Graulhet : Rétro Novembre 2017 -1-

2/2/2018

  GRAULHET : Du Bruc à Ricardens  



  Graulhet : Rétro Novembre 2017 -1-  



Publié le 02/11/2017 à 07:39  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

L'eau de la Montagne Noire arrivera... en 2018


L'eau de l'IEMN aura un peu de retard dans les robinets graulhétois./ Photo DDM, illustration

L'arrivée de l'eau de l'IEMN (Institution des eaux de la Montagne Noire) aux robinets de la plupart des usagers graulhétois aura un peu de retard. Il s'agit d‘un problème lié à la construction de la canalisation sur la commune de Guitalens-L'Albarède.

La canalisation qui passe sous l'Agout doit aussi passer sous le chemin de fer. «La SNCF nous avait dit qu'il serait possible d'effectuer ces travaux à la fin de l'année avant de nous dire qu'il fallait attendre février», explique John Dodds, conseiller municipal en charge de l'adduction d'eau potable qui souligne : «Toutes les conduites sont posées. Il ne manque que cette petite partie».

Une phase de mise en route
Après cela, il y aura une phase de mise en route. «Chaque section a été testée séparément, il faudra avant la mise en service tester l'ensemble, le rincer, vérifier que cela marche. Il faudra quelques mois pour vérifier que tout est fonctionnel et que l'eau qui sera servie est apte à la consommation sans aucun résidu», confie l'élu.

Cette modification ne concernera que la partie de la ville desservie par la régie des eaux de la ville.Graulhet compte aussi trois autres secteurs sur lesquels l'eau potable produit du syndicat de Rivières côté Labessière-Candeil, le Syndicat du Dadou pour la partie haute et par le syndicat de Rabastens pour quelques habitations sur le secteur de Moulin à la limite du village de Busque.

Ces différents syndicats pouvaient prétendre à alimenter la ville après la décision de l'arrêt de l'usine de la Fabrié. «On a fait une évaluation des coûts et des avantages des propositions et notre choix s'est porté sur la solution de l'IEMN géré par plusieurs départements», rappelle John Dodds. L'ambitieux projet Inter'eaux regroupant Graulhet mais aussi les syndicats de l'eau du Pas-du-Sant et de Vielmur-Saint-Paul a pu bénéficier de subventions, chose qui n'aurait pas été possible si d'importants travaux avaient été entrepris sur l'usine de la Fabrié qui pompait l'eau dans le Dadou dont la qualité et le débit ne sont pas constants au fil de l'année.


Publié le 03/11/2017 à 08:47  | La Dépêche du Midi |

Retour sur l'opération «Le cuir dans la peau»


Le maire Claude Fita avec les représentants du cuir graulhétois / Photo DDM

L'essai a été transformé pour la première édition de «Le cuir dans la peau», organisé par l'office de tourisme Bastides et Vignoble du Gaillac. Il s'agissait de rappeler et de prouver le dynamisme de la filière à travers une opération de «tourisme industriel». Si la filière du cuir fait partie du patrimoine de la ville, elle est aussi belle et bien vivante. L'opération qui permettait aux visiteurs de visiter usines et ateliers a affiché complet avec huit cents visites au compteur. «On a pu voir la fierté des salariés qui ont vu à cette occasion leur travail et leur savoir-faire reconnu», témoigne Sabine Brosse, directrice de l'office du tourisme Bastides et Vignoble du Gaillac. Les visites guidées ont permis à celles et ceux qui avaient réservé leurs places de visiter quatorze entreprises graulhétoises qui avaient accepté d'ouvrir leurs portes. Huit d'entre elles possèdent des boutiques où il était possible de découvrir toutes les gammes de produits.

Vers une seconde édition ?
Il en était de même à la Maison des métiers du cuir où des artisans proposaient des démonstrations et des animations pour les enfants. Deux cent cinquante visites supplémentaires ont été enregistrées à la MMC durant les deux jours, soit 1050 visites.

Ce succès indéniable donnera-t-il lieu à une suite avec d'autres visites de ce patrimoine vivant ? Cela n'est pas exclu, même souhaité par la plupart des personnes qui ont pris part à l'événement. «Nous allons réaliser un bilan précis la semaine prochaine à partager avec les entreprises, analyser le public qui est venu, voir ce qui a marché et ce qui a moins bien marché», confie Sabine Brosse, ravie de la fréquentation de cette première édition.

L'office du tourisme a su impulser une dynamique et entreprises et visiteurs ont répondu présents. Le succès rencontré est pour le moins encourageant. L'opération a permis de mettre en lumière tout un patrimoine vivant, une véritable richesse souvent méconnu des Graulhétois eux-mêmes.
Une nouvelle édition pourrait permettre au grand public de découvrir d'autres trésors que recèle la cité du cuir.


