Graulhet : Rétro Août 2017 -1-

18/1/2018

  GRAULHET : Du Bruc à Ricardens  



  Graulhet : Rétro Août 2017 -1-  


Publié le 01/08/2017 à 08:04  | La Dépêche du Midi |

J-8 avant l' ouverture du nouveau Lidl


Le chantier avec le nouveau giratoire sur le boulevard. / Photo DDM

Le mercredi 9 août, un nouveau Lidl ouvrira ses portes à Graulhet. Plus spacieux et plus accueillant que l'actuel, il offrira sur 990 m2 des services modernes tout en adoptant une politique énergétique durable. L'enseigne a choisi de soutenir le club de handball de la ville en organisant une collecte de dons du 9 au 14 août.

Le magasin qui s'apprête à ouvrir ses portes se situe dans la continuité de la montée en gamme de l'enseigne et de son repositionnement comme «supermarché de proximité à assortiment limité». Le modèle de ses magasins a été repensé pour améliorer le confort de ses clients et de ses collaborateurs. Le nouveau concept Lidl de Graulhet illustrera ce nouveau concept avec plus d'espace et plus de caisses pour simplifier le parcours d'achat, une façade vitrée pour gagner en luminosité, des couleurs sobres et des matériaux nobles pour créer une ambiance conviviale et «cosy».

L'enseigne étant partenaire du handball, durant les quatre premiers jours d'ouverture, 50 centimes seront collectés par tranche de 15 euros d'achat lors des passages en caisse et reversé au club de handball de la ville. Conçu dans une démarche écoresponsable, le bâtiment tend vers une empreinte écologique nulle.

Aussi ce sont des matériaux durables qui ont été utilisés affichant un taux de 91 % de matières recyclables et valorisables. Ils vont de pair avec des équipements basse consommation et des dispositifs technologiques énergétiques comme des panneaux photovoltaïques. Le nouveau bâtiment se veut donc à l'image de l'enseigne qui a également adopté des emballages 100 % recyclables et mis en place un système de valorisation des déchets.

Grâce au tri sélectif en interne aucun déchet n'est pris en charge par la collectivité, étant acheminés vers une base logistique interne. Sur les 131 places de parking quatre sont réservées aux véhicules électriques.
Quant au bâtiment que l'enseigne va quitter, il a trouvé acquéreur et verra l'ouverture d'une enseigne commerciale après des travaux d'aménagement.


Publié le 02/08/2017 à 08:34  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Du nouveau pour la fête du cheval


Souvenir d'une édition passée./ Photo DDM

La fête du cheval et son vide-greniers font partie des incontournables de la rentrée dans la cité du cuir. Cette année l'évènement qui se déroulera sur le site de la Bousquétarié sera enrichi pour la première fois d'une foire d'automne.

C'est le dimanche 17 septembre que se déroulera le rendez-vous. La première «foire d'automne» qui l'accompagnera aura lieu sur le site en même temps que les deux autres évènements et sera ouverte aux professionnels. «Elle permettra, en complément du vide-greniers, d'amener plus de public. Elle aura lieu tout le long de l'allée de la Bousquétarié», explique Jean-Claude Amalric, président de l'association Escale.

Permanences quotidiennes
Si c'est l'association Salomon de la Broue qui organise la fête du cheval, c'est en effet Escale qui organisera comme l'an dernier le vide-greniers, et cette année, pour la première fois, la foire d'automne. Seul l'alimentaire sera exclu, étant dévolu à la fête du cheval. «Bien entendu, cela va demander quelques bras supplémentaires, mais des bonnes volontés se sont déjà manifestées», confie Jean-Claude Amalric.

Que ce soit pour venir aider ou s'inscrire au vide-greniers ou à la foire d'automne, des permanences sont organisées pour les inscriptions au premier étage du 35 avenue Gambetta. Elles se déroulent du mardi au vendredi de 10 heures à midi et de 14 heures à 17 heures. Il est aussi possible de joindre l'organisation en téléphonant au 06 52 44 81 98 ou en écrivant un courriel à videgreniergraulhet@gmail.com.

Les habitués ne seront pas dépaysés car «les fondamentaux» seront là avec le vide-greniers à l'ombre des arbres de la Bousquétarié et le concours départemental de chevaux lourds. «Le programme de la fête du cheval est en cours de finalisation. On peut cependant annoncer que cette année, pour changer, il y aura de la voltige et beaucoup de place sera accordée à la jeunesse», confie Jean-Pierre Laurent, président de l'association Salomon de la Broue.


Publié le 03/08/2017 à 07:32  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

La Maison des métiers du cuir en mutation


Des pièces uniques témoignent du passé industriel de la ville. / Photo DDM, J-C C .

En ces temps de fortes chaleurs la Maison des métiers du cuir, qui siège dans une ancienne mégisserie, est un havre de fraîcheur. Jusqu'à 5 000 visiteurs sont accueillis chaque année sur le site qui offre un panorama des activités artisanales et industrielles qui ont fait le renom de la ville.

