depuis la dernière bourse. Celle aux jouets, cadeaux et objets de Noël est aussi fréquentée que celle de l'automne où les gens viennent trouver des vêtements chauds à petit prix. En général, 40 à 50 % des articles trouvent preneur». Vendredi 1er décembre, les invendus seront restitués entre 14 heures et 16 heures.
La carte d'adhérents à l'association, qui coûte 5,50 €, est obligatoire pour tous les vendeurs et pour un maximum de 25 objets ou jouets. Pour cette bourse d'avant Noël, ce sont les cadeaux et surtout les bijoux qui sont le plus recherchés. «Certains viennent des alentours et d'un rayon d'une trentaine de kilomètres, les bourses de ce volume étant rares dans le secteur». Des gens de toutes conditions sociales, paraît-il.
Publié le 23/11/2017 à 08:38 | La Dépêche du Midi |
Belle victoire des cadets
Les cadets à la manœuvre contre l'Aviron castrais./ DDM G.D.
Cadets. Ils ont battu l'Aviron castrais, 44 à 0. «Match intéressant. Nous avons su nous reprendre des erreurs de la semaine dernière, le manque d'agressivité, la baisse d'intensité. Des choses à travailler mais c'est bon pour la suite», assure Thomas Pegorer. Quatre essais en première mi-temps, un des avants, trois des trois-quarts, la domination a été constante.
Décès. Celui de Jean Satgé, éducateur et entraîneur de l'équipe 1 dans les années 50-60, à l'âge de 96 ans.
Publié le 23/11/2017 à 08:39 | La Dépêche du Midi |
Démarrage réussi de la pension pour animaux
Charles, passionné par les animaux./ Photo DDM
Charles et Helen forment un couple passionné par le monde animalier depuis leur enfance. Ils dirigent ensemble, depuis le mois d'août dernier, la pension Le Long Fleuve Tranquille, au lieu dit «Picouty», situé sur la route de Castres, un site anciennement nommée «Les Romarins».
Ces natifs du Pas-de-Calais sont arrivés dans la région en 2015. «Nous désirions pouvoir vivre au contact d'animaux et avons commencé à réaliser des études en 2013 pour ouvrir une pension canine en complément de l'élevage», précise Charles Darcheville.
Titulaire du certificat de capacité pour les personnes exerçant des activités liées aux animaux de compagnie d'espèces domestiques (CCAD), le couple est également éleveurs canins depuis 2010, plus précisément de bull-terrier standard LOF.
Après quatre mois d'activités, le premier bilan est aujourd'hui très positif. «Ça fonctionne très bien et les retours des clients sont très bons», constate Charles.
Des animaux en vacances
En pension au Long Fleuve Tranquille, les chiens et les chats sont l'objet de toutes les attentions. Les chats sont installés en chalet individuel avec jeux et arbres à chat et cour extérieure possible.
Pour les chiens, les sorties et séances de jeux sont quotidiennes.
Pour tous, les boxes sont individuels et nettoyés complètement et désinfectés chaque jour comme il se doit.
«Ce n'est pas qu'une simple pension canine. Mais un lieu de vacances confortable avec accès piscine illimité, au frais l'été et au chaud l'hiver», ajoute Charles.
Publié le 24/11/2017 à 09:11 | La Dépêche du Midi |
Le HBC Graulhet est un club formateur
L'équipe seniors du Handball Club de Graulhet. / Photo DDM
Le premier match du championnat régional challenge de l'Autan s'est terminé par une belle victoire de l'équipe de Graulhet qui a imposé son rythme et a mené tout le long face à la Vallée du Thoré qui n'a pas démérité par son engagement. Ce premier match a été l'occasion de découvrir une très bonne attaque en montée de balle et un très bon esprit d'équipe des Graulhétois, même s'il reste à travailler une défense encore trop fluide. Les spectateurs ont aussi pu apprécier de très bonnes actions si bien individuelles que collectives.