Publié le 04/11/2017 à 09:06  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Seconde Feuille d'Or de la boucherie pour les Agasse


La Feuille d'Or, ou couteau à fendre, un trophée convoité par beaucoup de bouchers de France. / Photo DDM G.D.

Patrick et Sylvie Agasse viennent, à huit ans d'intervalle, de recevoir leur deuxième Feuille d'Or, un trophée convoité qui leur a été remis officiellement à Paris il y a quelques jours par le président de l'interprofession. Cette année, ils n'étaient que trois à recevoir cette haute distinction, un boucher du Nord, un de Paris et nos sympathiques artisans graulhétois tout étonnés de réaliser un doublé rarissime, sûrement inédit. 

«Une visite incognito, à la manière des étoiles dans la restauration, mais surtout la progression du chiffre d'affaires. Il a notoirement augmenté depuis deux ans et demi et le déménagement de la boucherie sur la rocade», reconnaît Patrick Agasse au moment d'avancer les critères de choix du jury. «C'est aussi et surtout la reconnaissance d'un savoir-faire», renchérit madame. Et pourtant, s'il n'est pas complètement autodidacte, le parcours professionnel de Sylvie et Patrick Agasse, la cinquantaine bien entamée, n'a pas débuté autour du billot.

«J'ai décroché un CAP de mécanique après ma scolarité à Rascol. En 78, un boucher qui venait à Fiac acheter une vache à mon père m'a convaincu de changer la clé à vidange pour le couteau à désosser. J'ai fait l'apprentissage, passé le CAP de boucher, de charcutier, de traiteur, plusieurs emplois et en 2005, j'ai ouvert ma première affaire à Graulhet». De son côté, Sylvie, CAP de vente et longue expérience dans celle des chaussures, l'a épousé et rejoint au magasin. Quatre ans plus tard, ils décrochaient leur première Feuille d'Or, en s'étant complètement immergés dans la profession. 

Aujourd'hui, à la tête d'une équipe de huit salariés, ils en maîtrisent toutes les composantes. «Que ce soit pour le bœuf, le veau, l'agneau, le porc, les volailles, nous privilégions la proximité et les circuits courts. Le choix se fait sur pied chez l'éleveur et 99% des produits de notre boucherie-charcuterie sont tarnais», assurent Patrick et Sylvie dont la relève n'est pas assurée. Leurs deux fils sont routier pour l'un et commercial pour l'autre. Mais chez les Agasse, les revirements de carrière, on connaît.


Publié le 05/11/2017 à 03:52  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Photo : premier prix pour Marie Beurois


Maryse Escribe représentant la lairie, la présidente Geneviève Ribes, le doyen des photographes Jean Rouzet et la Basane d'Or 2017, Marie Beurois. / Photo DDM G.D.

C'est une Réalmontaise, professeur des écoles à Saint-Juéry qui a remporté la 47e édition de la Basane d'Or, concours et exposition photgraphique organisé par le cercle photographique et par Tourisme et Culture visible jusqu'à la fin du mois à la Far. Marie Beurois y présente comme le veut le réglement, quatre clichés en noir et blanc qu'elle a réalisé de nuit dans les rues de Lautrec, avec un saxophoniste à la recherche du son idéal, en ayant surtout voulu relater la complicité musicien-instrument. Un sujet dont le traitement a emballé le jury composé de Claude Perez et Alain Picard. 

Comme les quatre clichés rendus par Pascal Ribes de Cognac, étude sur la proximité de l'océan, à qui ils ont décerné le prix Mendès, l'équivalent couleur de la Basane. A la lecture du palmarès 2017, arrêt respectueux sur les présentations sur le thème du jour et de la nuit de Jean Rouzet. L'ancien docteur de familles, honore toujours, à 94 ans bien sonnés, de sa participation de photographe averti et talentueux autant en couleur qu'en noir et blanc, le concours depuis qu'il existe. «Ces laboratoires de développement argentiques qu'on dit disparus et qui, à l'image du disque 33 tours, a toujours ses adeptes» s'est félicitée Geneviève Ribes, présidente de l'association au moment du vernissage en présence des photographes participants, et de Maryse Escribe, représentant la municipalité. 

L'élue a dit combien il était intéressant de voir et d'analyser le regard de chaque génération à travers ses choix photographiques et a félicité l'organisation pour sa longévité. «Nous sommes la plus ancienne manifestation culturelle toujours présente sur Graulheté a précisé un membre du bureau. «La moyenne d'âge est à plus de 85 ans chez nous». Mais dans trois ans, c'est le cinquantenaire, alors, personne ne pense voir la Basane d' Or, un jour disparaitre du riche paysage culturel local.