On trouve aussi dans ce bâtiment l'office de tourisme, passage obligé pour les visiteurs qui trouvent là une occasion de découvrir le passé de la ville, son histoire et des clefs pour la comprendre. Ouverte aux particuliers de mai à septembre, elle l'est aussi le reste de l'année pour les groupes, qu'il s'agisse de publics scolaires, de centres de loisirs, instituts médico-éducatifs, de maisons de retraite ou autres associations. Ce public, Malika le connaît sur le bout des doigts.

Depuis onze ans elle accueille les visiteurs. «Ce qui a changé c'est qu'il y a moins de touristes étrangers. Nous accueillons cependant beaucoup de Belges cette année encore. Les gens nous ont découverts sur Internet mais c'est aussi un passage obligé pour tous les touristes venant à Graulhet», souligne-t-elle.

Loin d'être figé, le site se modifie, un détail essentiel pour les visiteurs qui reviennent parfois le visiter. Cette année le circuit ne comprend plus la partie «reconstitution du XIXe siècle». Le circuit a été repensé. «Avant on devait faire tous les étages, ce qui n'était pas facile pour certaines personnes, même s'il y a un ascenseur», explique Malika, qui confie : « La maroquinerie est désormais au niveau de la corroierie et à la place de la maroquinerie il y aura la place pour accueillir plus tard l'expo permanente». Car la structure porte aussi des projets de rénovation dans le cadre de son projet scientifique et culturel et celui d'une exposition permanente.

Cependant l'heure est aux visites qui sont assurées jusqu'à la fin du mois du lundi après-midi au samedi de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures avant un rythme moins soutenu en septembre, puis la préparation de la saison prochaine pour à nouveau surprendre les visiteurs.


Publié le 04/08/2017 à 07:40  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Les métiers du cuir mis en lumière


Les différents acteurs présents à la Maison des métiers du cuir. / Photo DDM, J-C C .

La filière du cuir de Graulhet est aujourd'hui en pleine transformation avec la structuration de ses acteurs et le développement de son marché.
Il existe aujourd'hui des besoins en recrutement dans ce secteur, raison pour laquelle la Maison commune emploi formation (MCEF) de l'ouest du Tarn a organisé un «zoom métiers» sur cette filière porteuse.

Ces «zooms» organisés avec les partenaires ont lieu deux fois par an. Ils ont pour objectif de sensibiliser le public aux métiers du cuir, leur faire redécouvrir ces métiers, faire connaître les conditions d'exercice et le marché de l'emploi, mais aussi permettre la rencontre et les échanges entre les publics et les professionnels du secteur.

La première étape de ce travail consiste à poser un diagnostic des besoins en emplois sur le bassin avec les partenaires de la MCEF : Pole Emploi, Cap Emploi, Mission locale, chambres consulaires.
La communauté d'agglomération, les entreprises du secteur et d'autres structures sont aussi partenaires en qualité d'acteurs économiques du territoire et la région occitane pour la partie financement et le volet de la formation.

Durant la matinée quatre entreprises étaient présentes pour accompagner la vingtaine de personnes venues se renseigner sur les métiers de la filière, nombre contraint, pour des raisons de sécurité, en raison de la visite d'entreprises.
La visite de la maroquinerie La Fabri était au programme avec une représentation des métiers ainsi que la Maison des métiers du cuir.

Aussi, ont eu lieu la présentation du marché du travail et des interventions et témoignages de professionnels des métiers du cuir afin de faire connaître les différents maillons de la filière et spécificités de chaque entreprise (fabrication de maroquinerie, entreprise industrielle, etc.).
Après cette information sur la filière, les personnes présentes ont aussi découvert tous les dispositifs existant pour être formées dans ces métiers dans le cadre d'une réorientation professionnelle ou d'une spécification dans une filière déjà connue.


Publié le 05/08/2017 à 07:44  | La Dépêche du Midi |

Quatre packs installation pour des commerçants


La remise a eu lieu à l'hôtel de ville. / Photo DDM

Dans le cadre du Plan d'Actions Commerce Territorial (PACTe) de la communauté d'agglomération, quatre «packs installation» ont été remis hier matin à quatre commerçants nouvellement installés dans le centre-ville.

Les récipiendaires sont la librairie @ttitude (1 500 euros pour l'ouverture de la librairie place Mercadial), Delphine Coiffure (1 500 euros pour l'ouverture du salon rue Jean-Jaurès), Coup de Flash (1 500 euros pour l'ouverture du magasin de photographie rue du Verdaussou) et Bruno Flaujac (1 500 euros plus 500 euros pour un emploi créé au salon de coiffure rue Jean-Jaurès).

Cette action est structurée autour de trois axes : renforcer l'attractivité commerciale des centralités, améliorer l'offre commerciale des villes et des bourgs et organiser une dynamique commerciale collective.
Outre les deux «manageuses de centre-ville», Marine Vandendorpe et Valérie Jove-Poibeau, qui ont pour objectif de mettre en œuvre le PACTe et accompagner commerçants et associations de commerçants du territoire, trois dispositifs opérationnels sont aujourd'hui en place.