En surfant sur cette dynamique, le club entend enrichir ses effectifs. «Pour accueillir les jeunes et moins jeunes attirés par le handball, le club propose trois séances gratuites d'entraînement à titre d'essai, sans obligation de licence sportive», souligne Henri Cardinale, son président. Les entraînements ont lieu au gymnase Robert-Primault du stade Noël-Pélissou le mercredi de 13 h 30 à 15 heures pour les -9 et les -11 (mixte) et de 15 heures à 16 h 30 pour les -13 et -15 (mixte). Les entraînements pour les +16 et les seniors (championnat régional) se déroulent le jeudi de 19 h 30 à 21 heures.
Le HBC Graulhet recherche aussi un animateur (entraîneur) de handball bénévole. Sa formation, si nécessaire, sera assurée gracieusement par le club et la Ligue Handball Occitanie avant qu'il ne prenne en charge une équipe de jeunes. «Il peut s'agir d'anciens joueurs de handball, de sportifs, de parents, de retraités ou de passionnés», précise Henri Cardinale. Le club recherche également un arbitre, même débutant, pour les jeunes et les seniors. Là aussi la formation, si elle est nécessaire, sera assurée gracieusement par le club et la Ligue Handball Occitanie.
Cette vocation visant à populariser la discipline s'est aussi traduite par des interventions pour des initiations au handball à l'école primaire d'En Gach (dans deux classes) en septembre et en octobre, ainsi que dans le domaine périscolaire par cycle toute l'année à l'école Jeanne-d'Arc de Graulhet ainsi que sur la commune de Fiac. D'autres projets sont en cours, notamment un de cinq séances pour deux classes dans les écoles de Crins en décembre et en janvier, Victor-Hugo en février et mars et à l'Albertarié en avril et mai.
Publié le 25/11/2017 à :16 | La Dépêche du Midi | G.D.
Quand Patate et Gaïa partent à la chasse aux titres nationaux
Raymond Jau dit «Patate» à gauche, avec les habitués aux finales mondiales. / Photo DDM
Entre Raymond Jau et sa chienne Gaïa, c'est une grande complicité qui dure depuis que le maître a pris sa retraite de peintre en bâtiment et que la femelle braque française de 6 ans lui a été cédée par Patrick Fédou, éleveur et dresseur professionnel canin.
Six ans ou presque à sortir tous les jours en période de chasse ou en dehors pour apprendre la chasse, et surtout l'arrêt. Une école dans laquelle «Patate» a eu tôt fait de pousser l'instinct de Gaïa pour des premiers résultats encourageants qui ont été validés lors du premier St-Hubert en octobre à Lisle-sur-Tarn. «Il fallait que le chien marque et lève deux faisans et que je les tire sur un parcours préétabli».
Succès avec lequel le duo s'est qualifié pour les prochaines épreuves régionales qui auront lieu à Taller dans les Landes le 9 décembre, en compétition avec les meilleurs de tout le Sud Ouest.
«Là c'est le haut niveau. Je m'y prépare sérieusement, avec pour références professeurs et partenaires, des gens qui représentent l'élite de la compétition de chiens d'arrêt. Ce sont Lucie Almagro du Lot, Didier Dussaut des Landes, et Régis Gonzalo, un Tarnais comme moi. Ils ont tous les trois récemment brillé lors des championnats du Monde».
Un très haut niveau auquel Raymond Jau espère bien accéder dans les mois ou années qui viennent. «Encore du travail quotidien. Mais c'est un régal plutôt qu'une contrainte». L'ancien pompier ne veut pas s'enflammer devant la réussite sur les premières compétitions et tient à aborder l'étape régionale en toute sérénité. «Si Gaïa arrive à gérer son parcours et si je suis adroit au tir, pourquoi ne pas envisager la qualification pour le championnat de France dans le Loiret juste après ?». En attendant, «Patate» s'entraîne avant d'entraîner Gaïa à la chasse aux faisans et aux titres nationaux. Et pourquoi pas un jour pour l'élève faire aussi bien que ses maîtres ?
Publié le 26/11/2017 à 03:51 | La Dépêche du Midi | G.D.
Les Joyeux Pinsons font leur kermesse
Geneviève Ribes, vendredi au milieu des bénévoles. / DDM G.D.