Le palmarès : Basane d'Or : Marie Beurois. 1er prix paysage; Jean Rouet, 2e prix : Jacques Vanneville. 1Er prix himain; Nadège Ribes, 2e prix; Claude Durand. Prix Mendès : Pascal Ribes, 1er prix paysage : Geneviève Ribes, 2e prix; Mike Milleville, 1er prix humain; Jeanine Bressole, 2e prix : Nadège Ribes.


Publié le 06/11/2017 à 08:59  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Le basket féminin dans l'élite régionale


Les seniors filles titulaires d'un bon début de saison. / Photo DDM, G.D.

Le dimanche 12 novembre après-midi se tiendra à la salle de basket Robert Primault 2 rencontres certainement très indécises face au club féminin de l'albigeois, le BC Cunac/Lescure, mais, les proches du club l'espèrent, révélatrices du bon début de saison des deux équipes féminines. A 13h15 les U17, les cadettes en entente avec le club de Briatexte puis à 15h30 les Séniors Filles.

Après une première phase de brassage bien maîtrisée -5 victoires pour 1 défaite-, les U17 se sont donc qualifiées pour le niveau Régional Pyrénées 1 au grand bonheur des fidèles et bruyants supporters de la section. Une belle performance pour ces joueuses qui évoluent ensemble depuis leur plus jeune âge. Sous la houlette de Salah Mamah, elles ont encore progressé cette année et font dorénavant partie des 14 meilleures équipes régionales ! Le championnat qui commence va donc décider de leur classement final dans cette catégorie. Elles seront suivies par leurs aînées à 15h30 en championnat départemental, équipe dont l'objectif est de remonter au niveau régional. Le coach Joffrey Calvet s'y emploie depuis 2 saisons. 

Cela passera par une victoire à domicile face à une équipe qu'elles connaissent très bien. Forte de ces 125 licenciés avec toutes les catégories d'âge qui sont représentées, la section basket du Sporting Club Graulhetois vous invite donc à venir encourager ses filles et un moment convivial autour de ses dirigeants et de sa nouvelle présidente Nassera Boudjdja et de son équipe qui ne ménagent ni leur temps ni leur peine pour perpétuer la tradition du basket à Graulhet. Vous pouvez suivre toute l'actualité du club avec résultats, photos et infos sur la page Facebook «basketgraulhet» !


Publié le 08/11/2017 à 08:42  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Le domaine Vaissière sort son premier vin de voile


Audrey, Marie-Ange et André, prêts a recevoir les visiteurs. / Photo DDM

La contre-étiquette des bouteilles l'affirme ; il y avait un Vaissière producteur de vins dès 1660, à Busque, aux portes de Graulhet. 350 ans plus tard, c'est André dans les vignes et au cuvier, son épouse Marie-Ange à l'administratif et à la représentation et leur fille Audrey à la communication, qui gèrent le fruit des 17 hectares de belles expositions sur les coteaux alentour les plus au sud de l'appellation Gaillac, travaillés dans l'optique d'un passage en culture sur la méthode dite de «lutte raisonnée». 

Si la cuvée Elien, assemblage de syrah, braucol et cabernet franc, reste le fleuron du domaine et les doux l'expression d'un savoir-faire, la famille vient d'innover en commercialisant les premières bouteilles de 50 cl de vin de voile. Un pur cépage mauzac, mis en quatre fûts d‘acacia de 225 litres il y a une dizaine d'années et qui a évolué en se prévenant de l'oxydation par la formation d'un voile protecteur naturel. En simple appellation Vin du Tarn, la cuvée Zénobie, du nom d'une aïeule, a déjà trouvé le début d'une clientèle initiée. «Cette vinification particulière, dont le principe a été établi par Robert Plageoles, maître et défenseur incontesté de la typicité des cépages gaillacois, donne un produit original, pas très facile à boire ni à accompagner, mais authentique».

André Vaissière le conseille sur des «responchons» mais encore sur un vieux comté, un gâteau au chocolat ou de simples noix du pays. À la dégustation, il y conçoit des flaveurs de fleurs d'acacia et prunes très mûres, pendant que Marie-Ange y préfère le noyau de prunes et Audrey les fruits confits et le Madère. Longues discussions mais unanimité sur la singularité de ce coup d'essai passé en coup de maître en entrant dans la demi-douzaine de producteurs du coin qui ont osé se lancer dans l'aventure du vin de voile. En ce mois de novembre, c'est le gaillac primeur qui va aussi être en vedette. Le domaine ouvrira ses portes les 17, 18 et 19 novembre pour le faire déguster en compagnie de produits fermiers, avec animations, musicale et automobile, et repas de saison.