Les trois «packs» du dispositif
Le «pack installation» dont les professionnels ont pu bénéficier s'adresse aux commerçants et artisans, créateurs ou repreneurs d'un commerce ou d'une activité artisanale disposant d'une vitrine sur l'espace public en centre-ville dans les communes de plus de 3 000 habitants.

Le «pack développement» vise à renforcer l'adaptation et l'attractivité du point de vente pour accroître le flux clients . Il comprend une «prestation conseil» réalisée par la Chambre de commerce et d'industrie et financée pour moitié par la communauté d'agglomération ainsi que le financement intégral d'un expert en merchandising. Il a pour mission d'accompagner le commerçant ou l'artisan dans la mise en œuvre des actions d'amélioration qui auront été identifiées.

Enfin, le troisième dispositif d'aide est le «pack transmission». Il a pour objectif de consolider les cessions et les reprises d'entreprises. Il s'appuie sur un accompagnement spécifique des cédants et des repreneurs d'entreprises commerciales et artisanales. Avec le PACTe la communauté d'agglomération s'affirme un peu plus comme un des partenaires essentiels du secteur économique sur son territoire.


Publié le 06/08/2017 à 09:41  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

L'hostellerie du Lyon d'or, perle du vieux Graulhet


L'hostellerie du Lyon d'or est une des plus vieilles bâtisses à pans de bois de chêne du midi de la France. / Photo DDM, J-C C.

Située au cœur du quartier médiéval de la cité du cuir, l'hostellerie du Lyon d'or est inscrite à l'Inventaire des monuments historiques. Elle est une des plus vieilles - si ce n'est la plus vieille - bâtisses à pans de bois de chêne du midi de la France.

A l'époque médiévale la ville de Graulhet abritait des activités liées à l'hébergement. Relais de poste, auberge, logis et restauration faisaient partie des services marchands proposés en ville. Les pittoresques ruelles du quartier Panessac ont été préservées, avec leurs maisons à pans de bois et encorbellements, témoins de ce passé médiéval qui constitue une véritable richesse culturelle.

L'Hostellerie du Lyon d'Or, située au cœur de ce quartier, se signale par les dimensions de sa façade à deux niveaux, en pans de bois à croix de Saint- André typiques du XV eme siècle et en encorbellement. Le rez-de-chaussée est quant à lui maçonné en bel appareil de grès.

Datation de l'édifice
La porte, en partie centrale, est cantonnée de pilastres de pierre grise avec un linteau droit orné d'une clef au lion assis, datable du XIXe siècle.
A défaut de documents écrits, les dernières études (Girardclos, Perrault, 2005 ; Conan, 2009) concluent à une construction dans la deuxième décennie du seizième siècle.

La majeure partie des bois analysés ayant fourni des dates d'abattage allant de 1507 à 1511. Les techniques de construction et les modénatures (profil des appuis, congés, accolades des linteaux) s'accordent d'ailleurs avec une telle datation. On notera que les compoix mentionnent deux ouvroirs de part et d'autre de l'entrée. En contemplant le bâtiment on imagine sans peine les attelages qui étaient accueillis dans la partie arrière, comme en attestent encore aujourd'hui les mangeoires et les abreuvoirs. 

Les pièces d'apparat du devant abritaient le couvert alors qu'aux étages étaient aménagées les chambres. Près de huit siècles d'histoire s'inscrivent dans ces murs où Henri de Navarre, qui n'était pas encore devenu Henri IV, fit une escale gourmande. En attendant les Journées du patrimoine qui permettent parfois sa visite, il est possible d'en contemler la façadeà l'occasion d'une promenade dans laes ruelles duquartior dmédiéval


Publié le 07/07/2017 à 08:00  | La Dépêche du Midi |

L'axe Gaillac - Graulhet fermé à la circulation


Les panneaux d'interdiction ont été placés le long de l'axe./ Photo DDM, J-C C.

A partir du lundi 10 juillet, la route départementale 964 qui relie Gaillac à Graulhet sera, comme l'été dernier, fermée pour travaux.

Confronté à une dégradation importante de cet axe qui relie les deux villes, le département a engagé l'été dernier une série de travaux de rectification et de calibrage sur une section de 6 km et demi située sur les communes de Técou et de Cadalen. La chaussée y est aujourd'hui déformée en de nombreux endroits. Les études réalisées à l'occasion des travaux préliminaires ont fait état d'une augmentation d'un tiers du trafic routier entre 2005 et 2014 et un doublement du trafic des poids lourds sur cette route. Or l'activité économique est l'ennemie de la chaussée, surtout lorsque la nature du sol offre peu de résistance.

Quatre mois de travaux
Le programme de travaux engagé l'an dernier doit s'échelonner sur cinq ans et représente un investissement de 7,5 millions d'euros pour la collectivité. A partir de ce lundi 10 juillet et pour quatre mois environ, le département procédera à une nouvelle tranche de travaux. Elle comprendra le déplacement des réseaux, des ouvrages hydrauliques, la démolition de la chaussée actuelle, mais aussi le raccordement avec les travaux réalisés en 2016. Au total ce sont 950 mètres de chaussée neuve qui seront réalisés cet été entre le lieu dit «Le Bosc» et le carrefour du hameau des Barthes. Le carrefour avec la RD6 vers Cadalen sera également mis en sécurité à cette occasion.

