Pic du Midi : Installation de l'hyperbelvédère
Publié le 25/01/2018 à 18:29 | La Dépêche du Midi | Andy Barrejot
Les premières images spectaculaires de l'hyperbelvédère du Pic du Midi
L'assemblage de la structure, une manoeuvre périlleuse./ Photo DDM, DR
"Premier pas vers le rêve…" Voilà la description qui a accompagné la première image du futur belvédère du Pic du Midi, publiée sur sa page Facebook du site. Une structure dont la première partie est arrivée par les airs mercredi, à la faveur d’une fenêtre météorologique favorable. Quelques mètres et quelques tonnes aussi qui s’avancent au-dessus du vide à partir du Vaisseau des étoiles.
Le ponton au-dessus du vide./ Photo DDM, Pic du Midi
Le reste de la structure, longue de douze mètres et au plancher translucide afin de pourvoir apprécier le vide sous ses pieds, devrait arriver la semaine prochaine au Pic du Midi. Le "Ponton dans le ciel" a été réalisé à quelques kilomètres du Pic du Midi, dans les ateliers de Mécamont à Lannemezan, où la structure a été assemblée.
La structure dans son ensemble, dans les ateliers de Mécamont à Lannemezan./ Photo DDM, DR
Si l’hyperbelvédère du Pic du Midi ne devrait être accessible au public que pour les vacances d’hiver, les premières images laissent entrevoir tout le potentiel de cette nouvelle attraction vertigineuse.
./ Photo DDM, Pic du Midi
Publié le 30/01/2018 à 08:43 | La Dépêche du Midi |
Au Pic du Midi, le Ponton dans le ciel s'avance au-dessus du vide
Des images à couper le souffle. / Photo DDM, Sophie Loncan
C'est par la voie des airs que le Ponton dans le ciel, nom donné à l'hyperbelvédère du Pic du Midi, a atterri à 2887m d'altitude. Dans un ballet spectaculaire, la passerelle de plus de 12 mètres, sur laquelle les plus aventureux des visiteurs poseront bientôt les pieds, a poursuivi son aménagement ce mardi, devant les médias. Une installation unique dont le plancher translucide permettra d'apprécier le vide sous ses pas.
/ Photo DDM, Sophie Loncan
Ouverture pour les vacances
La conception et l'installation de cette structure ont été confiées aux équipes de l'entreprise Mécamont, basée à Lannemezan. Intégré dans un projet de rénovation globale de ce phare touristique d'Occitanie (avec un nouveau restaurant, un espace muséographique repensé, un nouveau planétarium...), le Ponton dans le ciel sera ouvert au public pour les vacances d'hiver, entre le 10 et le 12 février.
Publié le 01/02/2018 à 08:22 | La Dépêche du Midi | Viktoria Telek
Belvédère du pic du Midi : vertigineux !
L’équipe de Mecamont Hydro se prépare / Photo FB, Pic du Midi
Après la livraison des premiers éléments de l'hyperbelvédère du pic du Midi, la semaine dernière, le reste de ce ponton aérien de 12 m de long a été acheminé et assemblé aussitôt le 30 janvier. Une opération vertigineuse et parfaitement orchestrée, au résultat époustouflant.
C'est tel un cadeau de Noël qui descend du ciel que l'hyperbelvédère a été accueilli ce mardi matin, au pic du Midi. La livraison de cette commande très spéciale était attendue depuis plusieurs semaines déjà mais la complexité de la tâche et les conditions extrêmes sur ce site perché à 2.877 m d'altitude n'ont laissé aucune place à l'approximation. En cette matinée radieuse, tout était réuni pour mener à bien cette opération exceptionnelle.
Avant même l'arrivée de l'hélicoptère, une bonne partie de l'équipe du pic du Midi était réunie sur la terrasse tandis que celle de Mécamont Hydro, concepteur de la structure, était en suspension sur la première partie du ponton pour réceptionner les quatre derniers bouts de passerelle métalliques ainsi que le plateau de verre qui, d'ici quelques jours, permettront aux visiteurs de plonger leur regard dans le vide et sur la chaîne des Pyrénées. à 1.000 m au-dessus du vide, sensations garanties mais gare au vertige !