Publié le 09/11/2017 à 08:59  | La Dépêche du Midi |

Chats : 30 Millions d'Amis veut maîtriser la prolifération


L'Association de protection animale de Graulhet./ Photo DDM, arch.

Une pétition portée par l'Association pour la sauvegarde animale de Graulhet, demandant la mise en place d'une convention entre la municipalité et la fondation 30 Millions d'Amis, recueille à ce jour 377 signatures.

«Contrairement à ce qui est actuellement en cours, c'est quelque chose de totalement gratuit et qui ne coûtera rien aux habitants. La convention actuelle coûte de l'argent à la commune et donc aux habitants», explique l'association.
Aujourd'hui, 600 communes françaises sont soutenues par la fondation 30 Millions d'Amis pour faire identifier et stériliser leurs chats errants et se sont engagées à dire «non» à l'euthanasie.

Cette convention type vise à maîtriser les populations de chats errants sans propriétaire par le contrôle de leur reproduction, en accord avec la législation en vigueur. Le principe est simple : une fois la convention passée, la municipalité s'engage à faire procéder à la capture, à la stérilisation et à l'identification des chats errants non identifiés, en état de divagation, sans propriétaire ou sans détenteur, avant de les relâcher dans les mêmes lieux. La fondation prend alors en charge les frais de stérilisation et de tatouage des chats errants à hauteur de 80 euros pour une femelle et 60 euros un mâle.

«C'est quelque chose qui fonctionne déjà dans des centaines de communes et c'est sans limitation. Nous ne comprenons pas le refus de la municipalité de signer cette convention», fustige la présidente de l'association. Cette dernière œuvre déjà à la stérilisation des chats sans maître. Un couple de félins non stérilisés peut engendrer jusqu'à 20 000 descendants en quatre ans.

Actuellement, la capture d'un chat coûte 60 euros en semaine et 90 euros le week-end. Ce montant est à la charge du propriétaire lorsqu'il est identifié et à celle de la commune lorsqu'il ne peut pas l'être.


Publié le 09/11/2017 à 09:00  | La Dépêche du Midi |

Des élèves vraiment toqués


Au restaurant scolaire de l'école Victor Hugo / Photo DDM

Dans le cadre de la Semaine du goût, le GIP (Groupement d'intérêt public) restauration du Graulhétois, en charge notamment de la restauration scolaire à Graulhet, a proposé des menus exclusivement composés de produits tarnais. Réapprendre aux enfants les saveurs, à apprécier les fruits et légumes de saison et soutenir les circuits courts, c'est aussi le message que souhaitait transmettre le GIP et tout particulièrement son directeur Alain Rogé.

Chaque enfant s'est vu offrir une toque de cuisinier qu'ils ont eu plaisir de porter en dégustant une soupe de légumes et un bœuf bourguignon.
Et en dessert, un grand merci aux résidents des maisons de retraite de Saint-François, de Millet et de l'hôpital de Graulhet qui ont confectionné des gâteaux d'antan, les fameux curbelets.


Publié le 10/11/2017 à 08:09  | La Dépêche du Midi |

Les élus graulhétois soutiennent Tarn Habitat


Les élus ont rendu visite à l'antenne graulhétoise de Tarn Habitat. / Photo DDM 

Tarn Habitat, principal bailleur social de la commune, a annoncé le gel de nombreux projets dont la réhabilitation du quartier de Crins et la requalification de l'îlot du Gouch (voir notre édition du 24 octobre). La municipalité vient d'apporter son soutien au bailleur social.

En 2018 l'office connaîtra un autofinancement proche de zéro et sera dans l'impossibilité de reconstituer les fonds nécessaires pour entretenir, rénover, réhabiliter et construire. Sa direction et sa présidence ont annoncé le gel des projets sur le département, dont le projet de Crins pour partie (la démolition de Normandie sera réalisée mais pas des extrémités, et la construction du R+2 est également gelée) et celui du Gouch… dans sa globalité !

Soucieux de mener à terme leur pacte républicain, les élus de Graulhet demandent aujourd'hui le retrait de ces propositions de l'article 52 de la loi de finances. Pour marquer leur soutien à Tarn Habitat, ils ont adopté à la majorité une motion lors de la dernière réunion du conseil municipal en séance publique.