Déballer délicatement la vaisselle, arranger les compositions florales, lustrer les bibelots, étaler les ouvrages, classer, présenter, agencer, décorer, puis, partir faire les quiches, les pizzas, les oreillettes ou le mesturet. La journée de vendredi a été animée pour la demi-douzaine de bénévoles de l'association Joyeux Pinsons, club des poly-handicapés qui fait sa kermesse, ce dimanche toute la journée( fermé ente 12h et 14 h), dans la salle de la place Bosquet. Un incontournable rendez-vous pour les sympathisants de cette association créée il y a 36 ans et qui, avec comme présidente Geneviève Ribes, ou Renée Curcy, a traversé les décennies en toute discrétion et humilité.
Pas d'attitude ostentatoire, l'essentiel se passe ailleurs. «Tous les mardis et vendredi s après-midi, nous recevons une quinzaine de handicapés moteurs, mentaux légers et parfois profonds, pour quelques heures d'activités manuelles, ludiques, culturelles mais aussi pour parler. Le dialogue est essentiel. La plupart voudraient que nous les accueillions tous les jours de l'année» avance Geneviève Ribes, qui doit veiller à la bonne organisation de la kermesse, principale entrée de bénéfices qui permettront de proposer, outre les activités ordinaires, les repas de Pâques, de Noël, les cadeaux à chaque anniversaire, et parfois des sorties comme cette année au Piol de Cadalen.
Des bénévoles exemplaires
«Les lots sont fournis par les membres ou les proches des Joyeux Pinsons. Tout est neuf bien sûr. L'autre moitié est achetée par l'association». Les années ont-elles une emprise sur la volonté des bénévoles à continuer leur aide ? «Nous sommes toutes d'un âge élevé» s'empresse de répondre Geneviève Ribes. «Malheureusement, la relève a du mal à arriver. Maintenant, les gens qui prennent la retraite préfèrent penser à leurs activités, plutôt qu'à un investissement désintéressé en faveur d'autrui. Un engagement comme le nôtre est difficile». Une bonne raison, ce dimanche, pour faire un tour à la kermesse et soutenir l'action de Mesdames Ribes, Curcy, Macurdy, Larroque, Rouzet et autres septuagénaires ou octogénaires exemplaires.
Publié le 27/11/2017 à 09:41 | La Dépêche du Midi | G.D.
L'originalité a sa vitrine d'avant Noël
Catherine Udino et Isabelle Bouvier-Mahdi dans leur boutique éphémère qui a ouvert ce samedi. / DDM G.D.
C'est une vitrine du centre-ville qui s'éclaire et une boutique de l'originalité qui vient d'ouvrir rue Jean Jaurès et qui le restera du mercredi au dimanche jusqu'à Noël. La couleur pourrait être le point commun des séries proposées par deux artistes locales, Catherine Udino et Isabelle Bouvier-Mahdi. C'est surtout le sens de la création qui réunit les deux Graulhétoises, qui avaient déjà participé ensemble à d'autres animations, marchés et expos. Mais là, on franchit le pas d'une vraie galerie ou tout un chacun pourra trouver de quoi offrir un objet unique pour les fêtes, de 1,5 € à bien plus. La fourchette moyenne de prix s'établissant entre 10 et 35€. «Cette boutique éphémère nous donne l'occasion de nous faire connaître et de faire connaître nos réalisations. Elle nous permet de travailler, de créer devant les clients. C'est un atelier permanent, évolutif, dans lequel nous allons aussi, ponctuellement inviter d'autres artistes locaux» assurent les deux femmes.