Itinéraires de substitution
La fermeture de la RD 964 sera totale entre le 10 juillet et le 30 septembre prochain. Aussi des itinéraires de déviation seront mis en place dès le début des travaux. Il est prévu un itinéraire de déviation pour les poids lourds par l'A 68 et l'échangeur de Rabastens et deux itinéraires pour les véhicules légers : un par la RD 10 dans le sens Gaillac-Graulhet et l'autre par les RD 26 et RD 4 dans le sens Graulhet-Gaillac.


Publié le 08/08/2017 à 19:07  | La Dépêche du Midi |  R. B. et G. D.

Le château de Lézignac entièrement détruit par un incendie


Les toitures dévastées par les flammes / Photo DDM, G.D.

Hier soir, le château de Lézignac à Graulhet a été la proie des flammes. À la nuit tombée, il était totalement embrasé. C'est à 19 h 15, qu'un gendarme en civil voit une épaisse colonne de fumée s'élever au-dessus du château depuis son véhicule. Il donne immédiatement l'alerte. Quarante pompiers des centres de secours de Graulhet, Gaillac, Albi, Lavaur, Castres, Saint-Sulpice, sous l'autorité du commandant David Carlier de la caserne d'Albi, se sont employés pour maîtriser l'incendie de cette bâtisse chère au cœur de nombreux Graulhétois. 

«Les risques d'effondrement sont très importants. Fort heureusement, il n'y a personne à l'intérieur. Nous allons travailler une grande partie de la nuit», précisait, hier soir, à 21 h 15, le commandant Carlier. Les gendarmes de la brigade autonome de Graulhet étaient sur place pour sécuriser les accès et faciliter ainsi la tâche aux hommes du feu. Roger Biau adjoint au maire et Magali Baïsse, chef de cabinet de Claude Fita le maire, sont arrivés très rapidement sur place.

Le château appartient à François De Martrin Donos, élu d'opposition de Graulhet. Situé sur la rive droite du Dadou, à deux ou trois kilomètres du centre-ville, il est à la limite ouest de la commune, limitrophe avec la bourgade de Busque. Il était abandonné depuis de nombreuses années et même quelquefois squatté.

Un lieu historique
La Société Culturelle du Pays Graulhétois a présenté ses premiers spectacles historiques à cet endroit. En effet, le château date du XVIe siècle. Construit lors des guerres de religion, ancienne demeure des abbés de Candeil, il a accueilli entre autres, Jean Joseph Ange d'Hautpoul et le duc d'Enghien, avant d'être vendu comme bien national par les révolutionnaires. Après 1851, des travaux importants avaient permis la restructuration des annexes, la suppression de la chapelle, la réfection de la toiture en ardoises et la reprise de la tour en briques. La porte d'entrée date de 1561 et à l'intérieur on découvrait des décors Renaissance. De beaux plafonds et cheminées et un décor mural ajoutaient au charme de ce château.

L'enquête devra déterminer l'origine et les raisons exactes de cet incendie qui a totalement détruit un des joyaux du patrimoine graulhétois.

Amertume
Dès la création de l'association culturelle du pays graulhétois, le château de Lézignac a servi de cadre aux trois premières représentations du spectacle historique. L'actuel président Alain Huc était catastrophé en apprenant la nouvelle, hier soir. «Après l'incendie du Moulin des Seigneurs en 2010, le sort s'acharne sur les fleurons du patrimoine graulhétois. Notre association qui fait revivre le passé local a pu utiliser le château et ses abords dès les premiers spectacles en 1985. Un désaccord avec le propriétaire nous a obligés à quitter ce site. Une situation que nous avons regrettée car, autour de Lézignac, nous aurions trouvé un cadre parfait.» De son lieu de vacances, Claude Fita a dit regretter que le patrimoine disparaisse ainsi. Un maire d'autant plus désolé que plusieurs projets de rachat avec réhabilitation n'ont pas pu aboutir.
 

Publié le 09/08/2017 à 07:53  | La Dépêche du Midi |  Richard Bornia

Les doutes après l'incendie du château de Lézignac


Crédit photo: SDIS 81 / Drone / CNE Cante & CPL Médina

La fumée s'échappe encore de la vaste toiture détruite par l'incendie qui s'est déclaré lundi, en fin d'après-midi (NDLR : lire notre édition du 8 août 2017). Quarante pompiers ont bataillé une partie de la nuit : «Nous avons mis en œuvre les moyens logistiques adaptés. Nous avons été confrontés à un effondrement partiel de la structure», explique le commandant David Carlier, de la caserne d'Albi, en évoquant les corniches à terre. Fort heureusement, aucun pompier n'a été blessé et l'incendie a pu être maîtrisé vers minuit. Au final, les soldats du feu ont exercé une surveillance étroite jusqu'à hier, 17 heures, sous le regard du propriétaire dépité.