Le maire de Graulhet s'est, en outre, rendu dans les locaux de l'agence graulhétoise de Tarn Habitat pour affirmer à son personnel qu'il était à leurs côtés et qu'il s'opposait à ces décisions gouvernementales.

«Face à la remise en cause du modèle social du logement français et afin d'assurer durablement la poursuite de nos missions d'intérêt général, il est impératif de prendre en compte nos réalités et nos spécificités territoriales, et tout particulièrement ici étant donné la grande majorité d'habitants éligibles au logement social. Les bailleurs sociaux sont des acteurs incontournables des politiques économiques, de l'emploi, de la cohésion sociale et de l'aménagement de nos territoires. Aussi, je réponds présent et leur affirme mon soutien», affirmait Claude Fita, maire de Graulhet, lors de sa rencontre avec l'équipe graulhétoise de Tarn Habitat, dirigée par Véronique Delcayre.Quant aux deux projets graulhétois, attendus par les élus comme une très grande partie de la population, le temps du dégel est encore très loin d'arriver.
 

Publié le 11/11/2017 à 09:35  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Une harpiste aux pupitres de l'antenne du Conservatoire


Anne-Marie Castagner, Renaud Escriva et quelques élèves mercredi soir au cours. / Photo DDM G.D.

Anne-Marie Castagner, 38 ans, a pris depuis la rentrée la responsabilité de l'antenne graulhétoise de l'école de musique et de danse du Tarn, à la suite de Renaud Escriva qui assurait un intérim de deux ans depuis le départ de Xavier Durand , dans l'Aveyron. Une responsabilité qu'elle découvre, tout en connaissant la structure locale, ayant déjà accompagné le projet musical liant l'école de musique et le collège Louis-Pasteur l'an dernier. Ayant fait ses premiers pas au Conservatoire de Bordeaux, elle a été professeur des écoles à Biscarosse avant de revenir à ses premières amours en découvrant un instrument aussi imposant que sa pratique reste confidentielle, la harpe.

Dix-huit ans à jouer de cet instrument tantôt version classique, tantôt version bretonne ou Renaissance lui ont donné l'expérience nécessaire pour intervenir dans de multiples formations abordant autant d'origines musicales. Une spécialité ouverte il y a deux ans dans le Tarn et qui recense déjà dix-sept élèves, mais aucun sur Graulhet. Déjà un challenge à relever pour A.-Marie Castagner. «Maisla priorité est de rester dans la dynamique créée par mon prédécesseur. Nous accueillons une soixantaine d'élèves répartis sur une douzaine de cours d'instruments qui font appel à quinze professeurs.

Contrairement à une idée reçue, nous accueillons aussi les adultes. Les priorités pour les mois à venir iront vers la mise en place concertée de la découverte instrumentale pour les plus jeunes et vers des partenariats plus nombreux avec d'autres structures avec dans l'idée davantage d'intégration dans le tissu scolaire et culturel». Depuis plusieurs années, l'antenne a mis en place les Cham ou classes à horaires aménagés musique qui lient le Cnmdt et l'école de Crins ainsi que le collège Louis-Pasteur. Vingt-six enfants sont concernés dans le primaire, une centaine pour le secondaire. Des cours assurés pour sa partie par Renaud Escriva avec une pédagogie propre à l'enseignant au long cours.

«L'objectif est de sensibiliser un maximum de jeunes à un discours musical. C'est vivre ensemble, jouer ensemble». Une harmonie de débutants qui se produit en public a d'ailleurs été créée cette année pour pouvoir passer de la théorie à la pratique.


Publié le 12/11/2017 à 10:43  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Service national : Miloud Hamaddache écrit au Président


Miloud a pris sa plus belle plume pour écrite au Président de la République. / Photo DDM

L'Etat venant de relancer une réflexion en faveur du service national universel, Miloud Hamaddache, comme il l'avait fait durant les mandats de Nicolas Sarkozy et François Hollande, vient d'écrire au Président Emmanuel Macron, pour proposer un manifeste revu et corrigé. «Depuis 2003, je tente de sensibiliser mes concitoyens à la nécessité de mettre en place un service national universel. Un engagement basé sur l'idée de fraternité et de solidarité, sans distinction sociale, de sexe, d'origine ou de religion, période variant de 4 à 12 mois durant laquelle seront à l'honneur les valeurs essentielles. 