Mitaines et art japonais
Pour débuter elles accueillent les œuvres magistrales d' Anna Mano. De par sa formation de modeliste et ses fonctions précédentes de costumière de spectacle, Catherine Udino peut s'appuyer sur son savoir faire. Elle réalise d'étonnantes mitaines, tours de cous, écharpes courtes en tissus colorés parfois aux motifs ethniques ou ceintures inspirées par l'art japonais. «Les tissus sont tous fabriqués en France. C'est leur qualité qui fait «le plus» des créations. Ces mitaines esthétiques qui laissent les doigts libres peuvent être portées par toutes les personnes évoluant dans des activités manuelles, quand il fait froid, en gardant un style chic». Isabelle Bouvier-Mahdi, qui a suivi une formation de créatrice textile, se fournit en cuir sur Graulhet pour réaliser les pièces uniques de sa collection. Elle va du porte-clef aux colliers en passant par les porte-monnaies. Elle insère parfois une feuille de cuivre sur ses tableaux à la peinture acrylique et présente des sacs sérigraphiés ou d'étonnantes autant qu'uniques peintures sur galets associés sous la marque «Le chien de la Lune». Plus une collection de motifs de tissus destinés à l'industrie textile. Le tout, très coloré.
Publié le 28/11/2017 à 09:36 | La Dépêche du Midi |
Harpes et chants ont coloré la soirée
Les Harpes de Taranis en première partie./ Photo DDM G.C.
L'ambiance de vendredi soir au Forum était joyeuse et festive. Une fois de plus le groupe local Fiesta a donné de la voix. Son répertoire composé de belles variétés françaises, d'un pot-pourri des célèbres chants russes, et d'airs occitans, repris en chœur par la salle, a réjoui le public. Fiesta, sur scène, c'est 29 hommes et leur chef de chœur : Ghislaine Debar. Deux guitaristes : Michel Pouzadoux et Philippe Jardry, un accordéoniste : Daniel Albouy, quelques percussions légères : Michel Noguera et la harpe de Ghislaine accompagnent les voix profondes de ce chœur d'hommes.
Et quand Fiesta chante la joie ponctuée de bonne humeur, ça fait du bien ! Mais avant cette réjouissance, le public a découvert un récital de musiques essentiellement celtiques avec les Harpes de Taranis. Une dizaine de harpistes, du niveau débutant à confirmé, a offert à l'auditoire les sonorités de cet instrument millénaire. Leur répertoire orienté musique celtique incluait aussi des musiques de film, sud-américaines et des créations pop-rock.
Partenaire du conservatoire départemental, cette école de harpes dirigée par Anne-Marie Castagner donne des cours à Albi, Castres, Gaillac, Alban et Cordes ainsi que dans les écoles de musique de Vielmur et Lautrec, à plus de 30 élèves de tous les âges qui partagent cette même passion.
Publié le 28/11/2017 à 07:51 | La Dépêche du Midi |
Plus de 85% des usagers sont satisfaits des services de la ville
L'accueil plébiscité par les usagers à Graulhet./ Photo DDM
Durant tout le mois d'octobre, la ville a mené une nouvelle enquête de satisfaction auprès des usagers dans le cadre de sa labellisation Qualivilles. 102 administrés y ont pris part à travers une enquête en ligne sur internet ou le formulaire situé dans le hall d'entrée de l'hôtel de ville.
On apprend dans l'enquête que moins de 10 % des usagers n'habitent pas la ville mais surtout que les deux tiers sont des actifs. L'avis des usagers est indispensable pour déterminer les heures d'ouvertures les plus judicieuses afin que chacun ait la possibilité d'accéder aux différents services municipaux.
Si 80 % des personnes interrogées estiment que les horaires d'ouverture correspondent à leurs besoins, un des critères de conformité pour la labellisation Qualivilles prévoit que la collectivité propose une nouvelle tranche d'ouverture destinée principalement à faciliter l'accès aux services pour les personnes actives. Dans l'hypothèse d'une ouverture plus large, c'est le samedi matin ou le «midi deux» en semaine qui semblerait satisfaire le plus les usagers.
Parmi celles et ceux qui ont répondu à l'enquête, 93 % attestent avoir été bien orientés dans les services et avoir obtenu une réponse à leur demande.
Enfin, plus de 85 % des usagers s'estiment satisfaits par le service rendu grâce un temps d'attente raisonnable, la disponibilité et l'écoute des agents d'accueil et surtout par l'obtention d'une réponse à leurs demandes.