Une plainte déposée
Dans la matinée, François De Martrin Donos avait déposé plainte pour destruction par un moyen dangereux. Car pour lui, le geste criminel ne fait pas de doute. Il se hasarde d'ailleurs à citer nommément le responsable d'une association culturelle graulhétoise… sans preuve. «Ce château a été pillé au fil des ans. Mais personne n'a jamais fait rien. J'ai déposé des plaintes, j'ai proposé à la mairie de le racheter mais ils n'ont pas d'argent. J'ai eu des investisseurs, mais la mairie m'a indiqué qu'il fallait que ça passe en commission…».

La rancœur du châtelain, élu d'opposition FN, est à la hauteur du désastre. D'autant plus qu'il a vécu dans cette bâtisse : «Je suis parti il y a dix ans. Mais j'y viens régulièrement et j'ai maintes fois surpris des jeunes, notamment du village de Busque, qui traînent à l'intérieur. Mais les gendarmes ne font rien !» Que pourraient-ils faire quand portes et fenêtres sont ouvertes aux quatre vents et que le parc n'est pas entretenu ? L'ensemble, aux dires même du propriétaire, est à l'abandon… ce qui n'a pas empêché la brigade de gendarmerie de Graulhet d'intervenir à chaque fois qu'elle a été sollicitée, rapporte le capitaine Pochon.

Mais le fond du problème semble ailleurs pour François De Martrin Donos, qui ramène le débat sur le terrain politique. «ça fait 40 ans que je me bats pour sauver ce château acheté en 1974. Encore faudrait-il donner des moyens aux propriétaires privés pour sauver le patrimoine.»
Contacté par téléphone, le maire Claude Fita précise que le prix demandé pour l'achat du château a découragé les investisseurs comme la municipalité qui rêvait d'une opération similaire à celle qui va redonner vie à l'îlot du Gouch en 2019.

Les Graulhétois sous le choc
Pour les habitants de Graulhet qui ne connaissent pas les dessous de l'affaire, le résultat est le même. L'incendie du château leur rappelle la destruction d'un autre joyau du patrimoine de leur ville : l'incendie du Moulin du Seigneur, en juillet 2010. Alors aujourd'hui, ils évoquent une double peine, dans tous les sens du terme, comme Jean-Pierre Savignol, 71 ans, qui est venu constater les dégâts hier. «Ça me fait mal. Je suis venu pour réaliser. Je n'arrivais pas à y croire.» À la pizzeria Le Cappuccino, le patron Jean-Louis Michel est aussi attristé : «Ça fait chier. C'est un château qui fait partie de l'histoire de la ville. C'est une grosse perte !» Reste à éclaircir les causes du sinistre. Une enquête que les gendarmes sont déterminés à mener à son terme même si, sécurité oblige, pénétrer à l'intérieur des ruines est pour l'instant trop risqué.


Publié le 10/08/2017 à 07:34  | La Dépêche du Midi |

Le Sporting-Club natation donne corps au jumelage


Le président délégué du SCG natation Jean Nespoulous, à gauche, vit là son treizième séjour en Bavière. / Photo DDM

Jusqu'au 22 août, un groupe de jeunes nageurs du SCG natation visite la Bavière, plus particulièrement la région de Prien am Chiemsee. Ce voyage prend place dans le cadre de la vingt-sixième rencontre liée au jumelage entre les cités occitane et bavaroise.

C'est en 1976, soit cinq ans après les deux municipalités, que le baron Von Rotkirch et le président Vergnes, du SCG natation, accompagnés de quelques fidèles, ont jeté les bases d'une relation durable. Depuis, d'autres ont pris le relais et porté haut le flambeau de la fraternité et de l'amitié qui unissent les sportifs. Les nageurs de Bernau am Chiemsee ont quant à eux rejoint le jumelage en 1990.

Aujourd'hui, les trois clubs sont fiers de vivre à nouveau cette rencontre. En quarante-deux ans d'existence, ce sont plus de 1 100 jeunes qui ont pu prendre part à cet échange, donnant ainsi vie et corps au jumelage entre les villes.
La délégation graulhétoise a été officiellement reçue par les mairies de Prien et de Bernau. Elle participera bien entendu à la traditionnelle compétition internationale qui, au-delà des résultats et des performances, ne verra in fine qu'un seul vainqueur : l'amitié.

Visites, rencontres de jeunes, ateliers linguistiques sont également au programme de cet été 2017. Le groupe, encadré par les bénévoles, est piloté en terres bavaroises pour la treizième et dernière fois par Jean Nespoulous, président délégué du SCG natation. La relève pour les années à venir sera assurée par la coprésidente Marie-José Plaza, qui prendra ses marques durant ce voyage.
A n'en pas douter, les jeunes nageurs reviendront la tête pleine de souvenirs et d'images inoubliables, conscients que ce sera à leur tour de porter et de perpétuer ces relations de paix et de fraternité.