Osons instaurer pour tous les jeunes, un service national universel, laïc, fraternel et obligatoire comme c'est le cas pour l'école. L'abandon brutal après deux siècles sans solution de rechange du service national, a créé un vide institutionnel. Le service national universel permettrait aujourd'hui de retrouver la fraternité, valeur fondatrice de la république. La fin du service militaire est irréversible, mais ce n'est pas la fin du service en soi» conçoit le militant qui n'hésite pas à prendre son bâton de pèlerin quand il faut se déplacer pour tenter de convaincre. «Ce service se ferait en deux temps. Un mois en casernement pour favoriser le brassage, faire de l'information, faire un bilan de santé, une évaluation des capacités d'écriture, de lecture et de calcul, formation au BNS (secourisme) et du permis de conduire, et une présentation des diverses affectations. 

Ensuite affectation pour une période variant de 3 à 11 mois à des tâches d'intérêt général» explique Miloud dans son manifeste et qui pense que même avec ses modestes moyens, et en s'appuyant sur 38 ans d'engagement aux services d'associations, dans l'optique du «mieux vivre ensemble» est à même de générer l'écoute des hauts responsables, même si les deux courriers précédents sont restés lettre morte. «A l'heure ou les attentats sèment le trouble entre les communautés, nous recommençons à douter, à remettre en cause les valeurs universelles. Le service national universel donnerait un sentiment d'appartenance à une même communauté «conclut-il.


Publié le 12/11/2017 à 10:40  | La Dépêche du Midi |  V.V.

Graulhet ville d'artistes


Le clown et crieur de rue Camille Latteux / Photo DDM, MPV.

«Je pense que l'on a été les pionniers ici à Graulhet, en rachetant cette immense mégisserie qui était totalement abandonnée.» Philippe Juquin est chargé de production au sein des Plasticiens volants. Trente ans qu'il roule sa bosse pour la compagnie. «Au tout début, on était à Lavaur, pas très loin de Royal de Luxe avant qu'il ne parte vers Nantes. Très vite, avec la fabrication de nos immenses gonflables, on s'est retrouvé à l'étroit.» Il fallait partir. Avec le fondateur Marc Miralès, aujourd'hui à la retraite, la petite troupe part à la recherche d'un nouveau lieu. Toulouse ?

«C'était assez compliqué. Le prix, les locaux, la volonté municipale. Pas vraiment le lieu adéquat.» À force de recherche, les Plasticiens débarquent à Graulhet et tombent sur cette immense mégisserie. «4 000 m2 au sol de bâtiment sur un terrain d'un hectare pour un prix dérisoire. Nous nous sommes dits on fonce, même s'il y avait des travaux énormes à réaliser», renchérit Philippe Juquin.

L'aventure graulhétoise des Plasticiens peut commencer.Nous sommes fin 1998-début 99. Et quelle aventure. Aujourd'hui, la compagnie et ses spectacles autour d'immenses gonflables, volants ou non, ces marionnettes géantes qui survolent le public, manipulées à partir du sol par des comédiens, ont un succès fou à travers le monde.

«Cette notoriété internationale, on l'a acquise grâce à la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Barcelone. Avant, on ne travaillait que pour la France et l'Espagne. Et là, grâce à une compagnie catalane qui connaissait notre travail, on a pu concevoir un spectacle pour les Jeux.» Depuis, les Plasticiens font le tour du monde.. «On a été retenu depuis, trois fois pour les Jeux. À Sydney, Sotchi et Rio. Dans les bureaux, l'ambiance est studieuse. C'est le cas aussi au rez-de-chaussée, dans la salle de couture. «Ici, on a dû casser des murs pour faire rentrer de la lumière et créer des fosses pour que les couturiers puissent travailler correctement sur les grandes pièces.» Ce sont les seules pièces chauffées. «Les hangars sont bien trop grands», sourit le chargé de production. Et c'est vrai qu'ils sont très grands, permettant de déployer les immenses gonflables de la compagnie. «Aujourd'hui, les techniques ont évolué, avec l'aide de l'informatique mais aussi de témoins miniatures en bois qui nous permettent de percevoir parfaitement le rendu grandeur nature, on peut créer des gonflages de plus en plus difficiles techniquement.

Dans l'atelier, les héros du spectacle «Little Nemo in Slumberland» sont en sommeil avant de repartir en tournée vers Châteauroux et la Fête des Lumières à Lyon.
La petite entreprise est devenue grande avec 5 permanents et plus de 20 intermittents. Avec toujours comme port d'attache ces spacieux bâtiments graulhétois.

Graulhet, ce n'est pas que du cuir et du rugby. Il y a, caché dans d'immenses anciennes mégisseries ou d'anciens locaux de stockage, de nombreuses compagnies artistiques. Elles sont plus d'une trentaine venue s'installer ici pour profiter de l'espace et des prix d'achat défiant toute concurrence. Allons à la rencontre de quatre d'entre elles. Les Plasticiens volants, pionniers dans leur venue dans la cité et à la réussite internationale. La compagnie Pistil qui depuis des années propose des spectacles mais aussi des cours de cirque aux plus jeunes, tout en s'investissant dans la vie culturelle locale.