Il reste cependant quelques points faibles, notamment en ce qui concerne l'accessibilité aux services et aux locaux. Si l'an dernier la confidentialité des locaux et la discrétion des agents étaient un facteur d'insatisfaction, cela ne semble plus être le cas aujourd'hui.
Le site internet de la ville est quant à lui disponible en permanence. La plupart des personnes interrogées déclarent l'avoir consulté. Si la majorité estime que les informations sont facilement accessibles ou satisfaisantes, 12 % pensent que les informations sont insuffisantes ou peu claires.
Mais ce que retiendront les agents, c'est sans doute que la plupart des remarques font état de locaux agréables et d'un personnel accueillant.
Publié le 29/11/2017 à 09:39 | La Dépêche du Midi | G.D.
Première départementale en salle
Lors de la remise des récompenses aux meilleurs jeunes athlètes tarnais. / Photo DDM
C'est une centaine d'enfants des clubs d'athlétisme de Tarn Nord qui étaient regroupés dans la salle Frayssinet à la Capelette, en configuration hiver, samedi dernier. Les dirigeants graulhétois, autour de la présidente Marie Bouchard, organisaient cette première compétition départementale en salle. Par équipes de quatre athlètes, les jeunes avaient quatre épreuves chacun à réussir pour additionner des points. Un parcours cross nature en relais, une épreuve de lancer de vortex, un penta-bond (5 sauts d'affilée) et un relais sprint déménageur. Les penta-bonds étaient mesurés individuellement, cette épreuve a été remportée par Mathias Schmidt de Puygouzon avec un bond de 9,05 m, suivi d'Arlette Azema de Lescure et Camille Tribondeau. La meilleure Graulhétoise, Anna Gonzalès, a sauté 7,10 m. Au classement par équipes, ce sont les Vauréens (90 points) qui ont remporté le concours grâce notamment au cross. Ils ont été suivis par 2 équipes de Saint-Sulpice et le reste du département.
Les benjamins et minimes à Revel
De superbes performances au «vertisauts» de Revel pour les athlètes graulhétois avec une course de haies, du saut en hauteur et un lancer de poids. Marion Benos revient avec 2 médailles ; 3e au lancer de poids (3 kg) 8,42 m, et surtout 3e au triathlon (total des 3 épreuves). Lucas Dosse revient avec la médaille de bronze de la hauteur 1,52 m, il rate le podium au triathlon. Elise Caseneuve et Julie Lemorvan sont 7 et 8e au triathlon. Vincent Roques, pas dans son jour, finit 13e. Les benjamins effectuaient les premières compétitions de cette nature ; Nicolas Martinez obtient la 6e place au triathlon, Aniorte Moussié la 9e et Anakin Mougenot la 14e, ce qui constitue une performance prometteuse car ils sont première année.
Deux belles compétitions déjà hivernales.
Publié le 30/11/2017 à 07:42 | La Dépêche du Midi |
L'AFFHELA veut porter plainte contre la mairie
Hommage aux Harkis : l'AFFHELA attend une commémoration digne de ce nom à Graulhet/ DDM
L'AFFHELA (Association de femmes, de filles, de Harkis et leurs alliés) ne partage pas du tout le point de vue de l'Association des anciens combattants quant à l'hommage rendu aux Harkis dans la ville (voir notre édition du 6 octobre) et entend même porter plainte contre la mairie.
«Monsieur le maire semble allergique à la cause des rapatriés Harkis. Il a été restauré la journée nationale des harkis le 25 septembre de chaque année, une journée de commémoration dans toutes les communes de France au nom du devoir de mémoire symbolisant la reconnaissance du sacrifice consenti» rappelle l'association graulhétoise, courroucée par l'absence de commémoration à Graulhet. Et de souligner : «Jamais le maire depuis son élection, il y a plus de sept ans, n'a commémoré cette journée et encore au moins partagé le verre d'eau de l'amitié. Jamais il ne s'est penché sur la situation des Harkis qui, nous le rappelons, sont d'abord des citoyens vivant depuis leur rapatriement en parfaite harmonie avec la population. Ils sont Français par le sang versé.»
Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
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