Publié le 19/08/2016 à 08:08  | La Dépêche du Midi |

A la découverte de Notre-Dame des Vignes


Notre-Dame des Vignes / Photo DDM, J-C C

Proche de l'ancienne église primitive aujourd'hui disparue de Saint-Jacques- de-Primepause, halte des pèlerins de Compostelle, Notre-Dame-des-Vignes est une chapelle romane du XVIè siècle au site classé. Autrefois appelée Notre-Dame-du- Pigné, elle était entourée de pins et de vignes. Ces dernières lui donnèrent son appellation définitive, comme en témoigne son superbe vitrail représentant la Vierge à la grappe de raisin du peintre Pierre Mignard (1650). Les pèlerins parvenaient à l'église par le chemin des Litanies avant d'atteindre la chapelle de Saint-Jacques de Primepaus, première halte sur la route de Saint-Jacques de Compostelle. 

C'est dans cette église qu'a été baptisé Pierre-Jean Taffanel de la Jonquière en 1685, gouverneur de la Nouvelle-France décédé à Québec. A découvrir dans cette église gothique : un très beau chrisme au-dessus de la porte d'entrée, une vierge noire et un baptistère (conque marine). A côté du site classé se trouve le cimetière avec les dalles funéraires de la famille La Jonquière et le tombeau de la famille de l'Amiral Benjamin Jaurès (1823-1889), député du Tarn, sénateur inamovible et ministre de la marine et des Colonies ainsi que la tombe du poète Hervé Quint.


Publié le 10/08/2017 à 11:30  | La Dépêche du Midi |  Béatrice Dillies

Les vergers de Montdragon détruits par les flammes : un adolescent blessé


Les vergers de Montdragon en flammes dans la nuit de mercredi à jeudi./ Photo DR

Encore un incendie spectaculaire dans le Tarn. Après le château de Lézignac à Graulhet, c'est le hangar des Vergers de Montdragon qui est parti en fumée. L'alerte a été donnée hier à 20h05. Lorsque les pompiers sont arrivés, le feu avait déjà gagné le toit d'un bâtiment de 4000m². Le directeur de cabinet de la préfecture s'est rendu sur les lieux, de même qu'un groupe de commandement du service départemental d'incendie et de secours et une soixantaine de pompiers.

Blessé en venant aider
2000 des 4000 m² ont finalement été sauvés avec les moyens déployés sur le terrain par les centres de secours de Réalmont, Albi, Graulhet, Mazamet, Castres, Gaillac, Saint-Paul, Saint-Juéry et Lavaur. Mais deux personnes ont été blessées, dont Maël, un adolescent de 17 ans qui était venu aider et qui a inhalé de la fumée. Il a été transporté à l'hôpital d'Albi mais a maintenant regagné son domicile. Par ailleurs, la RD 631 a été coupée à la circulation une partie de la nuit. Les riverains, qui avaient été évacués, ont pu regagner leur domicile, champs et habitations ayant été épargnés grâce aux pompiers.

Néanmoins, cinq personnes se retrouvent au chômage technique. Les gendarmes devront déterminer les circonstances de l'incendie. Une enquête a été ouverte. 


La moitié du hangar de 4 000 m2 a brûlé dans l'incendie. Deux chambres froides ont été détruites./ Photo DDM Marie-Pierre Volle

Un verger écoresponsable qui a besoin de vous
Les vergers de Montdragon, c'est un peu le bébé d'Hélène Biscond, qui est encore apparue hier à la télévision dans une publicité pour Bledina, fidèle client de ce verger écoresponsable. Elle fait partie d'un réseau de 1500 producteurs en France, soit 60% des producteurs français de pommes, qui vont tous être avertis de ses difficultés. En effet, elle est privée de ses capacités de stockage depuis que les pallox (une caisse pouvant accueillir 200kg de pommes) et les frigos sont partis en fumée.

Or, la cueillette devait débuter le 16 août. Mais Hélène Biscond n'est pas du genre à baisser les bras. Dans un premier temps, elle appelle Tarnais et touristes à venir directement au verger, à partir du 16 août, pour cueillir les pommes et les emporter en vente directe. Ce sera autant de fruits qu'elle n'aura pas à stocker en attendant l'arrivée de nouveaux pallox. 


Publié le 11/08/2017 à 07:38  | La Dépêche du Midi |  J-C Clerc

Une rentrée déjà «bouclée» à la MJC


La MJC reste ouverte durant toutes les vacances./ Photo DDM, J-C C

Durant tout l'été la Maison des jeunes et de la culture reste ouverte pour assurer l'accueil des adolescents alors que la rentrée s'annonce très dense.
«Le conseil d'administration a choisi, comme chaque année, de maintenir un programme d'activités en juillet et en août. Il n'y a qu'une semaine de fermeture du site liée à un séjour qui va être effectué à Llore del Mar dans le cadre d'un chantier loisirs», explique Jaques Brossard, directeur de la MJC. Cette dernière emploie dix personnes à plein temps et donc autant de plannings à prendre en compte pour que le personnel puisse lui aussi profiter de la saison estivale.