Les travaux du Ponton dans le ciel continuent / Photo FB, Pic du Midi
Un chantier de haut vol parfaitement orchestré
à l'arrivée de l'hélicoptère, c'est un exercice parfaitement orchestré qui s'est mis en route. «Un vrai travail d'orfèvre», glissera, époustouflé, le directeur du pic du Midi, Daniel Soucaze. Et il n'était pas le seul à s'émerveiller devant ce va-et-vient de l'hélico, la coordination minutieuse entre son pilote et les cordistes de Mécamont Hydro, eux-mêmes parfaitement raccord pour assembler la structure. «On s'est entraînés à l'usine avec une simulation quasi réelle du montage et nous avons aussi une très bonne équipe», nous confie Thierry Lesage, chargé d'affaires de Mécamont Hydro. Le jour «J», l'exercice était donc bien rodé. Il aura fallu à peine un peu plus d'une minute au pilote de l'hélico pour venir positionner chaque nouvel élément.
Entre chaque rotation, au nombre de cinq, c'est une véritable course contre la montre qui s'est engagée pour les cordistes de Mécamont afin de les fixer à l'ensemble, en même pas dix minutes. Moins de deux heures plus tard, tout était terminé et c'est avec une certaine émotion que les «spectateurs» de ce travail de pro ont applaudi l'exploit de ces héros du jour. «On a l'habitude de travailler en altitude, essentiellement sur les remontées mécaniques. Mais c'est le plus haut que l'on ait jamais réalisé», nous confie avec enthousiasme l'un des six jeunes cordistes qui, bien attachés dans leur harnais, auront passé plus de deux heures suspendus au-dessus du vide. Un exercice pour le moins physique. «Se tenir dans cette position, surtout avec le froid, c'est physique, oui», confirme un autre cordiste dont le sourire témoigne de sa fierté d'avoir participé à ce chantier hors normes.
Venus de Nantes, Jean-Michel et son épouse ont eu la joie d'être aux premières loges. «On est en vacances à Cauterets et on est venus passer la nuit au pic. Ce matin, on nous a invités à assister à l'opération. C'est la cerise sur le gâteau», s'enthousiasme le couple de retraités. «C'est impressionnant. J'ai travaillé pendant cinquante ans dans le bâtiment mais quand je vois ça, je suis bluffé. J'aimerais bien être parmi les premiers à emprunter cet hyperbelvédère», confie Jean-Michel.
/ Photo DDM, Sophie Loncan
Ouverture le 10 février
Il pourra revenir dès le 10 février, date prévue pour l'ouverture au public de cette nouvelle attraction du pic du Midi. D'autres suivront. Car après l'ouverture du planétarium, l'aménagement du restaurant panoramique au pic et de la boutique à la gare de départ du téléphérique, le chantier de modernisation du pic, d'un montant total de 7M€, se poursuit avec la création de l'espace d'interprétation, de l'amphithéâtre à ciel ouvert et le projet d'hôtellerie des Laquets. «Ce ponton était le moins cher, 300.000 €, mais de loin le plus spectaculaire», indique Daniel Soucaze, visiblement ému. Tout aussi ému, Florent Saldoucchi, «le papa du belvédère», aura été le premier à tester le ponton et ses impressions sont sans équivoque.
«C'est flippant», a déclaré celui qui aura passé trois mois et demi sur la conception de ce ponton. S'y ajoutent les deux mois de fabrication, un mois de préparation et autant pour le montage, la livraison, etc. «Il reste les finitions», précise T. Lesage dont le nom est désormais gravé aussi dans l'histoire du pic. «Il y a vingt ans, alors que je faisais mes débuts dans l'entreprise comme cordiste, j'étais sur le chantier du pilon du téléphérique du pic du Midi et il y a dix ans, on a créé cette passerelle métallique qui permet de faire le tour de la terrasse», se souvient-il. Une preuve supplémentaire, s'il en était besoin, que l'histoire du pic du Midi est une aventure d'hommes.
/ Photo DDM, Sophie Loncan
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