Enfin le clown et crieur de rue Camille Latteux et la troupe de cirque Cabriole qui sillonne la France avec ses différents spectacles. Quatre histoires, quatre trajectoires mais un seul lieu de résidence, Graulhet. Que le spectacle commence.


Publié le 13/11/2017 à 09:24  | La Dépêche du Midi |  Recueilli par G.D.

L'athlétisme et son histoire qui doit continuer


Marie Bouchard et quelques-uns des enfants de l'école d'athlétisme. / Photo DDM

Marie Bouchard, professeur d'histoire et géographie au collège Louis Pasteur, est la toute nouvelle présidente de l'athlétisme graulhétois. Elle remplace à ce poste Véronique Garrigues, elle aussi prof d'histoire-géo dans le même établissement. Rencontre en bord de piste du stade Noël Pélissou, un soir d'entraînement, avec une passionnée de ce sport qui veut maintenir l'ambiance et le niveau du club, en avançant des idées pour assurer l'encadrement.

Dans quelles conditions avez-vous pris la présidence de la section athlétisme de l'Omnisports ?
Véronique Garrigues ne voulait pas d'un nouveau mandat. Le poste était vacant et il n'y avait pas de candidature. Je ne voulais pas laisser le club mourir. Ce club dans lequel mes deux filles, Camille et Julie se sont épanouies dans une super ambiance, avant de quitter ce sport. C'est un investissement inversé en quelque sorte. Mais des gens comme Gérard Navalès pilier de la section depuis 37 ans et son équipe d'éducateurs méritent que ça continue.

Quelles vont être vos priorités ?
Trouver un entraîneur quitte à le rémunérer, un coach sportif qui permettrait de stabiliser l'équipe encadrante et travailler sur le long terme. Nous comptons cette saison, 55 licenciés. C'est peu, mais il faut savoir que nous avons lâché quelques catégories d'âges, faute d'éducateurs. Il y a des jeunes prometteurs au club qui sont souvent mes élèves au collège et que je suis. Il faut les accompagner en se souvenant que des athlètes confirmées comme Emma Foulard et Célia Perron sortent de ces rangs.

Quelle est votre philosophie de ce sport et de vos fonctions ?
Comme qualité nécessaire pour un athlète, je dirais la persévérance. Pour toutes et tous, c'est d'abord se faire plaisir en donnant le meilleur de soi-même. C'est aussi apprendre à se connaître et connaître ses limites. C'est pour toute la section, et l'encadrement, défendre les valeurs de ce sport, en toute émulation, respect et fair-play.


Publié le 14/11/2017 à 08:11  | La Dépêche du Midi |

Vigilance à l'approche des fêtes


Contrôle de véhicule route de Réalmont / Photo DDM 

Les fins d'année sont souvent des périodes marquées par la recrudescence des cambriolages. Aussi, comme tient à le rappeler le capitaine Arnaud Pochon, qui dirige la brigade territoriale autonome : «Il ne faut pas faciliter la tâche des malfaiteurs en laissant des portes et fenêtres ouvertes ou des outils à portée de main, ne pas laisser les véhicules ouverts avec les clefs accessibles».

C'est aussi l'occasion de rappeler le concept de la «participation citoyenne». En effet, la solidarité et la bienveillance entre voisins sont des éléments de prévention évidents : «n'hésitez pas à nous contacter si vous repérez un fait ou un véhicule suspect. Chaque administré est pour nous un relais et peut avoir un rôle de «veille citoyenne» et être acteur pour la sécurité de tous», souligne le capitaine. Il s'agit bien d'un moyen complémentaire de lutte contre la délinquance de proximité : incivilités, démarchages, rôdeurs, vols, cambriolages, etc.

Lors de vos départs en vacances, même si ce n'est que quelques jours, il est possible de signaler son absence à la gendarmerie. «Si vous avez de la famille ou des voisins, profitez de leur bienveillance et incitez-les à venir faire un tour et relever le courrier, par exemple», conseille le capitaine Arnaud Pochon.