L‘anticipation est d'ailleurs le maître mot de l'organisation de la MJC à tel point que la plaquette des animations de la rentrée, actuellement en impression, a été bouclée dès le mois de juillet. «En juin on statue sur les actions réalisées et on travaille en bureau sur les nouveaux clubs d'activité», confie Jacques Brossard. Si neuf clubs d'activité sur dix sont reconduits, certains ne le sont pas, faute d'adhérents, et d'autres voient le jour. Certains «revoient» le jour comme le fitness. On trouvera aussi à la rentrée des cours de taï-chi, d'hatha yoga, de kizomba (une danse africaine originaire de l'Angola) ou encore de la couture.

La dernière semaine d'août, la MJC sera présente comme chaque année au collège Louis-Pasteur pour l'action «école ouverte». L'opération «Passeurs d'images» proposera une séance de cinéma en plein air le 8 septembre à En Gach, la veille du Forum des associations. En cette rentrée, la réalisation d'un court-métrage est aussi prévue ainsi que l'accueil de Racontarn le 21 septembre. À la fin du mois, se déroulera aussi le casting pour la comédie musicale de Gilles Ramade.

Cette année, les clubs d'activité reprendront le 11 septembre, après le Forum des associations, où il sera possible d'avoir de plus amples informations sur les activités mais aussi de s'y inscrire, peut-être en guise de «bonne résolution» pour la rentrée qui s'annonce.


Publié le 13/08/2017 à 10:00  | La Dépêche du Midi |

VTT : 4 Graulhétois au trophée de France


Le quatuor de vététistes et d'officiels. / Photo DDM, G. D.

Du mardi 1er au vendredi 4 août avait lieu à Morzine la 26e édition du TFJV (trophée de France des jeunes vététistes).

Durant quatre jours, sous une météo clémente, 423 compétiteurs (soit 19 comités régionaux) ont rivalisé lors des épreuves de relais, trial, cross, descente, dans les catégories benjamins, minimes, cadets. Une sélection Midi-Pyrénées, composée de 24 jeunes, était présente. Parmi eux, deux membres du club de Graulhet, sélectionnés après les épreuves régionales : Killian Viguier et Théo Féral, tous deux benjamins, ont eu la responsabilité et l'honneur de représenter Midi-Pyrénées lors de ce trophée.

À noter que Quentin Vialatte avait lui aussi été sélectionné mais avait dû déclarer forfait suite à une grave chute lors de ses entraînements. «Ces jeunes passionnés se sont affrontés sportivement avec les meilleurs de chaque comité. Le club peut être fier de ses jeunes vététistes qui ont fait preuve de ténacité, endurance et technique lors de ces épreuves, où les meilleurs de chaque comité ont lutté pour apporter à leur comité un maximum de points», explique Cathy Fabre, du Club vététiste graulhétois.

Au final, la sélection Midi-Pyrénées rentre dans le top 10 avec une belle dixième place. Deux autres Graulhétois ont également participé à ce trophée : Alain Pradelles, encadrant bénévole au club qui, à Morzine, était chef d'équipe et responsable de la sélection. Enfin, Dorian Barrère, cadet, jeune très assidu du club, a eu la responsabilité d'endosser la charge de jeune arbitre. Très belle expérience à n'en pas douter pour ces jeunes et leur encadrement !


Publié le 14/08/2017 à 08:46  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Le cinéma Vertigo fait aussi le plein en été


Jackye Néri devant l'affiche d'un film promis au succès./ Photo DDM, G. D.

Qui aurait l'idée d'aller au cinéma en plein été, un après-midi de canicule ou une soirée étoilée ? «Ils sont en moyenne 1 000 spectateurs chaque semaine à venir voir un film», assure d'emblée Jackye Néri, l'exploitante du cinéma Vertigo, géré par la communauté d'agglomération. Le cinéma connaît pour son troisième été depuis son ouverture une fréquentation en hausse sensible. «Nous l'avons déjà constaté sur l'année avec un très joli chiffre de 38 000 entrées en 2016. Mais là, juin, juillet et août vont être encore supérieurs aux trois mois de l'an dernier.»

Comment alors expliquer le succès ? «Il tient à plusieurs choses. D'abord le fait que les deux salles, la petite et la grande, sont climatisées. J'ai vu des familles regarder à la suite les deux projections pour rester au frais les jours de canicule. Il y a aussi la qualité de la programmation. L'été, il y a autant de films à l'affiche que l'hiver. Les distributeurs ont les mêmes exigences en termes de nombre de projections. Et là, le public graulhétois est aussi gâté qu'ailleurs avec des films en sortie nationale.»

Des prix attractifs
Entre printemps et été, «Moi moche et méchant», «Transformers», «Spiderman», «Valérian» et «Cars 3» en particulier ont connu le succès. «Il y a beaucoup de touristes en ce mois d'août, des gens du camping pour la plupart. Nous restons attractifs avec des tarifs bas, 4 € par exemple la séance du dimanche matin, qui fait de plus en plus d'adeptes.»