Attention aux escroqueries
Les aînés sont trop souvent des proies faciles à diverses escroqueries : nettoyages, ventes de matelas ou calendriers, escroquerie au rétroviseur, faux agents EDF, faux facteurs ou éboueurs, etc. Aussi, le capitaine souligne : «A Graulhet, deux plaintes ont été recueillies ces derniers jours pour des faits qui mettent en cause des escrocs se faisant passer pour des agents des services sanitaires. Les victimes ont ainsi déboursé jusqu'à 2000 euros en espèces après un passage à la banque dans certains cas. Et d'ajouter : «N'hésitez pas à nous faire part de faits qui vous semblent anormaux ou de véhicules suspects dans vos quartiers. Alerter la gendarmerie c'est faire un acte citoyen de prévention».


Publié le 14/11/2017 à 09:45  | La Dépêche du Midi |

Remise des diplômes au collège Louis-Pasteur


Chaque élève a été appelé pour signer et recevoir le précieux document / Photo DDM

C'est avec joie que les «anciens» sont revenus au collège à l'occasion d'une cérémonie de remise du «diplôme national du brevet».

Chacun a été appelé à son tour pour signer et recevoir le précieux document. Après avoir été organisé en semaine, cette année, ce moment s'est déroulé le vendredi soir. Certains lycéens sont pensionnaires et ils ont été cette année plus nombreux à pouvoir venir. Car à l'exception des élèves allant en apprentissage ou quittant l'académie, le collège regarde le devenir des élèves après leur passage au collège dans le but d'améliorer ses performances.

Quant aux intéressés, c'est des mains de la principale qu'ils ont reçu leur brevet.
Un moment que les adolescents n'oublieront pas de sitôt.


Publié le 15/11/2017 à 09:04  | La Dépêche du Midi |

L'entraîneur bâtit sa future salle de sport


Premiers murs du futur complexe tenu par Julien Pauthe. / Photo DDM G.D.

Avec un maçon réputé pour père, Julien Pauthe a de qui tenir au moment de bâtir la salle de sport qui ouvrira au printemps en bordure de rocade. Titulaire d'un BPJEPS et diplômé AGFF (activités gymniques de la forme et de la force), l'entraîneur de l'équipe 1, qui pratique actuellement le coaching en aidant les gens à perdre du poids et préparant ceux qui passent des concours d'entrée, sera assisté de quatre intervenants pour assurer les cours de fitness, de cycling, de cross-training et guider les débutants en musculation et cardio.
Les 700 m2 du complexe, baptisé Omnifit, abriteront aussi un terrain de squash.


Publié le 15/11/2017 à 09:05  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Les Restos du Cœur se plient en quatre


Djamila Soares-Pinto, Jeanine Rella, Jean Cazes et Danièle Bec, une responsabilité partagée. / DDM G.D.

Danièle Bec, responsable depuis cinq ans des Restos du Cœur de Graulhet, avouait parfois connaître la lassitude, sinon la solitude face aux tâches obscures toujours plus accaparantes que nécessite la bonne marche désormais annuelle de l'action solidaire dont elle a toujours adopté la philosophie. «Seule, ce n'était plus possible !».

Désormais, elle partagera la responsabilité avec trois autres bénévoles. Jean Cazes, aux Restos depuis trois ans, avait déjà approché la responsabilité. «En étant toujours aussi marqué idéologiquement». Jeanine Rella, ancienne présidente de l'ADMR de Briatexte, faisait aussi partie de l'équipe de distribution.

Pour compléter l'équipe, Djamila Soares-Pinto, 25 ans d'implication dans d'autres associations, est arrivée en mars dernier aux Restos dans son vœu de se rendre utile et de rendre service. «Aider les gens qui n'ont pas accès à tout ou à grand-chose !». Autant de devises qui pourraient se compléter par celle des Mousquetaires, mais cette fois en version solidaire. «Une situation qui permet de se libérer de temps en temps», assure Jean Cazes. Le quatuor doit ainsi gérer 36 bénévoles intervenant régulièrement dans le local de la place des Tanneurs. Un rapport bénéficiaires-bénévoles excellent, paraît-il. Et qui n'a pas été de trop quand il a fallu assurer la campagne d'été durant tout juillet et tout août. Car le nombre de bénéficiaires a largement augmenté. «La «ramasse» ou collecte des denrées en approche de Dlc au Leclerc, au Lidl ou au Aldi nous a autorisé une quasi-autonomie», reconnaît Danièle Bec. Curieusement, la campagne d'hiver précédente a connu une baisse significative du nombre de bénéficiaires. En comparaison, il y a eu 130 familles, soit 290 personnes dont 17 bébés qui ont eu recours à l'aide des Restos sur une semaine, contre 141 familles sur la saison 2015-2016. Pas de quoi freiner l'ardeur dans l'engagement d'une équipe prête à se couper en quatre pour les Restos du Cœur et continuer l'œuvre initiée par Coluche.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
 

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