Actuellement à l'affiche, «Dunkerque» est déjà, comme partout en France, un des gros films attendus de la saison cinématographique. Pour début septembre, la programmation du Vertigo va un peu souffler. «Avec la rentrée, la période est plus creuse, la tête n'est pas au cinéma», assure Jackye, qui propose déjà le programme du festival automnal habituel. «L'Autre part» en sera le titre, le thème présentant une série de films consacrés à l'adolescence, avec des concerts de groupes locaux entre les projections. «Après en octobre et novembre, avec les soirées froides, nous refaisons le plein !»

Le cinéma Vertigo, avec un hall en permanence agrémenté d'expositions, est une «petite entreprise qui ne connaît pas la crise». Qu'on se le dise !


Publié le 14/08/2017 à 03:52  | La Dépêche du Midi |

Un air d'Amérique à La Courbe


Ambiance sur scène en mode country ou western. /  Photo J. V.

«L'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai».Cette chanson de Joe Dassin déjà fredonnée par les colons des années «70» a constitué le fil rouge du repas-spectacle champêtre ponctuant le premier séjour. Depuis cette époque, le centre aéré a su prendre le virage de la modernité, sous l'impulsion notamment de Bernard Ladet, à qui les directeurs ont souhaité rendre hommage en introduction à cette soirée.

Quelque 500 personnes ont assisté à un spectacle rondement mené où ont alterné danses, chants et sketchs pour un «American show» haut en rythmes et en couleurs, accompagné par un bien agréable coucher de soleil.
Un diaporama projeté en continu sur l'arrière de la scène retraçait les bons moments vécus au centre de vacances pendant ces trois premières semaines, de la piscine à l'accrobranche, des sorties aux mises en scène, en passant par les ateliers manuels, musicaux, culinaires, grands jeux ou autres veillées.

Avaient tenu à honorer l'Amicale laïque de leur présence le sénateur Bonnecarrère, Mme Bélou, conseillère départementale ; M. Terral, maire de Brens ; Mmes Albouy, Boutin et M. Aznar, élus de Graulhet. Il faut englober dans les mêmes éloges tous les acteurs à l'origine de cette manifestation réussie. L'équipe d'août a pris le relais jusqu'au dernier jour des vacances. Les 3-6 ans seront embarqués dans des histoires de pirates, les 7-11 ans découvriront La Courbe en aventuriers et les préados vivront leur «Koh Lanta» courbien. La fête du second séjour aura lieu le vendredi 25 août. Si le futur camp de Valras est déjà complet, il est toujours possible de s'inscrire au centre de loisirs et profiter de ses multiples activités, que l'on peut suivre quotidiennement sur le blog de l'association : http ://www.amicale-graulhet.fr.


Publié le 15/08/2017 à 03:51  | La Dépêche du Midi |  J-C Clerc

Sur le sentier urbain du patrimoine


Découvrir la ville à partir d'un sentier qui sillonne tous les lieux connus, mais aussi les moins connus./  Photo DDM, J-C C

Riche d'une histoire millénaire à découvrir par ses bâtiments, balayant pour certains plus de huit siècles d'existence, Graulhet offre un circuit urbain permettant un voyage dans le temps au travers d'un patrimoine historique, architectural, paysager, faunistique trop souvent méconnu.

Le Sentier urbain du patrimoine, au départ de la place des Corroyeuses - où se trouvent la Maison des métiers du cuir et l'Office de tourisme - est riche et varié. Il permet la découverte touristique du travail du cuir, des tanneries médiévales, de la belle architecture des mégisseries et de leur reconversion, de jardins paysagers, de monuments classés d'un quartier médiéval des XIe – XVe siècles avec échoppes et soleilhous, d'un petit patrimoine de pays tels de beaux pigeonniers, d'un cheminement le long des berges du Dadou, véritable havre de fraîcheur pour le promeneur en quête d'une flore et d'une faune préservées.

Soleihous et pigeonniers
Au fil des pas, il mène le promeneur au jardin Saint-Jean, à la tannerie médiévale et au Pont Vieux construit en 1244 et classé Monument historique. De l'autre côté du Dadou, c'est un point de vue sur la rivière qui est offert avant d'arpenter la rue médiévale de Panessac puis d'admirer la façade de l'Hostellerie du Lyon d'or, une des plus vieilles bâtisses à pans de bois de chêne du Midi, inscrite à l'inventaire des Monuments historiques.

Le pastel et les soleilhous bordent aussi ce sentier qui mène au pigeonnier du Pré de Millet, à la médiathèque Marguerite-Yourcenar et au château de Crins, en passant par les nouveaux équipements de la Plaine de Millet.

Du parchemin de l'an 961 aux aménagements d'aujourd'hui, le Sentier urbain du patrimoine offre un voyage dans le temps le long d'un parcours balisé de panneaux d'informations pour mieux découvrir encore le Graulhet médiéval et contemporain.
Pour de plus amples renseignements, il est possible de contacter l'Office de tourisme situé au 33 rue Saint-Jean en téléphonant au 05 63 42 87 27.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
 

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